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" Machine à forer verticale ".
Dans les foreuses verticales connues jusqu'à présent, c'est l'outil qui effectue, par rapport à la pièce qui est fixe dans la plupart des cas, le mouvement de rotation et aussi le mouvement d'avance. Ceci a l'inconvénient que, dans les travaux de forage dans lesquels la matière de la pièce ou l'outil exige un apport important de liquide réfrigérant ou de liquide destine à faciliter la coupe, lorsque la vitesse de rotation de l'outil est grande, le jet de liquide est dé- colle de celui-ci et ne peut donc parvenir que pour une par- tie insuffisante à l'endroit proprement dit où doit s'effec- tuer le travail.
Le but (le linvention est d'éviter cet inconvénient, par- ticulièrement pour les machines semi-automatiques à objectif
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unique. Conformément à l'invention, on résoud ce problème en faisant effectuer le mouvement de rotation par la pièce d'ou- vrage et le mouvement d'avance par ltoutil, les mouvements de l'outil étant réglés par une oame accouplée avec la pièce d'ou- vrage.
Comme l'arrivée du liquide réfrigérant ou du liquide des- tiné à faciliter l'alésage est naturellement rendue un peu plus difficile quand l'outil est guidé dans une douille-guideuse, la machine suivant l'invention est conçue de manière que la douil- le guideuse ne soit utilisée que pour amorcer le forage et soit écartée du trajet de l'outil pendant la suite du processus de forage.
Le dessin illustre schématiquement un exemple de réalisa- tion de l'invention.
La figure 1 est une vue latérale de la machine, partie en coupe, le dispositif de régulation n'étant pas représenté.
La figure 2 montre le dispositif de régulation des divers processus de mouvement à une échelle un peu agrandie.
La figure 3 est une vue en plan de dessus de la machine dont on nta pas représenté le porte-outil.
Suivant la figure 1, un arbre creux vertical 13 est logé dans un bâti de machine 11; dans cet arbre creux est fixée une pièce d'ouvrage 17, à l'aide d'une pince 15, par exemple. Le serrage et le desserrage de la pince se font à l'aide d'une ba- gue 19 que l'on peut déplacer axialement à l'aide d'une manette 21. Sur l'arbre principal 13 est fixé un pignon conique 23 qui est entraîné par un pignon conique 25; ce dernier est fixé sur un arbre horizontal 27 qui est entraîné par une courroie 29 qui est actionnée par un moteur 31 placé dans le bâti 11 de la ma- chine.
L'arbre 27 actionne, par l'intermédiaire d'une paire de roues dentées 33 et 35, un arbre de renvoi 37 qui, de son côté, imprime un mouvement de rotation ( par l'intermédiaire d'un
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mécanisme à vis sans fin 39, d'un arbre vertical 41 et d'une vis 43 qui s'y trouve fixée ) à une roue hélicoïdale 45. sur taxe 46 de cette roue hélicoïdale est ensuite fixée une came 47 ( figure 2 sur la périphérie de laquelle circule un galet 49. Ce galet se trouve à l'une des extrémités d'un levier à deux bras 51 qui peut tourner en 43; l'autre extrémité du levier est assemblée à articulation avec une tige 55 qui, de son coté, est articulée sur un chariot 57 ( figure 1 ).
Ce chariot peut se déplacer verticalement sur une glissière 59 du bâti de la machine et porte l'outil qui est, par exemple, un foret à canon 61. Un contrepoids 63 que l'on peut naturellement remplacer par un ressort à traotion, sollicite le chariot vers sa position la plus élevée, ce qui pousse le galet 49 en permanence sur la pé- riphérie de la came 47. Sur le coté frontal antérieur de la came 47 est fixé un patin 65 qui peut agir par l'intermédiaire de son bord chanfreiné 67 sur la saillie 69 d'un levier 71, le le- vier 71 est monté au point 73. Ce levier est assemblé par une tige 75 avec un boulon 77.
Un ressort 7,9 pousse ce boulon vers le haut, ce qui maintient la saillie 69 du levier 71 en perma- nenae sur le trajet du patin 65. Sur le bord dtune cuvette 81 qui entoure la pièce 17, est monté un bras 85 au point 83; le boulon 77 repousse dans sa position la plus élevée l'extrémité libre de ce bras sur une butée 87 ( figure 3), ce qui maintient le bras exactement au-dessus de la pièce 17. Au milieu du bras se trouve une douille guideuse 89 qui sert à guider ltoutil, tandis que l'extrémité libre du bras est conçue en forme de poignée 91.
Un ressort 93 tend à faire sortir ce bras de sa po- sition opératoire ( qui est illustrée dans les dessins ) en le décollant de la butée 87 et ainsi à la retirer de la zone opé- ratoire de l'outil.
A proximité de l'outil se trouve l'embouchure d'une con- duite 94 qui permet de faire arriver le liquide réfrigérant, qui
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est refoulé par une pompe non représentée, sur l'outil et ainsi à l'endroit où s'effectue le travail.
'En dessous de l'arbre oreux 13 se trouve un bec à copeaux 95 disposé de manière à être assemblé avec la paroi antérieure amovible 97 du bâti 11 de la machine. Cette paroi antérieure possède sur son côté intérieur une saillie 99 par l'intermédi- aire de laquelle elle repose sur une paroi intermédiaire de forme appropriée 101 du bâti de la machine; une poignée 103 per- met de l'enlever et de la replacer sans difficulté, ainsi que le bac à copeaux 95.
Sur la came 47 se trouve ensuite une pointe 105 qui col- labore avec le bras 107 d'un levier de sonnette 109; l'autre bras de ce levier de sonnette est sollicité par un ressort de traction 111 dans un sens opposé à celui des aiguilles d'une montre et porte un cliquet 113 qui agit, d'une manière qui sera exposée plus loin, sur l'organe de commande 115 d'un interup- teur électrique 117 du moteur 31.
Avec la machine qui vient d'être décrite, le prooessus de l'alésage s'effectue comme suit.
Après avoir fixé la pièce 17 dans la pince 15 à l'aide de la manette 21 et avoir amené le bras 85 qui porte la douille de guidage 89, en se servant de sa poignée 91, dans sa position opératoire ( figure 3 ), on met le moteur en circuit, ce qui fait tourner l'arbre creux 13 qui porte la pièce d'ouvrage, et en même temps la came 47. Le galet 49 est ainsi soulevé du point 121 le plus bas de la came ( qui correspond à la position la plus élevée du porte-outil et qui constitue de la sorte le point de départ de chaque nouveau processus d'alésage ) sur le dos 123 de la came. Par suite de de mouvement, le chariot 57 est suffisamment repoussé vers le bas pour que l'outil 61, guidé par la douille de guidage 89, fore la pièce 17 sur une faible profondeur.
L'outil est à nouveau soulevé par l'encoche 125
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suivante de la came 47; 'en même temps, le patin 65 parvient sous la saillie 69 du levier71 et fait pivoter celui-ci dans un sens opposé à celui des aiguilles d'une montre. Le boulon 77 est ainsi tiré vers le bas jusqu'à ce que le bras 85 s'é- ohappe, sous Inaction de son ressort 93, du trajet suivi par l'outil. La. came 47,oontinuant à tourner, imprime à 'outil un nouveau mouvement de descente qui se poursuit jusqu'à ce que .la pièce soit alés6e sur toute sa longueur. En ce moment, le 'galet 49 a atteint le point 127 le plus élevé de la courbe.
Lors du mouvement qui suit vers le point 121 le plus bas de la came, l'outil est repoussé dans sa position la plus élevée.
Peu avant que ceci ne se produise, la pointe 105, portée par la came 47, s'engage en dessous du bras 107 du levier de son- nette 109 et fait pivoter celui-ci dans le sens des aiguilles d'une montre. Ceci met le ressort 111 sous tension et tire le cliquet 113 par dessus l'organe de commande 115 de l'interrup- teur 117, mais sans actionner oelui-oi. Lorsque la came 47 a parcouru un certain trajet, le levier de sonnette s'échappe de la pointe 105 et il est ramené par le ressort 111 dans sa posi- tion originale qui est celle qui est représentée par la figure 2. L'organe de commande 115 est ainsi ( parce que le cliquet 113 ne peut pas céder dans cette direction ) rabattu vers le bas par la face ohanfreinée 119 du cliquet et le moteur 31 est mis hors circuit.
Comme l'outil n'effectue pas de mouvement de rotation, on peut donc diriger le jet de liquide réfrigérant sans qu'il ne subisse de déviation, dans l'alésage qui doit être foré et ain- si direotement à l'endroit où l'on doit opérer. Par suite du fait que la douille guideuse est éloignée pendant presque toute la durée de l'alésage du trajet suivi par l'outil, cet avantage est obtenu avec une certitude plus grande enoore.