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La société dite : LE FOUR INDUSTRIEL BELGE, Société de
Personnes à Responsabilité Limitée à Anvers (Belgique). Etuve de séchage, spécialement pour fils, barres, etc., en bottes ou en paquets*
La présente invention se rapporte à une étuve pour le séchage de produits divers, tels que notamment fils , barres, tubés ou profits quelconques, en bottes ou en paquets.
Elle a pour but de fournir- un appareil à grand rendement permettant de sécher rapidement et avec une dépense minima de combustible, des bottes de fils, de bandes ou de câbles après des opérations telles que la décapage, le rinçage, le chaulage, etc.. Les fils, bandes, câbles sont,en une matière quelconque et peuvent être métalliques ou non, et l'invention convient particulièrement pour le séchage de fils en acier, cuivre, laiton ou en alliages légers. Elle trouve toutefois sont application également dans le cas des matières textiles, notamment des textiles artificiels.
Les séchoirs actuellement utilisés sont, soit des chambres à ventilation naturelle ou artificielle, soit des étuves continues ou discontinues dans lesquelles les rouleaux ou les bottes sont portés à une température plus ou moins élevée en ayant recours à un courant d'air naturel ou artificiel.
Tous ces appareils sont lents, car le flux d'air passe sur les surfaces mouillées avec une vitesse nulle pu
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avec une vitesse relativement faible, et, en pratique, c'est seulement l'échappement de la vapeur d'eau, par expansion sous l'action de la chaleur amenée qui produit le séchage. Or, dans le cas de bottes ou de paquets de fils, l'expansion de la vapeur d'eau provenant d'un fil donné est contrariée par la proximité des fils voisins.
Même dans les étuves munies d'une circulation forcée de l'air, cette vitesse de léchage est trop faible parce que la section du passage du flux d'air est trop grande ou que l'air en cherchant la section de passage de moindre résistance ne traverse pas la masse des fils. Une vitesse de léchage plus grande nécessiterait un débit trop considérable, ce qui amènerait une dépense de force motrice trop importante.
Or, la vitesse de léchage est capitale car c'est d'elle que dépendent, dtune part, la transmission par convection au fil de la chaleur, qui est nécessaire à l'évaporation de l'eau et, d'autre part, la vitesse d'évaporation de l'eau. En effet, en air calme, il se produit sur la surface mouillée une pellicule adhérente d'air saturé d'humidité qui empêche ou retarde l'évaporation ultérieure de nouvelles quantités d'eau.
Il faut donc enlever cette gaine d'air saturé au fur et à mesure qu'elle se forme et également combattre la tendance à l'adhérence par capillarité des particules de vapeur, ce qui entraîne la nécessité d'une circulation rapide de l'air ambiant qui déchire, arrache et entraîne cette gaine de vapeur.
Conformément à l'invention, la chambre du four possède une forme qui correspond à celle des produits à sécher et elle est construite de telle manière que lasection du passage d'air soit celle strictement nécessaire pour loger ces produits afin que l'air puisse recevoir une très grande vitesse sans nécessiter un grand débit et soit ainsi en état d'arracher la gaine d'air saturé d'humidité au fur et à mesure qu'elle se forme autour des fils, barres, etc..
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En pratique et dansle cas de bottes ou de paquets de fils, on prévoit au centre de ces bottes ou paquets, des moyens formant écran permettant d'empêcher que l'air de séchage ne passe dans la z8ne centrale où il n'y a pas de produits à sécher et de le. forcer à se faufiler entre les fils, bandes, câbles, etc.. à sécher.
Les dessins ci-joints montrent à titre d'exemple un four réalisé au moyen des données de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation de l'étuve.
La fig. 2 est une vue en coupe par la ligne II-II dans la fige 1.
La fig. 3 est.une coupe par la ligne III-III dans la fig.2.
Sur les, dessins ci-joints, 1 désigne la chambre du séchoir qui, conformément à l'invention, possède une forme qui correspond à celle des produits à sécher. Dans ltexem- ple représenté, ces produits représentés en 2 (fig.2) sont supposés être sous forme de bottes annulaires ou de 'rouleaux et la chambre 1 a une forme cylindrique, mais elle pourrait être carrée ou hexagonale si les produits avaient une telle forme.
D'autre part, afin de donner à l'air une très grande vitesse sans nécessiter un grand débit, le passage du courant .d'air entre la chambre 1 et les produits 2 a une section qui est celle strictement nécessaire pour permettre le logement'des rouleaux ou des bottes de fils.
L'air utilisé pour le séchage circule en principe, suivant un circuit fermé, afin de diminuer la consommation de calories nécessaires à son échauffement et il est mis en mouvement par un ventilateur 4. Après avoir cireur dans la chambre 1 de manière à arracher,comme expliqué ci-dessus la gaine d'air saturé d'humidité au fur et à mesure qu'elle se forme autour des fils, l'air de séchage passe dans un carneau 5 dont l'axe est parallèle à celui de la chambre 1, puis il est ramené par le ventilateur 4 à la chambre 1 après avoir été réchauffé en circulant autour de la chambre de coin-
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bustion 6 d'un brûleur à gaz.
On peut utiliser toutefois un autre combustible que le gaz et l'on pourrait prévoit également un chauffage à l'aide d'une batterie électrique.
A la figure 3, les flèches à une pointe représentent donc la circulation en circuit fermé de l'air de sé- chage, tandis que la flèche F à deux pointes indique une amenée d'un mélange de gaz et d'air de réchauffage dans le circuit d'air de séchage.
Une certaine quantité d'air frai s peut être introduite dans le circuit d'air recirculant pour maintenir sa teneur en vapeur d'ean. à une valeur déterminée optima.
Cet air peut être introduit dans la chambre de combustion 6 comme indiqué en 61.
Une évacuation est aussi prévue en un point du circuit pour laisser échapper l'air chargé de vapeur et les gaz brûlés provenant du brûleur.
On utilise avantageusement des moyens formant écran réduisant ou annulant le passage deltair dais la partie de la sedtion transversale de -la chambre 1 ou ne se trouvent pas de produits à sécher (par exemple dans la partie centrale de, bottes annulaires de fils). A cet effet, on peut prévoir, par exemple à chacune des extrémités de la chambre 1, un plateau perforé 7 muni en son centre d'une partie pleine 8. On pourrait avoir recours aussi à un mandrin mis à l'intérieur du paquet.
L'appareil est complété par un couvercle 9 muni de poignées 10 et pouvant basculer autour d'une charnière 11. Il est pourvu en outre de deux tiges 12 à chacune desquelles est attaché un ressort 13 fixé d'autre part au bâti 14.
La forme du circuit d'air est prévue de manière à éviter les changements brusques de direction et à réduire les pertes de charge et par conséquent la force motrice né- cessaire au ventilateur.
Un thermostat règle le brûleur de telle manière que la température optima économique de l'air recirculant ne soit pas dépassée.
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L'appareil est calorifugé pour 'éviter les déper- ditions de chaleur. Le brûleur est habituellement muni de dispositifs de sécurité en cas d'extinction, de manque de gaz ou de manque de courant électrique.
Il y a lieu de remarquer que la chambre. de séchage pourrait éventuellement, au lieu d'être fixe, être rempla- cée par un chariot profilé sur lequel on déposerait les bott,es de fils.
L'étuve décrite pourrait également être utilisée avec les mêmes avantages pour sécher des barres, des tu- bes ou desprofilés quelconques, la chambre ayant toujours une section strictement proportionnée à la charge traitée.
Elle trouve également son application,dams le cas du séchage de textiles artificiels en procurant lors de -T'avantage l'arrachement de la pellicule, d'humidité/supplémentaire d'augmenter la diffusion de l'humidité interne, vers la couche extérieure du produit.
R e v e n d i cations.