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Procédé de souaure 'à l'arc pour. courant continu ou alternatif. -------------------------------- La matière liquéfiée à l'extrémité de la baguette de sou- dure (électrode) traverse l'arc et se réunit au bain fondu qui se forme sur la pièce traitée à l'endroit d'application-de
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l'rc. Ce passade de la matière dans l'arc, de la baguette de soudure vers la .3,ècL, ne peut se constater directement lors ue la soudure même. Par des masures étendues avec des moyens 2éciaux il a été déterii1Íué qu'il s'agit de passages de matière ui ont lieu en un temps extrêmement court, savoir en un tempo o.e 1/7 à li?,000 seconde et très rapidement l'un après .11au,cre Jusqu'à .p fo-is par seconde.
Le passage de matière se fait soue la forme de gouttes inaividuelles et le nombre de gouttes le plus élevé, c'est à dire la plus grande puissance
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de 1:. OU ,-,-ur e , sa pl'Oüüit pour une intensité de courant aeterllli- née et le ë;;;a11.JS effectivement rempli par le passage'des gouet- tes représente seulüent une fraction ue l'ensemble du temps ' de souuure. Le nombre moyen de gouttes par seconde V1:cut pour une clectrode nue la at pour d6 électrodes enrobées '6. On a pu observer que les goûtées des é1e'ctroâes enrobées sont plus ;,ru,1l.,es au sorte u=. la matière de soudure fondue par uni- .té aa temps est 8j;J1.:JroxirJ.ative,u,...:1.t #gaie pour des électrodes nues et uas vlectroa85 enrobées.
L@rs de chaque passade de matière, il se proauit par sui- te de la minime distance -entre la baguette de soudure et la pièce traitée, un pont de métal liquide entre ce.s deux pièces, c'est à dire chaque fois un court-circuit de courte durée pen-
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dant lequel l'arc s'éteint. La durée-dé ce court-circuit dé- pend de la machine à souder employée (transformateur, changeur de tension, redresseur). L'arc s'allume immédiatement de nouyeau lorsque la machine de soudure fonctionne régulière-
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ment. iàlgre cela, la machine de soudure est extrêmement char- gée par les court-circuits continuels, comme cela résulte des lignes caractéristiques dynamiques.
Dans le cas des bonnes constructions usuelles actuellement de machines à souder, des
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clichés osoillographiques montrent par exemple pour un cou- rant de soudure de 200 A et une tension de l'arc de 15 volts., à l'instant au passage de la matière de l'électrode à travers l'arc vers la pièce traitée, un accroissement de la courbe de courant d' environ'70 A, candis qu'en même temps la tension . re.cule à environ 0 V, car la processus correspond à un court circuit. Le passage de matière dure dans ce cas environ 1/100 seconde., Ensuite sa tension s'élève très rapidement de nouveau jusqu'à la. tension de l'arc tandis que le courant
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tombe dans ce cas en environ 11'&00 sec, à l'intensité ae la soudure.
De fortes pointes de courant conduisent à 'des pro-
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jections des électrodes et ont ,.'âutïes inconvénients.
L'arc ne peut être entre.tenu \",-1.23 uifficilemsnt ci qui conduit à des joints souaés défectueux. Après le court-circuit, 01 est à aire après le passade do uat:Lèr¯ , il faut disposer en un temps très court d'une tension sufîisaL:".,:nt élevée pour le réallumage de l'arc ir, ou déchira, c'est 5. aire pour la conservation d'un arc de 8ouaue stable. Ceci est particu- lièrement vrai pour la souüurs su moyen ut courant alterna- tif car dans ce cas le sens l!V. courant et ae la tension chan- gent constatent. Plus la tension revient rapiua.lent et plus
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les pointes de courant sont petites, mieux on travaille avec
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la machine a souder.
La présente invention se 1LOGGe pour but de surmonter coanns d'un pont les t8ill;: üe cort-circuit résultant \le la nature propre du parcage ue la Qt.ire l'arc de soudure,
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et de les utiliser également pour la puissance de fusion.
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De cette manière on peut fondrs pour un même courant ue soudu- par unité de temps plus 68 matière de soudure. Pour ren-
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dre ceci pratiquement possible, il est proposé, suivant la
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présente invention, de fondre simultanément au .<=oins aeux élec-
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trodes de préférence enrobées, sans augmenter le courant de
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soudure au-delà as l'intensité prévus pour une seule électro- de.
En d'autres teruies sans élévation au courant ae soudure on fond au lieu d'une s2ule électrode, aeux ou trois ou même quatre électrodes cz une fois qui sont serrées simultanément dans le porte-électrodes et sont .-guidées comi-iG une électrode unique. Suivant la section je soudure qui u.oit S;tre remplie ou la largeur ae -La chenille ua souu-ure que l'on veut obtenir, on choisira deux ou plusieurs électrodes. L'application ces électrodes est possible de ùi±1=l¯r9;i'ies manières. Dans le cas dé deux électrodes, on peut par exempts ..4aiüt':;,üir des é-
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lectrodes .juxtaposées et se touchant par l'enrobage de telle
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façon qu'elles se trouvent l'une aarrière l'autre dans la ai- rection de SOU0.ure ou égaleront tous un anéle qu3lconque par rapport à la Qiraction ae souuure.
Il est vrai lulil est connu il ai a'employer a la son- dure deux électrodes :.n une foie, toutefoié s,ula4.,..t avec du courant triphasé, une aes phases .:tant raocoraée à la piè- ce traitée et les deux autres phases chacune à una électrode.
Dans ce procédé dit de Kaoll, on 1>2ut abaisser particulière- ment l'échauffenieut vue la pièce craitée vu -1.Ut; l'arc se òrme principalement entre les 6ux électrodes. Il est en outre connu de fondre au 1.1loy"'n o.'un .,r cl; Onarbon :c.01;< baguettes de soudure enU¯12 foie pour oh!:'ni]: a s le cas des -soudure avec dépôt une surface particulièr3..icnt aure a'un alliage ae métal blanc, une des baguettes .3 ououre faite en fonte gise et l'autre baguette de soudure en acier. Les deux prao- cédés connus ont ceci ùe CO.:.l,'un yu'ule =ltvati,on ae la puis- sance c.e fusion, c'est à aire un? augmentation àe la matière de so-,;:aure déposée par unit!:., de tefiips peut être roauite seu- avec un accroissement fi- i ' i;:t;:.;sité l-e courant ae
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souaure.
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Ceci n'est pas rlcessire -Le cas la présente in- vention. Les deux, trci, ou plus, électrodes serrées si;1:ui- tan0Dlent dans le porte-jlectrodes ne G'U.7EOü1E3rit no câblèrent pas plus de courant qu'une électrode indiviauelle. La cause ae ceci réside dans le fait que suivant la présente invention
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les ternes ae court-circuit prenant naissance lors du travail avec une seule électrode pendant le passade ae la matière
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sont utilisés, c'est à airs que tandis que lors aa la souaure d'électrodes individuelles, l'arc s'éteint jusque 40 fois par
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se,con0.c, avec chuta simultanée de la tension à presque o V., et formation aa pointes au courant nuisibles, au contraire en
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cas d'emploi simultané de plusieurs électrodes juxtaposées,
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une extinction de l'arc ne se produit plus.
U'arc saute au contraire, à l'instant d la formation aa a goutte et au pas-
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sage de la goutte, a'une électrode à la voisine et voyage en
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quelque sorte entre les pointes d'électrode dans la QaXdenoe des gouttes Liui passent. Sous 1,'effet de la granae chaleur
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rayonnant de l'arc qui brûle à chaque instant, les autres élec-
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trodes parcourues par le courant sont en outre réonauffées au plus haut degré et déjà fondues partiellement, En cas a'em- ploi Ú 1 6Urbba;e a'électrodes à réaction de combustion d8pen- salit de la cnalsur, ce piiénomène peut encore être augmenté
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spécialement.
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Le nouveau )rocéué àe.souaure à l'arc entraîne une série
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d'avantages.
Il faut insister avant tout sur le fait qu'avec
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ce procédé, on peut répondre aux efforts récents dans la.tacn-
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nique ae la souaure consistant à employer des électrodes de diamètre relativement grand pour produire des puissances de fusion plus élevées par unité de temps sans que des modifica- tions soient nécessaires à l'installation de soudure à l'arc, en particulier sans l'échange des machines normales de soudure
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d'environ oo à da0 A de puissance perimnénze. contre d'autres
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de puissances plus élevées, comme c'est nécessaire pour des
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électrodes de 3, 8, 10 ou l mu. ale diamètre.
Le courant moyen ûe soudure lors ct; la .fusion d'une électrode de xi mm ae diamètre vaut 160 A. !Gn cas d'emploi ao la présente invention avec ddux lèoroQes.Juxtayosées en'pardilèle, ces.deux élec- troues n'exigent 1)--,s 1211 cas de courant continu ou alternatif une int3usi'cé aa courant plus élevée qu'une électrode indivi- duel13, .ùe \Le avec trois électrodes, on emploie seulement exactement la m3me intensité de courant. il se produit donc un grnc poids da mariera fonaue pour une plus petite inten- sita c.# courant a an conséquence un plus faible développetieim dd cnalaur.
Si on prenait à la place us plusieurs électrodes . une électrode individuelle présentant la même sa et ion ue o.3UX ou trois e18ctrodes J.lo.cillI.:i.10s, d.o.s la plupart des cas les in- tdnb1tc ùà courant dans la plupart des macninas existantes de soaclure ¯.' s-urf iraient pas. ÛÜ3 électrode de 4 mm qui est conSorL.c8 avac lô0 A a, par exemple, une section.de 1,57 mm carrés, Deux électrodes de 4 mm donnent par conséquent w5,14 mul carrés ,."ai sont l'onajes également avec 160 A seulement.'.
La section commune ae z3,1 mm carrés correspond à un diamètre d'électroú8 d'approximativement 5,65 mm.. Une semblable élec-
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trode nécessiterait, suivant la pratique actuelle, une inten-
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sité de courant d'environ 70 A en comparaison de 160 A.
Une électrode de 6 fun aynt une section transversale de 28,?,7 mm carrés est fondue normalement avec . i 8 0 il. Deux électro- des de ;; ffi1 ay-.nt ensemble 56,54 m.m carrés sont fondues simul-
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tanément avec la même intensité de courant bien que leur sac-
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tion totale correS0011ae à celle d'une électrode individuelle d'G.pprOXil1J.cttiverl'.:ilt 8,5 fllil1. ae diamètre. Le courant de soudu- re pour c'llci-oi vaudrait normalement environ z50 A, en compa- raison de .:::80 à en cas d'emploi de la présente invention. Les machines a.souaer les plus usuelles fournissent w00 à d50 A.,
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de sorte qu'on n'est pas en état d'arriver à de grandes puis-
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. sauces de fusion. un pti<t par exemple, en cas de petits transformateurs qui sont raccordés à la liene 'd'éclairage, travail- 1er S3ul.;".,rlt avec des électrodes de ;-à z,5 mm.
On n'est donc pas an état d'utiliser pour la soudure des électrodes plus :L'or'ces, Suivant lu présente invention on peut toutefois foncr3 simultanément deux, trois ou quatre électrodes minces sans augmentai: ion ue l'intensité d8 courant, ce qui revient
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à une grosse électrode. L'application de l'invention est im-
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portante avant tout dans la fabrication de souaure en V pour de fortes sections de tôles. La formation de f3Jdillement s' observant fréquemment dans la racine de soudures en V doit principalement etre attribuée au fait que ls racine ne pouvait pas être faite suffisamment fort'e.
On a essayé de remédier à cet inconvénient en employant des baguettes de soudure ova- les ou rectangulaires pour pénétrer aussi profondément que
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possible dans les joints 6.3 eouuure. Suivait la présente in- vention, on prend simplement deux électrodes de 3 ou moi de diamètre, on les serre côte à côte dans le port-- et on les maintient juxtaposées dans la airection de souaure.
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La puissance de fusion est doublée par rapport u l'électrode individuelle et par conséquent aussi la section de la soudure,
de sorte que la racine peut opposer aux tensions de contrac- tion correspondantes une résistance beaucoup plus grande que
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dans'le cas de l'emploi actuellement néc3s;:.aira d'élactrodes minces individuelles, qui a toujours aonné lieu à la formation
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de fendillements. La section totale ue la soudure en Il peut éventuellement être effectuée beaucoup plus rapidement par la fusion simultanée de plusieurs électrodes juxtaposées, par le fait que par 1'-augmentation de puissance de soudure on épar-
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gne plusieurs couches de eoudure. Par l'emploi d'électrodes plus fortes, ce résultat ne peut pas toujours être atteint parce que fréquemment la pièod traitée devient: trop cnaude et .que le plus souvent la puissance dla iiiac:;iiie à souaer ne suffit pas.
Un autre champ a'application important est la sou=.are par dépôt dans laquelle actuellement aas chenilles à soudure de largeur quelconque peuvent êtr'3 fabriquées. On peut toutefois aussi produire un alliage de la matière soudée faoilem-jnt lors de la soudure par dépôt lorsqu'on emploie deux ilectrodes de soudure de même diamètre mais de composition Ctifférente simultanément. En comparaison de l'application successive des baguettes de soudure différemment alliées la fusion simultanée ' a l'avantage outre l'économie de courant et de tem) s, que la matière soudée des deux élactroaes se mélange mieux et plus in- timement à l'état liquide à la matière de base de sorte que
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l'alliage intermédiaire désiré p,ér'3nd naissance.
Le grand avantaGe de ce nouveau procédé de soudure réside
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donc dans le fait qu'avec les (fê,Les dépenses d'énergie électri- ques on produit une augmentation cOl1sidt:ra1Jle du poids fondu a l'unité de temps, en comparaison tie l'emploi actuel d'élac- trodes individuelles. Des rapports a.'expériences montrent de façon concordante que par le nouveau procédé, par suite de l'é-
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conomie de temps et d'énergie, on P;;U1:
obtenir une augmenta- tion notable qe puissanc2 tandis qu'il en r.:sulte 2n même temps des avantages métallurgiques. Il est avant tout possi- ble également de fondra au moyeuae groupes de soudage aont la
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puissance de pointe .J13t limitée et suffit par exemple seule- ment pour 4 mm de diamètre avec une section de 1i-,67 mra4, si- multanément plusieurs électrodes ue mm uc diamètre, ce qui correspond déjà.pour trois électrodss à une section totale de 37,'71 mui2 et par conséquent à une électrode unique d'envi- ron 6,9 mm.'de diamètre, ds sorte qu'on arrive à des puissan- ces de fusion impossibles à obtenir aproxinlativaza-.at lors du traitement d'électrodes uniques, faute d'une gani.Ae de puissan- ce suffisante du groupe ae soudure.
En développement de; la présents invention il est proposé
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.dans le cas du nouveau procédé de souqué à l'arc avec fusion simultanée de plusieurs électrodes enrobées, de composer les fils centraux individuels de telle ...anière et d'accorder/Les
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divers fils centraux de telle manière l'un par rapport à l'au- tre qu'il prend naissance dans la matière soudée les propriétés métallurgiques, technologiques et chimiques de l'espèce d'acier
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désirée il:,.as chaQue cas.
Lorsqu'on veut produire par exemple une matière soudée austénitique analogue à.l'alliage connu 18/8, il suffit en cas d'emploi de la présente invention, de
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prendre un fil central normal en St 37 ou zut 52 et de prendre en lüêw-e 'temps un..L'il de chrome et un fil de nickel dans le rap- port de '18 et de 8% respectivement relativement au contenu du fil normal de soudure de base et de mettre en fusion des fils simultanément. L'alliage désiré prend alors naissance de for- ce pendant l'opération de soudure.
Il est naturellement possi-
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ble G;S.ldl!1'.ônt de prendre a la place de fils de chrome-séparés et de fils de nickel séparés, un seul fil de chrome-nickel qui contient dans le même rapport les deux constituants d'al- liage, bien entendu seulement .exclusivement ces deux partici-
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pants a'alliage, tandis que-le fil de soudure de base est conservê invariablement en Se 37 ou St 5&.
La ï*oi:,uation d'alliage dans la matière soudée par incorporation de matières d'alliages dans l'enrobage des é.lect:codes n'est possible que dans de certaines limites. Une matière sou- dée austénitique n'est pas atteinte de cette manière car on ne peut loger des constituants d'alliages notables de l'alliage
18/8 dans l'enrobage si on tient compte, de la combustion.
Par contra il est directement possible de combiner par exemple une
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électrode en St 37 ou St N à un fil de chrome et un fil ae nickel, ou un fil da molybdène ou un fil de manganèse tandis que, en pour cent par l'apport à la proportion d'alliage dési- rée, le;il ue l'élément d'alliage reçoit un plus.petit.dia- mètre. Lorsqu'un élément d'alliage déterminé ne peut être mis sous.forme de fil on peut le travailler sous forme de poudre en lechargeant dans un petit tube par exemple'en tôle, en car- ton, en matière synthétique, etc., et en fondant ce tube avec le fil central de la matière de base.
Un a trouvé avantageux de donner à l'arc qui part de plu- sieurs électrodes fondues simultanément et saute en va-et-vient entre la pièce et les différentes pointes ou cratères d'élec- trode, une action ae direction supplémentaire commune par un enrobage cédant de préférence du gaz protecteur, embrassant -coûtes les électrodes, -qui forme un ,cratère unique autour des différentes électrodes et empêche ainsi l'arc de s'échapper.
En développant l'invention principale, il est par conséquent
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proposé d'employer une électrode de soudure là l'arc enrobée qui consiste en plusieurs fils centraux enrobés simultanément, tandis que les fils centraux sont isolés l'un de l'autre par la masse d'enrobage. La couche'isolante à prévoir entre les différents fils centraux et formée par la masse d'enrobage ne . vaut avantageusement pas plus d'un quart du diamètre des. fils centraux de sorte que par exemple des électrodes de -1 mm sont éloignéesl'une de l'autre au maximum de' 1 mm dans l'enrobage commun.
Des électrodes multiples sont connues en elles-mêmes (voir
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le brevet américain 1,ô71.094) mais celles-ci diffèrent de . l'objet de l'invention essentiellement suivant la constitution et l'application. Elles servent en effet exclusivement à la soudure à montage, en série dans lequel le courant passe par exemple, dans le cas d'une électrode double , du transformateur
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de. soudure par une. électr ode à la pièce traitée non parcourue par le courant, et ensuite de la pièce traitée par .l'autre électrode vers le transformateur. 'Dans le cas de courant tri-
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phasé a montage en triangle ou,en étoile, on a b6'soin d'élec- trodes triples.
Il prend alors naissance toujours' à chaque
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électrode un arc continu séparé qui tend à s'écarter de l'arc voisin. Par conséquent la uist-nce entre les fils centraux qui sont maintenus de façon quelconque doit avoir une grandeur tel- le qu'eh cas de pièces traitées non'parcourues par le courant l'arc ne se forme pas directement entre deux extrémités d'é- lectrode, ce qui rapprocherait par exemple en principe la for- mation de l'arc de la soudure j"Arcatom".
Au contraire, il s'agit, suivant la présente invention, de rassembler et de diriger l'arc qui. sort des différentes pointes d'électrode de façon qu'il se produise un seul arc brûlant tranquillement, avec ce résultat que l'opération ae souaure est simplifiée et améliorée par le fait qu'on évite même en cas de guidage inexpérimenté des électrodes des obstructions par les scories, etc.
La forme de section transversale de l'électrode multiple ainsi.que le nombre et la disposition des fils centraux sont quelconques et se règlent suivant l'application. On peut dis- poser 2, 3, 4, 5 ou plusieurs fils centraux par exemple côte à côte.en une ou plusieurs rangées ou sur un ou plusieurs cer- cles. La forme \de la section transversale de l'électrode mul- tiple enrobée peut être ronde, carrée, triangulaire, ovale, rectangulaire, etc. Il est seulement essentiel que les fils centraux soient noyés de façon aussi étroite que possible, sans toutefois se toucher, aans la masse d'enrobage 'commune.
La fabrication de semblables-électrodes multiples peut se fai- re par immersion, enroulement, pressage, etc., d'une manière analogue à la fabrication des électrodes individuelles.
De même qu'il est possible de traiter à côté du fil de base.un fil d'alliage unique qui contient tous les éléments d'alliage, ,on peut également placer les différents fils al- liés dans un enrobage commun. La disposition dés différents fils dans l'enrobage commun peut alors varier dans de larges limites suivant le but poursuivi. Pour obtenir la proportion d'alliage correcte on peut placer par exemple trois ou quatre fils centraux de base autour d'un mince fil d'alliage ou bien on peut glisser deux minces fils d'alliage entre deux gros fils centraux. Il est également possible d'entourer un fort fil central de plusieurs minces fils d'alliage de même compo- sition ou de compositions différentes.
Le fil d'alliage peut également être enroulé comme une mèche ou comme un filament en spirale autour du fil central. En principe n'importe quel- le disposition est possible pourvu que, en concordance avec la composition désirée en pour cent des constituants d'allia- ge,les diamètres des fils de base et aes fils d'alliage soient accordés l'un à l'autre.
A côté de l'augmentation considérable de puissance de soudure produite par l'emploi de la présenta invention et liée à des avantages met @lurgiques on obtient la possibilité de fabriquer à volonté n'importe quel alliage désiré ou n'im- porte quelle sorte d'acier désirée, penaant l'opération de soudure. En comparaison de l'emploi d'électrodes individuel- les qui présentent déjà en elles-mêmes l'alliage qui doit -seulement être fabriqué suivant la présente invention, on obtient l'avantage d'une simplification considérable de la conservation en magasin.
Il n'est plus nécessaire que, par exemple dans le cas au traitement de lù ou de plusieurs allia- ges d'acier différents Gans un atelier de souaure, on oonser- ve en approvisionnement pour chaque alliage des fils centraux, mais il suffit à l'avenir d'employer pour toutes les espèces d'acier la même fil de soudure de base en St 37 ou St 52 tan- dis que supplémentairement on fond de minces fils à'alliage
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que l'@n peut adapter en diamètre et en nombre aux proportions .
désirées de l'alliage, 'La présente invention concerne/en outre un support d'élec- trodes pour la, réalisation de ce nouveau procédé de soudure et il est proposé suivant la présente invention que les extré- mités da contact ou les endroits de contact des électrodes dans le support'd'électrodes soient disposés en un cercle, dans le cas de trois électrodes de préférence aux sommets d'un triangle équilatéral, tandis que pour serrer les électrodes, il est fait usage d'une pièce médiane guidée'parallèlement en- tre les extrémités de contact lors de l'ouverture et de la' fermeture du support.
Cette pièce médiane et en'correspondan- ce le corps principal du support d'électrodes ont avàntageuse- ment une forme conique telle que par une position à axe paral- lèle des électrodes et de l'enveloppe conique -les pointes des électrodes sont toujours guidées ensemble.
Le corps principal et la pièce médiane ont avantageusè- ment la forme de pièces de contact pour la transmission du courant de soudure du oâble de soudure aux'endroits de con- tact ou aux extrémités de contact tandis, que suivant.les be- soins ou les désirs le contact peut être établi intérieurement' ou axtérieurement sur le corps principal du support d'électro-. des.
En vue de l'emploi d'électrodes enrobées particulière- ment longues ou également sans fin dont.l'enrobage est pourvu de fentes longitudinales at transversales pour ,la transmission du contact, il est à recommander de disposer des talons, des saillies ou des guidages analogues sur la pièce médiane ou le corps principal, .ce guidage' de contact.s'engageant dans les fentes longitudinales ou transversales de l'enrobage des élec- trodes.
Pour qu'on puisse serrer suivant.les besoins des électro- des de diamétre différent de manière particulièrement simple, on prévoit une plaque de serrage dans laquelle on a disposé chaque fois autour d'une pièce médiane 'plusieurs trous, en particulier au nombre de trois, pour recevoir les. extrémités de conzact des électrodes de diamètre différent, par exemple pour 2,5 mm ou 3,25 mm ou 4 mm ou'5 mm, suivant la disposition des trous dans lesquels les électrodes doivent seplacer et cela de telle manière qu'elles sont toutes'le siège d'un cou- rant.
On a représenté au '\ des'sin , l'objet ' de l'invention en des . exemples de réalisation schématiques. La fig. 1 montre le ser- rage de trois courtes électrodes à extrémités de contact tan- dis que la fig. 2 montre une coupe par l'endroit de serrage et que la fig. 3-représente les extrémités rassemblées des é- ' lectrodes. La fig. 5 montre une coupe par l'endroit de serra- ge à la fig. 4 dans lequel les électrodes à fentes sont' ser- rées. La fig. 6 correspond à la fig. 4 avec cette différence, . qu'à la place de fentes longitudinales.on a disposé des fen- tes transversales pour l'établissement du contact dans l'enro- bage.
Les fig. 7 et 8 montrent l'emploi de l'idée de l'inven- tio dans le cas d'un porte-électrodes pour le serrage simulta- né de trois électrodes de diamètre variable, la fig..7 repré- sentant une vue de côté en partie en coupe et la fig. '8 une vue de dessous.
Dans le, corps principal a d'une pince à électrodes ou d'un autre porte-électrodes on a disposé de façon qu'ici puis- se coulisser vers le haut et vers le bas un organe médian co- nique b dans un guidage, un trou ou un- évidement du -corps -
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principal a de telle sorte qu'entre le corps principal a et la pièce me7diane b on peut sérier soli6.e."cnt Q'::S électrodes 01, c2 et 03 par leurs extrémités de contact ou d'autres en- droits de contact. La trralm:rission au courant as soudure se fait alors suivant la constitution du porta-lectroues par l'intermédiaire du corps principal a ou de la pièce médiane ia.
La c'olhrmation conique de la pièce méâiana b et en cor- respondance du corps principal a a pour effet que par un guai- dage approximativement parallèle à l'ax de la surface conique pour les électrodes, les pointes de celles-ci sont toujours réunies comme le montre la fig. 3. La conicité ùoit être appropriée à la longueur des électrodes de sorte que les électrode± assurent par leur propre élasticité cons tassent une application étroite des pointes des électrodes, les unes contre les autres pendant la combustion jusqu'au résidu, pour que l'arc puisse sauter facilement d'une electrode à l'autre.
En cas d'emploi d'électrodes particulièrement longues
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ou sans.fin, par exemple pour la 20uaure automatique, la tré-iis- mission du courant de 60Uú.ù.re ne peut plus s: faire par les extrémités de contact usuelles mais on aoit prendre des ".ssu- res spéciales. On utilise avantageusement @ est effet des fentes longitudinales ou transversal-es s dans l'enrobage des
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électrodes. Le corps intérieur (pièce meàlùne b coulissante) ou le corps extérieur (corps principal fixe a) reçoit en pa- reil cas des pièces de contact particulièresd qui s'engagent
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dans les fentes et établissent la liaison coznuctrice.
En cas de fentes lonsitudiliales a (fil. 4 et 5) il suffit de dis- poser des pièces de contact i'ixes d, tanais qu'en cas ue èn- tes transversales (fie. 6) il fat veiller c; .:Je les piè- ,ces de contact d se déploient dans les fentes par des leviers, des bielles, des ressorts, etc. , et puissent être retirées. ,
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Egalement dans le cas a'électrodes fanages (fig. 4 et 0) il faut veiller à ce que rar la conicité ¯c.1 corI''' principal a et de la pièce médiane b les pointes des electcodes s'appliquent toujours étroitement l'une contre l'autre et restent assem- blées également lors ae la fusion.
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En principe il est possible par U.l roulage approprié en hauteur de la pièce médiane b par rapport ou corps principal a de serrer n'importe quel diamètre d'électrode, on a trouvé
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particulièrement avantageux toutefois un ports-01ectroQes dont le corps principal a la forme a'une .fila,tu ùe S81'1.abe aaus la- quelle d'avance, pour plusiduis électrodes de diamètre diffé-
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rent, on a disposé plusieurs pièces u:
eaians b simultanément, par exemple une pour ,5 lill11, um pour J,25 mm, une pour 4 "lJl et une pour 3 mm tandis qu'autour aes différentes pièces mé- dianes b se groupent des trous i Gant le nombre et la. disposi-
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tion correspondent simultanément au nombre .sxiizum ales elec- trodes o à fondre. S'il faut .,,oins a' :1.=¯c rroaes --,..l'il y a de trous ±-groupés autour d'une pi ce a:cùiana b il est i recom- mander en vue d? la conservation d'une pression axe serrage uni- forme d'enfoncer d -,.l1S les trous non <100e SSd ire s d3s extrémités d'électrodes fondues et de les serrer en même tem<:,s que les électrodes c nécessaires.
La coupe menée partiellement à la
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fig. 7 permet de voir claire.,.::at que les électrodes .± sont ae nouveau guidées par la conicité du corps yrinci)al et la pièce riédia,ie b de telle manière que leurs pointes 01, C4 et 03 s'appliquent uirectement l'une contre l'autre c6î!ûe a.la fig. 3, l'arc pouvant alors passer seds entrave d'une pointe d'électrode à l'autre.
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Las''pièces'médianes b, pourvues d'un iiletaée à l'extrémi- té supérieure, sont guidées au moyen des tiges ± par une pla-
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que de pression m de telle manière que lors du serrage elles se déplacent seulement dans la direction prescrite.
Le corps principal se termine d'un côté -car'une poignée h qui forme en même temps le raccordement du câble de soudure i et forme de l'autre côté une articulation k par laquelle se-fait la liai- son avec une seconde poignée 1 ui par l'intermédiaire d'un dispositif approprié, par exemple d'un galet n, lors de la com- pression des'deux poignées 1:!.et 1 l'une vers l'autre, .presse . la plaque de pression m contre la plaque de serrage a. -du corps principal et par conséquent les pièces médianes b contre les électrodes c se trouvant dans les trous f. Par 'la disposition conique des trous f autour des pièces médianes b, les électro- des reçoivent une direction et une position telle que leurs pointes sa trouvent toujours maintenues ensemble.
La poignée 1 est pourvue d'un'isolement .0 qui peut égale- ment être prévu sur la poignée h. Il est également possible de donner au porte-électrodes une autre forme, par exemple la forme de pince. La construction en principe .et la disposition des pièces médianes par rapport 'au corps principal ne se modi- fient pas de ce fait.
Il est seulement'essentiel,que ia piè- ce médiane b effectue un mouvement parallèle par rapport au corps @rinclpal a pour le serrage et le des,serrage, tandis qu' en même bernas pour ,la réunion des pointes 'des électrodes il se proauise aux endroits de serr-age un guidage 'o'onique dans la direction de l'axe commun de façon que les, électrodes se trouvent toujours en renversement.'
Dans le cas d'électrodes minces pour lesquelles,le serra- ge conique et l'élasticité automatique en vue du rassemblement étroit des électrodes sont difficilement possibles-,par suite de la minceur du fil, on peut également coller ensemble les. électrodes suivant des positions désirées.
' Ce collage peut se faire au moyen de verre soluble ou mieux-encore avec une pâte malaxée de façon diluée de l'enrobage des électrodes.
Le serrage des électrodes collées ensemble .se fait également de la manière indiquée tandis que le 'corps'principal a du por- te-électrodes est le siège du courant ou bien la pièce média- ne b qui transmet le courant par amenée' aux,extrémités de con- tact ou par engagement dans les endroits de contacts (fentes).
L'emploi d'électrodes fendues longitudinalement suivant les fig. 4 et 5 est particulièrement avantageux, car aux pointes d'électrodes réunies une. partie de l'enrobage est déjà enle- vée de sorte que la chaleur de l'arc est disponible dans une grande mesure pour la fusion dû-centre des éledtrodes.
Le groupement des électrodes ne doit¯ pas absolument se faire sur un cercle, bien que ce soit particulièrement simple.
On peut également disposer 2., 3, 4 ou 5 électrodes eh une li- gne l'une derrière l'autre ou dans le cas de cinq électrodes en déplacer une au milieu.
Certaines caractéristiques de l'invention peuvent s'em- ployer également dans le cas de, la soudure à fusion dans le gaz.