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Mémoire descriptif déposé à l'appui d'une demande de
BREVET d'INVENTION Henri PAULUS, constructeur, à Petit-Rechain, PROCEDE DE METRAGE MECANIQUE DES. TISSUS ET MACHINES DESTINEES A L'EXECUTER.
Il existe sur le marché différents appareils destinés à métrer des pièces de tissus, mais si les résultats obtenus sont satisfaisants dans le cas de tissus d'épaisseur invariable et sans allongement, il n'en est pas de même pour de nombreux genres de tissus, étant donné que la moindre tension exercée sur le tissu à mesurer ou toute variation de son épaisseur fausse le métrage mécanique. C'est pourquoi encore.actuellement on mesure fréquemment les tissus à la main en se servant généralement pour cette opération d'une table de longueur déterminée,sur laquelle on fait passer le tissu manuellement, chaque longueur de table parcourue étant simultanément notée.
Cette façon de procéder permet de métrer un tissu sans exercer sur lui de tension nuisible et llen'est nullement influencépar l'épaisseur de ce dernier, mais par contre elle est lente, par suite coûteuse, et elle n'a pas la précision que donne l'emploi d'un compteur de métrage.
La présente invention a pour objet un procédé de métrage mécanique présentant les mêmes garanties que le métrage à la main quel que soit le genre de tissu. Ce résultat est essentiellement obtenu grâce à ce que le tissure est saisi mécaniquement à l'entrée d'une table ou d'une surface porteuse appropriée de longueur déterminée et amenée à l'extrémité de celle-ci sous contrôle d'un compteur sans subir de tension et quelle que soit l'épaisseur du tissu.
Ce procédé peut être exécuté à l'aide de machines de construction diverse. lans une machine particulièrement avantageuse, le tissus à métrer repose à l'entrée de la surface porteuse de longueur déterminée sur une barre équilibrée ou guidée, supportée par des organes,leviers ou autres, dont le mouvement de rotation, continu ou alternatif, contrôlé de manière connue par un compteur
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approprié, entraine le tissu et l'amène à l'extrémité de la di- te surface.
Dans une machine de construction différente, on pré- voit soit un soit plusieurs tabliers constitués par des courroies ou chaines sans fin disposées de part et d'autre de la surface porteuse de longueur déterminée et agissant directement ou par l'intermédiaire de sabots ou organes équivalents en vue de pres- ser le tissu au début de la susdite surface porteuse.
Le dessin annexé à ce mémoire représente, uniquement à titre d'exemple, en Fig.l, une vue schématique en élévation d'une ma- chine à métrer fonctionnant au moyen de leviers d'entraînement soumis à un mouvement de rotation continu, et en Fig.2 une vue analogue d'une machine à métrer comportant comme organes d'en- trainement des sabots portés par des courroies ou chaines sans fin.
Dans la machine à métrer de la fig.l, R désigne un rouleau commandé, amenant le tissu T sans tension au-devant d'une table H dans le prolongement de laquelle est disposée une seconde ta- ble H' de longueur déterminée, qui constitue la table de métrage proprement dite et pourra recevoir toute forme jugée utile.
Dans une cavité centrale ménagée dans la table H' est logé transversalement un arbre horizontal A autour duquel peuvent tourner, sous l'action d'une commande appropriée, manuelle ou mécanique, des leviersL, situésà chaque extrêmité de l'arbre transversal A; des leviers intermédiaires pourraient d'ailleurs être prévus en cas de .besoin. A leur extrémité libre, les levier.
L supportent une barre 0 disposée ainsi transversalement par rap. port aux tables H et H' au niveau desquelles elle affleure au début de l'opération de métrage,de manière à servir d'appui au tissu T passant de la table Il à la table H'. Cette barre 0 est avantageusement recouverte d'une garniture adhésive ou d'aiguil- les destinées à la préhension du tissu T sans provoquer de ten- sion dans ce dernier. Dans le cas présent, on a prévu une se- conde barre P, parallèle à la barre 0 et disposée au-dessus du tissu de manière à la presser contre celle-ci. Au lieu de réali- ser une surface de pression continue par la barre P, on pourrait prévoir des pinces,des ressorts ou tous autres organes n'exer- çant qu'une pression localisée.
Pour assurer un fonctionnement efficace, il importe que la barre 0 soit équilibrée de manière à se maintenir toujours dans une même position verticale quelques soient les déplacements des leviers L; dans ce but la dite barre est montée autour d' un pivot B porté par les leviers L,et des contrepoids C assu- rent sa verticalité.Cet équilibrage pourrait d'ailleurs être obtenu aussi par un guidage approprié.
Pour la crise en train de la machine,on étend préalablement
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à la main une courte longueur du tissu T sur les tables H et H' de manière qu'il soit pressé au début de la table H' entre les barres 0 et P, ou les orgnes équivalents. On relie ensuite l'ex- trémité libre du tissu T à un tambour d'enroulement approprié, puis on actionne, à la main ou au moteur, les leviers L, qui soulèvent le tissu T et après une trajectoire circulaire E l'amènent sans tension de F en F', points qui délimitent dans le cas présent la longueur de chaque course utile des leviers L.
La position des organes O,P et 0 au point F' est représentée en pointillé au dessix
Le nombre de rotations de l'arbre A étant contrôlé par un compteur approprié, il est ainsi possible de connaitre avec exactitude la longueur d'une pièce de tissu, quitte à ajouter éventuellement au métrage indiqué par ce compteur toute longueur inférieure à celle de la table HI.
Au point F', la barre P ou les organes de pression, qui en tiennent lieu, cessent d'exercer leur pression sur le tissu, tandis que les leviers L continuent leur mouvement de rotation sous la table H' et reprennent leur position primitive en tête de la table Il' pour recommencer l'opération de métrage.
Au lieu de soumettre les leviers L à un mouvement circulaire continu autour de l'arbre A, on pourrait évidemment leur imprimer seulement un mouvement circulaire alternatif à la manière de balanciers ; bien entendu, il faudrait modifier en conséquence la constru tion de la machine.De même on pourrait utiliser une chaine sans fin ,dont les tabours ou poulies auraient leur axe dans le pan de la table H'; le tissu ,saisi à l'origine de cette table par des pinces,griffes ou analogues fixées à la dite chaine à intervalles appropriés, serait ainsi amené de F en F' comme ci-dessus.
Comme le montre la machine shcématisés en fig.2, on pourrait aussi remplacer le mouvement circulaire continu des leviers L, par un mouvement analogue de courroies ou de chaines sans fin, telles que M;m', Dans ce cas on fait circuler au-dessus et en-dessous de la table H' de longueur déterminée, ou d'une surface porteuse équivalente,une ou plusieurs courroies sans fin M,M' à axes horizontaux S, tournant sur des poulies N,de telle manière que ces courroies viennent directement en contact avec le tissu T, l'une contre l'autre , à la tête de la table H'. Le tissu T est ainsi pressé dans ce plan de contact et il est entrainé dans le mouvement des courroies M,M', jusqu'à l'extrémité de la table H1, un compteur notant comme précédemment le nombre de tours des axes S ou le métrage du tissu.
Nais comme le montre la fig.2, il est préférable d'utiliser comme organes de pression des blochets K, doués éventuellement d'élasticité, disposés à intervalles judicieux et en face l'une de l'autre sur les deux courroies sans fin M et M'.
Dans ces conditions, le tissu T saisi entre ces blochets K est ame-
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né comme dans la machine de fig.l d'une extrêmité à l'autre de la table H', et comme la distance entre les points oû les blochefs se joignent et se séparent est invariable, elle peut servir de base au métrage du tissu.
Les constructions décrites ci-dessus ne limitent nullement le domaine de l'invention; on pourrait sans en sortir apporter à ces constructions des modifications et des perfectionnements, REVENDICATIONS.
1. Procédé de métrage mécanique des tissus, caractérisé en ce que le tissu est mécaniquement saisi à l'entréed'une table ou d' une surface porteuse appropriée de longueur déterminée et amené à l'extrémité de celle-ci sous contrôle d'un compteur sans subir de tension et quelle soit l'épaisseur du tissu.
2. i,lachine destinée à l'exécution du procédé revendiqué sous 1 , caractérisés en ce que le tissu à métrer repose à l'entrée de la surface porteuse de longueur déterminée sur une barre équilibrée ou guidée, supportée -par des leviers, dont le mouvement de rotation circulaire continu, contrôlé de manière connue par un compteur, entraîne le tissu et l'amène à l'extrémité de la dite sur-Lace.
3. Machine comme revendiquée sous 2 , caractérisé en ce que la barre équilibrée ou guidée est recouverte d'une garniture adhésive ou d'aiguilles pour maintenir le tissu à métrer.
4.. Machine comme revendiquée sous 2 et 3 , caractérisée en ce que le tissu est pressé contre la barre équilibrée ou guidée par un ou des organes de pression entrainés dans le mouvement des leviers et exerçant leur action jusqu'à fin de course utile de ces derniers.
5. l'achine comme revendiquée sous 2 à 4 , caractérisée en ce que le mouvement circulaire continu des leviers est remplacé par un mouvement de rotation alternatif à la manière des balanciers.
6, hachine comme revendiquée sous 2 à 4 , caractérisée en ce que le tissu est saisi par des organes fixésune ou plusieurs chaînes sans fin,dent les axes des tambours sont situés dans le plan de la surface porteuse.
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