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Feuille compoundée pour emballages pliée
Pour emballer des cigarettes, des fromager, du chocolat etc. on a déjà utilisé, outre les feuilles métalliques usuelles relativement épaisses des feuilles dites " compoundées " dont la forme la plus simple consiste en une feuille de papier, de dérivés de cellulose ou de résine synthétique qui est doublée (plaquée) par collage d'une feuille métallique. Ces feuilles oom- poundées permettent de choisir une faible épaisseur des couches de la matière la plus coûteuse, notamment du métal, parce que ces couches reçoivent de leur support une résistance mécanique suffisante, de aorte qu'elles n'agissent en substance que par leur imperméabilité ainsi que par l'absence de pores et de fissures.
Lorsqu'on utilise ces feuilles compoundées pour des emballages pliés, les plis produisent souvent des fissures dans la feuille d'étanchéité parce que celle-ci est trop fortement tendue en ce point ; ces fissures abaissent évidemment l'étanchéité de l'emballage d'une façon très gênante.
Cet inconvénient est supprimé par l'invention selon laquelle la feuille métallique est collée qur sa feuille-support au moyen d'un mastic de fusion.
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Ceci amène l'avantage décisif qu'il suffit de chauffer convenablement la feuille compoundée en formation pendant le pliage pour permettre le glisqe- ment relatif des couche!'' et d'empêcher ainsi des surextemsions locale''!. Si l'on revêt encore leq feuilleq, sur une ou leq deux surfaces extérieures, d'une couche semblable susceptible de coller à chaud, on pourra obtenir, qimultanément avec le pliage qui 'fera effectué à chaud, un collage des laize-, ainsi formées.
Si la feuille d'étanchéité est métallique, par exemple en aluminium, il eqt indiqué pour favoriser l'effet selon l'invention de munir cette feuille d'étanchéité d'abord d'un gaufrage timbré d'un genre connu en soi, qui pourra par exemple être constitué par un quadrillage ou par un pointillage serré, pour ne la coller qu'après sur la feuille-support de telle sorte qu'elle qoit reliée à ce support en un grand nombre de petites zones tandiq qu'elle surplombe les intervalles de ces zones de liaison. Ici également la mobilité de la feuille d'étanchéité mince par rapport à son support est évidemment très accrue, de sorte qu cette mesure additionnelle assure toute la sécurité contre un déchirement de la feuille d'étanchéité aux plis deq laizes.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple non limitatif, des formes de réaliqation de l'invention. La figure 1 est une coupe d'une feuille com- poundée partiellement pliée qui se compose, de façon cormue en soi, d'un support en papier 1 sur lequel est collée(plaquée au moyen d'une couche de liaison 2 une feuille d'aluminium 3. Conformément à l'invention la couche de liaiqon 2 se compose d'un mastic de fusion. De tels mastics de fusion sont connus en soi, et ont été par exemple utilisés déjà pour coller leq différen- tes couches de bois contreplaqué.
Ils peuvent se composer/en l'occurrence de gomme-laque avec addition d'une forte proportion d'un ramolliqant (le mieux, de tricrésylphosphate) ou de résines synthétiques vinyliques plastiques à chaud avec addition de cellulose méthylique, ou en-core d'une composition que l'on trouve danq le commerce sous le nom de " Cohesan ". De préférence le mastic de fusion que l'on aura choisi est posé sous forme de solution sur une ou sur les deux surfaces à relier et séché avant de coller les deux feuilles partielleq de la feuille compoundée selon l'invention, ce collage s'opérant à chaud.
La figure 1 montre que l'on a prévu, outre la couche de liaiqon 2, un enduit semblable 4 collant à chaud au dos de la feuille-support 1. Ceci est obtenu le plus simplement en faisant passer la feuille-support 1 avant le montage de la feuille d'étanchéité 3 à travers un bain qui contient le mastic de fusion 2,4 en qolution. Par contre la feuille d'étanchéité 3 eqt complète- ment exempte d'enduit, ou vernie seulement en-dessous avec un enduit collant à chaud. Par suite, les morq chauffésde la pince d'agrafage 5 ne viennent nulle part en contact, dans l'agrafage roprésenté au dessin, avec des parties de la feuille compoundée qui deviennent collantes à chaud.
L'effet que l'on obtient elon l'invention de comprend facilement en référence à la figure 1. A l'intérieur de la laize K la feuille d'étanchéité 3 est soumise à une forte extension. Dans une feuille compoundée collée, cette extension de limiterait à la zone située à gauche de la ligne pointillée a-b.
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Mais si la couche de liaison 2 se compose, conformément à l'invention, d'une masse plastique à chaud qui fond sous l'attaque de la pince d'agrafage chauf- fée 5 ou devient au moins visqueuse, la feuille d'étanchéité 3 peut, pendant l'opération de pliage, " flotter " en quelque aorte à la surface de !'la feuille- support 1, et cède donc suivant les flèches 6, 7, de sorte que l'allongement imposé mécaniquement se répartit d'une façon correspondante.
Ces conditions deviennent évidemment encore plus favorables si l'on munit la feuille d'étanchéité 3, avant le collage sur la feuille-support et d'une manière connue en soi, de cannelures et/ou gaufrages timbrés de sorte qu'elle reçoit un profil ondulé, et si l'on colle ensuite la feuille 3 ainsi traitée, selon la figure 2, sur la feuille-support 1 de telle façon qu'elle vienne en liaison solide avec ce support en un grand nombre de petites zones partielles tandis qu'elle surplombe les intervalles entre ces zoneq de liaison. En effet, d'une part on accroît ainsi la " flottabilité " due au chauffage de la feuille d'étanchéité 3 par rapport à la feuille-support 1, et d'autre part on facilite la compensation des efforts d'extension qui !'le produisent pendant le pliage à l'intérieur de la feuille d'étanchéité même.
Pour obtenir des emballages résistant à des conditions tropicales, l'uti- lisation d'une seule feuille d'étanchéité ne suffit pas dans la plupart des cas ainsi que le montre l'expérience. On était donc obligé jusqu'à présent d'enfermer, pour des emballages résistant aux conditions tropicales, les objets emballés, soit dans un récipient supplémentaire en tôle, soit dans une seconde feuille compoundée ; en effet, on n'a pas pu fabriquer jusqu'à présent une feuille compoundée qui comporte deux feuilles d'étanchéité collées sur un support intermédiaire, parce que la colle de liaison ne possède entre ces feuilles d'étanchéité aucune possibilité de séchage (c'est-à-dire d'éva- poration de sa teneur en humidité).
Cette difficulté est également supprimée par l'invention de la façon la plus simple, puisque le mastic de fusion ne devient mou et visqueux, ou solide et sec, que par des variations de tempéra- ture sans céder des gaz ou des vapeurs quelconques.
La figure 3 montre une coupe d'une telle feuille compoundée qui est entièrement nouvelle. La feuille-support 8, qui se compose de papier ou d'une matière similaire, a été enduite au bain de part et d'autre d'une couche de mastic de fusion 9 sur laquelle on a rapporté par laminage, après séchage complet, les feuilles d'aluminium 10 et 11 au centre. Ces feuilles peuvent être lisses ou, comme sur la figure 2 et le texte associé, gaufrées. Afin de faciliter la fabrication d'emballages en de telles feuilles compoundées, il est indiqué de prolonger la feuille-support 8 selon la figure 3 de part et d'autre au-delà des feuilles d'étanchéité.
Les parties en saillie 12, 13 agissent alors en quelque sorte comme des bandes gommées rapportées à l'aide desquelles l'emballage plié convenablement peut être fermé aisément au moyen de poinçons chauffés. Afin de faciliter, lors de l'agrafage ultérieur, l'ad- hérence de ces " bandes gommées " sur les feuilles d'aluminium 10,11, ou pour la rendre possible même sous une faible pression adaptée au contenu de l'emballage (par exemple des cigarettes en vrac), on peut encore enduire les
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surfaces extérieures de ces feuilleq d'aluminium avec un vernis approprié.
Le meilleur''! résultats à cet effet ont été obtenue par les laquer ditea " à brûler ", parce qu'elle''! ne subissent aucune altération chimique à la température de contact nécessaire au collage, et protègent en outre la mince feuille métallique des attaques chimiques. Ces laque''! sont avantageusement apposées sur les feuille--! métallique^ (3 ou 10,11) et brûlée''! avant que celles-ci ne soient collées, au moyen de la couche intermédiaire en mastic de fusion (2 ou 9) sur la feuille-support (1 ou 8).
Finalement, l'invention résout aussi le problème de la construction d'enveloppe''! de tube parfaitement étanches pour des tubes roulés en deux pièce''!, et ceci d'une façon extrêmement simple. Dans ces tubeq aussi, la laize de fermeture ne doit être le siège d'aucune fissure des couches d'étan- chéité, et il faut une couche d'étanchéité multiple, qui se compose le plus souvent de plusieurs matières, pour atteindre la possibilité d'emmagasinage nécessaire, représentée par une perte de poids inférieure à 5 pour 100 par an.
Pour la fabrication, selon l'invention, d'une telle enveloppe de tube, on part de préférence d'une bande de papier 14 que l'on imprègne d'abord au bain de nitrocellulose pour l'enduire enquite de part et d'autre de triacétate de cellulose (dit " triacétate " tout court), après quoi cette feuille est, con- formément à la figure 4, laquée sur la moitiée(zone " a ") avec un mastic de fusion et revêtue, après séchage de ce mastic à la chaleur, sur presque la même qurface (zone " b ") d'une feuille métallique 15 également laquée de part et d'autre et collée.
Cette feuille partiellement compoundée, dont le dessous peut être chanfreiné (biseauté) de manière connue au bord gauche (zone " c"). est coupée en longueurs voulues, et enroulée suivant la flèche p dans le sens des aiguilles d'une flèche sur un mandrin chauffé 16 sur 9/4 tours, pour être collée et imprimée.
On obtient alors une 'enveloppe de tube dont le profil des parois présente, de l'intérieur vers l'extérieur, les couches suivantes :
1 Couche de vernis au triacétate ;
2 Couche de papier-support imprégnée de nitrocellulose ;
3 Couche de verniq au triacétate ;
4 Couche de vernis au mastic de fusion du papier, soudée à la
5 Couche de vernis au mastic de fusion de la feuille métallique ;
6 Feuille métallique ;
7 Couche de vernis au mastic de fusion de la feuille métallique soudée à la 8 Couche de vernis au mastic de fusion du papier ;
9 Couche de vernis au triacétate ;
10 Papier imprégné de nitrocellulose;
11 Couche de vernis au triacétate ;
12 Couleur d'impression.
A ces couches se joignent encore au joint où le bord de papier biseauté recouvre encore d'un quart de tuur l'enroulement normal les couches suivantes : lla Couche de verniq au mastic de fusion du papier ; llb Couche de vernis au triacétate ; llc Papier imprégné de nitrocellulose; lld Couche de vernis au triacétate du papier.
Danq le cas où l'on utilige une laque à brûler dont on aura préalablement revêtu la feuille métallique nue de part et d'autre, il faut ajouter aux couches ci-dessus leq coucher additionnelles suivantes :
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5a. Enduit intérieur de laque a bruler %le la feuille métallique ;
5b. Enduit extérieur de laque à brûler de la feuille métallique, de aorte que le tube roulé présente partout au moins douze à quatorze couches et, au joint, seize ou dix-huit couches, bien qu'il puisse être fabriqué très simplement en opération continue à la chaîne avec une seule machine, et que la feuille métallique coûteuse ne comporte qu'un seul tour complet (avec en plus le recouvrement des borda).
Une telle pièce roulée est parfaitement imperméable non seulement aux huiler volatiles, mais aussi aux gaz et aux vapeurs, notamment à la vapeur d'eau, et elle reste imperméable lorsqu'elle est fermée à chaud avec des plia vifs, parce que la couche métallique comme à " flotter " sus l'effet du chauffage entre les coucher intérieures de mastic de fusion lesquelles devien- nent ainsi visqueuses, et peut céder ainsi à toute''! le''! déformation''! mécani- ques.
Mais avant tout, des colles normales ne permettraient pas du tout la construction, avec la sécurité et la rapidité nécessaires, d'un tel ensemble roulé avec plusieurs garnitures d'étanchéité (métal, triacétate), puisque une colle qui contient un solvant ne pourrait pas sécher convenablement entre ces couches d'étanchéité Rang céder pendant des mois encore des vapeurs de solvant à l'intérieur du tube.
Dans le cas présent la feuille métallique 15 peut aussi être lisse, ou munie d'un gaufrage timbré convenable, comme sommairement indiqué sur la figure 4.
REVENDICATIONS
1. Feuille compoundée pour emballages pliés comportant deux ou plusieurs feuilles de propriétés physiques ou chimiques différentes dont une au moins est imperméable à l'eau, c'est-à-dire est de préférence constituée par du métal tel que, par exemple, de l'sluminium, lesquelles feuilles sont réunies à l'état prélaqué ou non laqué par collage en un ensemble inséparable, caracté- . risée en ce que les différentes feuilles sont réunies au moyen d'un mastic de fus ion.
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Compounded foil for folded packaging
For packaging cigarettes, cheese, chocolate etc. we have already used, in addition to the usual relatively thick metal sheets of so-called "compounded" sheets, the simplest form of which consists of a sheet of paper, of cellulose derivatives or of synthetic resin which is lined (plated) by gluing a metal foil. These oompounded sheets make it possible to choose a low thickness of the layers of the most expensive material, in particular metal, because these layers receive sufficient mechanical resistance from their support, so that they essentially act only by their impermeability as well as the absence of pores and cracks.
When these compounded sheets are used for folded packages, the folds often produce cracks in the sealing sheet because it is too tight at this point; these cracks obviously lower the sealing of the package in a very troublesome way.
This drawback is eliminated by the invention according to which the metal foil is glued to its support foil by means of a fusion mastic.
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This brings the decisive advantage that it suffices to properly heat the compounded sheet being formed during bending to allow the relative slippage of the layers! "And thus to prevent local overextension" !. If the sheet is still coated, on one or two exterior surfaces, with a similar layer capable of hot bonding, it will be possible to obtain, simultaneously with the bending which will be carried out hot, a bonding of the widths, thus trained.
If the sealing sheet is metallic, for example aluminum, it is indicated to promote the effect according to the invention to provide this sealing sheet first with a stamped embossing of a type known per se, which may for example be formed by a grid or by a tight stippling, to stick it only afterwards on the support sheet so that it is connected to this support in a large number of small areas so that it overhangs the intervals of these binding areas. Here also the mobility of the thin sealing sheet relative to its support is obviously greatly increased, so that this additional measure ensures full safety against tearing of the sealing sheet with folds of widths.
The accompanying drawing shows, by way of non-limiting example, embodiments of the invention. Fig. 1 is a sectional view of a partially folded composite sheet which consists, as per se, of a paper support 1 on which is glued (plated by means of a tie layer 2 a sheet of aluminum 3. According to the invention the bonding layer 2 consists of a fusion putty. Such fusion putties are known per se, and have for example already been used for bonding different layers of plywood. .
They can be composed / in this case of shellac with the addition of a high proportion of a softening agent (best of all, tricresylphosphate) or of hot plastic synthetic vinyl resins with the addition of methyl cellulose, or in-core of a composition which is found commercially under the name "Cohesan". Preferably, the fusion mastic which one will have chosen is placed in the form of a solution on one or on the two surfaces to be connected and dried before gluing the two partial sheets of the compounded sheet according to the invention, this gluing taking place hot.
FIG. 1 shows that, in addition to the binding layer 2, a similar hot-tack coating 4 has been provided on the back of the support sheet 1. This is most simply obtained by passing the support sheet 1 before the mounting the sealing sheet 3 through a bath which contains the fusion putty 2.4 in qolution. On the other hand, the waterproofing sheet 3 eqt completely free of plaster, or varnished only underneath with a hot tack plaster. As a result, the heated parts of the stapling pliers 5 do not come into contact anywhere, in the stapling shown in the drawing, with parts of the compounded sheet which become hot tacky.
The effect which is obtained according to the invention is easily understood with reference to FIG. 1. Within the width K the sealing sheet 3 is subjected to a strong extension. In a bonded compounded sheet, this extension would limit to the area to the left of the dotted line a-b.
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However, if the tie layer 2 consists, according to the invention, of a hot plastic mass which melts under the attack of the heated stapling pliers 5 or becomes at least viscous, the sealing sheet 3 can, during the folding operation, "float" at some aorta on the surface of the support sheet 1, and therefore yields according to the arrows 6, 7, so that the mechanically imposed elongation is distributed by a corresponding way.
These conditions obviously become even more favorable if the sealing sheet 3 is provided, before bonding to the support sheet and in a manner known per se, with stamped grooves and / or embossings so that it receives a corrugated profile, and if we then glue the sheet 3 thus treated, according to Figure 2, on the support sheet 1 in such a way that it comes into a solid connection with this support in a large number of small partial areas while 'it overlooks the intervals between these linking zones. In fact, on the one hand, the "buoyancy" due to the heating of the sealing sheet 3 relative to the support sheet 1 is thus increased, and on the other hand it facilitates the compensation of the extension forces which! ' produce it during folding inside the sealing sheet itself.
To obtain packages resistant to tropical conditions, the use of a single sealing sheet is not sufficient in most cases as experience has shown. Until now, therefore, it was necessary to enclose, for packaging resistant to tropical conditions, the packed objects, either in an additional sheet metal container or in a second compounded sheet; in fact, it has not been possible to manufacture until now a compounded sheet which has two sealing sheets bonded to an intermediate support, because the bonding adhesive has no possibility of drying between these sealing sheets (i.e. (ie evaporation of its moisture content).
This difficulty is also eliminated by the invention in the simplest way, since the fusion mastic only becomes soft and viscous, or solid and dry, by variations in temperature without giving up any gases or vapors.
Figure 3 shows a section of such a compounded sheet which is entirely new. The backing sheet 8, which consists of paper or a similar material, was bath-coated on both sides with a layer of fusion mastic 9 on which was added by rolling, after complete drying, aluminum sheets 10 and 11 in the center. These sheets can be smooth or, as in Figure 2 and associated text, embossed. In order to facilitate the manufacture of packaging in such compounded sheets, it is indicated to extend the support sheet 8 according to FIG. 3 on either side beyond the sealing sheets.
The protruding parts 12, 13 then act in a way as attached gummed strips with the aid of which the suitably folded package can be closed easily by means of heated punches. In order to facilitate, during the subsequent stapling, the adhesion of these "gummed bands" on the aluminum sheets 10,11, or to make it possible even under a low pressure adapted to the contents of the packaging ( loose cigarettes, for example), the
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exterior surfaces of these aluminum foil with a suitable varnish.
The best''! results for this purpose were obtained by lacquer ditea "to burn", because it ''! do not undergo any chemical alteration at the contact temperature required for bonding, and also protect the thin metal sheet from chemical attack. These hairspray ''! are advantageously affixed to the sheets--! metallic ^ (3 or 10.11) and burnt ''! before these are glued, by means of the intermediate layer of fusion mastic (2 or 9) on the support sheet (1 or 8).
Finally, the invention also solves the problem of envelope construction ''! perfectly sealed tubes for two-piece rolled tubes '' !, and this in an extremely simple way. In these tubes, too, the closing width must not be the site of any cracks in the sealing layers, and a multiple sealing layer, which usually consists of several materials, is required to achieve the possibility. required storage, represented by less than 5 percent weight loss per year.
For the manufacture, according to the invention, of such a tube casing, the starting point is preferably a strip of paper 14 which is first impregnated with a nitrocellulose bath to coat it on both sides. another of cellulose triacetate (simply called "triacetate"), after which this sheet is, in accordance with FIG. 4, lacquered on the half (zone "a") with a fusion mastic and coated, after drying with this heat mastic, on almost the same surface (zone "b") of a metal sheet 15 also lacquered on both sides and glued.
This partially compounded sheet, the underside of which can be chamfered (bevelled) in a known manner at the left edge (zone "c"). is cut into desired lengths, and wound according to the arrow p in the direction of the needles of an arrow on a heated mandrel 16 on 9/4 turns, to be glued and printed.
We then obtain a tube envelope whose wall profile has, from the inside to the outside, the following layers:
1 Coat of triacetate varnish;
2 Layer of carrier paper impregnated with nitrocellulose;
3 Coat of triacetate varnish;
4 Layer of paper fusion mastic varnish, welded to the
5 Layer of metal foil melting mastic varnish;
6 Metal foil;
7 Layer of fusion mastic varnish of the metal sheet welded to the 8 Layer of fusion mastic varnish of the paper;
9 Coat of triacetate varnish;
10 Paper impregnated with nitrocellulose;
11 Layer of triacetate varnish;
12 Print color.
To these layers join again at the joint where the bevelled edge of paper still covers by a quarter of a tuur the normal winding the following layers: lthe layer of varnish with the mastic of fusion of the paper; llb Triacetate varnish layer; llc Paper impregnated with nitrocellulose; lld Triacetate varnish layer of the paper.
In the case where we use a lacquer to burn which we have previously coated the bare metal sheet on both sides, the following additional layers must be added to the above layers:
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5a. Interior lacquer coating to burn% the metal sheet;
5b. Outer coating with burnt lacquer of the metal foil, of aorta that the rolled tube has everywhere at least twelve to fourteen layers and, at the joint, sixteen or eighteen layers, although it can be manufactured very simply in continuous operation at the chain with only one machine, and that the expensive metal sheet has only one complete turn (with the addition of the covering of the edges).
Such a rolled part is perfectly impermeable not only to volatile oils, but also to gases and vapors, in particular to water vapor, and it remains impermeable when it is hot sealed with sharp folds, because the metal layer as to "float" under the effect of heating between the interior layers of fusion putty which thus become viscous, and can thus give in to any ''! the''! deformation''! mechanical.
But above all, normal glues would not at all allow the construction, with the necessary safety and speed, of such a rolled assembly with several gaskets (metal, triacetate), since an adhesive which contains a solvent could not not dry properly between these layers of sealant Rang yield for months still solvent vapors inside the tube.
In the present case, the metal sheet 15 can also be smooth, or provided with a suitable stamped embossing, as summarily indicated in FIG. 4.
CLAIMS
1. Compounded sheet for folded packaging comprising two or more sheets of different physical or chemical properties, at least one of which is waterproof, that is to say preferably consists of metal such as, for example, of the aluminum, which sheets are joined in the prepainted or uncoated state by gluing in an inseparable whole, caract-. ized in that the different sheets are joined by means of a fusion mastic.