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Procédé de fabrication d'agglomérés.
La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication d'agglomérés de houille, de poussiers de houille ou de shlamms et, en général, de tout combustible solide.
Ainsi que cela est bien connu, jusqu'à présent, on a utilisé uniquement comme agglomérant le brai pour la fabrication des agglomérés de charbon.
Le brai présente toutefois des inconvénients d'or- dre économique et aussi d'ordre technique.
Le brai, sous-produit de la distillation du gou- dron, est produit en Belgique, mais dans une proportion in- suffisante pour répondre aux besoins du pays ; consomma- teurs de brai sont par conséquent obligés d'importer les quantités qu'ils ne peuvent trouver en Belgique. Leur fabri- cation est donc tributaire de l'étranger et, dans certaines circonstances, l'approvisionnement en ce produit est rendu @ extrêmement difficile.
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D'autre part, si le brai réalise convenablement l'agglomération des charbons, il introduit cependant dans l'aggloméré un supplément de matières volatiles. Mélangé à des charbons maigres, par exemple, dans la proportion de 8 à 10 % qui est nécessaire pour réaliser leur agglomération, il modifie la qualité de ces charbons et les classe dans la catégorie des 3/4 gras. Si pour certains usages, cet apport de matières volatiles n'offre pas d'inconvénient, pour d'au- tres, comme pour l'utilisation des agglomérés dans les foyers domestiques, il n'en est pas de même. En effet, la distillation à laquelle le brai est soumis au début de son séjour dans les foyers produit beaucoup de fumée et provoque des émanations dont l'odeur n'est pas agréable dans les ap- partements.
En outre, les vapeurs de brai se condensent dans les parties froides des cheminées et, mêlées à la suie, y occasionnent des dépôts dont la forte adhérence rend l'éva- cuation très difficile.
La présente invention a pour but de remplacer le brai par un autre agglomérant qui ne présente pas ces défauts et qui soit à la disposition dans le pays dans une mesure suf fisante pour répondre aux besoins.
Conformément;à l'invention, on utilise, comme ag- glomérant, le ciment qui se mélange fort bien aux charbons humides et par conséquent aux poussiers lavés et aux shlamms.
Les agglomérés de charbon et de ciment soumis à la chaleur ne produisent pas plus de fumée et ne dégagent pas plus d'odeur que celles qui proviendraient des charbons qui entrent dans sa composition.
Dans la réalisation pratique de l'invention, la pâte de charbon et de ciment, en mélange intime, humidifiée à environ 10 % d'eau, est agglomérée par compression sous forme de briquettes ou de boulets. L'expérience a montré qu'une proportion de ciment de 4 à 5 % est suffisante pour que l'aggloméré soit suffisamment solide pour résister aux manipulations et au transport
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Comme les agglomérés fabriqués avec du charbon maigre, 1/4 gras, 1/2 gras ou flambant sec, pourraient ce- pendant avoir une tendance à s'effriter par la chaleur, on évite cette désagrégation en incorporant dans le mélange charbon-aiment une faible proportion de charbon possédant un pouvoir agglutinant.
A partir du moment où la température de l'agglo- méré dans le foyer atteint celle qui correspond,en termes de cokerie, à la zône dite "pâteuse" les petits grains de char- bons se soudent entre eux et cette masse se solidifie en- suite par cokéfaction. Le charbon agglutinant joue le rôle d'agglomérant à chaud. Le morceau de briquette ou le boulet conserve donc sa forme et ne tombe en poussière qu'après complète combustion.
A titre d'exemples non limitatifs, on donnera ci- après quelques compositions de pâte, afin de montrer comment le procédé peut être réalisé en pratique :
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a) AGGZ01'ERE S 1/4 GRAS :.
30 % de poussier ou shlamms 1/2 gras.
40 % de poussier ou shlamms maigre.
30 % de poussier ou shlamms agglutinants.
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100 % b) AGGLOMERES 1/2 GRAS :.
70 % de poussier ou shlamms 1/2 gras.
30 % de poussier ou shlamms agglutinants.
100 % c) AGGLOMERS GRAS :
70 % de poussier ou de shlamms de charbons flambants secs.
30 % de poussier ou de shlamms de charbons agglutinants.
Ces constituants sont soigneusement malaxés après y avoir adjoint les 4 à 5 % de ciment nécessaires pour assu- rer, non leur agglomération proprement dite, mais leur con- servation.
La proportion exacte du composant agglutinant dé-
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pend du pouvoir agglutinant qu'il possède, c'est la raison pour laquelle les chiffres de proportion indiqués ci-dessus doivent être considérés comme approximatifs et donnés à ti- tre d'exemples. Après malaxage, la pâte est comprimée, soit par compression ou battage dans les moules d'une presse à briquettes, soit entre les tambours d'une presse à boulets.
Au sortir de la presse, les agglomérés sont conservés à l'abri de l'humidité pendant la première prise du ciment, c'est-à-dire, pendant environ 24 à 48 heures suivant les saisons. Ils sont alors suffisamment solides pour être li- vrés à la consommation. La prise du ciment se continue ce- pendant, pendant environ 20 jours,et assure à l'aggloméré sa conservation.
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R e v e n d i c a t i o n s .
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Process for manufacturing agglomerates.
The present invention relates to a process for manufacturing coal sinter, coal dust or shlamms and, in general, any solid fuel.
As is well known, heretofore, only pitch has been used as a binder for the manufacture of coal agglomerates.
Pitch has, however, disadvantages of an economic as well as a technical nature.
Pitch, a by-product of tar distillation, is produced in Belgium, but in an insufficient proportion to meet the country's needs; Pitch consumers are therefore obliged to import quantities which they cannot find in Belgium. Their manufacture is therefore dependent on foreign countries and, in certain circumstances, the supply of this product is made extremely difficult.
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On the other hand, if the pitch properly achieves the agglomeration of the coals, it nevertheless introduces into the agglomerate a supplement of volatile matter. Mixed with lean coals, for example, in the proportion of 8 to 10% which is necessary to achieve their agglomeration, it modifies the quality of these coals and classifies them in the category of 3/4 fat. If for certain uses, this supply of volatile matter does not present any disadvantage, for others, such as for the use of agglomerates in domestic hearths, it is not the same. Indeed, the distillation to which the pitch is subjected at the beginning of its stay in the hearths produces a lot of smoke and causes fumes whose odor is not pleasant in the apartments.
In addition, the pitch vapors condense in the cold parts of the chimneys and, mixed with the soot, cause deposits there, the strong adhesion of which makes evacuation very difficult.
The object of the present invention is to replace the pitch with another binder which does not have these defects and which is available in the country to a sufficient extent to meet the needs.
In accordance with the invention, cement is used as the binder, which mixes very well with wet coals and therefore with washed dust and shlamms.
The agglomerates of coal and cement subjected to heat do not produce more smoke and do not give off more odor than those which would come from the coals which go into its composition.
In the practical embodiment of the invention, the coal and cement paste, in an intimate mixture, moistened with approximately 10% water, is agglomerated by compression in the form of briquettes or balls. Experience has shown that a proportion of cement of 4 to 5% is sufficient for the agglomerate to be strong enough to withstand handling and transport.
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As agglomerates made with lean, 1/4 fat, 1/2 fat, or flaming dry charcoal might, however, have a tendency to crumble by heat, this disintegration is avoided by incorporating into the charcoal-like mixture a low proportion of charcoal with binding power.
From the moment when the temperature of the agglomerate in the hearth reaches that which corresponds, in terms of coking plant, to the so-called "pasty" zone, the small grains of coal weld together and this mass solidifies into - further by coking. Agglutinating carbon acts as a hot bonding agent. The piece of briquette or the ball therefore retains its shape and does not turn to dust until after complete combustion.
By way of nonlimiting examples, a few paste compositions will be given below, in order to show how the process can be carried out in practice:
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a) AGGZ01'ERE S 1/4 BOLD:.
30% dust or 1/2 fat shlamms.
40% dust or lean shlamms.
30% clumping dust or shlamms.
@
100% b) 1/2 FAT AGGLOMERS:.
70% dust or 1/2 fat shlamms.
30% clumping dust or shlamms.
100% c) FATTY AGGLOMERS:
70% dust or dry flaming coals shlamms.
30% dust or clumping charcoal shlamms.
These constituents are carefully mixed after adding the 4 to 5% cement necessary to ensure, not their actual agglomeration, but their conservation.
The exact proportion of the binding component is
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depends on the agglutinating power which it possesses, which is why the proportion figures given above should be regarded as approximate and given as examples. After mixing, the paste is compressed, either by compression or beating in the molds of a briquetting press, or between the drums of a ball press.
On leaving the press, the agglomerates are kept away from humidity during the first setting of the cement, that is to say, for approximately 24 to 48 hours depending on the season. They are then sufficiently solid to be released for consumption. The setting of the cement continues, however, for about 20 days, and ensures that the agglomerate is preserved.
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R e v e n d i c a t i o n s.