" Perfectionnements apportés aux procédés et appareils pour la régénération chimique des outils comportant des arêtes tranchantes ".
L'invention est relative aux procédés et appareils pour la régénération chimique des outils métalliques dont -les parties actives sont constituées par des arêtes tranchantes, par exem-
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lesdits appareils étant destinés à redonner du "fil" aux arêtes comportées par ces outils.
On connaît déjà des procédés selon lesquels on immergeait les outils à traiter dans un bain liquide constitué par un réactif propre à attaquer le métal desdits outils, tel que de l'acide azotique dilué ou encore un mélange d'acide chlorhydrique et d'acide azotique dilués. Mais ces procédés ne donnaient pas de résultats satisfaisants.
L'invention a pour but, surtout, de rendre tels, les procédés et appareils du genre en question qu'ils répondent mieux que jusqu'à présent aux divers desiderata de la pratique.
Elle consiste principalement -- et en même temps qu'à avoir recours à un réactif liquide propre à attaquer le métal des outils à régénérer -- à soumettre ces derniers à l'action directe de particules micrométriques dudit réactif, ces particules étant obtenues et projetées sur les outils par tout dispositif de pulvérisation approprié.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'application, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise, plus particulièrement encore, et ce
à titre de produits industriels nouveaux, les appareils du genre en question permettant ou comportant l'application de ces mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur éta-
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prenant de semblables appareils et les outils traités selon l'invention.
Et elle pourra,de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin ne sont, bien entendu, donnés qu'à titre d'indication.
La fig. 1, de ce dessin, représente, vu en coupe verticale suivant 1-1 fig. 2, un appareil à régénérer les outils propre à la mise en oeuvre de l'invention.
La fig. 2 montre ce même appareil vu en coupe horizontale suivant II-II fig. 1.
Les fig. 3 et 4, enfin, représentent, respectivement 'vu en coupe axiale et en plan, un détail de l'appareil précédent.
Selon l'invention et plus particulièrement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que selon ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant par exemple, de régénérer des outils 1 de petites dimensions, tels que limes, mèches, etc.., on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
On prévoit tout d'abord un support 2 propre à recevoir les outils 1 à régénérer de manière telle qu'ils soient convenablement espacés les uns des autres, et, selon l'invention, l'on dispose ce support ainsi garni dans une atmosphère chargée d'un brouillard d'un réactif attaquant le métal des outils, ce réactif et les moyens mis en oeuvre pour le pulvériser et le projeter sur les outils étant de tous genres appropriés.
On peut naturellement réaliser cette disposition de multiples façons, mais il semble préférable d'adopter le mode de réalisation suivant :
On pulvérise le réactif dans une enceinte, de préférence cylindrique, comportant avantageusement une partie Inférieure 3 où l'on installe un dispositif de pulvérisation, une partie médiane 4, emboîtée sur la précédente et munie de saillies 5 sur lesquelles on vient poser le support à outils 2, et un couvercle 6.
On constitue avantageusement le support 2 par une grille comportant des anneaux concentriques où sont ménagées-des encoches 7 propres à recevoir les queues des outils, ces derniers étant suspendus la tête en bas et reposant par exemple sur les bords des encoches par l'intermédiaire d'un bouchon 8 enfilé
sur leur queue.
On établit d'ailleurs l'enceinte et le support avec un métal résistant à l'action du réactif, par exemple avec du duralumin, et l'on fait supporter l'ensemble par des pieds 9 d'une hauteur telle que les outils soient aisément accessibles.
En ce qui concerne maintenant le dispositif de pulvérisation, on le constitue avantageusement par des gicleurs 10 plon-géant dans le réactif dont on remplit la partie inférieure 3 de l'enceinte, la différence de pression nécessaire au fonctionnement de ces gicleurs étant obtenue de préférence en les reliant par une tuyauterie 11 à une source d'air comprimé appropriée (non représentée sur le dessin). on prévoit en outre un robinet de vidange 12 dans le fond de l'appareil.
On constitue d'autre part avantageusement les gicleurs 10
(fig. 3 et 4), tout d'abord par un corps cylindrique vertical 13 que l'on fait traverser verticalement par une pluralité de canaux 14 répartis autour de l'axe de ce corps et débouchant à leur extrémité basse 15 dans le réactif et à l'autre 16 dans une cavité conique 17 pratiquée coaxialement au corps 13 et à sa partie supérieure, cette seconde extrémité 16 se trouvant à la hauteur du niveau du liquide.
On prévoit ensuite des tuyères propres à coagir avec les différents canaux 14 et, à cet effet, on dispose en travers de
la cavité 17, et en dessous des extrémités 16, une rondelle 18 à la périphérie de laquelle on donne une conicité correspondante
et où l'on pratique des traits de scie 19 dans le prolongement des extrémités 16. On fixe cette rondelle 18 sur le corps 13 du gicleur par une vis 20 pénétrant dans le fond de la cavité 17.
On fait communiquer enfin la chambre 21 ainsi constituée entre la rondelle 18 et ce fond avec la tuyauterie 11 d'air comprimé en pratiquant dans ce même fond des canaux 22 débouchant vers le bas dans un alésage taraudé 23 que l'on prévoit à la base du corps 13 du gicleur et dans lequel on vient visser un raccord
24 établi de toute manière appropriée et que l'on branche sur
la tuyauterie 11, ce raccord traversant en outre le fond de l'appareil par des ouvertures 25 pratiquées dans ce fond.
On prévoit un nombre de gicleurs et une conicité de leur jet tels que l'ensemble des outils 1 soit entièrement dans le champ d'action du dispositif de pulvérisation, par exemple, pour une enceinte de 80 cm. de hauteur sur 60 cm. de largeur, on pourra prévoir quatre gicleurs d'une conicité égale à 60[deg.], la pression utilisée s'élevant en outre à 3 ou 4 kg.
En suite de quoi et quel que soit le mode de réalisation adopté, on obtient un appareil dont le fonctionnement ressort suffisamment de ce qui précède pour qu'il soit inutile d'entrer à son sujet dans aucune explication supplémentaire et qui permet la mise en oeuvre d'un procédé présentant,entre autres avantages, celui d'assurer une régénération plus régulière, plus efficace et plus rapide que les procédés antérieurs.
Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà
de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement explicités, elle en embrasse au contraire toutes les variantes.