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Tube-voltmètre monté en pont.
La présente invention concerne un tube-voltmètre monté en pont, dans lequel une des branches (première branche du pont) située entre les points d'alimentation du pont comporte un tube amplificateur à la grille de commande duquel on amène la tension que l'on désire mesurer, et elle a pour objet d'apporter aux mon- tages connus de ce genre des perfectionnements ayant pour effet qu'une variation donnée de la tension à mesurer entraîne une va- riation, plus grande que dans les montages connus, du courant se produisant dans la diagonale de mesure du pont.
Conformément à l'invention le premier perfectionnement consiste en ce qu'au moins un des bras de la branche du pont, qui @
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ne comporte pas le tube amplificateur (deuxième branche du pont), est une résistance à tension constante constituée, de préférence, par un tube à décharges à lueur.
De préférence, chaque bras de la deuxième branche du pont est constitué par une résistance à tension constante.
De la sorte on peut obtenir que la résistance anodique du tube amplificateur corresponde à zéro de sorte que la pente active du tube correspond à la pente statique et de cette manière la pente de la courbe, qui indique le rapport existant entre la tension à mesurer et le courant se produisant dans la diagonale de mesure - caractéristique du courant de différence - devient également aus- si forte que possible. Conformément à 1''invention on obtient un deuxième perfectionnement en ne prélevant pas, comme d'ordinaire, la polarisation de la grille de commande nécessaire pour le tube amplificateur sur une résistance dans la première branche du pont, mais sur une résistance parcourue par la totalité du courant du pont.
De la sorte on évite le fort couplage dégénératif qui a lieu dans les montages usuels pour la tension à mesurer, ce qui entraî- ne une augmentation supplémentaire de la pente de la caractéristi- que du courant de différence.
La description du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du dessin que du texte faisant bien entendu partie de l'invention.
La figure 1 du dessin représente le schéma général d'un tube-voltmètre, connecté en pont. Le courant anodique est repré- senté par ia, le courant de différence par i et la tension anodi- que mesurée au tube, par Va.
Si l'on suppose que la résistance ra du récepteur électri- que dans la branche ab est bien inférieure aux résistances R1, R2
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et r, l'expression de l'augmentation du courant de différence peut s'écrire:
EMI3.1
La pente active de la courbe caractéristique du courant anodique Sa dans le montage montré sur la fig. 1 peut être expri- mée comiue suit dans la pente de la caractéristique statique So:
EMI3.2
f= résistance intérieure du tube R = résistance résultante des résistances R1, R2 et r connectées en parallèle.
EMI3.3
Après substitution de ce qui précède dans l'expression (1) on a :
EMI3.4
ce qui, divisé par l'augmentation de la tension de grille Vs, don- ne l'expression S = i : Vs pour la pente de la caractéristique du courant de différence, exprimé comme suit par la pente de la ca- ractéristique statique So:
EMI3.5
Il résulte de ce qui précède que la pente S de la carac- téristique du courant de différence dans un montage en pont ordi- naire est toujours inférieure à la pente de la caractéristique sta- 1 tique So.
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Lorsque, conformément à l'invention, on remplace les résistances R1, R2 dans les branches c, b et b,d par des tubes à lueur ou des résistances analogues, ces branches comportent non pas un seul tube à lueur mais plusieurs de ces tubes, le dernier inconvénient est évité; dans ce cas le nombre des tubes à lueur dans les deux branches n'a pas à être le même.
On peut aussi utiliser un seul tube à lueur comportant plusieurs électrodes, dans lequel les électrodes extrêmes sont reliées aux points c, d et une des électrodes intermédiaires est reliée au point b.
Dans le mode d'exécution de l'invention représenté sur la fig. 2, la résistance R3 avec les tubes à lueur L1, L2 sert à stabiliser les tensions entre les points c, b et d.
Dans les montages où l'on utilise déjà des tubes à lueur pour stabiliser la tension d'alimentation, il n'est pas nécessaire d'incorporer aux branches du pont des tubes à lueur séparés, mais on peut utiliser, conformément à l'invention, ceux déjà présents.
Comme, dans les tubes à lueur, si la tension de régime dépasse la tension d'amorçage, des variations du courant traver- sant le tube à lueur n'entraînent pas de chute de tension aux bornes des tubes, ce tube a, dans ces conditions, une résistance intérieure égale à zéro pour des variations de tension.
On peut comparer alors le tube à lueur à une source de courant ayant une tension égale à la tension d'amorçage et une ré- sistance intérieure égale à zéro.
Pour calculer la caractéristique du courant de différence dans le montage conforme à l'invention il faut introduire dans l'ex pression 4 :
R1 = 0, R2 = 0, R = 0; on a alors:S' = So
Les figures 3, 4 et 5 représentent d'autres modes d'exé- cution de l'invention, dans lesquels l'utilisation d'une batterie de grille, prévue sur les figures 1 et 2, est superflue; malgré cela on obtient une polarisation de grille qui ne varie que légè-
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rement avec la tension de mesure. A cet effet on prélève la pola- risation de la grille de commande sur une résistance parcourue par le courant d'alimentation du montage en pont.