<Desc/Clms Page number 1>
BREVET D'INVENTION au nom de:
Siegfried JUNGHANS " Procédé de traitement des métaux et alliages métalliques au moment de la coulée ".
Dans la fabrication des pièces moulées,on s'efforce d'obtenir dans toute la section de la pièce un grain aussi uniforme que possible et généralement très fin. Il faut de plus éviter autant que possible que des constituants quelconques se séparent du bain en fusion.On s'efforce d'arriver à ce résultat en cherchant à obtenir une retassure liquide aussi petite que possible et à réaliser un refroidissement aussi rapide et uniforme que possible du métal ou autre matière coulée.
Dans les procédés de coulée connus jusqu'à présent on a cherché à réaliser un refroidissement aussi rapideue possible du métal entrant dans la coquille+en fabriquant les parois de la coquille avec les matériaux les plus divers et en refroidissant la coquille elle-même par sa paroi extérieure à l'aide de moyens réfrigérants les plus divers.Mais jusqu'à présent aucun de ces procédés n'a permis,sinon au prix d'installations ou d'opérations compliquées et coûteuses, de réaliser une solidification rapide et uniforme de la matière dans toute sa section,une fois entrée dans la coquille.
<Desc/Clms Page number 2>
La présente invention a pour objet un procédé perfectionné de coulée avec ref roidissement,permettant d'arriver au résultat cherché de la manière la plus parfaite en réalisant le refroidissement de la portion de la matière encore liquide et de la portion déjà solidifiée avec le plus grand soin et d'une manière particulièrement adaptée aux conditions nécessaires aux divers points de la section de la pièce coulée.
Ceci peut être obtenu en principe de deux manières ,
Une première manière suivant l'invention, consiste à réaliser un refroidissement indirect particulier de la matière au moyen de coquilles refroidies d'un type spécial et grâce à un procédé de refroidissement particulier.
Le refroidissement peut aussi être réalisé surtout directement c'est-à-dire par une action directe de l'agent de refroidissement sur la matière en opérant d'une manière qui constitue une autre caractéristique essentielle de la présente invention.
En ce qui concerne le refroidissement indirect, celui-ci peut être effectué, selon l'invention,comme suit : le métal circule tout d'abord à l'état liquide,ensuite à l'état solide à travers deux ou plusieurs zones de refroidissement dont la température est convenablement réglée. Il est essentiel que le refroidissement du métal passant dans le moule soit un refroidissement à courant dans le même sens et de préférence un refroidissement à courant dans le même sens échelonné.En conséquence, la partie la plus chaude du métal vient en contact avec le réfrigérant à sa température la plus élevée et la partie la plus froide du métal avec le réfrigérant à sa température la plus basse.
Les températures de refroidissement sont déterminées de façon que le métal liquide traverse d'abord une zone de refroidissement dans laquelle la température de refroidissement soit légèrement inférieure au point de solidification du métal.Il en résulte que le refroidissement ne peut faire naître. de retassure dans cette partie du métal,d'autre part le métal possède encore une fluidité suffisante pour pouvoir s'écouler uniformément jusqu'au bord de la coquille,
<Desc/Clms Page number 3>
Une fois terminé le refroidissement conduit de cette manière, le métal arrive dans une seconde zone de refroidissement, dans laquelle le refroidissement est assez intense pour que le métal se solidifie rapidement ,
La seconde zone de refroidissement se trouve en un point de la coquille où le refroidissement peu intense précité de la première zone n'est pas susceptible pratiquement de refroidir le métal davantage .
Pour pouvoir appliquer ce procédé d'une manière commode et efficace , on emploie des coquilles de forme spéciale dont les détails résulteront de la description qui va suivre.
En ce qui concerne le refroidissement direct par action directe de l'agent de refroidissement sur la matière à couler , on procède suivant l'invention essentiellement de telle manière que la matière à couler lors ou après son entrée dans la coquille et, en particulier la partie encore liquide ainsi que la partie qui commence à se solidifier et/ou la partie solidifiée soient entourées constamment et directement par l'agent de refroidissement, Dans ce but, on peut procéder de manière telle que la température de la matière en fusion soit réglée de façon qu'elle dépasse le moins possible le point de fusion de cette matière. Grâce à cette précaution , la matière en fusion entrant dans le moule est déjà amenée à une température assurant une grande régularité et une absence de retassure dans la pièce coulée finie.
Cette précaution peut être employée seule ou en combinaison avec un refroidissement échelonné tel qu'il est défini
<Desc/Clms Page number 4>
ci-dessus . En général, on règle la température de la couche de refroidissement se trouvant sur le bain en fusion de telle manière que la matière en fusion lors de son entrée dans la coquille soit à une température qui est supérieure de 50 au plus au point de fusion du métal coulé considéré . Dans le cas de la coulée de métaux à point de fusion élevé, on peut exceptionnellement dépasser cette température c'est-à-dire opérer à une température supérieure de 150 à 200 au point de fusion du métal à couler.
D'autres particularités de l'invention concernant le refroidissement direct ainsi qu'une explication plus détaillée de l'invention dans son ensemble résulteront de la description avec le dessin ci-annexé à l'appui sur lequel :
La fig. 1 représente une coquille dont la chambre réfrigérante est partagée en deux compartiments différemment refroidis;
La fig. 2 représente une coquille sans cloisons de séparation, mais composée de deux matériaux différents; la fig. 3 représente une coquille avec cloison et en matériaux différents; les figs. 4 et 5 représentent une coquille, dans la chambre réfrigérante de laquelle est montée une circulation spéciale de réfrigérant; les figs. 6 et 7 représentent des coquilles,dont les parois ont des épaisseurs différentes et par suite permettent d'obtenir des effets réfrigérants différents;
<Desc/Clms Page number 5>
les figs. 8 et 9 sont des coupes schématiques de coquilles comportant en divers points des portions renforcées ou garnies de bandages; la fig. 10 représente à titre d'exemple une installation servant à la coulée continue de barres de métal continues; la tige 11 représente une forme particulière de la coquille; la fig. 12 représente la pièce moulée complètement entourée d'une couche de réfrigérant, telle qu'elle est obtenue dans la coquille ; la fig. 13 représente une inatallation servant à faire arriver le réfrigérant sous pression; la fig. 14 représente une paroi de coquille de forme de construction particulière. la fig. 1 représente une coquille dont la chambre réfrigérante est partagée dans son tiers supérieur par une cloison e , formant les compartiments réfrigérants a et b .
Cette cloison permet de faire arriver dans les compartiments a et b des réfrigérants différents, par exemple dans le compartiment un réfrigérant ayant une température de 600 et dans le compartiment b de l'eau à une température de 20 . Ce dihpositif permet aussi de faire usage de réfrigérants sous des pressions différentes .
La fige 2 représente une coquille sans cloisons, mais construite en deux matériaux différents, par exemple en fer c et en 'cuivre d.
La fig. 3 représente une coquille avec cloison e et en matériaux différents c, d.
<Desc/Clms Page number 6>
La fig. 4 représente une coquille dans la chambre réfrigérante de laquelle est encore montée une circulation spéciale de réfrigérant f. Cette circulation sert à faire arriver la totalité ou une partie du réfrigérant coulant oontre la coquille avec une pression spéciale ou sans pression à un point déterminé de la paroi de la coquille.
Pour certains métaux, çn a constaté par exemple qu'il était très avantageux de faire arriver le réfrigérant qui s'écoule, par exemple de l'eau, en un point déterminé et de le répartir sur la surface contre laquelle s'écoule le métal frais.
La fig. 5 représente une coquille au-dessous de laquel le se trouve en f1 une circulation du réfrigérant disposée de façon à faire arriver le réfrigérant dans des conditions telles qu'il arrose toute la périphérie de la pièce moulée g au moment où elle se détache de la paroi de la coquille sous l'effet de son retrait.
Les figs. 6 et 7 représentent des coquilles dont les épaisseurs des parois sont différentes et donnent lieu par suite à des effets de refroidissement différents.
Les figs. 8 et 9 représentent une coquille qui, aux points où l'effet de refroidissement doit être moins intense que dans la totalité de la coquille comportent des portions renforcées ou garnies de bandages. Ces portions renforcées ou ces bandages donnent des résultats particulièrement satisfaisante dans les coquilles à angles vifs ou dant le profil comporte des sections fortement variables.
Les coquilles ainsi construites et refroidies permettent de diriger complètement le refroidissement et la solidification du métal qui y coule suivant les conditions
<Desc/Clms Page number 7>
exposées ci-dessus,en admettant que l'on tienne encore compte des points de vue exposés ci-après.
Evidemment il n'est possible d'exercer une action sur le métal liquide se trouvant dans la coquille que si la section de la coquille, le débit du réfrigérant et le débit du métal coulant dans le-coquille se trouvent dans un rapport convenable, et restent dans ce même rapport pendant toute la durée de l'opération de coulée. A cela s'ajoute, ainsi qu'il a été dit ci-dessus,comme condition particulièrement importante,que la température de coulée ne doit pas dépasser la valeur pour laquelle les dispositifsréfrigérants de la coquille et éventuellement les dispositifsrecueillant le métal arrivant dans la coquille sont en situation de dissiper la chaleur amenée y compris la chaleur de fusion du métal assez vite pour que la condition d'une chute de température aussi faible que possible soit remplie.
Le métal qui arrive dans une coquille suivant les f ig. 1 à 9 se trouve donc à une température légèrement supérieure à son point de fusion et s'y refroidit sans dépasser le point où il peut couler avec certitude jusqu'au bord de la coquille . La température dans le compartiment a est maintenue ou la coquille est refroidie, de façon à n'être que légèrement inférieure à celle du métal qui arrive contre le bord de la coquille .
Il en résulte que la coquille n'exerce pas une action de refroidissement plus intense se propageant vers le centre.
La coquille doit seulement avoir pour effet de provoquer la formation d'une croûte très mince ayant la forme de la section de la coquille .
On donne au compartiment a (fig. 1) des dimensions
<Desc/Clms Page number 8>
telles que la pièce moulée avançant d'un mouvement continu vers le eompartiment b n'y pénètre que lorsque la chute de température entre le centre et le bord de la section de la pièce a atteint la plus faible valeur qu'il soit possible pratiquement d'atteindre. Dans le compartiment b le refroidissement est aussi rapide que possible, et provoque une solidification rapide dans la section entière de la pièce.
Quel que soit le type de coquille, parmi celles des figs.l à 9,par lequel cet effet de refroidissement soit obtenu, le principe de l'opération reste le même, on doit en effet toujours choisir les moyens qui sont les plus avantageux pour l'alliage traité.
Sur les figs. 10 à 14, h désigne la coquille avec sa chemise ou chambre réfrigérante h1 ; g est la pièce mpulée qui se forme, i est la conduite par laquelle arrive le metal liquide dans la coquille en provenant d'un réservoir; 1 désigne par exemple les conduites d'arrivée du réfrigérant. Pendant l'opération de coulée, suivant l'exemple d'application du procédé de l'invention décrit ci-après, le métal liquide arrive dans la coquille h à une température qui n'est pas supérieure d'environ 50 0, comme ordre de grandeur, au point de fusion du métal à couler. Le liquide réfrigérant introduit par la conduite 1 s'écoule en quittant la masselotte liquide par la conduite j1 ( fige 10).
On peut évidemment opérer aussi en faisant passer le liquide réfrigérant introduit par la conduite j, de la masselotte liquide, entre le métal en cours de solidification et la paroi de la coquille et en l'évacuant par le bas ( fig.12 ).
Pourvu qu'on ait soin de fairetoujours arriver une quantité de réfrigérant liquide exactement égale à celle qui s'écoule par le bas, la pièce en cours de solidification est toujours complètement entourée en haut et de tous les cotés
<Desc/Clms Page number 9>
par le réfrigérant liquide, et on réalise ainsi non seulement un refroidissement par les côtés et un refroidissement supplémentaire par le bas ( voir le dispositif de refroidissement f1 (fig. 10) , mais encore le métal frais qui arrive par le haut subit un refroidissement continu et uniforme par le haut et par suite on réalise un refroidissement très rapide et uniforme dans la section entière de la barre en cours de solidification.
Evidemment, il est possible également , au lien de faire couler le réfrigérant liquide de haut en bas, de le maintenir sur la masselotte, en aménageant la coquille en conséquence, de façon à faire monter le réfrigérant de bas en haut, par exemple suivant le dispositif de la fig. 11. D'après cette figure, il suffit de donner à la coquille h proprement dite la longueur qui est nécessaire à la solidification et au guidage de la barre moulée g correspondante, Par contre la chambre réfrigérante h1 se prolonge davantage vers le bas. Le liquide réfrigérant venant de la chambre réfrigérante h1 c'est-à-dire de l'ex- trémité inférieure de la paroi de la coquille pénètre entre la pièce moulée en cours de solidification et la paroi de la coquille et arrive en haut sur la masselotte, liquide.
La pièce moulée subit en outre un autre refroidissement direct sous la conquille h dans la. chambre réfrigérante h1 et un refroidissement indirect le long de la paroi extérieure de la coquille h dans la partie supérieure de la chambre de refroidissement hl.
Dans le cas où la solidification du métal ou la nature du procédé de coulée ne permettent pas d'établir une liaison régulière entre le haut et le bas (masselotte liquide et pièce moulée solidifiée ) il faut que l'arrivée du réfrigérant se fasse de haut en bas et dans ce cas la partie inférieure de la coquille peut être construite @
<Desc/Clms Page number 10>
comme l'indique la forme de réalisation de la. fig, 12 en vue de réaliser une arrivée régulière du réfrigérant.Il est nécessaire aussi de faire arriver et partir d'une manière continue le réfrigérant ou liquide de refroidissement sur la masselotte, ce qui peut se faire au moyen des conduites d'arrivée et de départ appropriées 1 et j1 ( fig, 10).
Si le refroidis sement doit s'effectuer sous pression (en agissant directement sur la pièce moulée), ce qui permet aussi d'exécuter l'opération de coulée entière sous pression, c'est-à-dire si le réfrigérant doit être amené à la coquille et en être évacué en subissant toujours la pression voulue, qui, étant donné que le réfrigérant entoure complètement la pièce moulée, se transmet' en conséquence sur la pièce en cours de acidification, on emploie l'agencement de la fig, 13, dans lequel ltespace qui se trouve au-dessus de la coquille est rendu étanohe par une cloche. Il est évident que dans ce cas, le métal qui s'écoule doit être maintenu sous la même pression que le réfrigérant.
Lorsqu'on opère sous pression, la partie inférieure de la coquille doit être évidemment fermée, de façon que la pression puisse être maintenue.
A cet effet on emploie de préférence des presse-itoupe ou similaires.
La fig, 14 représente une ooquille,qui comporte des perforations permettant au réfrigérant coulant à l'inté- rieur de la chemise réfrigérante d'arriver directement sur la pièce moulée et dé l'arroser.
Les dispositifs réfrigérants suivant les exemples de réalisation représentés peuvent comporter, outre la chambre ou ohemise réfrigérante normale hl, encore une chambre réfrigérante spéciale ou conduite
EMI10.1
réfrigérez réfrigéran f ou être traverses par une conduite réfrigérante de cette nature.
De préférés-ce ces chambres réfrigérantes sociales se trouvent aux points où le refroidissement est particulièrement nécessaire, par exemple en face de la masselotte liquide.
<Desc/Clms Page number 11>
Le réfrigérant qui se trouve en h1 et f peut être le même ou différent et subir la même pression ou une pression différente. Par exemple la chambre réfrigérnate h1 peut oontenir comme d'habitude de l'eau de circulation, tandis qu'on fait arriver dans la conduite f de l'eau sous pression, qui est projetée contre la paroi de la coquille.
<Desc / Clms Page number 1>
PATENT OF INVENTION in the name of:
Siegfried JUNGHANS "Process for treating metals and metal alloys at the time of casting".
In the manufacture of molded parts, efforts are made to obtain throughout the section of the part a grain as uniform as possible and generally very fine. It is also necessary to avoid as much as possible that any constituents separate from the molten bath. An attempt is made to achieve this by seeking to obtain as little liquid shrinkage as possible and to achieve cooling as rapid and uniform as possible metal or other cast material.
In the casting processes known until now, attempts have been made to achieve as rapid a cooling as possible of the metal entering the shell + by making the walls of the shell with the most diverse materials and by cooling the shell itself by its exterior wall using the most diverse cooling means, but until now none of these processes has allowed, except at the cost of complicated and expensive installations or operations, to achieve rapid and uniform solidification of the material in its entire section, once it has entered the shell.
<Desc / Clms Page number 2>
The present invention relates to an improved process for casting with cooling, making it possible to achieve the desired result in the most perfect way by cooling the portion of the material which is still liquid and the portion already solidified with the greatest care and in a manner particularly suited to the conditions required at the various points of the section of the casting.
This can be achieved in principle in two ways,
A first way according to the invention consists in carrying out a particular indirect cooling of the material by means of cooled shells of a special type and by means of a particular cooling process.
The cooling can also be carried out above all directly, that is to say by a direct action of the cooling agent on the material, operating in a manner which constitutes another essential characteristic of the present invention.
As regards the indirect cooling, this can be carried out, according to the invention, as follows: the metal first circulates in the liquid state, then in the solid state through two or more cooling zones whose temperature is suitably regulated. It is essential that the cooling of the metal passing through the mold is same-direction flow cooling and preferably stepped same-direction flow cooling, as a result the hottest part of the metal comes into contact with the coolant. at its highest temperature and the coldest part of the metal with the refrigerant at its lowest temperature.
Cooling temperatures are determined so that the molten metal first passes through a cooling zone in which the cooling temperature is slightly below the solidification point of the metal, as a result of which cooling cannot occur. shrinkage in this part of the metal, on the other hand the metal still has sufficient fluidity to be able to flow uniformly to the edge of the shell,
<Desc / Clms Page number 3>
Once the cooling is completed carried out in this way, the metal arrives in a second cooling zone, in which the cooling is intense enough that the metal solidifies quickly,
The second cooling zone is at a point in the shell where the aforementioned low-intensity cooling of the first zone is not substantially likely to cool the metal further.
In order to be able to apply this process in a convenient and efficient manner, specially shaped shells are employed, the details of which will emerge from the description which follows.
As regards the direct cooling by direct action of the cooling agent on the material to be cast, according to the invention is carried out essentially in such a way that the material to be cast during or after its entry into the shell and, in particular the part which is still liquid as well as the part which begins to solidify and / or the solidified part are surrounded constantly and directly by the cooling medium, For this purpose, it is possible to proceed in such a way that the temperature of the molten material is regulated so that it exceeds the melting point of this material as little as possible. Thanks to this precaution, the molten material entering the mold is already brought to a temperature ensuring great regularity and an absence of shrinkage in the finished casting.
This precaution can be used alone or in combination with step cooling as defined.
<Desc / Clms Page number 4>
above. In general, the temperature of the cooling layer on the molten bath is controlled so that the molten material upon entering the shell is at a temperature which is at most 50 above the melting point of the shell. cast metal considered. In the case of the casting of metals with a high melting point, it is possible, exceptionally, to exceed this temperature, that is to say to operate at a temperature 150 to 200 above the melting point of the metal to be cast.
Other features of the invention relating to direct cooling as well as a more detailed explanation of the invention as a whole will result from the description with the accompanying drawing on which:
Fig. 1 shows a shell, the cooling chamber of which is divided into two differently cooled compartments;
Fig. 2 shows a shell without partitions, but composed of two different materials; fig. 3 shows a shell with a partition and made of different materials; figs. 4 and 5 represent a shell, in the refrigerating chamber of which is mounted a special circulation of refrigerant; figs. 6 and 7 represent shells, the walls of which have different thicknesses and therefore make it possible to obtain different cooling effects;
<Desc / Clms Page number 5>
figs. 8 and 9 are schematic sections of shells comprising at various points portions reinforced or lined with bandages; fig. 10 shows by way of example an installation for the continuous casting of continuous metal bars; the rod 11 represents a particular shape of the shell; fig. 12 shows the molded part completely surrounded by a layer of coolant, as obtained in the shell; fig. 13 shows an installation for supplying refrigerant under pressure; fig. 14 shows a shell wall of particular construction shape. fig. 1 shows a shell whose refrigerating chamber is shared in its upper third by a partition e, forming the refrigerating compartments a and b.
This partition makes it possible to bring in compartments a and b different refrigerants, for example in the compartment a refrigerant having a temperature of 600 and in the compartment b water at a temperature of 20. This device also makes it possible to use refrigerants at different pressures.
Figure 2 represents a shell without partitions, but constructed of two different materials, for example iron c and copper d.
Fig. 3 shows a shell with partition e and made of different materials c, d.
<Desc / Clms Page number 6>
Fig. 4 shows a shell in the refrigerating chamber of which is still mounted a special circulation of refrigerant f. This circulation serves to bring all or part of the refrigerant flowing against the shell with a special pressure or without pressure at a determined point on the wall of the shell.
For some metals, it has been found, for example, that it is very advantageous to bring the flowing refrigerant, for example water, to a determined point and to distribute it over the surface against which the metal flows. fresh.
Fig. 5 shows a shell below which there is at f1 a circulation of the refrigerant arranged so as to cause the refrigerant to arrive under conditions such that it sprinkles the entire periphery of the molded part g as it detaches from the wall of the shell under the effect of its removal.
Figs. 6 and 7 represent shells whose wall thicknesses are different and consequently give rise to different cooling effects.
Figs. 8 and 9 represent a shell which, at the points where the cooling effect should be less intense than in the whole of the shell, have portions which are reinforced or lined with bandages. These reinforced portions or these bandages give particularly satisfactory results in shells with sharp angles or when the profile has highly variable sections.
The shells thus constructed and cooled make it possible to completely direct the cooling and solidification of the metal which flows therein depending on the conditions.
<Desc / Clms Page number 7>
set out above, assuming that the points of view set out below are still taken into account.
Obviously, it is only possible to exert an action on the liquid metal in the shell if the cross section of the shell, the flow rate of the refrigerant and the flow rate of the metal flowing in the shell are in a suitable ratio, and remain in this same ratio throughout the duration of the casting operation. To this is added, as has been said above, as a particularly important condition, that the casting temperature must not exceed the value for which the cooling devices of the shell and possibly the devices collecting the metal arriving in the shell. are in a position to dissipate the heat supplied including the heat of fusion of the metal quickly enough so that the condition of a temperature drop as low as possible is fulfilled.
The metal which arrives in a shell according to f ig. 1 to 9 is therefore at a temperature slightly above its melting point and cools there without exceeding the point where it can sink with certainty to the edge of the shell. The temperature in compartment a is maintained or the shell is cooled, so as to be only slightly lower than that of the metal which hits the edge of the shell.
As a result, the shell does not exert a more intense cooling action propagating towards the center.
The shell should only have the effect of causing the formation of a very thin crust in the shape of the section of the shell.
Compartment a (fig. 1) is given dimensions
<Desc / Clms Page number 8>
such that the molded part advancing in a continuous movement towards the compartment b enters it only when the temperature drop between the center and the edge of the section of the part has reached the lowest value practically possible d 'achieve. In compartment b the cooling is as rapid as possible, and causes rapid solidification in the entire section of the part.
Whatever the type of shell, among those of figs. 1 to 9, by which this cooling effect is obtained, the principle of the operation remains the same, one must in fact always choose the means which are the most advantageous for the alloy treated.
In figs. 10 to 14, h designates the shell with its jacket or cooling chamber h1; g is the mpulated part which forms, i is the pipe through which the liquid metal arrives in the shell from a reservoir; 1 denotes, for example, the refrigerant inlet pipes. During the casting operation, according to the example of application of the method of the invention described below, the liquid metal arrives in the shell h at a temperature which is not higher than about 50 0, as order of magnitude, at the melting point of the metal to be cast. The refrigerant liquid introduced through line 1 flows out leaving the liquid weight through line j1 (pin 10).
It is obviously also possible to operate by passing the refrigerant liquid introduced through line j, of the liquid weight, between the metal in the process of solidification and the wall of the shell and by discharging it from the bottom (fig. 12).
Provided that care is taken to always ensure that a quantity of liquid refrigerant is supplied exactly equal to that which flows from the bottom, the part being solidified is always completely surrounded at the top and on all sides.
<Desc / Clms Page number 9>
by the liquid refrigerant, and thus not only cooling from the sides and additional cooling from below (see cooling device f1 (fig. 10) is achieved, but also the fresh metal which arrives from above undergoes continuous cooling and uniform from above and therefore very rapid and uniform cooling is achieved in the entire section of the bar being solidified.
Obviously, it is also possible, instead of flowing the liquid coolant from top to bottom, to keep it on the weight, by adjusting the shell accordingly, so as to make the coolant rise from bottom to top, for example according to the device of FIG. 11. According to this figure, it suffices to give the shell h proper the length which is necessary for the solidification and the guiding of the corresponding molded bar g, on the other hand the cooling chamber h1 extends further downwards. The refrigerant liquid coming from the refrigerating chamber h1, that is to say from the lower end of the shell wall, enters between the molded part being solidified and the shell wall and arrives at the top of the shell. flyweight, liquid.
The molded part also undergoes another direct cooling under the conch h in the. refrigeration chamber h1 and indirect cooling along the outer wall of the shell h in the upper part of the cooling chamber hl.
In the event that the solidification of the metal or the nature of the casting process do not allow a regular connection to be established between the top and the bottom (liquid weight and solidified molded part), the coolant must arrive from above at the bottom and in this case the lower part of the shell can be built @
<Desc / Clms Page number 10>
as indicated by the embodiment of the. fig, 12 in order to achieve a regular arrival of the coolant.It is also necessary to make the coolant or coolant flow continuously in and out on the weight, which can be done by means of the inlet pipes and appropriate starting points 1 and j1 (fig, 10).
If the cooling must be carried out under pressure (by acting directly on the molded part), this also allows the entire die casting operation to be carried out under pressure, i.e. if the refrigerant must be brought to the shell and be evacuated therefrom always undergoing the desired pressure, which, given that the refrigerant completely surrounds the molded part, is consequently transmitted to the part being acidified, the arrangement of fig, 13 is used, in which the space above the shell is sealed by a bell. Obviously, in this case, the flowing metal must be kept under the same pressure as the refrigerant.
When operating under pressure, the lower part of the shell must of course be closed, so that the pressure can be maintained.
For this purpose, preferably, cable glands or the like are used.
Fig. 14 shows a shell, which has perforations allowing the refrigerant flowing inside the cooling jacket to arrive directly on the molded part and to water it.
The refrigerating devices according to the exemplary embodiments shown may comprise, in addition to the normal refrigerating chamber or jacket hl, also a special refrigerating chamber or duct.
EMI10.1
refrigerate or be traversed by a refrigerant line of this nature.
Preferably, these social cooling chambers are found at points where cooling is particularly needed, for example in front of the liquid flyweight.
<Desc / Clms Page number 11>
The refrigerant which is in h1 and f can be the same or different and undergo the same pressure or a different pressure. For example, the refrigerated chamber h1 may as usual contain circulating water, while pressurized water is brought into the pipe f, which is projected against the wall of the shell.