<Desc/Clms Page number 1>
" Perfectionnements aux Métiers à tisser circulaires" riorité d'une demande de brevet déposée en France,le 81 janvier 1942.
,Le Brevet principal décrit un dispositif d'arrêt temporaire des ties de commande des lisses, mobiles vertica- lement, d'un relier à tisser circulaire dans lequel chaque tige de commande des lisses est actionnée par un excentrique distinc+. ce dispositif est remarquable notamment en ce que chaque tige de commande est conjuguée avec un dispositif de blocage élasti. que qu'on peut à volonté mettre en position de repos et en posi- tion de travail, et qui, dans sa position de travail sépare la tige de commande de l'excentrique de commande qui continue à tourner.
Dans le mode de réalisation représenté à titre d'exemple au Brevet principal l'excentrique commande seulement le mouvement vers le bas de la lisse conjuguée dont lemou- vement de renvoi vers le haut est provoqué par un ressort de rappel; cette construction est d'une grande robustesse et d'une sécurité absolue de fonctionnement mais elle a de sérieux in- convénients d'ordre mécanique.
<Desc/Clms Page number 2>
De la nécessité d'adjginure un ressort de rappel assez fort pour vaincre à la foie, à la montée des lisses, l'inertie de tout le système et la, tension des fils de chaîne,il résulte un appui exagéré sur les cernes qui sont à l'origine du mouve- ment. Les efforts de frottement disproportionnée avec le travail utile à produire créent une usure prématurée de certains organes essentiels et exigent un supplément de puissance appréciable*
Les ressorts de rappel des cadres porte-lisses fai- blissent en outre rapidement en régime continu, d'où nécessité de les remplacer fréquemment.
Ces inconvénients sont supprimés dans le mode de réa- lisation particulier, faisant l'objet de la présente addition du fait qu'il permet une commande positive du mouvement des lisses par les excentriques, aussi bien vers le bas que vers le haut, et qu'il évite ainsi l'emploi des ressorts et les mou- vements qui en résultent;
le système d'encliquetage suivant la présente addition peut cependant être utilisé sur un métier dans lequel le mouvement de renvoi des lisses vers le haut est provoqué par un ressort de rappel. cet effet, un mode de réalisation particulièrement simple consiste à diviser chacune des ties de commande des lissesen deux tronçons susceptibles ou bien de coulisser libre- ment l'un par rapport à l'autre ou bien d'être sblidarisés par un encliquetage prévu à cet effet et que l'on peut mettre, à volonté, en position de repos ou en position de travail.
Une autre caractéristique de l'invention réside en ce que l'on utilise des cliquets élastiques travaillant à la tension lorsqu'ils retiennent les ties de commande des lisses.
<Desc/Clms Page number 3>
D'autres caractéristiques ressortiront {Se la descri- tion qui huit en référence au dessin annexé qui montre à titre d'exemple purement indicatif et noillement limitatif une forme d'exécution de la présente invention.
La fige 1 est une vue en élévation avec coupe partiel- le suivant un plan vertical passant par l'axe du Métier.
Les fis. 2 à 5 montrent à plus grande échelle les excentriques et les dispositifs d'encliquetage dans différentes positions.'
Le métier représenta à Ici. fi. 1 comporte une buse verticale 1, circulaire et fixe, à travers laquelle descend la toile foruée par les fils de chaîne 2-3, qui passent à travers les oeillets de lisses 4-5. Les cadres 6-7 dans lesquels ces lisses sont montées se trouvent disposés tout autour de la buse 1 suivant les faces de deux ou plusieurs prismes verticaux coaxiaux. Ils sont guidés verticalement au moyen de ties rii 8-9 coulissant à travers des plaques fixes 10-11, solidaires du bâti non représenté de la machine.
Pour produire le battement des cadres,deux arbres à cames A sont placés symétriquement par rapport au métier, et portent chacun autant de cames 12-13 qui il y a de cadres sur la moitié correspondante du métier.
Chaque came commande le cadre correspondant ,par l' in... termédiaire d'un levier14-15 pivotant librement sur un axe 16 parallèle à l'arbre à cames a et d'une tringlerie comprenant un levier coudé 17-18 et des biellettes 26-37, 27-38, 21-22 reliant ces leviers aux leviers 1415, d'une part, et aux cadres 6-7, d'autre part. Bien entendu en raison de la disposi- tion en arc de cercle des cadres 6-7, et par conséquent des
<Desc/Clms Page number 4>
EMI4.1
leviers 1-7-i-18e les billettes 26'-7 et 7 ont des longueurs en rapport avec les distances desdits leviers 17-18 aux leviers 14-15.
EMI4.2
Les deux caJ[H)S 12-J2.. relatives à une mËI.1e paire de cadres, sont calées de façon que ces deux cadres soient abais-
EMI4.3
sés à tour de rôle pendant chaque révolution de l'rtre .? tant que dure le fonctionnement normal du relier. De plus, le profil de ces cames est tel qu'elles appuient constamment sur les
EMI4.4
cieux galets ;a4-40 et .-9 ; oliâ.aires des leviers 14-15.
Les biellettes horizontales sont en dewf parties 26-.,7e 7-8, telles que l'une ia6-Z7 peut coulisser dans l'au- tr-a 27....,j8, qui est creuse. Pendant le fonctionnement normal du métier, c-es d,;;;u éléments sont réunis pour l';nteruédiire cU bec 28-44r d'une [;4chette 29-45 supportée par l'er.ba.se <d0-46 solidai- re de la bielle creuse 27-38 et constamment sollicitée au ver-
EMI4.5
rouillage par le ressort 3.1-46. Les bielles coulissantes H6-J7 ont toutes la même longueur. Les bielles creuses 27-38 varient seules de longueur en fonction des distances des leviers 14-15
EMI4.6
aux axes 43, de sorte que toutes les schettes 9-4 se trouvent,. lorsque tous les cadres sont en position abaissée, disposées sur une même line parallèle à l'arbre A.
Afin de retenir abaissées, au besoin, toutes les lis- ses et par conséquent tous les fils de chaîne, il est prévu, parallèlement à chaque axe A, un support 32 sur lequel sont
EMI4.7
fixées les la,=1es élastiques 4.-4? disposées de fç on à pouvoir g¯cir, à la manière.de cliqueta de retenue sur les prolongements des Qchetx.es :d9-4ri quand les leviers 14-15 ont été repoussés par leurs cames respectives.
Ces prolongements s.ont munis chacun d'un bec de retenue se déplaçant dans le rayon d'action
<Desc/Clms Page number 5>
d'une des lames élastiques*
Les lames élastiques 45-47 peuvent être levées ou abaissées par simple pivotement de l'arbre de commande d'en- clenchement à section carrée appuyant sur les lames rigides 34, pivotantes autour de l'axe 35 et appuyant elles-mêmes sur les lames 43-47,
Cet arbre peut être tourné d'un certain anle soit à la main, soit sous l'action d'un mécanisme déclenché par un casse fil de type quelconque fonctionnant automatiquement sous l'influence de la rupture d'un fil de trame d'une navette quel- conque.
Dans la position de repos indiqué à la fi. . l'ar- bre de manoeuvre 23 est tourné de façon que toutes les lames sont abaissées suffisamment pour laisser les cachettes tout à fait libres d'effectuer leur va et vient sous l'action des le- viers. et des cames.
Lorsque l'arbre 33 est amené dans ba position de travail dans. le sens indiqué par la flèche f de la fig. 3. par exemple à un instant où les leviers 15 sont repoussés en ar- rière par les cames 13, les laues 43 viennent se placer en avant des becs 48 des prolongements des gâchettes 29 corres- pondant aux leviers 15, tandis que les lames 47 viennent en position d'attente d'accrochage des becs 49 des cachettes 43 correspondant aux leviers 14, ainsi qu'il est représenté.
Les cames 13en continuant à tourner, appuient sur l'ensemble de bielles 26 qui, déjà sollicitées par la traction des fils de chaîne, provoquent le pivotement de la cachette et
<Desc/Clms Page number 6>
le déverrouillage des deux biellettes 26 et 7, dont l'une 27, demeure immobile et maintient ainsi les cadres en position abaissée, alors que l'autre 26 continue son va-et-vient dans la. partie creuse de la biellette 27, sous l'action de la came 13 et du levier 15.
Pendant ce temps, les cames 12 tournent également et les lames 47, qui étaient en position d'attente, accrochent les becs 49 des cachettes 45 correspondant aux leviers 14. partir de cet instant, tous les cadres étant abaissés, les fils de chaîne forcent une nappe annulaire au-dessus de laquelle les navettes peuvent continuer de circuler. Le .Bélier peut alors être arrêté et il est facile de procéder aux réparations et changements nécessaires.
Lorsque le fonctionnement normal du métier doit être rétabli, on fait pivoter l'axe 33 en arrière vers la. position de repos. Les lamelles 43-47 s'abaissent par conséquent et li- bèrent les becs 48-49 des gachettes 9-45, qui verrouillent les deux biellettes 26-37, 27-38 dès que l'encoche 19-50 de la bielle coulissante 26-67 se présente en regard de la lumière 42-51 de la bielle creuse 27-38, c'est-à-dire pendant la premiè- re révolution de l'arbre à cernes, de sorte que l'abaissement alternatif des cadres recommence en concordance avec la rotation des navettes et que celles-ci s'envasent dans la foule ainsi reformée.