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MÉMOIRE DESCRIPTIF
DÉPOSÉ A L'APPUI D'UNE DEMANDE
DE BREVET D'INVENTION
EMI1.1
la Société dite: N.V.PHILIPo' ULOEIU!,IPEIFABRIF4K-I",LÎ Appareil à rayons X, à organes de comnande distincts pour la radioscopie et pour la radiographie.
Lors de l'observation de l'image obtenue sur un ,écran fluorescent pendant la radioscopie de parties du corps humain, il arrive fréquemment que l'on désire accentuer certaines lignes ombrées importantes pour l'examen. Cette possibilité est parti- culièrement importante lorsqu'on veut déterminer à l'aide d'une radioscopie l'endroit dont il y a lieu de prendre une radiographie. A cet .effet, la brillance de la radioscopie doit être plus grande. On peut obtenir une plus forte intensité lumineuse en augmentant l'intensité du courant dans le tube à rayons X, ce qui augmente le nombre de rayons engendres.
Ce procédé suscite une difficulté, particulièrement dans le cas de petits appareils à rayons X : la gamine de réglage de l'intensité de courant pour la radioscopie, la brillance de l'écran est encore trop faible, et il n'est pas possible d'admettre une plus forte intensité de courant sans danger de surcharge du tube. Pour -éviter une telle surcharge, les intensités de courant obtenables à l'aide de l'organe de réglage, sont choisies de manière -qu'elles soient inférieures à une intensité maximum que le tube peut supporter d'une façon permanente.
On peut obvier à cet inconvénient en limitant le temps de la charge élevée. Dans les tubes à rayons X normaux, cette possibilité existe par le fait que, lors de la radiographie, on utilise un rayonnement d'intensité beaucoup plus forte que pendant la radioscopie. Pour limiter la durée de cette charge, une minuterie coupe le courant avant qule tube ne puisse être endommage.
Ce procédé est très complique. La radiographie doit pouvoir être effectuée immédiatement après la scopie, souvent parce qu'on veut fixer une phase déterminée du mouvement des organes, phase qui a ..été décelée à l'aide de la radioscopie. Pour limiter au minimum la perte de temps résultant du passage de la scopie à la graphie, les appareils à rayons X comportent des organes de manoeuvre indépendants pour la scopie et pour la graphie.
Les organes de réglage de la charge sont placés d'avance dans les positions correspondant à la graphie qui suivra la scopie. Lorsque, dans cette position, on met l'appareil en circuit pour obtenir une scopie de plus grande brillance, on provoquera en général un trop fort ,éclairement de l'écr.an, ou la scopie brillante obtenue sera de trop courte durée pour permettre une bonne observation.
Outre le retard dû au fait que la scopie doit être suivie d'un nouveau réglage du temps de charge, il ne sera donc possible de procéder au réglage pour la graphie que lorsque la scopie sera terminée.
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L'invention permet d'éviter qu'une scopie présente trop peu de netteté de détails pour permettre un examen précis. Un obvie aux inconvénients spécifiés-ci-dessus., lorsque, conformément à l'invention, outre un jeu d'organes de réglage de la charge du tube pendant la scopie et un second jeu d'organes de réglage de la charge du tube pour la graphie, l'appareil à rayons X comporte un circuit indépendant qui ne peut être mis en service que pendant la scopie et dont la manoeuvre provoque un accroissement de charge du tube à rayons X pendant un temps limité.
Pour réaliser l'idée inventive, l'appareil peut compor- ter un relais qui, après un certain temps, reprend automatiquement sa position initiale. Le circuit, qui est enclenché par le relais, peut shunter une partie de la résistance limiteuse insérée dans le circuit de chauffage du tube à rayons X. Comme l'accroissement de charge est de durée limitée, il n'y a pas lieu de craindre un en- dommagement du tube. Il peut cependant être recommandable que le retour du relais dans sa position initiale provoque l'interruption du courant du tube.
L'augmentation temporaire de l'intensité de courant peut être obtenue non seulement par le shuntage d'une partie de la résistance insérée dans le circuit de chauffage du tube à rayons X, mais aussi par l'application d'une tension plus -élevée au transfor- mateur de chauffage.
Les connexions requises peuvent être établies ou rompues à l'aide d'un interrupteur à mercure, à action différée. Celui-ci est placé sur un axe basculant, à mouvement d'aller et de retour, de sorte qu'il reprend sa position initiale immédiatement après son fonctionnement. Pour une tension déterminée, l'accroissement ad- missible de la charge dépend du temps de charge entre des limites déterminées par le monogramme de charge du tube à rayons X. Lorsque la chargeest réglable, il est bon que la durée d'enclenchement du relais soit réglable aussi, de manière qu'un accroissement de l'intensité du courant provoque une diminution de la durée de charge et inversement. Ce réglage de la durée de charge peut s'ef- fectuer automatiquement avec le choix de l'intensité du courant de charge.
Dans ce cas, il peut être avantageux d'utiliser une mi- nuterie comportant un tube à décharge à commande par la grille, tra- versé par un courant dont l'intensité dépend de l'état de charge d'un condensateur, car une modification du temps de charge ou de décharge du condensateur permet de régler la dure de mise en circuit du tube à décharge.
La description du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de ladite invention.
Le dessin montre deux exemples d'exécution de montages d'un appareil conforme à l'invention.
Sur la fi. 1, le circuit primaire du transformateur de chauffage 1 du tube a rayons X 2 comporte une résistance 3, qui, pendant la scopie, limite l'intensité du courant dans le tube à rayons X. Cette intensité peut être augmentée par le shuntage d'une partie de la résistance; ce shuntage est réalisé l'aide d'un cir- cuit muni du mécanisme de commutation 4. Le transformateur est alimenté par le secteur 5 après la fermeture de l'interrupteur 6.
Cette manoeuvre ferme en même temps le circuit d'alimentation d'un appareil 7, inséré dans le circuit primaire du transformateur à haute tension 8 ; appareil comporte des moyens de réglage de la tension de fonctionnement et une minuterie qui, lors d'une radio- graphie, interrompt le courant après un temps prédéterminé. ntre
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le transformateur et le tube 2 sont placés les tubes redresseurs usuels.
L'interrupteur 4 est réalisé de manière que, lors de sa mise en circuit, il ne ferme pas directement le circuit. , C'est son ouverture qui établit les connexions qui sont immédiate- ment et automatiquement rompues. Pendant ce temps, l'intensité du courant de chauffage est portée à une valeur plus élevée. Le dis- positif de réglage de la charge du tube pendant la graphie ne figure pas sur le dessin. Ce dispositif doit pouvoir être mis en cir- cuit indépendamment, ce qui peut être obtenu a l'aide d'un commuta- teur et être réalisé simultanément avec la commutation de scopie sur graphie, dans l'appareil 7.
La construction de l'interrupteur à mercure 4 est mon- trée sur la fig. 2, Lorsque le tube s'incline vers la droite, le mercure s'écoule lentement de la chambre 9 à travers le tube 10, dans la chambre 11. Les contacts 18. et 13 sont montés de manière que la connexion n'est établie que lorsque le tube 10 est.rempli de mercure. L'interrupteur est fixé sur l'axe osc illant 14, de manière que lors de la mise en circuit du courant d'excitation de la bobine de magnétisation 15, par laquelle l'axe 14 est mis en mouvement, il s'incline vers la gauche, de sorte que le mercure s'écoule ra- pidement de la chambre 11 vers la chambre 9, sans qu'il puisse pé- nétrer dans le tube 10. Lors de l'interruption du courant de la bobine de magnétisation, l'axe reprend sa position initiale et l'interrupteur à mercure s'incline vers la droite.
Le mercure s'écoule alors à travers le tube 10 vers les contacts 12 et 13 et établit les connexions. On évite ainsi que l'enfoncement du bouton- poussoir 16 puisse entraîner la surcharge du tube à rayons X.
Sur la fig. 3, l'interrupteur 4 est commandé par un relais composé d'un tube à décharge 17, dont le courant anodique traverse une bobine de magnétisation 18. La fermeture du circuit anodique s'établit par l'enfoncement d'un interrupteur à poussoir 19, qui court-circuite le condensateur 20, de sorte que la grille du tube est reliée à la cathode. Le tube a décharge laisse passer du courant et, par suite de l'excitation de la bobine 18, l'inter- rupteur 4 se ferme. En même temps, l'interrupteur 21 s'ouvre, ce qui supprime le court-circuit du condensateur. Le condensateur est chargé, par l'intermédiaire de la résistance 22, par la batterie 23, de sorte que la grille du tube 17 est portée a un potentiel né- gatif qui, au bout d'un certain temps, acquiert une valeur telle que le tube ne laisse plus passer de courant.
Le temps de charge du condensateur est réglable par le fait que la résistance 22 com- porte un organe de réglage 24, couplé avec le régulateur 25. qui sert au réglage de l'intensité du courant de scopie dans le tube à rayons X. Après le passage du courant dans le tube à décharge, l'intensité du courant de scopie reprend sa valeur initiale.
Dans cette position de l'interrupteur de scopie, qui porte les leviers de commutation 26, 27, 28 et 29, le circuit du transformateur à haute tension 8 est fermé par l'intermédiaire du régulateur de tension 30. Lorsqu'on place le commutateur dans l'autre position, les organes de réglage de la tension 31 et du courant de tube 32 , qui déterminent la charge du tube à rayons X 2 pour la réalisation de radiographies, sont mis en circuit. En outre, le conducteur primaire du transformateur à haute tension comporte une minuterie 33. Celle-ci détermine donc le temps de pose.
Par l'intermédiaire de l'auto-transformateur 34 et du régulateur 35 pour l'adaptation à la tension du secteur, l'appareil est branché sur le secteur 5, dont il,'peut être coupé à l'aide de l'in- terrupteur 6.