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" Machine et procédé pour la fabrication de rubans adhésifs et isolants à support cellulosique, papier ou toile ".
La présente invention concerne une machine et un procédé pour la fabrication de rubans adhésifs, particulièrement de rubans adhésifs à support cellulosique ( viscose ).
Pour la confection de rubans adhésifs ( toile isolante ), on emploie actuellement deux maohines distinctes, soit une machine encolleuse et une machine découpeuse et enrouleuse. Ces machines n'ont pu réaliser jusqu'à présent la produotion-de rubans adhésifs à support cellulosique, la cellulose étant parti- culièrement fragile et, par conséquent, d'un maniement délicat.
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La présente invention a pour but de créer une machine et un procédé permettant la production de rubans adhésifs, à partir de rouleaux de largeur quelconque, au moyen d'un seul appareil, et de pourvoir cet appareil d'éléments coopérants suffisamment précis et munis de dispositifs spéciaux, pour permettre la fabrication de rubans adhésifs à support cellulosique,
L'invention consiste donc en la oombinaison en une machine unitaire d'éléments dérouleurs, encolleurs, découpeurs et enrouleurs, pour convertir des rouleaux, d'une matière quelconque, en rubans adhésifs sur bobinettes.
Pour permettre l'emploi de supports cellulosiques, l'invention prévoit, entre autres, l'emploi d'un élément plastificateur disposé, de préférence, après l'élément enoolleur et empêohant en même temps l'adhérence à l'autre face. Cet élément plastificateur peut consister, selon l'invention, en un cylindre muni, extérieurement, de couches de molleton ou similaires, le molleton étant imbibé de glycérine ou d'un autre émollient.
L'apport de glycérine peut se faire par l'intermédiaire d'un tissu qui, par capillarité, transmet l'émollient d'un réservoir à la couche de molleton du cylindre plastifioateur. L'émollient, ainsi fourni au cylindre plastifioateur, est communiqué par celui-ci, par contact, à la face non encollée du ruban.
L'invention prévoit également l'emplacement d'un rouleau absorbant l'excédent de plastifiant pouvant avoir été distribué sur le ruban par le plastifioateur indiqué ci-dessus.
Au cas où le support employé est une matière autre qu'une pellicule cellulosique, par exemple un tissu ou de la toile de coton, l'élément plastifioateur est employé à sec pour adjoindre, à la faoe non encollée du ruban, une bande de papier gras, par exemple de papier paraffiné. évitant ainsi l'adhérence non voulue de cette face du ruban et facilitant le déroulement lors du passage successif des différentes couches éventuelles.
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D'autres caractéristiques de la machine selon l'invention ressortiront de la description ci-dessous d'un mode d'exécution d'une telle machine, cette description étant donnée, avec référence aux figures des dessins annexés, à titre non limitatif.
La figure 1 est une vue en élévation schématique d'un ensemble d'une machine pour la production de rubans adhésifs, selon l'invention.
La figure 2 est une vue en plan de la machine représentée à la figure 1.
La figure 3 est une vue en élévation, montrant partiou- lièrement les éléments dérouleurs, encolleurs et plastifioateurs.
La figure 4 est une vue de côté montrant les éléments dérouleurs .
La figure 5 est une vue en élévation du dispositif décou- peur.
La figure 6 est une vue de côté des éléments déooupeurs.
La figure 7 est une vue en plan d'un dispositif enrouleur.
L'emplacement des rouleaux comportant les bandes de support, pour la fabrication des rubans adhésifs, se trouve à 1' avant de la machine. Ces rouleaux 1 sont, généralement, fournis sur mandrins-cartons, pour les placer sur l'arbre 2 de la dérouleuse, il faut utiliser des cônes de serrage en bois ou métal 3, lesquels sont maintenus en place par des bagues 4, fixées sur l'arbre, soit à gauche, au moyen d'une vis, et à droite de la même façon ou, de préférence, en vissant la bague sur le fi- let 5 de l'arbre 2, Un frein 6, comportant une vis-papillon qui, lorsque serrée, fait frotter sur l'arbre une bague divisée en deux pièces et garnie à l'intérieur de cuir, de feutre ou autre matière compressible,
permet de régler la tension de la pellicule pendant le déroulement et même d'arrêter l'avancement de la bande à un moment donné. La vis 7 permet de déplacer, par le doigt 7' , l'arbre et la bobine vers la gauche ou la droite,
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suivant les nécessités du travail.
Pour le remplacement du rouleau 1, on enlève l'arbre en ouvrant la moitié supérieure à charnière des coussinets ou en soulevant le côté droit seul. On passe la bande en zigzag de haut en bas dans le tendeur 8, lequel peut pivoter autour de son axe et être incliné vers la gauche ou la droite suivant que l'un ou l'autre côté de la pellicule " flotterait ". Les piècessupports du tendeur 8 sont en bois et les deux barres 9, en verre ou en laiton; dans ce dernier cas, le bois des supports peut être remplacé par du métal.
Au départ, on laisse reposer la bande 1' sur les trois tringles 10 du pont 10', pour qu'elle ne touche pas le tambour enoolleur 11 et n'y adhère pas ( figures 1, 2,3 et 4).
Lorsque la bande est entièrement passée à travers la machine et que les différents brins sont fixés sur leur mandrin enrouleur respectif 17, 17' ( figure 1), l'ouvrier enlève les tringles-supports 10, maintient la bande soulevée et la dépose progressivement sur le tambour-encolleur 11, suivant l'avancement de la marche, pour reoevoir la couche d'enduit.
Avant de commencer, on ouvre le robinet à vapeur 12 pour chauffer l'eau du bain-marie 13 jusqu'à 60 C ou à la température nécessaire pour chauffer l'enduit à environ 40 C. Les thermomètres 14, de l'eau, et 15, de la colle, indiqueront la chaleur obtenue ( figures 1 et 3).
La vitesse moyenne normale, variable selon la colle employée, peut être d'environ cinq mètres à la minute. L'avancement de la bande 1' doit être régulier pour les trois parties de la machine commandée, soit l'enoolleur 11, le cylindre de découpe 21 et les deux enrouleuses 17, 17' . Les cylindres découpeur et enrouleurs sont commandés à friction. Sur tout le parcours de la machine, la pellicule est doucement transportée sans être forcée; un simple serrage de la bobine-dérouleuse 1
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suffit pour la faire glisser, sans être obligé d'arrêter entièrement la machine. La vitesse de la maohine est réglable et peut varier suivant le temps de séohage nécessaire pour l'épaisseur de la couche de colle et la nature du support employé.
Le bain de oolle est alimenté par les conduites 18. Deux séparations 19, 19' empêchent que la colle fraîchement arrivée, laquelle est plus fluide que celle du bain, vienne directement en oontaot avec le tambour et soit entraînée par lui, provoquant une irrégularité de la couche. Le mélange doit se faire pour obtenir un enduit toujours de la même oonoentration et bien homogène.
Les bains de colle et d'eau peuvent être enlevés et desoendus sur les traverses se trouvant en dessous, en décrochant les poignées 20, dépassant à cet effet.
Une fois les bains descendus, le bain de colle 13' seul peut être enlevé par l'avant de la machine, en enlevant d'abord le tendeur. Si, exceptionnellement, le bain d'eau doit être enlevé, on doit dévisser les quatre barres 20 servant de poignées dépassant le bain, et sur lesquelles celui-ci repose.
Deux plaques en tôle 22 viennent racler les côtés montants de l'enoolleuse, pour refouler la colle qui y adhère ( figure 2).
Un régulateur de débit 23 permet de régler, à volonté, la oouohe de colle entraînée par le tambour. Le cylindre régulateur 23 est pressé contre le tambour 11 par deux ressorts 24, permettant le passage de parties dures qui adhreraient accidentellement à l'enoolleur. Ce même cylindre régulateur est pourvu, de chaque côté, d'une plaque en acier flexible 25, grattant le tambour sur les côtés, en laissant passer la colle au milieu, sur une largeur légèrement inférieure à oelle de la pellicule. Le léger excédent de la colle se tasse devant le régulateur qui l'étale à la largeur exacte de la bande à encoller. Les plaques 25 peuvent être déplacées en glissant dans des fentes aménagées
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dans le cylindre 23' deux vis-papillons fixent chacune des plaques à l'endroit voulu.
Un entonnoir 26 à l'avant du bain à eau permet de le remplir. Le robinet 27 sert à le vider.
Le réservoir à colle 28 est à couvercle hermétique et pourvu d'un robinet 29 pour l'entrée de l'air, quand il débite.
Deux gros tuyaux 18, amovibles, amènent la colle de ohaque côté au-dessus de l'arrière du bain, à la partie cloisonnée, par l'alimentation de celui-ci. Le passage de la colle est réglé par une vanne, aménagée dans chaque tuyau-conducteur 18, la colle étant trop visqueuse pour permettre l'usage de robinets.
En faisant aboutir l'orifice de ces tuyaux au niveau du bain de colle, on maintiendra celui-ci constant, en réglant 1' arrivée de l'air, par le robinet 29, au réservoir.
Un tuyau flexible et résistant 12, conduit la vapeur vers le bain-marie 13 et peut suivre le mouvement de celui-ci quand il doit être descendu.
Un racloir 30', disposé après le tambour encolleur, est en t8le courbée, arrondie à sa partie supérieure. Il est fixé des deux côtés, au moyen de vis-papillon, dans des supports à coulisses. Il peut être rapproché ou éloigné de l'encolleur, également être monté ou descendu, pour former, avec la pellicule, un angle approprié au raclage qu'on désire donner.
Sa base aboutit dans le bain de colle pour l'écoulement de l'excédent. La colle se tasse devant le racloir, mais ne doit pas dépasser les bords de la bande.
Une feuille forte 45' , en amiante, d'environ 5 mm. d'épaisseur, reposant sur une tôle 45, peut être glissée entre la bande et le séchoir pour protéger la première, pendant l'arrêt de la machine, contre un dessèchement excessif. Cette feuille peut être retirée vers la gauche à l'extérieur de la maohine
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pendant la marche.
Le cylindre plastifioateur 30, disposé après le racloir 30' , tourne librement sous la pression de la bande pendant son passage ; il peut être incliné à gauche ou à droite vers le bas, suivant la nécessite de la tension de la bande, au moyen de vis 31, se trouvant à la partie supérieure des supports, et des ressorts 31'. Ce cylindre 30 est enveloppé de plusieurs couches de molleton 30'', lesquelles reçoivent la glyaérine du réservoir 32 placé au-dessus. De celui-ci pend un morceau de tissu 32' qui, par capillarité, vient humecter régulièrement le molleton du cylindre qui, à son tour, communique l'émollient à la surface de la pellicule, opposée à l'enduit. Cette plastifiaa- tion corrige le dessèchement excessif de la cellulose régénérée et favorise la non adhérence à cette face.
Les dix cylindres 33, transporteurs au séchoir, tournent librement et sont faits en matériau léger, aluminium creux ou bois. Leur position est telle que la bande, avant et après la découpe, est légèrement tendue, ce qui empêche la formation de plis qui, autrement, pourraient être produits par la traction subie.
Le premier rouleau 33'., après l'assouplissement, est fixe et enveloppé, à plusieurs tours, de flanelle ou autre tissu doux pour étaler, par frottement, la glycérine ou l'huile sulfonée, communiquée par l'assouplisseur, et en absorber l'excédent.
Au cas où une autre matière que la pellicule cellulosique est employée, telle que le papier, le tissu, la toile de coton etc..., la plastification n'a pas de raison d'être et sera supprimée. Dans ce cas, on pourrait mettre à la place du réservoir à émollient ( glycérine ou huile sulfonée ), un rouleau de papier gras ( par exemple paraffiné ) qu'on pourrait employer comme bande intercalaire, évitant ainsi l'adhérence et facilitant le déroulement lors du passage successif pour les différentes
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couches éventuelles.
Cette bande de papier se réunira à la bande de toile sous le plastificateur sec.
Le chauffage du séchoir est à vapeur d'eau passant dans les tuyaux à ailettes 34, pourvus d'un robinet 35.
La découpe se fait au moyen de lames 16 dont l'écartement, obtenu par rondelles interchangeables 16', indique la largeur de découpe. Ces lames se logent dans des fentes aorres- pondantes du cylindre 21, les bords étant estampés ou légèrement arrondis.
Un levier 36 permet d'enlever ou d'introduire les lames dans les fentes, ce qui se fait pendant l'avancement de la pellicule.
Le cylindre découpeur 21 est commandé par une poulie 37 et par une courroie ronde 37'; il tourne au régime d'avancement un peu inférieur aux deux enrouleuses 17 et 17', pour que ces dernières tiennent les rubans découpés légèrement tendus.
Le cylindre découpeur 21 se compose de disques en métalaluminium ou laiton dont l'écartement entre les creux correspond à la largeur des rondelles intercalaires des lames 16 (figures 5 et 6). Ces disques et leurs intercalaires sont interchangeables. Pour changer la largeur de production des rubans, il suffit donc de mettre d'autres intercalaires entre les couteaux et les disques, et d'autres mandrins sur les enrouleuses.
Les rubans découpés se divisent alternativement :une moitié 1'' se dirige vers le haut, l'autre moitié 1"' , vers le bas, respectivement en décrivant une légère courbe. Cette disposition favorise la séparation directement après la découpe; sans cela, la viscosité de l'enduit pourrait provoquer qu'un ruban soit entraîné par l'autre.
Par la marche légèrement dirigée vers le bas, les rubans découpés viennent s'appuyer sur les rouleaux 33 pour se maintenir
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plat,
Les dispositifs enrouleurs 17 et 17' se composent de disques en laiton 50, sur lesquels sont placés les cartons -mandrins 51. Le serrage à friction des cartons-mandrins 51, entre les disques 50, se fait au moyen de rondelles en feutre 52 et de bagues en métal 53 intercalées entre les différents disques, de façon à commander ceux-ci par friction. Cette friction règle donc la traction pour chaque ruban individuellement, ce qui est essentiel pour obtenir un bobinage régulier et ferme.
La oomman'- de des arbres, sur lesquels sont disposés les cartons-mandrins 51, se fait à l'intermédiaire d'engrenages 38', munis de limitours d'efforts, et commandés par un engrenage central 38'', Le dispositif limiteur d'efforts consiste en des plateaux à friction 54 et 55, dont le premier est solidaire de l'arbre et le second est solidaire de l'engrenage. La pression à laquelle le plateau 55 est poussé contre le plateau 54 est réglable au moyen de vis 38 et de ressorts 56 montés aux extrémités des arbres enrouleurs.
L'engrenage de commande 38'' est actionné lui-même au moyen d'une poulie calée sur le même arbre que l'engrenage et dont le diamètre est légèrement inférieur à celui de la poulie 37, montée sur l'arbre du dispositif découpeur, afin d'obtenir une vitesse de rotation légèrement plus rapide pour les cylin- dres enrouleurs que pour le cylindre découpeur 21, vitesse calculée sur le diamètre maximum des bobinettes finies.
Les arbres enrouleurs reposent dans des demi-coussinets et sont maintenus en place par des goupilles, pour éviter qu' ils ne se soulèvent pendant la marche.On peut les enlever et les remettre séparément d'un seul mouvement. Deux arbres de rechange sont préparés pendant la marche de la machine, pour les avoir prêts quand ceux en cours sont garnis. De cette façon, on réduit l'arrêt à un temps minimum, ce qui est indispensable
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pour éviter que la pellicule et la colle, se trouvant sur le cylindre, ne se dessèchent trop. Pour la récupération éventuelle du dissolvant, il a été prévu une carcasse 39, fermant entièrement le séchoir et pourvue de fenêtres s'ouvrant entièrement vers le bas, pour que le passage de la bande, au départ, et le travail en général ne seraient aucunement gênés.
Ces fenêtres auront des ' verres " incassables, soit en résines synthétiques, ou en fortes feuilles de gélatine ( pellicules transparentes).
Les vapeurs sont évacuées par un tuyau 40 se trouvant à l'arrière de la machine et aboutissant à un aspirateur qui chasse ces vapeurs à travers une installation de réfrigération pour leurs condensation et récupération.
Une tôle inclinée pourrait être placée devant le trou d' aspiration, pour la récupération des dissolvants pour qu'il n'y aurait pas une action d'aspiration trop forte exercée directement sur la bande encollée.
La machine est desservie par un moteur électrique 41, monophasé ou accouplé à un régulateur de vitesse 42 par chaîne 42' ou tout autre moyen approprié, tel que poulies permettant plusieurs vitesses de marche. Cet appareil intermédiaire communique, par des roues dentées et chaînes ou autres, le mouvement de rotation donnant un avancement équivalent aux trois éléments transporteurs commandés, soit le cylindre enoolleur 11, l'appareil de découpage 16, 21 et les enrouleuses 17, 17' , en tenant compte de ce qui a été dit plus haut sur la translation de ces dernières ( voir dessin détails ).
La machine selon l'invention permet donc de produire en continuité sur une machine unitaire, des rubans adhésifs, tels que des rubans adhésifs isolants à support cellulosique transparent, des bandes adhésives isolantes à support cellulosique semi-opaque, des bandes adhésives à support en toile, des bandes adhésives à support en toile pour usage médical, des bandes
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adhésives à support en papier ordinaire, des bandes adhésives à support en papier crêpé, et toute autre spécialité pouvant entrer en ligne de compte.
Grâce à la présence d'éléments spéciaux, tels que le plastificateur et par la construction caractéristique des dispositifs encolleurs, découpeurs et enrouleurs, ainsi que par leur commande judicieuse et par la disposition d'éléments transporteurs en position voulue, la machine selon l'invention permet de façon parfaite, le travail de la cellophane en opération continue, REVENDICATIONS.
1.) Machine pour la fabrication de rubans adhésifs, particuliérement de rubans cellulosiques, à partir de bandes de largeur quelconque, caractérisée par la combinaison d'éléments dérouleurs, encolleurs, déooupeurs et enrouleurs, en une machine unitaire.
2.) Machine pour la fabrication de rubans adhésifs selon la revendioation 1, caractérisée par le fait qu'elle comporte un élément plastifioateur, enduisant la face non encollée du ruban d'un émollient, tel la glycérine ou l'huile sulfonée.
3.) Machine pour la fabrication d'une bande adhésive selon les revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que le dispositif plastifioateur comporte un cylindre revêtu de molleton ou similaire, en contact avec la surface non encollée du ruban, le molleton étant alimenté en émollient à l'intermédiaire d'un tissu, transmettant l'agent émollient d'un réservoir au molleton par capillarité.
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"Machine and process for the manufacture of adhesive and insulating tapes with cellulose support, paper or canvas".
The present invention relates to a machine and a method for the manufacture of adhesive tapes, particularly adhesive tapes with a cellulose backing (viscose).
For the production of adhesive tapes (insulating cloth), two separate machines are currently used, namely a gluing machine and a cutting and winding machine. Until now, these machines have not been able to produce adhesive tapes with a cellulose backing, cellulose being particularly fragile and, consequently, delicate to handle.
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The object of the present invention is to create a machine and a method allowing the production of adhesive tapes, from rolls of any width, by means of a single device, and to provide this device with sufficiently precise cooperating elements and provided with special devices, to allow the manufacture of adhesive tapes with a cellulose backing,
The invention therefore consists of the combination in a unitary machine of unwinding, gluing, cutting and winding elements, for converting rolls of any material into adhesive tapes on reels.
To allow the use of cellulosic supports, the invention provides, inter alia, for the use of a plasticizer element preferably disposed after the gluing element and at the same time preventing adhesion to the other face. This plasticizer element may consist, according to the invention, of a cylinder provided, on the outside, with layers of fleece or the like, the fleece being soaked in glycerin or another emollient.
The glycerin can be supplied by means of a tissue which, by capillary action, transmits the emollient from a reservoir to the fleece layer of the plasticizer cylinder. The emollient, thus supplied to the plasticizer cylinder, is communicated by the latter, by contact, to the non-glued face of the tape.
The invention also provides for the location of a roll absorbing excess plasticizer which may have been distributed onto the tape by the plasticizer indicated above.
In the event that the backing employed is a material other than a cellulosic film, for example a cotton cloth or canvas, the laminating element is used dry to add, to the unglued sheet of the tape, a strip of paper. greasy, for example waxed paper. thus avoiding the unwanted adhesion of this face of the tape and facilitating the unwinding during the successive passage of the various possible layers.
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Other characteristics of the machine according to the invention will emerge from the description below of an embodiment of such a machine, this description being given, with reference to the figures of the appended drawings, without limitation.
Figure 1 is a schematic elevational view of an assembly of a machine for the production of adhesive tapes, according to the invention.
Figure 2 is a plan view of the machine shown in Figure 1.
FIG. 3 is an elevational view, showing part of the unwinding, gluing and laminating elements.
Figure 4 is a side view showing the unwinding elements.
Figure 5 is an elevational view of the cutout device.
FIG. 6 is a side view of the cutting elements.
Figure 7 is a plan view of a winding device.
The location of the rollers with the backing strips for the production of the adhesive tapes is at the front of the machine. These rollers 1 are generally supplied on cardboard mandrels, to place them on the shaft 2 of the unwinder, it is necessary to use wooden or metal clamping cones 3, which are held in place by rings 4, fixed on the shaft, either on the left, by means of a screw, and on the right in the same way or, preferably, by screwing the ring on the thread 5 of the shaft 2, A brake 6, comprising a screw - butterfly which, when tightened, causes a ring divided into two pieces to rub on the shaft and lined inside with leather, felt or other compressible material,
allows to adjust the tension of the film during the unwinding and even to stop the advance of the web at a given moment. The screw 7 makes it possible to move, by the finger 7 ', the shaft and the coil to the left or to the right,
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according to the needs of the work.
To replace roller 1, the shaft is removed by opening the hinged upper half of the bearings or lifting the right side alone. The strip is passed in a zigzag fashion from top to bottom in the tensioner 8, which can pivot about its axis and be tilted to the left or to the right depending on whether one or the other side of the film "floats". The supporting parts of the tensioner 8 are made of wood and the two bars 9, of glass or brass; in the latter case, the wood of the supports can be replaced by metal.
Initially, the strip 1 'is left to rest on the three rods 10 of the bridge 10', so that it does not touch the enoolleur drum 11 and does not adhere to it (Figures 1, 2, 3 and 4).
When the band has completely passed through the machine and the different strands are fixed on their respective winding mandrel 17, 17 '(figure 1), the worker removes the support rods 10, keeps the band raised and gradually deposits it on the glue drum 11, depending on the progress of the step, to reoevoir the coating layer.
Before starting, we open the steam tap 12 to heat the water in the water bath 13 to 60 C or to the temperature necessary to heat the plaster to about 40 C. The thermometers 14, water, and 15, glue, will indicate the heat obtained (Figures 1 and 3).
The normal average speed, which varies according to the glue used, can be about five meters per minute. The advancement of the strip 1 'must be regular for the three parts of the machine controlled, that is to say the wrapper 11, the cutting cylinder 21 and the two winders 17, 17'. The cutting and winding rolls are friction controlled. The film is gently transported along the entire path of the machine without being forced; a simple clamping of the unwinding reel 1
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is enough to slide it, without having to completely stop the machine. The speed of the maohine is adjustable and can vary according to the drying time required for the thickness of the adhesive layer and the nature of the support used.
The oolle bath is supplied by pipes 18. Two separations 19, 19 'prevent the freshly arrived glue, which is more fluid than that of the bath, from coming directly into contact with the drum and being carried away by it, causing an irregularity of layer. The mixture must be done to obtain a plaster always of the same oonoentration and quite homogeneous.
The glue and water baths can be removed and desoendus on the crosspieces located below, by unhooking the handles 20, protruding for this purpose.
Once the baths are lowered, the 13 'glue bath alone can be removed from the front of the machine, by first removing the tensioner. If, exceptionally, the water bath has to be removed, the four bars 20 serving as handles protruding from the bath, and on which the latter rests, must be unscrewed.
Two sheet metal plates 22 scrape the upright sides of the wrapper, to push back the glue which adheres to it (figure 2).
A flow regulator 23 makes it possible to adjust, at will, the oouohe of glue driven by the drum. The regulating cylinder 23 is pressed against the drum 11 by two springs 24, allowing the passage of hard parts which would accidentally adhere to the coiler. This same regulating cylinder is provided, on each side, with a flexible steel plate 25, scraping the drum on the sides, allowing the glue to pass through the middle, over a width slightly less than that of the film. The slight excess glue settles in front of the regulator which spreads it to the exact width of the tape to be glued. The plates 25 can be moved by sliding in the slots provided
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in the cylinder 23 'two butterfly screws fix each of the plates to the desired location.
A funnel 26 at the front of the water bath makes it possible to fill it. The tap 27 serves to empty it.
The glue tank 28 has an airtight cover and is provided with a valve 29 for the entry of air, when it is discharging.
Two large pipes 18, removable, bring the glue from each side above the back of the bath, to the partitioned part, by supplying the latter. The passage of the glue is regulated by a valve, fitted in each conductor pipe 18, the glue being too viscous to allow the use of taps.
By terminating the orifice of these pipes at the level of the glue bath, the latter will be kept constant, by adjusting the air inlet, through the tap 29, to the reservoir.
A flexible and resistant pipe 12, conducts the steam towards the water bath 13 and can follow the movement of the latter when it must be lowered.
A scraper 30 ', arranged after the glue drum, is curved t8le, rounded at its upper part. It is fixed on both sides, by means of wing screws, in sliding brackets. It can be brought closer to or far from the glueer, also be raised or lowered, to form, with the film, an angle suitable for the scraping which one wishes to give.
Its base ends up in the glue bath for the excess flow. The glue settles in front of the scraper, but must not extend beyond the edges of the strip.
A 45 'strong sheet, of asbestos, of about 5 mm. thick, resting on a sheet 45, can be slid between the belt and the dryer to protect the former, during the stopping of the machine, against excessive drying out. This sheet can be pulled out to the left on the outside of the maohine
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while walking.
The plasticizer cylinder 30, arranged after the scraper 30 ', rotates freely under the pressure of the strip during its passage; it can be tilted to the left or to the right downwards, depending on the need for the tension of the strip, by means of screws 31, located at the upper part of the supports, and of the springs 31 '. This cylinder 30 is wrapped in several layers of fleece 30 '', which receive the glycerin from the reservoir 32 placed above. From this hangs a piece of fabric 32 'which, by capillary action, regularly moistens the fleece of the cylinder which, in turn, communicates the emollient to the surface of the film, opposite the coating. This plasticization corrects the excessive drying out of the regenerated cellulose and promotes non-adherence to this face.
The ten cylinders 33, conveyors to the dryer, rotate freely and are made of lightweight material, hollow aluminum or wood. Their position is such that the strip, before and after cutting, is slightly stretched, which prevents the formation of folds which otherwise could be produced by the tension undergone.
The first roller 33 '., After the softening, is fixed and wrapped, in several turns, of flannel or other soft fabric to spread, by friction, the glycerin or the sulfonated oil, communicated by the softener, and to absorb some the excess.
In the event that a material other than cellulose film is used, such as paper, fabric, cotton canvas, etc., the plasticization is unnecessary and will be omitted. In this case, we could put in place of the emollient reservoir (glycerin or sulphonated oil), a roll of greasy paper (for example paraffin) that could be used as an interlayer, thus avoiding adhesion and facilitating the unwinding during of the successive passage for the different
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possible layers.
This paper strip will meet to the canvas strip under the dry laminator.
The dryer is heated by steam passing through the finned pipes 34, provided with a tap 35.
The cutting is done by means of blades 16 whose spacing, obtained by interchangeable washers 16 ', indicates the cutting width. These blades are housed in corresponding slots in the cylinder 21, the edges being stamped or slightly rounded.
A lever 36 allows the blades to be removed or introduced into the slots, which is done while the film is advancing.
The cutting cylinder 21 is controlled by a pulley 37 and by a round belt 37 '; it rotates at a slightly lower speed of advance than the two winders 17 and 17 ', so that the latter hold the cut tapes slightly taut.
The cutting cylinder 21 is made up of metal, aluminum or brass discs, the spacing between the recesses of which corresponds to the width of the intermediate washers of the blades 16 (FIGS. 5 and 6). These discs and their spacers are interchangeable. To change the production width of the tapes, it is therefore sufficient to put other spacers between the knives and the discs, and other mandrels on the winders.
The cut tapes are divided alternately: one half 1 '' goes upwards, the other half 1 "'goes downwards, respectively in a slight curve. This arrangement promotes separation directly after cutting; otherwise, the viscosity of the coating could cause one ribbon to be dragged by the other.
By the step slightly directed downwards, the cut tapes come to rest on the rollers 33 to maintain themselves
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dish,
The winding devices 17 and 17 'consist of brass discs 50, on which are placed the cardboard-mandrels 51. The friction-tightening of the cardboard-mandrels 51, between the discs 50, is effected by means of felt washers 52 and of metal rings 53 interposed between the various discs, so as to control them by friction. This friction therefore regulates the traction for each ribbon individually, which is essential for obtaining a regular and firm winding.
The control of the shafts, on which the cardboard-mandrels 51 are arranged, is effected by means of gears 38 ', provided with force limiters, and controlled by a central gear 38' ', The limiting device of forces consists of friction plates 54 and 55, the first of which is integral with the shaft and the second is integral with the gear. The pressure at which the plate 55 is pushed against the plate 54 is adjustable by means of screws 38 and springs 56 mounted at the ends of the winding shafts.
The 38 '' control gear is itself actuated by means of a pulley wedged on the same shaft as the gear and whose diameter is slightly less than that of the pulley 37, mounted on the shaft of the cutting device. , in order to obtain a speed of rotation slightly faster for the winding rollers than for the cutting roll 21, speed calculated on the maximum diameter of the finished bobbins.
The roller shafts sit in half-bearings and are held in place by pins, to prevent them from being lifted during operation. They can be removed and replaced separately in a single movement. Two spare shafts are prepared while the machine is running, to have them ready when the current ones are filled. In this way, the shutdown is reduced to a minimum time, which is essential
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to prevent the film and the adhesive on the cylinder from drying out too much. For the possible recovery of the solvent, a casing 39 has been provided, completely closing the dryer and provided with windows opening entirely downwards, so that the passage of the strip, at the start, and the work in general would not be at all Genoa.
These windows will have unbreakable 'glass', either synthetic resins, or strong gelatin sheets (transparent films).
The vapors are evacuated by a pipe 40 located at the rear of the machine and leading to a vacuum cleaner which expels these vapors through a refrigeration installation for their condensation and recovery.
An inclined sheet could be placed in front of the suction hole, for the recovery of the solvents so that there would not be too strong a suction action exerted directly on the glued strip.
The machine is served by an electric motor 41, single-phase or coupled to a speed regulator 42 by chain 42 'or any other suitable means, such as pulleys allowing several running speeds. This intermediate device communicates, by toothed wheels and chains or the like, the rotational movement giving an equivalent advance to the three controlled conveyor elements, namely the enoolleur cylinder 11, the cutting device 16, 21 and the winders 17, 17 ', taking into account what was said above on the translation of the latter (see drawing details).
The machine according to the invention therefore makes it possible to produce in continuity on a unitary machine, adhesive tapes, such as insulating adhesive tapes with a transparent cellulosic support, insulating adhesive tapes with semi-opaque cellulose support, adhesive tapes with a canvas support. , cloth-backed adhesive tapes for medical use, tapes
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adhesives with a plain paper backing, adhesive tapes with a crepe paper backing, and any other specialty which may be taken into account.
Thanks to the presence of special elements, such as the laminator and by the characteristic construction of the gluing, cutting and winding devices, as well as by their judicious control and by the arrangement of conveyor elements in the desired position, the machine according to the invention allows perfectly, the work of the cellophane in continuous operation, CLAIMS.
1.) Machine for the manufacture of adhesive tapes, particularly cellulose tapes, from tapes of any width, characterized by the combination of unwinding, gluing, slitting and rewinding elements, in a unitary machine.
2.) Machine for the manufacture of adhesive tapes according to revendioation 1, characterized in that it comprises a plasticizer element, coating the non-glued face of the tape with an emollient, such as glycerin or sulfonated oil.
3.) Machine for the manufacture of an adhesive tape according to claims 1 and 2, characterized in that the laminating device comprises a cylinder coated with fleece or the like, in contact with the unglued surface of the tape, the fleece being fed emollient through a tissue, transmitting the emollient agent from a reservoir to the fleece by capillary action.