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Procédé et installation pour le fractionnement de mélanges dthydrocarbures ou d'nutres liquides.
On oonnait un procédé de fractionnement de mélanges d'hydrocarbures ou autres liquides suivait lequel on effectue d'abord un entraînement massif des huiles ou autres produits à fractionner à l'aide de vapeur a'eau, de manière à abaisser autant que possible la température d'ébullition de ces huiles ou,liquides.
On sait, en effet, que l'on peut distiller les nulles les plus lourdes en dessous de 100 , en les entraînant par des quantités énormes de vapeur d'eau; industriellement, il faut limiter cette dépense de vapeur et établir un compromis entre elle et la température de @istillation; en pratique, on admet donc que la proportion de valeur d'entraînement représente 20 à 50% du poids du produit brut à distiller Dans le procédé connu on fait ensuite passer les vapeurs mixtes dans des condenseurs, ou mieux des colonnes a
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iGy bot.;e, maintenus L des températures déterminées et dis- posés en série. On sépare, dans chacun de ces appareils, une fraction dont le point d'ébullition est en rapport avec la température de sertie dudit appareil.
Le réglage des
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tempérQturés est effectué par réfrigération au moyen d'eau circulant dans un système tubulaire surmontant chaque colonne.
Ce procédé présente un avantage. En raison de l'entrai- nement à la vapeur surchauffée, la température maximum des vapeurs à fractionner ne dépasse pas 250 C., ce qui permet d'utiliser des colonnes en fonte, donc peu coûteuses; mais il présente divers inconvénients sérieux.
Si l'en veut multiplier les fractionnements, on peut soit multiplier les colonnes, ce qui entraine des frais d'installation onéreux, un emplacement considérable, et un réseau de tuyauteries de liaison qui devient le siège de
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COLC,SLS0..tlo11S on analysées dans les colonnes, et occasionne une per tub=.tion ues fractionnements, soit diviser la colonie en éléiienEs et faire traverser les produits sortant d'un él;Llt eu pénétrant aans 1'élément suivant à travers un OiW :Wscur.
Dans les Cceux cas, les réfrigérants à eau, .t=.>,vs,il1+:;;t en général au-dessus de loo , ils sont l'objet C.'uh ci:%1;r311¯1<# par les eaux l!llpUIij3, ce qui modifie cons- tatent leur efficacité et oolige à des nettoyages fré- Quall"u3. }::;n out'3, le :c0,¯la;e de ces :c.'éfrigél'al1.ts à hauue 'u erù}?0Ó.'al,\U'G e::.. c.011C[. t; enfin les Tapeurs chaudes de c e1'- tains ç .,:;.:ou['.1'bur0G corroient les nétaux usuels et imposent l'emploi Le aétaux spéciaux très ooûtaux, pour la réalisa- tion c.e ces rctrigérants.
On connaît un autre 9:".OC0,-,.0 de :Lractionneî.le11t qui consiste à intronuire t la base n'une colonne, non plus les vapeurs à w'?:ct: onlor, ..1;;;.18 le produit brut llli-;:aê.16, pO:L"0' ¯1. j:,,'0:2L.ùlc , l.]1:.o to.¯ltC':.twY'e telle (lue les fr;vions les plus lourc-es peuvent se vaporiser, alors eue le résidu non vaporisé retourne à l'appareil de chauffage.
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Eventuellement, on introduit une petite quantité de.vapeur à la base de la colonne pour favoriser cette vaporisation.
En outre, on prévoit à différents étages de la colonne, des injections supplémentaires de vapeur pour accélérer les vaporisations locales. La. température de résine est donc très élevée, etcependant, malgré les appoints éven- tuels de chaleur qui résultent de cette ou de ces intro- ductions de vapeur d'eau, la température à laquelle doit être por té le produitbrut est beaucoup plus élevée que dans le cas de la production de vapeurs Mixtes.
Par exemple, si l'on veut distiller du goudron de houille avec extraction de toutes les huiles commerciales, il faut le porter à environ 375 C. La base de la colonne est donc obligatoirementà une température supérieure et de beaucoup à 250 C. qui est la température maximum au-dessus de laquelle la fonte doitêtre obligatoirement proscrite, car au-dessus de cette température les variations importantes de température en particulier lors des arrêts et des mises en route provoquent des variations de dilatation telles que la fonte peut casser brusquement. Les colonnes actuelles de fractionnement avec introduction à leur base du produit à fractionner fortement chauffé sont on@ exécutées en acier au nickel-chrome-molybdène très résistant nais aussi beaucoup plus coûteux.
En outre,dans ces colonnes le résidu non vaporisé doit être repris à la base par une pompe à huile chaude très onéreuses pour les mêmes raisons que pour la colonne et qui renvoie cette huile à l'appareil de pré- chauffage.
Cet appareil de pré-chauffage est lui-même d'une construction très coureuse, toujours en raison de la température élevée à laquelle le produitbrut doitêtre porté. Enfin dans ce procédé, malgré la température élevée à laquelle le produitbrut estintroduit au bas de la colonne et malgré 1 ou les apports éventuels de
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quantités réduites de vapeur, la quantité totale de
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calories inh"0-.è1.::.-: è.f:.1Ú.;
1:..- colonne est réduite de telle sorte que le no-ibre us reflux possibles est lL.1ité b. un, le volume de ce reflux dont dépend directement la pureté du ecLLensat devant même être réu.it, De procède comportant l'iu'uroLuc'uion directe .."\.1. ]l'ocuit brut très chaud au bas de la colonie ne permet done pas de réduire le nombre de colonies, qui sont au nombre des produits fractionnés.
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?3eli zi;.vài,tivx a pour objet un procède de f J:'(. c"u:;'') L1; Gl.ien L;e !:101.s.l:l..,,::; . T iWC..1'OC [:',rbu1'e8 et autres liqui-- nés, peLettant l'ootention ae uistillats très purs, avec une installation sinpiifiée d'un ppix et d'un encoiùbiemei.u extrêueRont réduits par rapports eeu=: aes installations de :é':...actiOLÍ:16l.1eYlt existantes dont les caractéristiques essentielles ont été rappelées plus haut.
Le procédé suivant l'invention est remarquable notam- ment en ce qu'il consiste : L'une part à introduire à la base d'une colonne unique
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un ..'tétanie de vapeurs rai-teo ù'llàrc.roùaibures ou autres et àµeau 1 une te¯,.,Wratu.e :.:810.',,1 ve!.lent bUE:;
mais possédant une quantité de chaleur considérable due à la vapeur d'eau, et d'autre part à prélever du liquide en un ou plu- sieurs points de la colonie de fractionnement, à refroidir
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le iL.Hi:"0 de chaque ,.,Tclèx.aent aussi bas que possible, au- dessus au poin's Le congélation, à refouler à un étage infé- rieur de la colonie une fraution contrôlée du liquide :':.l'v::' Le l'acon à régler très exateent la température au >oli,t de pl'10verJ:.n"ù sans apport ae calories en ce point, et w ¯.i\..-lJU'8l' l'e-cès liquide du prélèvement sur le reflus.
Ce procédé pel':.1Gt ae soutirer, en chaque point de prélèvement, u. pro:.uix liquide correspondant quantitati- v -Ll'.:YllJ et Quali ta ti veüeut au fractionnement désiré et ce par une soustraction de chaleur permettant à la colonne de fonctionner dans des conditions de température minima.
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Par rapportau premier procédé rappelé plus haut, à vapeurs mixtes et à plusieurs colonnes, le procédé selon l'invention permet une réduction importante de l'installa- tion puisqu'une seule colonne suffit; par ailleurs les produits obtenus sont beaucoup plus purs, puisque à chaque prélèvement le refroidissement est total, les réfri- gérants ne comportant pas de réglage compliqué, leur construction peut être réalisée avec des matériaux usuels peu coûteux.
Par rapport au deuxième procédé connu et rappelé plus haut, dans lequel le produit brut est introduit, très chaud, à la base de la colonne, le procédé selon l'invention permet, en raison de la faible température d'admission des vapeurs mixtes à la base de la colonne (inférieure à 250 ) d'employer pour la fabrication de cette colonne de la fonte beaucoup moins coûteuse; il n'y a pas à la base de la colonne de reflux liquide hors de la colonne, donc plus de pompe de refoulement d'un liquide chaud.
Malgré la basse .température d'admission des vapeurs mixtes à leur entrée dans la colonne, ces vapeurs permettent de disposer d'une très grande quantité de chaleur, due à la vapeur d'eau, ce qui permet de réaliser dans la colonne plusieurs reflux très abondants et par conséquent d'o@tenir des produits très purs ( on sait que pour obtenir ce bons produits, le reflux doitêtre au moins égal aux trots- quart du prélèvement dans la colonie) et ce en maintenant la température basse, sans que toutefois la température au haut de la colonne unique tombe au-dessous de 100 .
La partie supérieure de la colonne est, en effet, maintenu,à une température supérieure à 100 , de manière qu'il ne puisse s'y condenser d'eau. La vapeur d'eau totale introduite à la base de la colonne sort à la partie supérieure avec les vapeurs d'huile ou autres produits non condensés. Le mélange est refroidi dans un réfrigérant
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e::"lJ .:"lçUl'. L' e=¯.a ert .J:;,J :;.';:)e Le l'huile ( ou autre produit) et l'huile :'lÚl;,r,..1'6 0:J\. ¯'.:..:l"".\e en tête de la colonne j)0Ul' régler 1. 1 <#..;p 1:,; ':,::':6.
L'invention a éé;8.1ell l:nt pour objet une installation destinée à l'application L.U procédé ci-aeasus. ye oessin ani-exé donné uniquement à titre d'exemple raßée:.te une telle installation.
Suivant l'exemple .. ' cx ,1 c u t 1 o w rep1"é8en"é) l'installa- tion comporte essentiellement un appareil A de production de vapeurs ..listes et une colonne B de fractionnement avec
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ses Gis08itifs accessoires.
L'appareil A de e lJr' oGuetion des vapeurs mixtes comporte COL1!.1e connu en soi, m. foyer l à clla*Dn ou autre, a la partie supérieure duquel estplacée une cornue de distilla- tion2 en acier et dont le volume correspond par exemple à
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une heure te 1-6bit ; les o'az de combustion lèchent la par- tie inférieure de cette cornue 2 et gagnent par une chambre 3 un carneau 4. le produit à distiller est contenu dans un réservoir 5 d'où il .j'écoule dans un bac régulateur 6. Une pompe 7 doreuse permet de l' envoyer dans la cor@ue 2 à travers un 'serpentin de chauffage 8 placé dans la chambre 3 et par
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une tubulure 9.
Dans la contne -i, débouche également une tubulure leu d'arrivée Le v.l! e"LU' surchauffée, branchée sur un .:urohauffeur 1l dont le::: éléments sont exécutés en un métal susceptible de résister à une température de 600 C environ et qui, placé dans le foyer 1, est alimenté en vapeur par une tuyauterie 12 à partir d'une source quelcon- que. Le débit de vapeur est réglé par un robinet 13
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au t 0 .Ia t i;;: uem>: m ou non. bne tubulure 14 relie un point de hauteur moyenne de la cornue;:; à un récervoir 15 à brai uu autre résidu non vaporisable.
Le dôme 16 de la cornue lest reliée par la. tubulure 17
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à la base de la colonie de fractionnement B à éléments de barbotage, exécutée en fonte ou acier ordinaire
Sur un certain nombre de plateau:: 18, 19,20, sont prévues des tubulures de prélèvement du liquide 21,22,23.
La prise inférieure 21 aboutit par un siphon 24 à un récipient 25. La tubulure de prise 22 aboutit à un réfrigérant 26, raccordé par une tuhulure, 27 à un récipient de coulage 28. Le haut du récipient 28 est relié à un réservoir 29, tandis que le bas dudit récipient est relié par une tubulure 30 à un plateau 31 situé directement ou non au-dessous du plateau 19 de prélèvement. Une pompe 32 assure la circulation du récipient 28 vers le plateau 31, un robinet 33 est placé sur la tuyauterie 30. Ce robinet peut être à commande à nain ou par thermostat.
La tubulure 23 de prise sur le plateau 20 aboutit de même à un réfrigérant 34 relié à un récipient de coulage 35 avec un récipient 36 ,et tubulure 37 de reflux sur leplateau 38 inférieur au plateau 20.
Bien entendu, il peut être prévu plus de deux dis- positifs de prélèvement avec reflux, si nécessaire.
Le sommet de la colonne B est de même relié par une tubulure 39 à un réfrigérant 40, duquel le liquide refroidi s'écoule à un récipient de décantation 41, avec tube inférieur 42 à eau décantée et tubulure supérieure 43 aboutissant à un récipient de coulage 44 dont le sommet est relié à un réservoir 45, tandis que la base est reliée par la tubulure 46 c,e reflux et à trave@ lerobinet 48 et la pompe 47 au sommet de la colonne.
Le fonctionnement de cette installation est le suivant:
Le goudron brut à distiller (ou autre produit) préa- lablement réchauffé dans des condenseurs et échangeurs
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et contenu (8.nG le il.-eiv-1=. 5 Lune température ce 100 C. par exemple est refoulé par le. pompe 7 à travers le :céch2.uf - four 8 ou. il est porte 1. s,;., te1:1}érQt1.1re àe distillation ( .8v'o par e=el::¯1 dans Le -:0 ,,. du goudron).
Le Uü..¯'Of1 ;.,ii#11 cll'.1..L:,'\, ou -Lltl:'0 mélange 6.:; produits, entre i,c,1:z la cornue .8. la vapeur (-'.'eau qui arrive par la 1w-".;i"c,=<> 12, SUii üt;ÎllW;ü4:Y:û rëjlé par le robinet 13. esi ;:;u1'c:-o:u.ff ú e (,[,11 le serpentin 11. La vapeur s r y surchauffe 8- une 'éG..:P81'C-.t-ù.l'C' pcr#c.Tv aE.vein1=ie 550 C. et entre ensuite c::an 1. cornue au LlOY011 'un Listributeur perforé.
Le l'0:":;'C.è. ae la c.1GU2.lè.'"G10n nr'ai ou autre) est nain- tenu à un ni V0: \:. constant, au moyen de la tubulure â' exti<i,c- tion 1.';' par laouBlle il ,.:TCCUlle en continu au iur et 8- I.13Sè,,:"; 0.0 xi O1'..L;tiUi7, vura le réservoir 15. Ce résidu chi,<=i, sortant GO la CO:::11Uè,., z peut passer éventuellerùent dans un elneu1' due LK\niol"e à céder ses calories au goudron brut? Le ei.aUL'aL.'c de l'eY:crlaûle est assuré par le foyer 1.
Les s L'1 ., iai.; e passent d'abord sur le surshauffeur de vapeur 11, où elles perdent la plus Gl'aude partie de leur chaleur puis viennent Te cher la coiriuc- 2) enfin elles traversent le
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serpentin 8. Le chauffage peut s'effectuer par un simple foyer à
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charbon CO:l.;e déjà dit. Le volant de matière existant dans l'appareil assure une l'(L1..Ü2.1'ité de la marche, malgré les
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défaillances du conducteur.
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Ji le t%j=û.l:.r...v12 w est l'ait à l'huile ou au gaz, on peut coii,,iiG:>11 le -'onctionncr.ient eom..ie pratiquemmont automatique un remarquera que la radiation du foyer s'exerce ;Ur le ..3è":"C:l:.'.uf:2eul' de vapeur, cur forme écran de protection de la con¯ . U8.D au serpentin 8 travaillant en récupéra- teur, Si:.. E-....9é:c:.:.'Gure de i ZrJ'7.1C- est très basse et il en 1'0:: Cè.l." une sécurité quasi totale contre les ruptures et les
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dangers d'incendie.
Le dispositif de vaporisation sépare donc le produit
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brut en deux fractions : d'une part le résidu, dont la composition, autrement dit, le point de fusion, dépend de la température de dis- tillation ; d'autre part, les vapeurs globales d'huiles, mélangées à la vapeur d'eau, ayant servi à l'entraînement.
C'est donc sur ces vapeurs mixtes que s'opère la con- densation fractionnée.
Les vapeurs mixtes qui dans le cas du goudron sont à une t@@pérature de 280 C. dans la cornue 2 arrivent la base de la colonne B parla tubulure 17. A la base de la colonne la température est d'environ 240 C. La très faible quantité de primages (vésicules liquides) qui pourraient être éventuellement entraînés sont arrêtés par quelques pla- teaux et retournent à l'alimentation par la tubulure 49.
Toujours dans le cas du: goudron, l'huile anthracénique est extraite sur le plateau 18 et gagne le réservoir 25.
A un étage supérieur, on extrait sur le plateau 19, par la tu@ulure 22 l'huile lourde liquide. Cette huile est refroidie dans le réfrigérant 26 et s'écoule dans la vase de coulage 28. A la basede ce vase, la pompecentrifuge 32 reprend l'huile froide et la renvoie au plateau 31 situé au-dessous du plateau 19 de prélèvement, de manière à effec- tuer le coupage entre l'huile lourde et l'huile anthracé- nique. On règle le retour de ce reflux au moyen du robinet 33 de manière à assurer le coupage correct. L'excès d'huile qui ne retourne pas à la colonne s'écoule du vase de coulage 28 vers le récipient 29 et constitue la production d'huile lourde.
On conçoit facilement la simplicité du système; si on ouvre complètement le robinet de réglage 33, tout le reflux rentre dans la colonne B et se mélange à l'huile anthracénique. Si, au contraire, on supprime le retour du
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reflux, l'utile antnracénique tend à monter dans la cdonne et vient couler avec l'huile lourde. Entre,ces àeux posi- tions effrénés, 1- existe un réglage tel que la séparation ((8::' ,,-eL1.:: hu-les est absolue et que chacune d'elle coule dans la proportion où'#lîe existe dans le goudron.
Le réglage qui ne comporte qua la manoeuvre d'un s;ul robinet peut c-'ailleurs être mesuré par un appareil ::u.'Go--,:,- tique, le robinet étant commandé par un thermostat, de manière que la LerÙl!0'e.ùu1'e du liquide 8..t une valeur rigou- rcusemen'ù constante ",1.::..' Jac. plateau 19 de prélevèrent.
Le Ci :Ju.];J0t.."e Ge lliu¯.::.12 Moyenne est effectue de 1.8.."lbe 1.12..1,:',::1'0 par la tu;:v:i:.r"e 3, avec reflux sur le plateau 58 et prélèvement dans le réservoir 36 sous réserve de mainte- nir le circu-t à une L,'1.:p::1'aJGUre supérieure au point de
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congélation.
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Les vapsurs nixteu 301'taDt du Iiaut de la colonne par la tubulure 19 renferment encore l'huile légère mélangée
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à la totalité de la vapeur d'eau injectée. Ces vapeurs
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sont condensées dans le condenseur 0 et le. distillât est s];JD.l'C: dans 1 dC:cantc:ü:c 41. ' ea,u est évâo1ilée par li tutu-
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lurc .12 et -'huile légère est l'efluée en tête de la colonne par la tÜ!blul'e 46 :Qvu:c effectuer son coupage avec .L'huile moyenne, l'excès du prélèvement sur le reflux est recueil- li dans :le r éseivoii 43.
:iJe àispo:i t i de fractionnement que l'on vient de â.0c.:lJ.'e permet par exemple l'obtention directe, à partir c.u goudron brut, des pl'ocui1is suivants: b l' :;,J. , ll1Úl.e c.ntlll'2ccÓnque couillant au-dessus de 280 (cou-
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ple a 230")
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huile lourde fluide, exempte d'anthracène, bouillait
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G ::.v0 à 80 C, coupée à 180
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huile moyenne napËaHt)M6 bouillant de 180 à N30 ,coz,- pée à 135" et renfermant la totalité de la naphtaline, des phénols, or6sois et bases p.pydiquea.Far cbis%s,1 llsation, on retire de la naphtaline qui, après pies- sage à chaud, titre plus de 99%, avec un point de fu-
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sion de 7900.
T'huile claire renferme de 30 à 40 de phénols suivant les goudrons Huile légère, exempte de naphtaline,bouillant de O à
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1800; coupée à 102*C environ.
On peut naturellement multiplier les fractionnements en augmentant le nombre des prélèvements et extraira par exemple
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une huile anthracénique légère, convenant directement L fabri- cation d-e la G'réosote.
La même appareil peut, sans aucune modification, produire du goudron semi-distillé répondant à toutes les caractéristiques
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de visc6ité. Dans ces cas, le débit est augmenté et peut attein- dre le triple du débit de la distillation complète. Le frac- tionnement des sous4produi-us,resùe le même, en supprimant les co'0-La.es des huiles anthracéniques et lourdes qui restent dans le semi-distillé.
Bien entendu, le procédé et l'installation peuvent être utilisés pour le- fractionnement de tous autres mélanges liquides.
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On va rappeler caL,,près les s p r 1 n c ip #ii; avantages du pro- cédé et de l'installation selon l'invention..
La température a la base de la colonne estbeaucoup plus faible ( au moins de 100) que dans le cas des colonnes dans les-
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quelles le produit brut est introc.uit à l'état liquide a. la tem- pérature de Vaporisation, puisque les vapeurs mixtes, produites d,,ns le v--,,orisour extérieur A, n'entrent dans 1 colonne CU-'L une température de 250 à w40 au lieu. de 075 environ Gomme c'est le cas avec les produits bruts liquides d'où la possibilité de construire la colonne B en fonte moulée.
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Les vapeurs mixtes :l?enfe:t':..1811t la ûoàlilé des In.1.ilis -.---
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dev L', être fl':::,C.j.orllJée3. Il n'y bzz pas de reflux .non vapo- rise a renvoyer c. 11 .l?Jal'e.l.l e.e chauffage, car l'extraction éV#Dl1,lelle qui est faite en 18 w l, base de la colonne est con::. 1;1 ij1,lée par une nuile :.':l'C(ct1om,Se, et non par un résidu du i.-.o-:c.it 1,l. L colonie a'oncLronne donc strictement co- ,,,: un appareil de rectifie; tien ou de condensation 1:1',:,(; tJ.nl'.1 e.
1. J...yOite de noter 'lUT.- ü.C1U:t8 .l.Dj eat10n de vapeur s'est f;-'b0, soit a 1,- C7¯Se C,C . C(2.Oiitie, 20:." è1..L", ;iV2 b1i.':be3, c.., '.I..:" .. =1¯¯) )i'1.¯.' .: =ù -,- . 1 : : ,:lC.Éjvi acc. e:;; o:1. 'e;:. La vapeur d'-;".r Al. '"1;"..è- e.-X .LjeL' iis l'appareil de VEporIsatio, une ..0=:¯ 1)O.,.l.' '..OV6Qta, p;'.r üuJ ..eu- 1''':,-l8oge qui peut d'ail- lm:.'.¯ êt::,..: uo.'.: ::" l,l (;.
Il y ..-. lieu de l'G1J.;:.:C(ù..(;::" vue le procéda connu C:.2ns le:¯::1 le e p r o 1..ii; t 1 :ri t 1 :,1 \:-,:..C: 7:e'tïte ç,ll.3ntité de vapeur ;.jQl.C ù iiü;i'. 1.:. .0'.-, s, G.12 1 colouLe est bien différent L. ;- : ., Lw, ... CL J-'objet de 1.:. présente li-eYitian, Ell effet PO\..,l' .je; H:et"'úJ:'8 LJ.S les éoi>i11LJ1iz de ce procédé, ,-<ont la 'p±llc1.):¯le (;::'¯'(;-"::-':'8t\l.lte ssu 1;.¯ basse température de i,1,¯1:.:.;, ri i'<:1.h,::..¯:;.t 1.1Jt0,ù..l:C(; .:.. 12. base de la colonne une proporLron c. v'-peur ce ;:0 '- 501. pi,r 2'o.p';,ort au promut'e brut. rnul'OL.uiu -:, ,:J.;;:l.J. ta11r:l;,eút.
Si on admet par ej:E3'.'3'jOlG'' eue 1. ! Ol, :Lnuro.uise 8 t. l T 1181..1::" 1000 cgs de produit brut et 10., .1<1 -s vrpcur, a 230 , ces 1000 kgs de proauit brut z'oy¯.;üeï;' environ OOG1..' ùe vapeur et les 500 1%s de vapeur ,..' e.u représentent environ 600 niS de vapeur, Hoit rU.." rc:: 1 1.Éà ni). Or, la rjFlisatioa d'une telle valorisation ne ) :.:"\.i"1.. se farre e 1 1; z; la Ut::: e 1'0 1'1(;L18 n dite L'une colonne àii,1>c faire perare à ce1L.ù-ïi le caractère 1<'1,1" .P9[re1 de :.:"'(;'"lOr;0 .:,'1,1.. Cette u; se devient une ckaudfôre dont 1¯, 0.01:-:"" :"\:\: c:' i oü v; t 01'.11 iv:;':;"v (J i:c0LleL' estérieure u. la colonne.
....r.L, au con'-raire, on 11;,ro;;;L.I, COLli...16 aane les procc-
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dés connus, le produit crut chauffé à 375 , sans vapeur,
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ou avec très peu de v-pcur, 5 par exemple, on libère un volume gazeux qui est le tiers du précédent et qui autorise à faire la vaporisation à la base de la colonne, sous réserve d'équiper celle-ci en conséquence pour résister a cette température.
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Dans ce procédé connu, l'huile cl1f2.U0.e introduite a. 1;. base de la, colonne apporte a 1^ fois s;:, chaleur d 1 éCÍ1,1.1.I.- fement et sa chaleur de vaporisation. L'une et l'autre sont faibles, surtout la. seconde. Comme .}.'efficacité du frac-
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tionnement. dépend de 1T imtensïté de 1'6f11.1.:;, qui absorbe les calorie,a, ou Ne 1)iuu, comme déjà ait, fe.1re dans la colonne qu'un seul reflux. Si on voniait eri'ectuei plusieurs reflux, on serait obligé de faire au::,, divers étages des apports de vapeur surchauffée pour fournir de la chaleur et permettre des reflux plus intenses d'où une grande con-
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plication de oonst:i1àLctioi.
Par #ontret dans le l'r'cédé suivant I'Lnveuti-on on fournit t égal eme-nt ii cfaantrte ù,e chaleur par les valeurs d'huile, mais en plus la chaleur de vaporisation de la va- peu-r d'eau, qui est six fois plus grande que celle de la
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vapEUr d'huile. La colonne reçoL5 donc à sa base, maigre la température réduite des vapeurs mixtes à leur eu'crée dans cette colonne, une masse calorifique considérable -qui permet d'y multiplier les reflux:, et par suite les frac- tionnements, sans apport de chaleur extérieure.
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T3'tureï:lemet l'invention n'est l1ulle:
lent limitée ,-u mode d'exécution représentéet décritqui n'a été choisi qu'à titre d'exemple. Bien entendu la quantité de vapeur
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d'eau introduite dans le,v8.poriseur peut varier suivant la température d'ébullition du produit à fractionner.