Procédé de préparation de résines artificielles.
La demanderesse a trouvé que les composés prépa-
<EMI ID=1.1>
échéant, des substituants ou bien par Il action du butadiène ou d'un butadiène substitué sur un poly-phénol ou un sel alcalin d'un tel phénol et transposition subséquente-, au besoin,
<EMI ID=2.1> Des poly-phénols qui se prêtent à l'utilisation comme matières premières dans le présent procédé sont surtout ceux dont les hydroxyles sont présents dans au moins deux noyaux différents, tels que les di-hydroxy-diphényles, les dihydroxy-naphtalènes, les di-hydroxy-diphényle-méthanes et d'autres paraffines, cyclo-paraffines et oléfines polyhydroxy-polyphényliques. On peut d'abord transformer les phénols ci-dessus mentionnés ou d'autres phénols polyvalents, de manière connue, en les éthers correspondants renfermant des allyles, substitués ou non , éthers qui, de leur tour, se transposent par exemple lors de la distillation, à une température supérieure à la température ordinaire, en des phénols allyliques substitués au noyau.
Chauffés à unetempérature plus élevée ou pendant un temps prolongé, ces derniers se transforment en des résines. Il ne faut pas que la préparation et la transposition des éthers phénoliques soient effectuées séparément, mais on peut de même obtenir les nouveaux composés de nature résineuse directement en un seul procédé. Cn peut de même partir de poly-phénols comportant dans le noyau aromatique soit des allyles, soit des radicaux allyliques substitués, sans pourtant avoir été préparés avec passage par les éthers allyliques. On peut, également, faire appel à des composés dans lesquels le nombre des allyles, substitués ou non, est inférieur ou supérieur au nombre des hydroxyles phénoliques y contenus, tout en étant au moins égal à deux.
Comme radicaux allyliques substitués, on citera surtout ceux comportant un ou plusieurs groupes méthyliques fixés à l'un ou à plusieurs des trois atomes de carbone, tels que, par exemple, le radical crotylique.
Les propriétés des résines ainsi obtenues dépendent de la nature des poly-phénols utilisés, de plus du nombre et du genre des radicaux allyliques présents ainsi que de la température à laquelle la résinification est effectuée et de la durée du chauffage.
Plus la température existant pendant la résinification est haute, moins les produits obtenus sont solubles dans
<EMI ID=3.1>
nes latérales aliphatiques, les résines formées dans des conditions d'ailleurs similaires, deviennent plus molles et plus solubles dans des hydrocarbures, et cela à mesure'que le nombre desdites chaînes, et le nombre des atomes de carbone y présents s'augmente.
EXEMPLES :
1) Dans une solution-de 912 parties en poids de 4.4' - dihydroxy-diphényle-diméthyle-méthane dans 1000 parties en poids d'éthano'l, on fait couler, goutte à goutte, simultanément
800 parties en poids-d'une solution de soude caustique à 40% et 608 parties en poids de chlorure d'allyle, tout en agitant à. une température comprise entre 60 et, 700- C. L'introduction achevée; on continue à agiter le mélange et on le chauffe jusqu'à atteindre la température d'ébullition de l'éthanol. On élimine par filtration le chlorure de sodium qui se sépare
et. on chasse l'alcool par évaporation ; puis on reprend le mélange réactionnel par une petite quantité d'éther de pétrole
<EMI ID=4.1>
l'eau. Après séchage de la solution et élimination du solvant, on distille l'huile sous pression réduite. Le produit de distillation qui distille, presqu'en totalité, à une température
<EMI ID=5.1>
diméthyle-méthane.
Si l'on chauffe le produit de distillation ainsi
<EMI ID=6.1>
obtient successivement des produits de polymérisation variés qui se présentent sous la forme de résines de coloration jau- �
<EMI ID=7.1>
celle d'un corps dur, et qui sont, les unes, fusibles et, les autres, infusibles, tel qu'il est évident du tableau suivant :
<EMI ID=8.1>
2) On chauffe à 240 - 3500 C un produit de distillation
(point d'ébullition compris entre 200 et 240[deg.] C, sous une pression de 1 - 2 mm de mercure) qui s'obtient à partir de 4.4'dihydroxydiphényle-diméthyle-méthane et de chlorure de croty-
<EMI ID=9.1>
il se forme des résines qui sont plus molles que celles obtenues à partir du composé diallyque correspondant.
<EMI ID=10.1>
<EMI ID=11.1>
préparable à partir de cyclohexanone et de phénol. L'éther diallylique, qui se forme d'abord, se transpose, par chauffage à 180 - 200[deg.] C, de manière à former probablement le composé allylé au noyau ; par chauffage à une température encore plus élevée, il se transforme en une résine.
Dans les procédés des exemples l - 3, on peut échan-
<EMI ID=12.1> contre les. composés correspondants méthylés au noyau qui s'obtiennent à partir d'une cétone et d'ortho- ou métacrésol; en plus, on peut préparer la matière première utilisée dans l'exemple 3 par condensation d'un cyclohexanone méthylé ou diméthylé avec le phénol ou hien avec un crésol.
4) Par allylation de résorcine, on prépare un mélange de l'éther diallylique de la résorcine et de dérivés .allylés de la résorcine substitués au noyau, mélange qui, sous une
<EMI ID=13.1>
donne naissance à- la formation d"une résine cassante.
5) Dans une solution alcoolique, on soumet le 1.7-di-
<EMI ID=14.1>
re d'allyle. par chauffage à. une température élevée, l'éther diallylique se transforme, dans une vive néaction, en une résine cassante.'
<EMI ID=15.1>
l'éther diallylique correspondant. Par chauffage à 200[deg.] C, la résinification s'effectue dans une réaction vive.