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"Gazogène et son procéda de fonctionnement".
La gazéification des combustibles renfermant du goudron et de l'eau et des combustibles exempts de goudron et d' eau ou pauvres en goudron et en eau n'a pas été possible à réali- ser jusqu'à présent dans le mène gazogène.
Les raisons de ceci sont qu'en présence des températures auxquelles on a affaire l'on n'a pas su tenir compte des tem- pératures régnantes en appliquant la combustion descendante.
Lorsque l'on gazéifie du charbon pauvre en goudron et en eau, donc notamment de l'anthracite qui ne se trouve pas en quanti-
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tés appréciables en .Allemagne et que l'on ne rencontre ailleurs en Europe qu'en belgique et dans le Faye de Galles, on appli- que généralement la combustion ascendante sinon on se heurte à des températures de marche si élevées que l'on ne peut pas exposer) la longue, les matières utilisées pratiquement, à
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leur action,
Un a donc estimé fréquemment qu'il était opportun (le se servir du combustible gazéifier lui mese comme moyen de protection des parois qui forment la cuve du gazogène grce à quoi les réactions qui donnent naissance à des températures
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trop élevées sont déplacées a l'intérieur de la colonne de cOúllOustible, On a constaté ainsi que la combustion transversale convenait particulièrement, combustion dans laquelle donc, le
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trajet de l'air introduit dans le gazogène ou du gaz formê s'accomplit en sens transversal par rapport à l' axe langitud:1... nal du gazogène.
Le principe de ce procédé est toutefois qu'il ne se produise pas de décomposition (cracking) des vapeurs
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goudronneuses formées Veai serait, il est certain, inévitable pour la gazéification des combustibles exempts de goudron, mais de tels combustibles ne sont disponibles que dans des cas ex-
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trémetment rares à l'état tout-à-fait parfait de sorte que pra- tiquement il faut s'attendre à une certaine formation de gou- dron et partant à l'impossibilité d'utiliser les formes cons-
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tructives connues de gazogènes Il n'était pas possible d'autre part d'utiliser les formes oonstructives de gazogènes conçues pour la gazéification des combustibles renfermant du goudron et de l'eau et qui ont par conséquent fait toutes leurs preuves qui fonctionnent notamment avec combustion
descendante, pour gazéifier les combustibles exempts de goudron et d'eau ou pau- vres en goudron et en eau et notamment les combustibles fossi-
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les. '¯aJ:' les températures qui se manifestent à cette occasion. sont si élevées que les foyers ne peuvent y être exposés cons- tamment, pour résoudre le problème ainsi posé, l'invention part
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de cette découverte fondamentale qu'il est possible de contrô- ler l'état de la température du gazogène.
Des observations et des expériences précises ont notamment démontré que les tempé- ratures qui se manifestent et dont l'importance exige le dépla- cement de la zone de gazéification à l'intérieur de la colonne de combustible et qui ainsi conditionnent une construction de gazogène qui donne naissance à des difficultés que l'on ne peut pas éviter pratiquement quand il se forme du goudron, dépendent de conditions qui peuvent être éliminées ou influencées de ma- nière qu'il se manifeste alors des températures plus basses qui permettent des formes constructives de gazogènes avec les- quelles les difficultés décrites ne sont plus à craindre.
Ces conditions sont que quand on déplace la zone de gazéification à l'intérieur de la colonne de combustible, les particules vo- latiles présentes également dans les charbons pauvres en gou- dron et en eau ne participent pas à l'achèvement des réactions dans la zone de gazéification, Si l'on envisage le cas, par exemple, de la gazéification transversale, les vapeurs et les gaz formés ont l'occasion de passer directement, par la voie la plue courte, dans l'évacuation du gaz, sans traverser la zone de gazéification, car les -vapeurs et les gaz suivent natu- rellement la voie de moindre résistance.
Celle-ci se trouve à l'extérieur de la zone de gazéification du gazogène par suite du fait que le combustible présent est encore en morceaux, tan- dis qu'autour de la zone de gazéification il y a, du fait de la déconposition croissante et de la désagrégation du combusti- ble qui s'accentue, des coucher de combustible aggloméré plus denses qui empêchent que les gaz et les vapeurs formés traver- sent la zone de gazéification. Si par conséquent on réussit à forcer les constituants volatils à participer à la réaction, il e produit déjà un abaissement notable de la température.
Des observations précises faites sur des gazogènes à combustion descendante ont démontré qu'à l'intérieur de la zone des tempé- donc ratures élevées, dans laquelle se fait/l'arrivée de l'air, il
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1 se passe des réactions endothermiques dans une mesure particu- lièrement élevée qui doivent ainsi être considérées comme une cause du recul de la température, 1-:aies le,3 zones de ce genre font défaut dans les gazogènes dont la zone de gazéification se trouve à l'intérieur de la colonne de combustible et dans les gazogènes à combustion ascendant e.
Les essais qui ont été faits sur la base de cette consta- tation ont confirmé la justesse des conclusions qui avaient été tirées. Alors que jusqu'à présent, on pouvait observer dans la zone de gazéification des gazogènes destinés à gazéifier des combustibles pauvres en goudron et en eau et qui pour cette raison devait être ménagée dans la colonne de combustible, des températures comprises entre 1600 et 2.000 , on a constaté la en appliquant les considérations qui sont @/base de l'inven- tion, une diminution de température d'un ordre de grandeur qui atteint jusqu'à 500 .
Jette diminution de température Corres- pond à une température de marche du gazogène qui est comprise entre celle des gazogènes à haute température et celle que l'on rencontre dans les gazogènes à combustion descendante que l'on utilise pour gazéifier des combustibles renfermant du goudron et de l'eau, parce qu'ici la forte teneur en eau et en consti- tuants volatils se manifeste en conséquence.
Il en rés ulte que le procédé conforme à l'invention pour la marche des gazogènes, préférablement pour la gazéification des combustibles renfermant du goudron et de l'eau ainsi que pour celle des combustibles exempts de goudron et d'eau ou pau- vres en goudron et en eau, se caractérise par le fait que la température de marche du gazogène est maintenue entre deux limi- tes dont l'inférieure est donnée par la température de marche des gazogènes employés pour gazéifier les combustibles renfer- mant du goudron et de l'eau et laupérieure par la température de marche des gazogènes employés pour gazéifier les combustibles exempts de goudron et d'eau ou pauvres en goudron et en eau.
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La température de marche moyenne qu'il s'agit ainsi de réaliser permet cependant de renoncer à la gazéification à hau- te température. Il est alors notamment possible de soumettre le combustible à la gazéification descendante.
Cette gazéification connue depuis longtemps pour les combustibles renfermant du goudron et de l'eau, qui n'a, par contre, jamais été appliquée, pour les raisons exposées au début aux combustibles fossiles exempts de goudron et d'eau ou pauvres en goudron et en eau permet précisément des formes constructives de gazogènes qui possèdent une action favorable sur les conditions déterminant la température.
Car du fait que la zone de réaction se trouve sur le trajet du gaz derrière les zones de chargement, de séchage, de distillation et de carbonisation, la totalité des gaz et des vapeurs formés doit traverser la zone de réaction, de sorte qu'ils sont forons de participer à la réaction* En conséquence, il se produit un abaissement de la température qui permet de se passer de la gazéification à haute température.
Enfin, les formes construc- tives particulièrement éprouvées des gazogènes de ce genre se caractérisent par le fait qu'à un rétrécissement de la cuve se raccorde un prolongement qui prés.ente une partie en forme de diabolo, c'est-à-dire avec un rétrécissement progressif de la section du prolongement jusqu'à une section de largeur mi- nimum et un élargissement progressif à partir de cette section étroite jusqu'à la section de l'embouchure,
ce prolongement faisant directement suite au rétrécissement de la cuve et étant librement suspendu dans un creux forme par le manteau du gazo- gène Par suite du système d'introduction de l'air qu'il faut prévoir de préférence au point le plus étroit de la partie du prolongement en forme de diabolo, il ne se produit conséquem- ment? une formation de cendres et de scories que dans la partie évasée du prolongement, @ais précisément dans cette partie les cendres ou les scories n'ont qu'une faible possibilité de con- tact avec les parois de cette partie du prolongement,
Car le
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trajet du combustible et partant celui des cendres et (les sco- ries est principalement dirige vers le bas de sorte que le con- tact des cendres ou des scories formées sur les parois se trou- vant sur le trajet est exclu.
Les cendres ou les scories ne peu- vent donc à l'opposé de ce qui se produit dans les gazogènes connus, exercer une influence appréciable sur les parois du foyer de aorte que le dépôt ou l'agglomération (le la scorie, les réactions de la scorie avec les paroi'3 du foyer et les ac-
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tions, notamment les érosions des parties CQ3tru0tiveS du gazogène par les cendres ou les scories sont entièrement sup- primées ou presque.
En partant de ces constatations, le procédé pour la
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marche des gazogènes, préférableaient pour la gazéification des combu3tible3 renfermait du goudron et de l'eau et des combus- tibles exempts de goudron et d'eau, ou pauvres en goudron et en eau, se caractérise suivant un autre développement de l' idée de l'invention par le fait que l'on soumet le combustible à une combustion descendante avec apport d'air entre l'extré-
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mité supérieure et l'extrémité inférieure e.' '\J1.. prolongement qui se r8corde 6. un rétrécissement de la cuve.
Il Ecv2,it déj à été signalé que dans la ZOLe des températu- res très élevées, il be manifeste d'autres r,a0ioJ.:';; qui ont ri car0ère préférablement endothermique. Ave la forme en dia- bolo meytiomiée de lé partie du prolongement, ces réactions se pestent dom principe lemesl dans la zone comprise eiltre l'évs- semeat pro,3re3sif du prolongement et la section de 1'eml)cncht",re..
D'autre pf:1rt, il se produit ici une formation (le f3e::H)reS et de scories. ien qn'il ne soit ;)ê1S po"5Jble qye les Cendres et les scories formées provoquent des perturbations du fait de contact avec les parties fixes du gazos:ne, il est possible, d'arbre part, que les cendres ou les scories s'accumulent dans d'assez rdnae'3 proportions et apportent éinsi une perturbation 8. la marche du gazogène, riais 3i l'on maintient le combustible en dessous de l'introduction à ' cà.r donc préférablement dans la z o.
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r.e de l'évaseffient au proloLsement, ca:rz.ue.t en mouvement, on assure la àistr.i'nw h1 nn et l'élimin&tion des cendres or des scories formées, sans qu'il y ait po':
ni1.JÍljt ce détériorer les
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dispositifs mécaniques nécessaires pour provoquer ce mouvement
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du combustible De tels dispositifs seraient, dans lea gazogè-
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après
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:es connus, exposes/peu de 't 31198 ac darder d'un écbillement
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complet si l'on ne prenait certaines dispositions, alors que
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la Ni se en pratique du procéda conforme È. l'invention permet d. 1 li'3surer la répartition et l'élimination de ces cendres eu de
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ces scories, car les diminutions de température corollaires de
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Je procédé permettent la marche sans accroc de ces dispositifs mécaniques
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propose
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Les gazogènes servant à mettre en pratique le procé(lé/sui- VS.1Ib l'invention peuvent être conçus suivant U11 mode et un en- re opportuns.
Il convient dons d'utiliser les formes C o!1strnc- tives de gazogènes qui se sont particulièrement affirmées pour 1 4:;,i-;,w':am ce; combustibles remerr,:u'.1:a't êix goudron et de 1fo.;;,\1... :Dc;I>l GCS Go;èr.es, on a notamment réalisé le sot'tir±.- ge de gaz par l'espace compris entre une garniture de la ouve et un rùanleat. extérieur de celle-ci, pour protéger le prolon- gement qui se r8...GOro..e c un rétrécissement de la garniture de la cuve et qui forme le foyer proprement dit du gazogène, de l'arrivée de l'oxygène de lrair.a jouit ainsi cie cet avanta- ge de pouvoir construire ce foyer, en renonçant arx masses cé- ramiques, entièrement en matériaux métalliques, car ceux-ci ne "sont pl1J exposes au danger de l'éeâillement. 0n pensait, de setbe manière, pouvoir arrjvel' 6.
des formes (jonstruotives de se-zogcncs particulièrement légères, convenant particulièrement pour les véhiGt'l e9 L'invention repose, par contre, sur la constatation nou- velle et caractéristique que les élévations de te:'úp2r±,1]re qui sont le corollaire de la réalisation du nouveau précédé ne per- mettent pas directement de se servir de ces formes consfrt;ti- ves de gazogènes éprouvées en soi, Il existe toutefois, il est
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vrai, également are ;
les gazogènes ê!esti:nés '. mehtre en prati- que le nouveau procédé, la possibilité,sans plus,d'opérer le soutirage du gaz entre une garniture de la cuve et un marteau
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extérieur de celle-ci, de :!1ï:d,6re que le prolongement qui se raccorde x2 rétrécissement dé la garE tvre de la ct-ve reste à l'abri de l'arrivée de l'oxygène de l'air, Eéanmoins il oon- vient de faire le prolongement, tout au moins à partir de la partie la plus étroite du diabolo, en matières fortement réfrac-
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taire, rlot auine nt en matériaux de construction céri:li:l q..1E:$., cie sorte que les gazogènes prolongement 3e r&LCord.&:r:t b t'il ràtré- 'Ji 6Se:ne nt de la cuve et portant à faux darz un oreux du. manteau extérieur c¯u azo;
ène, prolongement qui 6rce 8 un rétrécisse- ment progre!3bif de e. section et un évasèrent proàtessif qui y feit suite prëaeme une partie en ?o rùxe :le à 1="j o l a , à l'endroit le plus étroit de laquelle se fait de préférence l'arrivée de l'air, sont caractériels par le fait que le prolongement, tout au moins à partir de l'endroit le plus étroit du diabolo est en
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matières fortement réfr6.Qtaires, notaient cnatriauxde cons- truction céramiques, alors que n&nI1oLng l'espace compris erit're me garniture formant le rétrécissement et le prolongement et un m&:iJ.t eau.'extê l"ie11r du gazogène peut être conçu c Oillme :ve,cua- tien de gaz.
Le supplément de poids résultant de cette disposi- tion est si faible que les gazogènes de cette espèce peuvent
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être utilisés sans la moindre difficulté pour actionner des vue- hicules. La partie du 0f..zoène en matières cér2-mi<à1Je6 r-'est pas non plu-s influencée par les trépidations de m&rohe, les chocs et facteurs analogues, car par suite du fait que le prolongement est suspendu dans un espace exempt d'oxygène, la partie en matiè- res céramiques peut être encastrée et soutenue par des matières métalliques de manière qu'un changement quel qu'il soit de la position ou d'autres actions sur les matières céramiques soient exclus;
on peut notamment, faire passer les tuyères sous forme de tuyaux de tuyères métalliques à travers les parties de la
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construction en céramique et se servir des tubes des tuyères et des conduites d'arrivée de l'air pour supporter et renforcer les parties de la construction en matières céramiques, permet de constituer les parties de la construction en matières céra- miques sous forme de pierres ou de plaques minces, ce qui fait que le poids n'est pas appréciablement plus élevé que celui des foyers métalliques.,
Lorsque de tels gazogènes servent à actionner des véhicu- les,
on jouit de cette autre possibilité d'actionner les dispo- servant sitifs mécaniques/à distribuer et à éliminer les scories et qui consistent de préférence dans ce cas en un tamis rotatif muni d'un bras agitateur sous la dépendance de parties en mouvement et notamment de parties mises en mouvement par le mouvement du* véhicule, de sorte que l'on peut se passer de l'emplot de dis- positifs de commande spéciaux.. -Cependant on peut monter ceux- ci, naturellement;, sans difficulté et se servir par exemple d' th petit moteur électrique alimenté par la batterie du véhicule qui actionne le tamis rotatif par l'intermédiaire d'un mécanis- me de renvoi approprie.
Le desein illustre une réalisation de l'idée de l'inven- tion par l'exemple d'un gazogène de véhicule réprésenté en coupe longitudinale et destiné gazéifier aussi bien les combustibles renfermant du goudron et de l'eau que les combustibles exempts de goudron et d'eau ou pauvres en goudron et en eau.
La figl est une coupe verticale longitudinale dans la par- tie inférieure du gazogène conçu conformément à l'invention.
La fig.2 est une coupe horizontale pratiquéesuivant la lig- ne 11-11 de la fig.1.
Dans les figures, la référence 1 désigne une garniture de cuve conçue suivent le mode habituel qui possède en 2 le rétré- oissement connu. ce rétrécissement se poursuit en 3 par un pro- longement de gazogène qui se caractérise en plus du rétrécisse- ment désigné par la référence 3, par une partie cylindrique 4
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qui s'y raccorde, de section moins grande, et par un évasement 5 qui se rattache à la partie 4. A l'endroit où le rétrécisse- ment est le plus fort, c'est-à-dire dans la partie cylindri- que 4, donnent les tuyères 6 chargées d'amener l'air.
Les tuy- ères se composent de tubes de tuyères métalliques 1. qui sont raccordés:au tuyau commun d'arrivée de l'air 8, qui sont par exemple, soudes dans la paroi intérieure du tuyau 8. Le tuyan 8 se poursuit en 9 par une partie plus large en forme de cais- se 9. Dans celle-ci donne la conduite d'arrivée d'air 10 por- tant un clapet 11 qui agit à la façon d'une soupape d'arrêt.
Les tuyaux des tuyères et le tuyau d'arrivée de l'air 8 for- ment la charpente des pierres 12 en masses fortement réfras- taires, notamment en matière céramique. Les pierres 12 s'éten- dent en hauteur un peu au dessus du compartiment 4 nécessaire pour le logement des têtes de tuyères 6' de sorte que le pro- longement, tout au moins à partir de l'endroit le plus étroit du diabolo formé par les parties 3, 4, 5, est en matières for- tement réfraotaires, notamment en matériaux de construction céramiques.. Plus loin que la charpente constituée par les par- ties 6, 7, 8 des pierres 12,
ces dernières peuvent 'être en ou- tre encastrées et maintenues dans d'autres parties métalliques 8 du gazogène. A cette fin, la paroi extérieure 8' du tuyau/se poursuit en haut et en bas de manière que la parti e supérieure arrive jusqu'au rétrécissement 2 de la garniture 1 de la cuve et y soit fixée, par exemple par soudage par contre, la partie inférieure 8" est bridée de façon que les pierres 12 soient saisies et maintenues de cette manière par la partie 8', 8".
Four cette raison, on peut se passer de recourir à l'emboêtage des pierres les unes dans les autres et àf leur assemblage en former une maçonnerie fixe, sans que toutefois on ne puisse recourir à ces procédés. On peut ensuite réduire au minimum la section des pierres 12 illustrée par la fig.l de manière que le supplément da poids par rapport à un gazogène entièrement métal- lique soit très faible et reste dans les limites qui paraissent
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admissibles, sans plus./pour l'actionnement des véhicules.
Il est pcssible de tenir, d'encastrer et de fixer les pierres 12 à l'aide de charpentes d'appui métalliques 6,7 et 8 et d'autres parties métalliques 8', 8" grâce au fait que l'évacuation du gaz se fait, de façon connue en soi, par un espace 13 compris entre la garniture 1 de la cuve et la paroi extérieure 14 du gazogène, Tout le compartiment est ainsi rempli de gaz exempts d'oxygène de sorte que tout écaillement des parties métalliques 6 à 9 et 8' ou 8" est exclu. Ln dessous du prolon- gement , 4,5 se trouve un tamis rotatif 15 muni d'un bras agitateur 16. Le bras agitateur 16 est dispose de manière que son axe médian soit éloigné du point de rotation du tamis rota- tif à peu près de la valeur de la moitié du diamètre de la par- tie cy lindrique 4.
En outre, le bras agitateur 16 arrive jus- qu'à proximité de la surface limite inférieure de la partie cy- lindrique 4 du diabolo, Le tamis rotatif 15 est monté sur un tourillon 17 . Sur ce tourillon est calée, en dessous d'une fermeture protectrice 18 contre les cendres et les scories,une roue hélicoïdale 19 dans laquelle s'engage en 20 une vis sans fin qui est montée en 21 et 22 sur l'arbre de vis sans fin @3. bur cet arbre peut être oalée une roue dentée à cran d'entras- nement, Le cran d'entraînement est actionné par une bielle qui effectue à l'intervention d'une came un mouvement de va-et- vient, de façon que la roue dentée soit entraînée.
Il se pro- duit ainsi un mouvement de rotation de l'arbre de vis sans fin et de la vis sans fin, ce qui provoque la rotation du tamise ro- tatif et du bras agitateur 16. La came peut se trouver, par exemple, sur le tambour de frein d'un véhicule, de manière que de cette façon, le mouvement du tamis rotatif s'acomplesse sous la dépendance d'une partie quelconque en mouvement du vé- hioule, Il est toutefois possible également de prévoir une com- mande du tamis rotatif 15 ou du bras agitateur 16 indépendante du mouvement du véhicule en se servant, par exemple, d'un petit moteur électrique auquel le courant est fourni par la batterie
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@ du véhicule,
La roue de vis sans fin 19 est également montée de façon adéquate par exemple sur le roulement à billes 24. Un vo- let 25 permet de débarrasser sans difficulté et commodément le tamis rotatif 15 ou les compartiments se trouvant au dessus ou en dessous, des cendres, des scories et des résidus de la com- bu sti on.
Le fonctionnement du nouveau gazogène est le suivant;
Comme on gazéifie dans le même gazogène aussi bien des combustibles renfermant du goudron et de l'eau que des combus- tibles exempts de goudron et d'eau ou pauvres en goudron et en eau, on maintient intentionnellement la température de marche du gazogène du fait de la combustion descendante adoptée entre deux limites dont l'inférieure est donnée par la température de marche des gazogènes connus jusqu'à présent et utilisés pour la gazéification des combustibles renfermant du goudron et de l'eau et dont la supérieure est celle indiquée par les gazogènes utilisés pour la gazéification des combustibles exempts de gou- dron et d'eau ou pauvres en goudron et en eau.
Car par suite de la combustion descendante, tous les constituants volatils du combustible sont forcés de traverser la zone de gazéification, Les réactions endothermiques qui s'accomplissent en cet endroit ont pour corollaire un fort abaissement de la température qui permet de maintenir un tel gazogène pratiquement en marche avec combustion descendante. Il ne convient toutefois pas, il est vrai, à l'opposé des gazogènes qui sont destinés uniquement à gazéifier des combustibles renfermant du goudron et de l'eau, de construire tout le gazogène en matériaux de construction métal- liques.
Il suffit seulement de faire le prolongement, tout au moins à partir de'l'endroit le plus étroit du diabolo 3,4, 5 c'est-à-dire en 4 et 5 en matières hautement réfractaires,par- ticulièrement en matériaux de construction céramiques,, Par sui- de la combustion descendante et notamment par suite te/de l'intensification des processus de la gazéification dans le compartiment 4, dans lequel se fait conséquemment l'arrivée de l'air, on réalise ensuite une décomposition complète des va-
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peurs goudronneuses qui se forment quand on gazéifie des com- bustibles renfermant du goudron et de l'eau, de sorte que l'on forme un gaz entièrement exempt de goudron.
Grâce à la dispo- sition du prolongement et à la forme qu'on lui a donnée, on obtient cet autre avantage de maintenir,même quand le régime du gazogène varie fortement, comme cela se produit notamment dans les gazogènes de véhicules, une zone d'incandescence qui sert à décomposer les vapeurs goudronneuses qui pourraient s'être formées, de sorte que même en marche à vide d'un moteur actionné par un tel gazogène, la décomposition du goudron s' ef- fectue encore, Un gazogène de l'espèce peut donc être alimente au bois ou à la tourbe, au lignite ou aux briquettes de lignite, à la, houille,
notamment au charbon maigre ou analogue, enfin aussi au charbon de bois, au coke de tourbe, ou coke de distil- lation (coke de distillation de lignite et de houille) ainsi qu'à l'anthracite, sans que le rendement du gazogène varie.
Le brassage permanent du combustible par le bras agita- teur 16 et le tamis rotatif 15 présente un avantage spécial, Celui-ci supprime notamment entièrement la formation des gran- des accumulations de scories. Il se produit un brassage, consé- quemment une réduction en fragments, une distribution et une élimination des scories qui pourraient s'être formées, de sor- te que le débit uniforme du gazogène n'est pas troublé.
±'est surtout grâce au fait que la formation des cendres et des sco- ries ne peut se produire que derrière la section la plus étroi- te 4 et que dans le compartiment 5 qui y fait suite, les faces limites sont en retrait vers le haut en opposition au passage du combustible, donc à l'opposé du sens du mouvement, que le contact entra la scorie et les matériaux de construction céra- miques est à peine possible de sorte que de ce fait la forma- tien de depuis de scories adhérentes est rendue plus difficile
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ou tout-a-fait impossible.
Dans l'esprit de l'invention, celle-ci n'est nullement
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épuisée par l'exemple de réalisation décrit et illustré par le dessin. La commande du tamis rotatif et sa conception peuvent notamment être réalistes de façon entièrement différente. La question de la disposition et (le la fixation des matériaux coraniques n'a pas d'importance non plus. On peut par exemple, au lieu de fire usage de tuyères faîtières, se servir de tuy- ares médianes conçues en conséquence: l'arrivée de l'air peut aussi se faire de toute autre manière.
REVENDICATIONS.
1.- procédé pour la marche des gazogènes, préférablement pour la gazéification des combustibles renfermant du goudron et de l'eau ainsi que des combustibles exempts de goudron et d'eau ou pauvres en goudron et en eau, caractérise par le fait que la température de marche du gazogène est maintenue entre deux limites dont l'inférieure est donnée par la température de merche des gazogènes connus employés pour gazéifier les com- bustibles renfermant du goudron et de l'eau et dont la supéri- eure est donnée par la température de marche des gazogènes em- ployés pour gazéifier les combustibles exempts de goudron et d'eau ou pauvres en goudron et en eau.