BE439273A

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Publication number: BE439273A
Authority: BE
Priority date: 1940-08-03
Also published as: FR866630A; NL52528C; CH214070A

Description

Couronne d'articulation pour véhicules.

lation, pour véhicules de tout type. De telles couronnes sont

des liaisons à rotation, intercalées dans les véhicules tirés,

entre le châssis et la caisse du véhicule, pour permettre une

rotation, un pivotement du châssis par rapport à la caisse,

conformément à la direction de traction. De telles couronnes d'

articulation. existaient, sous forme simpliste, dans la charronne-

rie, quand le timon attaque directement le châssis de la voiture à cheval, ce châssis devant être légèrement rotatif par

rapport à la caisse. Ces couronnes se sont largement développées

spécialement pour les. remorques de véhicules automobiles où une

grande facilité. de pivotement entre châssis et caisse est indis-

pensable. Les couronnes utilisées à cet effet sous une large

échelle ne sont au fond rien d'autre que de gros paliers à billes.

Entre un anneau supérieur fixé à la caisse et un anneau inférieur

fixé- au châssis, se trouve une couronne de billes, qui absorbe les forces en directions verticale et horizontale, et permet un pivotement aisé des deux anneaux l'un par rapport à l'autre.

Il s'est démontré en pratique que de telles couronnes à billes sont trop coûteuses pour certaines applications, et avant tout, sont trop facilement mobiles. Dans les véhicules à traction chevaline, par exemple, une trop grande mobilité n'est pas désirable, car alors le timon se déporte trop facilement aux irrégularités

les chevaux, mais également la possibilité de blesser ceux-ci.

Dans la. couronne d'articulation conforme à l'invention, on a par conséquent pris soin que les forces verticales ainsi que les forces horizontales soient absorbées sans secousses et que, lors de virages du véhicule, tout travail de frottement superflu soit évité, la mobilité libre propre de liaison étant d'autre part freinée dans une mesure telle que tout déport latéral non voulu du timon ou de la liaison de traction soit empêché. La couronne conforme à l'invention est, au point de vue constructif, si simple qu'elle est d'un prix de revient beaucoup inférieur à celui des couronnes usuelles à billes, de sorte qu'elle peut également être employée dans le cas de véhicules hon marché.

Suivant l'invention, entre une bague fixée inférieurement au châssis et une bague fixée supérieurement à la caisse - ces bagues étant maintenues par une sûreté contre toute séparation axiale - il est prévu un corps annulaire de glissement., fait d' une matière artificielle comprimée graissée. Au lieu d'une matière artificielle comprimée on peut employer toute autre matière dont l'action est similaire, par exemple du tissu dur, du bois dur ou même un métal à propriétés de coussinet, tel qu'un alliage de bronze, etc. ce corps annulaire de glissement est formé d'une série de segmenta juxtaposés, ce qui en rend la fabrication très bon marché. On peut introduire et fixer un tel corps de glissement dans chacune des bagues, de sorte que, lors des virages, ces deux corps de glissement frottent l'un sur 1' autre.

Il est cependant plus avantageux et moins coûteux de ne prévoir qu'un. seul de ces corps de glissement et de l'insérer fixement dans une rainure d'une des bagués,' de sorte que dans les virages du châssis, ce corps glisse, frotte sur du fer. AU côté où s'exerce. le frottement, le corps de' glissement doit être pourvu de rainures de graissage, dans lesquelles de la graisse est amenée de l'extérieur. L'intervalle entre les deux bagnes qui enferment entre. elles le corps de glissement doit, de préférence être rendu étanche, par une manchette en cuir, vis-à-vis de la pénétration de poussière.

Pour les bagues enfermant entre elles le corps de glissement, on emploie de préférence des profils- laminés susceptibles d'être fixés aisément par vis au par soudure au châssis et à la caisse du véhicule, pour la liaison axiale entre ces deux bagues, on prévoit des organes appropriés tels que goujons ou bagues d'obturation ; on peut également ré.aliser la sûreté vis-à-vis de la séparation axiale par les corps de support mêmes.

Au dessin annexé, l'invention est représentée en divers exemples de réalisation.

<EMI ID=3.1> fig.3 une section à plus grande échelle d'un segment du corps de glissement.

La liaison articulée se compose de la bague supérieure 1

au châssis, du corps annulaire de glissement il (en matière artificielle comprimée ou autre analogue) ainsi que d.e la liaison axiale entre les deux bagues, formée, par le fil d'acier &#65533;.

Le corps de glissement 3, est logé fixement dans une gorge de la bague supérieure 1. Il se compose d'une série de segments

<EMI ID=5.1> de la graisse est introduite et refoulée entre les deux bagues

par une manchette en cuir 11.

La f ig.4 donne la coupe transversale d'une deuxième réalisation.

Ici, pour les bagues 1 et &#65533; on utilise d'autres profils ; ceux-ci ont des flasques pour visser les bagues au châssis et à la caisse du véhicule. Pour le reste, le dispositif est essentiellement le même que dans la forme des fig.l à 3.

lisation, dans laquelle entre les divers segments du corps de glissement, sont disposées des billes dans le but d'assurer avec sûreté la mobilité de la couronne même pour de très fortes charges verticales. Ces segments servent à absorber la force de traction et sont, pour cela, d'une hauteur quelque peu plus petite que les billes d'acier destinées à absorber la force verticale, Les segments en matière pressée, tissu dur, bois dur, etc. reposent contre les parois axiales des rainures pratiquées, pour leur réception, dans les bagues de la couronne, tandis que, par les billes d'acier de plus grande hauteur ils ne reposent pas fixement aux faces radiales des rainures.

La fig.5 donne une coupe radiale par la couronne d'articulation et

la fig.6 représente la suite des segments d'appui et des billes.

et ?, désignent encore les bagues supérieure et inférieure de la couronne. 1 est un anneau en fil métallique inséré entre les bagues dans des rainures correspondantes, pour empêcher une

parois latérales appliquées contre les'parois des bagues et supportent donc les forces horizontales de traction. Les billes <EMI ID=9.1>

une charge verticale très forte, un,frottement excessif ne peut

se produire, puisque les billes absorbent cette charge.

la bague inférieure fixée au châssis du véhicule, et la bague

supérieure, fixée à la caisse sont empêchées de se séparer axialement par une sûreté, caractérisée en ce qu'un corps-annulaire

de glissement est inséré entre les bagues, qui se compose de

plusieurs segments et est fait d'une matière artificielle pressée

graissée, de tissu dur, de bois dur ou d'un métal à propriétés

de coussinet"

Claims

<EMI ID=12.1>

térisé en ce que le corps annulaire de glissement est fixement

logé dans une rainure d'une des bagues, de sorte que la matière

artificielle comprimée, le bois dur, le tissu dur ou le métal

<EMI ID=13.1>

3. Couronne d'articulation suivant revendications 1 et 2,

caractérisée en ce que la rainure entre les deux bagues qui

enferment le corps de glissement est fermée vers l'extérieur par

une manchette en cuir.

4. Couronne d'articulation suivant revendications 1 à 3,

caractérisée en ce que pour les bagues enfermant entre elles le

coups de glissement, on emploie des profils laminés.

5. Couronne d'articulation suivant revendications 1 à 4,

entre

caractérisée en ce que/les segments c.omposant le corps de glissement sont intercalées des billes d'acier dont le diamètre, est

tel que ces segments débordent sur les billes en direction radiale

tandis que les billes débordent les segments en direction axiale,

de sorte que les segments s'appliquent latéralement aux parois des rainures des bagues, tandis que les billes s'appliquent audessus et en-dessous contre les parois de ces rainures.