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" Procédé de fabrication de tissus ordinaires, de tissus par mailles, de tricots ou d'autres appareils de fibres à partir de matières fibreuses artificielles "
L'invention est relative à un procédé de fabrica- tion de tissus ordinaires (étoffes tissées), de tissus par mailles, d'articles tricotés ou encore d'autres assemblages ou appareils de fibres, tels que feutres, réseaux tressés, tresses torses, etc.
à partir de matières fibreuses artifi- cielles, et en particulier à partir d'hydrate de cellulose ou de dérivés de la cellulose, tels que, par exemple, l'acé- tate de cellulose ou les éthers de cellulose et encore d'au- tres fibres artificielles telles que les fibres de caséine, ledit procédé devantpermettre d'obtenir surtout des appa- reils fibreux S'une grande élasticité.
Il est connu de mélanger à une solution à filer, par exemple à de la viscose, des résols de produits de con-
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densation de phénol et d'aldéhyde fornique ou de produits de condensation d'urée et d'aldéhyde, de filer le mélange SOUS forma de filaments (fils) ou de pellicules et de durcir susdits le dans les filaments ou- les pellicules, afin de donner ainsi aux produits profilés (filaments ou pellicu- les) une plus grande stabilité de forme.
Il est connu aussi d'imprégner des tissus finis de résines artificielles solubles, d'enlever l'excès par pressurage entre des cylindres et de durcir en même temps ou postérieurement les matières appliquées sur les tissus.
Selon l'invention, il est proposé de ne réaliser ou de n'achever la mise à l'état final (durcissement) de la résine durcissable qui se trouve dans les filaments filés à partir de solutions à filer additionnées de résine artifi- cielle ou dans les brins (laine cellulosique) qu'après la réunion des filaments ou. des brins de fibres dans l'appareil de,fibres.
Du fait que la résine artificielle durcissable in- corporée aux filaments, et en particulier un résol condensé avec un excès d'aldéhyde formique, par exemple dans un rap- port de 1, 2 ou 3 molécules-grammes d'aldéhyde formique ou davantage pour une molécule-gramme de phénol, n'est pas dur- cie ou n'est durcie que partiellement (résitol) avant la formation de l'appareil fibreux, par exemple avant le tissa- ge ordinaire, le tissage par mailles ou le tricotage des filaments ou des fils fabriqués à partir des brins de fila- ments (laine cellulosique) et que le durcissement ou le dur- cissement complet est opéré seulement (c'est-à-dire pour la première fois) dans l'appareil fibreux, on obtient des appa- reils fibreux particulièrement volumineux et élastiques.
On obtient que la forme bouclée et arquée que les filaments ont prise forcément dans les tissus ordinaires ou par mailles devient maintenant, par suite du durcissement, leur forme naturelle, que les filaments cherchent toujours à conserver ou à reprendre. Lorsque ces tissus ordinaires ou
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par mailles sont sollicités mécaniquement, par exemple lors- qu'ils sont allongés ou étirés, les filaments ou les.fils opposent une résistance à cette sollicitation et reprennent immédiatement leur ancienne forme lorsque cette sollicitation cesse, et font donc cesser de nouveau la modification que l'on avait fait subir à l'appareil fibreux par allongement ou étirage, de sorte que l'appareil fibreux, par exemple les tissus ordinaires ou par mailles,
reçoit des propriétés très élastiques.
Les tissus ordinaires ou par mailles reçoivent des propriétés que l'on obtient ordinairement dans les étoffes tissées et les tissus par mailles par l'emploi conjoint de fils de caoutchouc incorporés.En particulier, les articles de bonneterie, les- articles tricotés tels que les sweaters, obtiennent ainsi des propriétés qu'ils ne pouvaient pas ob- tenir autrement.
Pour les étoffes tissées, ces avantages se présen- tent aussi, bien que, à cause de la nature du liage ou armur- pas dans la même mesure que pour les tissus par mailles ou les articles tricotés.
On peut obtenir des effets particuliers, par exem- ple pour les étoffes tissées et les tissus par mailles, en les lainant de la manière usuelle au moyen de cardes et en n'opérant le durcissement qu'après le lainage. On obtient ainsi un duvet extrêmement bien dressé.
Il convient d'employer des pourcentages relative- ment hauts de résols, en particulier quand on veut obtenir une très haute élasticité.
Il s'est aussi avéré avantageux de vaporiser ou d'humidifier les tissus ordinaires ou par mailles avant le durcissement, de les laisser se contracter autant que possi- ble pendant ce traitement préalable; éventuellement moyennant emploi simultané de produits chimiques, et de n'effectuer le durcissement qu'alors, sans préalablement étirer de nouveau.
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On effectue le durcissement de la manière qui est usuelle dans l'industrie des résines artificielles et comme cela a déjà été décrit aussi pour l'addition de résol à la viscose dans la fabrication de filaments ou fils artificiels.
EXEMPLE.
On mélange à la viscose;, 2 à 101:,or ou plus de résol qui peut être fabriqué selon les indications des demandes de brevet allemand U 14.636 et U 15.311, on la file ensuite par le procédé à un bain ou par le procédé à deux bains et l'en continue ensuite à traiter les filaments de la manière usuel- le, mais on ne les sèche qu'à basse température aussi rapide- ment que possible, afin que, par le séchage à haute tempéra- ture, la condensation ou la polymérisation n'aille pas déjà trop loin. Ce traitement laisse le résol dans une large mesu- re inchangé.
On tisse par mailles ou autrement ou l'on trico- te les filaments ainsi obtenus, et l'on opère seulement alors le durcissement, utilement en chauffant l'appareil fi- breux à de hautes températures, par exemple égales ou supé- rieures à 100 .
La quantité de résine employée peut aussi être in- férieure à 2%.
On peut aussi procéder en traitant les filaments, la laine cellulosique ou les fils à température plus élevée et pendant plus longtemps ou appliquer une seule de ces mesu- res et produire un durcissement partiel jusqu'au stade rési- tol. Il faut toutefois tenir compte qu'un durcissement trop poussé jusqu'à l'état final ou jusqu'au voisinage de l'état final doit être évité.
REVENDICATIONS.
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"A method of making ordinary fabrics, mesh fabrics, knits or other fiber apparatus from man-made fibrous materials"
The invention relates to a process for manufacturing ordinary fabrics (woven fabrics), mesh fabrics, knitted articles or even other assemblies or apparatus of fibers, such as felts, braided networks, twisted braids, etc. etc.
from artificial fibrous materials, and in particular from cellulose hydrate or cellulose derivatives, such as, for example, cellulose acetate or cellulose ethers and still other very man-made fibers such as casein fibers, said process having to make it possible to obtain especially fibrous apparatuses of great elasticity.
It is known to mix with a spinning solution, for example with viscose, resols of con- struction products.
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densation of phenol and fornic aldehyde or of condensation products of urea and aldehyde, to spin the mixture AS filaments (threads) or films and to harden the aforesaid in the filaments or- the films, in order to thus give profiled products (filaments or films) greater stability of shape.
It is also known to impregnate finished fabrics with soluble artificial resins, to remove the excess by pressing between rolls and to harden at the same time or subsequently the materials applied to the fabrics.
According to the invention, it is proposed not to carry out or complete the finalization (hardening) of the curable resin which is found in the filaments spun from spinning solutions added with artificial resin or in the strands (cellulosic wool) only after the joining of the filaments or. strands of fibers in the apparatus of, fibers.
Due to the fact that the curable artificial resin incorporated in the filaments, and in particular a resole condensed with an excess of formaldehyde, for example in a ratio of 1, 2 or 3 molecule-grams of formaldehyde or more to a gram molecule of phenol, is not hardened or is only partially hardened (resitol) before the formation of the fibrous apparatus, for example before ordinary weaving, mesh weaving or knitting. filaments or yarns made from the strands of filaments (cellulosic wool) and that the curing or complete curing is carried out only (i.e. for the first time) in the fibrous apparatus, one obtains particularly voluminous and elastic fibrous apparatus.
We obtain that the curly and arcuate shape which the filaments have necessarily taken in ordinary or mesh fabrics now become, as a result of hardening, their natural shape, which the filaments always seek to retain or to resume. When these ordinary fabrics or
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by meshes are stressed mechanically, for example when they are elongated or stretched, the filaments or the threads oppose a resistance to this stress and immediately resume their old form when this stress ceases, and therefore cease again the modification that the fibrous apparatus had been subjected by elongation or stretching, so that the fibrous apparatus, for example ordinary or mesh fabrics,
receives very elastic properties.
Ordinary or mesh fabrics are given properties which are ordinarily obtained in woven fabrics and mesh fabrics by the joint use of incorporated rubber threads. In particular, hosiery, knitted articles such as knitted articles. sweaters, thus obtain properties which they could not obtain otherwise.
For woven fabrics these advantages are also present, although due to the nature of the binding or weaving, not to the same extent as for mesh fabrics or knitted articles.
Particular effects can be obtained, for example for woven fabrics and mesh fabrics, by wooling them in the usual way by means of cards and only curing after woolening. An extremely well-trained down is thus obtained.
Relatively high percentages of resols should be used, in particular when a very high elasticity is desired.
It has also been found to be advantageous to spray or moisten ordinary or mesh fabrics before curing, to allow them to contract as much as possible during this pretreatment; possibly by simultaneous use of chemicals, and not to perform the hardening until then, without first stretching again.
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The curing is carried out in the manner which is customary in the artificial resin industry and as has already been described also for the addition of resole to viscose in the manufacture of artificial filaments or threads.
EXAMPLE.
It is mixed with viscose ;, 2 to 101 :, gold or more resol which can be produced according to the indications of German patent applications U 14.636 and U 15.311, it is then spun by the bath process or by the process of two baths and then continue to treat the filaments in the usual way, but they are only dried at low temperature as quickly as possible, so that, by drying at high temperature, condensation or the polymerization does not already go too far. This processing leaves the resol to a large extent unchanged.
The filaments thus obtained are woven by meshes or otherwise or knitted, and only then is the hardening effected, usefully by heating the fiber apparatus to high temperatures, for example equal to or greater than. 100.
The amount of resin used can also be less than 2%.
It is also possible to proceed by treating the filaments, cellulosic wool or yarns at a higher temperature and for a longer period of time or apply only one of these measures and produce partial cure to the resist stage. However, it must be taken into account that too much hardening to the final state or to the vicinity of the final state must be avoided.
CLAIMS.
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