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Procédé et dispositif pour la déshydratation de lessives.
On sait que, pour préparer des alcalis caustiques fondus, on procède, dans la technique, d'une manière prépon- dérante de façon que les lessives contenant de l'eau sont chauffées à 300-400 , dans de grandes tasses en fer. Au cours de cette opération, les récipients en fer sont attaqués par l'alcali caustique, de sorte que les composés ferriques doi- vent être enlevés par une opération spéciale. Il n'est pas possible de réaliser ainsi un processus de travail ininter- rompu. On a déjà essayé d'y parvenir en ayant recours à des supports en mouvement, sur lesquels s'effectue l'évaporation
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de l'eau, par exemple au moyen de cylindres, de tubes rota- tifs et de dispositifs analogues.
Afin d'évitpr à cette occa- sion l'introduiction d'impuretés dans la lessive, il est néces- saire de faire usage d'argent ou de dispositifs argentés. mais comme, à la longue , ces derniers ne se montrent pas non plus suffisamment résistants, et étant donné que ces dispositifs son en outre très coûteux et consomment continuellement de l'éner- gie, ils n'ont pas réussi à s'introduire dans la pratique de la technique.
Les revêtements, entrant également en ligne de compte, des récipients de concentration par évaporation, au moyen de substances résistances, par exemple du charbon, du graphite, de la magnésite de fonderie, etc., ne sont pas suf- fisamment durables à cause des hautes températures ou des va- riations de température se produisent pendant le service : de plus, ces revêtements, ainsi que les masses de cimentage, provoquent une souillure de l'alcali caustique. Lors du chauf- fage direct, ces substances sont attaquées ; en outre, on ne réussit pas à fabriquer, à l'aide de celles-ci, des récipients de concentration par évaporation suffisamment durables et étanches, des dimensions requises et composés d'éléments ci- mentés.
On a découvert un procédé qui permet d'utiliser pour la déshydratation de lessives d'alcalis caustiques, des réci- pients constitués de matières résistantes, telles que le char- bon, le graphite, la magnésite de fonderie et des substances similaires, même si elles ne possèdent éventuellement qu'une résistance mécanique réduite et si les éléments moulés ou les masses de cimentation ne sont pas complètement étanches. De plus, il est possible de réaliser d'une manière simple un pro- cessus de travail ininterrompu, sans faire usage-d'agents mé- caniques consommant de l'énergie.
Le processus conforme à l'invention consiste essen- tiellement en ce que la déshydratation de lessives alcalines
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s'opère dans un récipient en matière résistante, par exemple en charbon, graphite, magnésites fonderie, et substances analogues, qui est placé dans une chaudière métallique chauf- fée, l'intervalle étant rempli d'alcali caustique. Le niveau du liquide dans l'intervalle et dans le récipient rempli de la matière à fondre, doit être approximativement le même De cet- te manière, le récipient construit en matières résistantes n'entra pas en contact avec le chauffage, par exemple avec des becs de gaz. Sa sollicitation mécanique est faible et il peut même être constitué d'éléments moulés non cimentés, et s'em- boitent simplement les uns dans les autres.
La lessive dilulée peut être introduite par inter- valles ou sans interruption à la partie supérieure du récipienT et être décantée ou enlevée par siphonage à la partie inférieu- re, à l'état déshydraté. Il est surprenant qu'il ne se produi- se pas de mélange dans le récipient de fusion, de sorte qu'il s'accumule à la partie inférieure de l'alcali caustique pra- ti-quement anhydre. Toutefois, pour y arriver, il est nécessai- re d'utiliser des récipients d'une hauteur suffisante; de pré- férence, la hauteur sera supérieure au diamètre du fond. Un processus de travail ininterrompu pourra être réalisé d'une manière particulièrement simple en faisant usage d'un récipient muni d'un dispositif agissant à la façon d'un siphon.
La quan- tité d'alcali caustique anhydre fondu qui s'écoule dépend alors forcément de la quantité dé lessive amenée à un moment donné.
Il va de soi qu'on pourra se contenter aussi, suivant ce pro- cédé, de concentrer par évaporation des lessives, sans enlever l'eau complètement. De plus, il est possible d'opérer en faisau usage d'une dépression. La vapeur d'échappement pourra servir avantageusement au préchauffage de la lessive pénétrant dans le récipient, ou bien à fournir du travail après sa condensation.
Un mode d'exécution du dispositif destiné à l'appli- cation du procédé suivant l'invention est représenté schémati-
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quement en coupe sur la figure ci-annexée. 1 représente une chau- dière métallique, par exemple en fer, chauffée par exemple par des becs de gaz ; elle est munie d'un tuyau 4 d'arrivée de la les- sive et d'un tuyau-d'échappement de vapeur 6. A l'intérieur de la chaudière 1 et à une certaine distance de la paroi est disposé un récipient 2 qui peut être assemblé par exemple à l'aide d'élé- ments constitutifs en graphite. La paroi du récipient 2 peut être munie de saillies, de nervures, etc., qui augmentent l'absorption de chaleur en provenance de l'intervalle rempli d'alcali causti- que.
Elles peuvent aussi servir pour assurer l'écartement par rapport au récipient 1 et, à cet effet, reposer sur, ou être con- tigues à la paroi de celui-ci. A l'intérieur du récipient 2 se trouve une cloison 3 qui ne se prolonge pas jusqu'au fond. L'in- tervalle entre le récipient 2 et la chaudière 1 estrempli d'al- cali caustique.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant :
De la lessive diluée coule par le tuyau 4 dans le récipient 2, où elle cède l'eau qui s'échappe par le tuyau 6 sous forme de vapeur d'eau. L'alcali caustique anhydre s'accumule au fond du récipient 2, d' où il peut être décanté, par exemple par une décharge, ou au moyen d'un siphon. Dans le dispositif conforme au dessin, la matière fondue passe par l'intervalle en- tre la cloison 3 et la paroi du récipient 2. Elle s'écoule par l'orifice 5 au fur et à mesure d'addition de lessive par le tuyau d'arrivée 4.
Le dispositif peut servir à la déshydratation ou au traitement thermique de tous les liquides dont le poids spéci- fique augmente sous l'action de la chaleur. Ceci pourra se faire cependant aussi par perte de liquide, grâce à des réactions chi- miques.
Revendications.
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