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Dispositif de figement rationnel de la tête des lingots d'acier non calmé.
Il y a une relation étroite entre la formation de la tête d'un lingot d'acier non calmé (c'est-à-dire d'un acier éliminant des gaz pendant son figement en lingotière et présen- tant une turbulence plus ou moins grande) et la structure inter- ne ou contexture du lingot.
On peut avoir intérêt suivant la qualité de l'acier non calmé, à obtenir une tête plate, concave ou convexe ou en- core présentant des protubérances ou proéminences.
Il arrive par exemple que lorsqu'on coule des lingots d'acier dit effervescent ou noncalmé, les gaz s'échappent a la surface des lingots en entraînant le métal au-dessus du ni- veau de la coulée et en provoquant au-dessus de ce niveau la formation d'une excroissance métallique spongieuse dénommée "chou-fleur" en terme de métier. Ce "chou-fleur" atteint par- fois des dimensions notables et donne lieu à une perte par chu- tage de tête assez importante; de plus, il complique le démou- lage du lingot.
On a cherché à éviter la formation du "chou-fleur" en recouvrant le métal dans la lingotière d'une simple plaque métallique, mais si l'on parvient ainsi à obtenir une tete plate, les gaz restent emprisonnés dans le métal particulière- ment au sommet du lingot, où ils forment des poches creuses, ce qui conduit encore à une perte importante du lingot par chutage de tête. Il arrive même que les gaz emprisonnés font sauter la
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croûte soliae qui s'est formée sous la plaque et font jaillir très haut la. partie centrale encore liquide du lingot, ce qui constitue un danger grave pour le personnel et rend le lingot en grande partie inutilisable.
Le but de la présente invention est de dom.er à la tête du lingot la forme que l'on désire et de faciliter l'évacuation des gaz du lingot aussi longtemps que possible jusqu' au complet du lingot tout en maintenant dans des limites étroites (ou même dans des limites exactement déterminées) l'expansion du métal, ce qui évite la formation des soufflures de grandes dimensions et diminue le nombre des soufflures qui se seraient inévitablement formées surtout à la partie supérieure du lingot. Le chutage de tête est de ce fait considérablement réduit.
A cet effet le dispositif suivant la présente invention est remarquable notamment en ce qu'une pièce obturatrice percée d'orifices destinée à être appliquée sur la surface du lingot permet aux gaz du lingot de s'échapper tout en freinant l'entraînement du métal par ces gaz, et cette pièce est associée à une substance désoxydante ou calmante ayant pour effet de faire redescendre le métal qui aurait tendance à s'élever.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit.
Aux dessins annexés sont représentées, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La figure 1 représente schématiquement la partie supérieure d'une lingotière pourvue d'un dispositif suivant l'invention.
La figure 2 représente schématiquement une variante de ce dispositif.
Les figures 3 et 4 représentent respectivement en o oupe verticale et en plan une forme de réalisation pratique du dispositif.
Les figures 5 et 6 représentent respectivement en coupe verticale et en plar. une autre forme de réalisation du dispositif.
La figure 7 est une coupe verticale d'une variante des figures b et 6.
Les figures 8 et 9 représentent respectivement en coupe verticale et en plan un dispositif suivant l'invention comportant des cheminées multiples d'évacuation des gaz.
Comme le montre la figure 1, on couvre le métal en fusion 1 contenu dans la lingotière d'une pièce résistante 3 percée d'orifices 4. Cette pièce 3 a pour but, comme les plaques ci-dessus mentionnées et précédemment eruployées, d'éviter la formation du "chou-fleur", mais les orifices 4 dont elle est percée permettent aux gaz du lingot non calmé de s'échapper, au lieu de rester occlus dans la partie supérieure du lingot.
Ces gaz en s'échappant tendent néanmoins à entraîner avec eux le métal, de sorte que celui-ci pourrait obstruer les orifices 4 après un certain temps, et empêcher ainsi l'évacuation ultérieu- @
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re des gaz restant encore dans le lingot. Pour obvier à cet in- convénient, on associe à la pièce 3 une substance calmante ou désoxydante, telle que l'aluminium, le silicium, le calcium, le titane, le bore, etc., sous forme de ferro-alliages, de poudres, de fil en spirale ou non, de tubes, d'agglomérés ou de blocs coulés, de copeaux, de grenailles, etc.
On sait par exemple que quelques grammes d'aluminium jetés sur un lingot d'acier de plu- sieurs tonnes peut faire baisser le niveau du métal en fusion d'unehauteur relativement grande. Il faut cependant faire cette addition avec modération, car sinon les gaz réapparaîtraient plus tard lorsque le métal serait plus visqueux. Pour que l'ac- tion de ces substances désoxydantes ou calmantes ne se fasse qu'au fur et à mesure de la montée du métal, ces dites substan- ces sont disposées dans la pièce 3 de manière qu'elles n'inter- viennent que progressivement. Ainsi, à la figure 1, on a supposé que dans les orifices 4 de la pièce 3, on a disposé un fil d'a- luminium 5, ce fil pouvant être droit ou en spirale.
Lorsque le métal tendra à monter dans les orifices, il rencontrera la portion inférieure des fils 5 et sera refoulé vers le bas sui- vant la propriété connue rappelée ci-dessus. Lors d'un nouvel entraînement du métal par les gaz,, une nouvelle portion des fils entrera en action et ainsi de suite jusqu'à ce que le mé- tal soit figé. L'action de la substance calmante est ainsi en quelque sorte automatique : elle n'intervient qu'en temps oppor- tun lorsque l'acier s'élève dans les orifices 4 et en quantité juste.suffisante pour faire redescendre cet acier et maintenir libres les orifices 4 d'évacuation des gaz.
De plus, ce calmant donne lieu à des réactions exothermiques qui tendent à maintenir la surface du métal liquide, de façon à éviter toute obstruotion; lorsque le métal en fusion s'introduit dans les orifices 4, il est repoussé par le calmant 5 ou maintenu liquide dans ces ori- fices sans que le dégagement des gaz soit arrêté.
On peut aussi associer à la pièce 3 des matières sus- ceptibles soit de produire des réactions exothermiques mainte- nant à leur contact le métal à l'état liquide, soit de donner naissance à des scories épurantes, par exemple sous forme dtun enduit 6, comme le montre la figure 1, cet enduit pouvant contenir par exemple des poudres métalliques gâchées a l'eau ou dans une solution de silicates alcalins ou autres silicates, ou dans du goudron,, de la dextrine, etc..
Le silicate alcalin contribue à l'épuration du lingot par la présence du SiO2 formé par la dissociation du silicate ; les oxydes ou sulfures, tels que MnO, FeO, MnS qui s'élèvent dans le lingot en cours de fige- ment se combinent ou se coalescent à SiO2 pour former une nou- velle scorie dont la vitesse d'ascension s'accroît considérable- ment et qui vient surnager.
La figure 2 représente un dispositif analogue à celui de la figure 1, mais dans ce cas la pièce 3 percée dbrifioes 4 présente un logement 7 dans lequel on dispose une matière ca- lorifuge et/ou scorifiable 8 afin de retarder le refroidisse- ment et le figement de la zone centrale du lingot. Cette matiè- re calorifuge 8 est elle-même percée d'un ou plusieurs orifices 9 pour permettre l'échappement des gaz. Cette matière calori- fuge pourra 'être avantageusement formée d'une bourre composée de fibres animales, végétales ou minérales tressées, torsadées ou enchevêtrées de façon quelconque. On pourra employer par exem- ple des fibres ou copeaux de bois, de la paille de céréales, de la laine de bois, de l'amiante, du mica, etc.
La pièce 3 elle-même par contre sera de préférence en matière bonne conduc- trice de la chaleur, par exemple en acier ou en fonte,' de façon que la partie de cette pièce en contact avec la surface du lin- @
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got autour de la zone centrale active par conductibilité le refroidissement de la zone extérieure de la surface du lingot; le sac que constitue en quelque sorte le métal figé tend ainsi a a,voir un profil qui s'infléchit vers la zone centrale et qui guide les gaz vers cette zone centrale et par suite à travers les orifices 9 et 4 de la bourre 8 et de la pièce 5.
Comme dans le cas de la figure 1, des fils, tubes ou autres pièces en aluminium 5 ou autre matière calmante sont disposés dans les orifices 9 et 4 et jouent le m'élue rôle que dans le cas de la figure 1. On obtiendrait un effet analogue en incorporant la matière désoxydante ou calmante à la bourre, par exemple en répartissant sur la bourre de la poudre d'aluminium au moyen d'un agglutinant. On pourrait d'ailleurs adopter à la fois les deux modes d'utilisation de la substance calmante. La bourre 8 peut être en outre imprégnée ae matières donnant lieu des réactions exothermiques ou a la formation de scories éjpurantes, telles que des silicates, ayant le même effet que celui qui a été exposé ci propos de la figure 1.
Ainsi, on peut délayer par exemple 1 partie en poids de poudre d'aluminium tràs fine dans 3 parties de silicate de sodium à 40 Bé; on obtient un liquide visqueux d'aspect argenté dont on imbibe la bourre ; oncomprime ensuite cette bourre et on la sèche à l'air. On peut se passer de l'im- prégnation par un silicate lorsque la matière utilisée comme bourre remplit d'elle-même les conditions nécessaires, ce qui est le cas de l'amiante (silicate de Ca et de Le,) ou du mica (silico-aluminates de K, Fe et Mg).
vans cette forme de réalisation de la figure 2, la bourre et la substance calmante constituée par les fils ou imprégnant la bourre s'usent progressivement au fur et à mesure de la montée de l'acier, de sorte que l'acier entraîné par les gaz finit par occuper le logement 7, dans lequel se rassemblent aussi les impuretés et les faz qui n'ont pas pu être éliminés.
On parvient ainsi à donner 1 la tête du lingot la forme que l'on désire en rassemblant dans un volume minimum les gaz et les impuretés, ce qui réduit les pertes par chutage de tête du lingot.
Dans les figures 1 et 2, on a supposé que la face inférieure de la pièce 3 était plane de manière à obtenir une faoe plate au sommet du lingot. On pourrait aussi donner à cette face de la pièce 3 une forme concave ou convexe d'après les tendances de l'acier à se figer suivant l'un ou l'autre de ces contours.
Les figures 3 et 4 représentent une forme d'exécution pratique du dispositif de la figure 2. On y retrouve sur le métal en fusion 1 contenu dans la lingotière 2 une pièce en fonte ou en acier 3 présentant un logement 7 dans lequel se trouve une bourre 8, par exemple de la fibre de bois, de la sciure, du charbon de bois ou autre matière analogue. On a incorporé à cette bourre, comme on l'a expliqué ci-dessus, du silicate de sodium et de la poudre d'aluminium, du ferro-silicium ou un autre désoxydant ou calmant. La bourre 8 est fixée dans le logement 7 par un mastic ou ciment 10. La bourre 8 est percée d'un trou central 11 et d'autres trous 12 permettant aux gaz du lingot de s'échapper. La pièce @ est percée de trous 13 pour que les gaz puissent s'échapper aussi longtemps que l'acier n'est pas figé sous cette pièce.
Un étrier ou une anse 14 fixé dans la pièce 3 permet de manipuler celle-ci. On pourrait aussi enchâsser dans le trou central 11 un tube en aluminium ou autre calmant ou y suspendre un fil de cette matière.
Dans la forme d'exécution des figures 5 et 6, la
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pièce 3 a la forme d'une cuvette tronconique renversée dont le rebord 15 vient s'appliquer sur la surface du lingot autour de la zone centrale. La bourre 8 imprégnée ou non qui garnit cette cuvette est percée d'un trou central 16 communiquant avec un trou 17 formé dans le fond de la cuvette. Un fil d'aluminium en spirale 5 ou un tube en aluminium est disposé dans ces trous 16 - 17. D'autres trous 18 peuvent être ménagés dans la bourre pour conduire les gaz vers des trous d'échappement 19 de la cuvette.
Lorsque la bourre a été complètement consommée, la tête du lingot se moule dans le logement formé par la cuvette 3, et c'est dans ce logement que sont rassemblés les scories et les gaz qui sont restés emprisonnés dans le métal, tandis que le lingot proprement dit situé sous la cuvette 3 est pratiquement sain.
La figure 7 montre une autre variante assez analogue à celle des figures 5 et 6. La lingotière 2, a, dans ce cas, la forme d'une bouteille et le dispositif suivant l'invention au lieu de reposer sur le lingot comme dans les exemples précédents, est fixé sur le bord supérieur de la lingotière de façon étanche au moyen de barres 20 s'engageant, d'une part, contre le rebord 15 de la cuvette et, d'autre part, dans des étriers 21 ancrés dans la lingotière 2. La moitié droite de la figure 7 représente le dispositif au moment où on l'applique sur le lingot ; moitié gauche de cette figure représente le dispositif après usure de la bourre, les soufflures et impuretés s'étant rassemblées dans la portion de métal contenue dans la cuvette 3.
Enfin, les figures 8 et 9 représentent un dispositif à cheminées multiples, c'est-à-dire un dispositif formé d'une cuvette renversée 3 comportant plusieurs logements ou cheminées 22 (au nombre de quatre dans l'exemple représenté), chacun de ces logements contenant de la bourre 8 imprégnée ou non de sili- cate alcalin et/ou de substance calmante, un conduit 23 étant ménagé dans la bourre de chaque logement ou cheminée pour que les gaz soient évacués vers les orifices d'échappement 24 percés dans la cuvette. Un fil 25 ou un tube en aluminium ou autre sub- stance calmante est disposé dans chaque conduit 23 pour s'opposer à l'entraînement du métal par les gaz.
La moitié droite de la figure 8 représente le dispositif au moment où on l'appli- que sur le lingot ; lamoitié gauche représente le dispositif après figement du lingot. 'Il peut y avoir intérêt à adopter cette dernière forme de réalisation pour des lingots à grande section.
L'invention n'est évidemment pas limitée aux formes d'exécution décrites ci-dessus et représentées, et on peut y apporter des modifications sans s'écarter du domaine de l'invention.
REVENDICATIONS
1.- Procédé de figement rationnel de la tête des lingots d'acier effervescent ou non calmé, caractérisé en ce qu'on guide le dégagement gazeux de manière à créer, sur la tê- te du lingot effervescent, une excroissance en forme de cône de volume approprié, da,ns laquelle viennent se loger les gaz et impuretés en fin de figement.
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Device for rational freezing of the head of non-calmed steel ingots.
There is a close relationship between the formation of the head of an un-calmed steel ingot (that is, of a steel which eliminates gases during its solidification in the ingot mold and exhibits more or less turbulence. large) and the internal structure or texture of the ingot.
It may be advantageous, depending on the quality of the non-calmed steel, to obtain a flat, concave or convex head or still having protuberances or protuberances.
It happens, for example, that when casting so-called effervescent or uncalmed steel ingots, the gases escape at the surface of the ingots, entraining the metal above the level of the casting and causing above this level the formation of a spongy metallic outgrowth called "cauliflower" in terms of trade. This "cauliflower" sometimes attains significant dimensions and gives rise to a fairly large head drop loss; moreover, it complicates the mold release of the ingot.
We tried to avoid the formation of "cauliflower" by covering the metal in the mold with a simple metal plate, but if we thus manage to obtain a flat head, the gases remain trapped in the metal in particular. at the top of the ingot, where they form hollow pockets, which again leads to a significant loss of the ingot by head drop. It even happens that the trapped gases cause the
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soliae crust which has formed under the plate and makes the spout very high. still liquid central part of the ingot, which constitutes a serious danger to personnel and renders the ingot largely unusable.
The object of the present invention is to shape the head of the ingot into the desired shape and to facilitate the evacuation of gases from the ingot as long as possible until the ingot is complete while keeping within narrow limits. (or even within precisely determined limits) the expansion of the metal, which prevents the formation of large blowholes and reduces the number of blowholes which would inevitably have formed, especially at the upper part of the ingot. Head drop is therefore considerably reduced.
To this end, the device according to the present invention is remarkable in particular in that a shutter piece pierced with orifices intended to be applied to the surface of the ingot allows the gases of the ingot to escape while slowing down the entrainment of the metal by. these gases, and this part is associated with a deoxidizing or calming substance having the effect of lowering the metal which would tend to rise.
Other characteristics and advantages of the invention will become apparent from the description which follows.
In the accompanying drawings are shown, by way of example, some embodiments of the object of the invention.
FIG. 1 schematically represents the upper part of an ingot mold provided with a device according to the invention.
FIG. 2 schematically represents a variant of this device.
FIGS. 3 and 4 represent respectively in vertical opening and in plan a practical embodiment of the device.
Figures 5 and 6 represent respectively in vertical section and in plar. another embodiment of the device.
Figure 7 is a vertical section of a variant of Figures b and 6.
FIGS. 8 and 9 represent respectively in vertical section and in plan a device according to the invention comprising multiple gas evacuation chimneys.
As shown in Figure 1, the molten metal 1 contained in the mold is covered with a resistant part 3 pierced with orifices 4. This part 3 is intended, like the above-mentioned and previously eruployed plates, to avoid the formation of "cauliflower", but the orifices 4 of which it is pierced allow the gases of the unchecked ingot to escape, instead of remaining occluded in the upper part of the ingot.
These escaping gases nevertheless tend to carry the metal with them, so that the latter could obstruct the orifices 4 after a certain time, and thus prevent subsequent evacuation.
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re gases still remaining in the ingot. To obviate this drawback, part 3 is combined with a calming or deoxidizing substance, such as aluminum, silicon, calcium, titanium, boron, etc., in the form of ferro-alloys, powders. , spiral wire or not, tubes, agglomerates or cast blocks, shavings, shot, etc.
It is known, for example, that a few grams of aluminum thrown on a steel ingot weighing several tons can lower the level of the molten metal to a relatively great height. However, this addition must be done in moderation, otherwise the gases would reappear later when the metal is more viscous. So that the action of these deoxidizing or calming substances only takes place as the metal rises, these said substances are placed in room 3 so that they do not intervene. that gradually. Thus, in FIG. 1, it has been assumed that in the orifices 4 of part 3, an aluminum wire 5 has been placed, this wire possibly being straight or in a spiral.
When the metal tends to rise in the orifices, it will meet the lower portion of the wires 5 and will be forced downwards according to the known property recalled above. When the metal is entrained again by the gases, a new portion of the wires will come into action and so on until the metal is fixed. The action of the calming substance is thus in a way automatic: it only intervenes in good time when the steel rises in the orifices 4 and in the right quantity. Sufficient to bring this steel down and keep it free. the gas evacuation orifices 4.
In addition, this sedative gives rise to exothermic reactions which tend to keep the surface of the metal liquid, so as to avoid any obstruction; when the molten metal enters the orifices 4, it is repelled by the sedative 5 or kept liquid in these orifices without the evolution of gases being stopped.
It is also possible to combine part 3 with materials liable either to produce exothermic reactions which maintain the metal in the liquid state on contact with them, or to give rise to purifying slag, for example in the form of a coating 6, as shown in Figure 1, this coating may contain for example metal powders mixed with water or in a solution of alkali silicates or other silicates, or in tar, dextrin, etc.
The alkaline silicate contributes to the purification of the ingot by the presence of SiO2 formed by the dissociation of the silicate; the oxides or sulphides, such as MnO, FeO, MnS which rise in the ingot during solidification combine or coalesce with SiO2 to form a new slag, the speed of which increases considerably. ment and who comes to float.
FIG. 2 represents a device similar to that of FIG. 1, but in this case the part 3 pierced with dbrifioes 4 has a housing 7 in which there is a calorifuge and / or scorifiable material 8 in order to delay the cooling and freezing of the central zone of the ingot. This heat-insulating material 8 is itself pierced with one or more orifices 9 to allow the gases to escape. This heat-insulating material may advantageously be formed from a flock composed of animal, vegetable or mineral fibers braided, twisted or entangled in any way. For example, wood fibers or chips, cereal straw, wood wool, asbestos, mica, etc. can be used.
Part 3 itself, on the other hand, will preferably be made of a material which is a good conductor of heat, for example steel or cast iron, so that the part of this part in contact with the surface of the linen.
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got around the central zone activates by conductivity the cooling of the outer zone of the surface of the ingot; the bag which in a way constitutes the fixed metal thus tends aa, see a profile which bends towards the central zone and which guides the gases towards this central zone and consequently through the orifices 9 and 4 of the flock 8 and of room 5.
As in the case of Figure 1, wires, tubes or other pieces of aluminum 5 or other calming material are arranged in the orifices 9 and 4 and play the elected role as in the case of Figure 1. We would obtain a analogous effect by incorporating the deoxidizing or calming material into the flock, for example by distributing aluminum powder over the flock by means of a binder. We could also adopt both modes of use of the calming substance. The flock 8 can be further impregnated with materials giving rise to exothermic reactions or to the formation of effluent slag, such as silicates, having the same effect as that which has been explained in connection with FIG. 1.
Thus, for example 1 part by weight of very fine aluminum powder can be dissolved in 3 parts of sodium silicate at 40 Bé; a viscous liquid with a silvery appearance is obtained, the stuffing of which is soaked; this floss is then compressed and air dried. Impregnation with a silicate can be dispensed with when the material used as filler fulfills the necessary conditions by itself, which is the case with asbestos (Ca and Le silicate) or mica. (silico-aluminates of K, Fe and Mg).
vans this embodiment of Figure 2, the fluff and the calming substance formed by the threads or impregnating the floss gradually wear out as the steel rises, so that the steel entrained by the gas ends up occupying the housing 7, in which also collect the impurities and faz which could not be eliminated.
It is thus possible to give the head of the ingot the desired shape by bringing together in a minimum volume the gases and impurities, which reduces losses by head drop of the ingot.
In Figures 1 and 2, it was assumed that the lower face of part 3 was flat so as to obtain a flat faoe at the top of the ingot. This face of part 3 could also be given a concave or convex shape according to the tendencies of the steel to set in one or the other of these contours.
Figures 3 and 4 show a practical embodiment of the device of Figure 2. There is found on the molten metal 1 contained in the mold 2 a cast iron or steel part 3 having a housing 7 in which is located a stuffing 8, for example wood fiber, sawdust, charcoal or the like. As explained above, sodium silicate and aluminum powder, ferro-silicon or other deoxidizer or calming agent were incorporated into this fluff. The wad 8 is fixed in the housing 7 by a mastic or cement 10. The wad 8 is pierced with a central hole 11 and other holes 12 allowing the gases of the ingot to escape. The part @ is pierced with holes 13 so that the gases can escape as long as the steel is not fixed under this part.
A bracket or a handle 14 fixed in the part 3 makes it possible to manipulate the latter. We could also embed in the central hole 11 an aluminum tube or other sedative or suspend a wire of this material.
In the embodiment of Figures 5 and 6, the
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part 3 has the shape of an upside down tapered cup, the rim 15 of which comes to rest on the surface of the ingot around the central zone. The impregnated or non-impregnated wad 8 which lines this bowl is pierced with a central hole 16 communicating with a hole 17 formed in the bottom of the bowl. A spiral aluminum wire 5 or an aluminum tube is disposed in these holes 16 - 17. Other holes 18 can be made in the wad to conduct the gases to exhaust holes 19 of the bowl.
When the wad has been completely consumed, the head of the ingot is molded into the housing formed by the bowl 3, and it is in this housing that the slag and the gases which have remained trapped in the metal are collected, while the ingot proper located under the bowl 3 is practically healthy.
FIG. 7 shows another variant quite similar to that of FIGS. 5 and 6. The ingot mold 2, in this case, has the shape of a bottle and the device according to the invention instead of resting on the ingot as in the previous examples, is fixed to the upper edge of the mold in a sealed manner by means of bars 20 engaging, on the one hand, against the rim 15 of the cup and, on the other hand, in brackets 21 anchored in the ingot mold 2. The right half of FIG. 7 represents the device when it is applied to the ingot; left half of this figure shows the device after wear of the flock, the blisters and impurities having collected in the portion of metal contained in the bowl 3.
Finally, FIGS. 8 and 9 represent a device with multiple chimneys, that is to say a device formed by an inverted bowl 3 comprising several housings or chimneys 22 (four in number in the example shown), each of these housings containing fluff 8 impregnated or not with alkali silicate and / or calming substance, a duct 23 being formed in the flock of each housing or chimney so that the gases are evacuated towards the exhaust openings 24 pierced in the bowl. A wire 25 or tube of aluminum or other calming substance is disposed in each conduit 23 to oppose the entrainment of the metal by the gases.
The right half of FIG. 8 shows the device as it is applied to the ingot; the left half represents the device after freezing of the ingot. It may be advantageous to adopt this latter embodiment for ingots with a large section.
The invention is obviously not limited to the embodiments described above and shown, and modifications can be made to them without departing from the scope of the invention.
CLAIMS
1.- A method of rational freezing of the head of effervescent or non-calmed steel ingots, characterized in that the gas evolution is guided so as to create, on the head of the effervescent ingot, a cone-shaped protuberance of appropriate volume, da, ns which come to lodge the gases and impurities at the end of freezing.