BE426092A - - Google Patents

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BE426092A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C21METALLURGY OF IRON
    • C21CPROCESSING OF PIG-IRON, e.g. REFINING, MANUFACTURE OF WROUGHT-IRON OR STEEL; TREATMENT IN MOLTEN STATE OF FERROUS ALLOYS
    • C21C1/00Refining of pig-iron; Cast iron

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Metallurgy (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Treatment Of Steel In Its Molten State (AREA)
  • Refinement Of Pig-Iron, Manufacture Of Cast Iron, And Steel Manufacture Other Than In Revolving Furnaces (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



    Il   Perfectionnements à la désulfuration de la fonte " 
L'invention se rapporte à la production de la fonte brute et à la fabrication de   l'acier/,'et,   en parti- culier, à la désulfuration de la fonte brute.' . 



     . L'invention   a pour objet de   faire.fonctionner ,   un haut fourneau à coke en vue   d'obtenir une   fonte   brute@   contenant plus de soufre que celle qu'on désire obtenir 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 en dernier lieu, et, de préférence, d'un prix de revient moins élevé que le prix normal, en faisant fonctionner le haut fourneau à une température plus basse et (ou) avec une scorie moins basique et (ou) avec une petite quantité de matières premières, ce qui a pour résultat 
 EMI2.1 
 4.' 4oeune teneur en soufre plus élevée de la charge / et/de 'trai- ter la fonte brute fondue, ainsi produite, à l'état fondu dans des conditions strictement réductrices dans un réci- pient de désulfuration, sans additions sensibles de subs- stances oxydantes, et sans chauffer sensiblement le récipient,

   après l'avoir enlevée du haut fourneau et avant de la transformer en acier, si on en a l'intention, par une scorie de désulfuration basique contenant du bioxyde de calcium ou de la chaux en quantité inférieure ou égale à 55 % ainsi que du spath fluor et de la silice 
 EMI2.2 
 dont la poeopvttiea en quantité totale Pe# égale ou supé- rieure à 25 %, le reste, s'il y en a, des composants de la scorie (non compris les composants sulfurés) étant 
 EMI2.3 
 basique, par exemple constituée par de l'alumine ou de la soude, et le traitement étant effectué en présence de carbone et d'une atmosphère réductrice contenant de l'oxyde de carbone, de préférence à une température égale ou in- férieure à 14002 C. On peut utiliser la fonte brute ainsi obtenue comme fonte malléable ou comme matière première pour fabriquer de l'acier. 



   L'invention a également pour objet les différen- tes opérations suivantes : 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 Désulfurer de la fonte brute fondue en présence 
 EMI3.1 
 d'un excès de carbone/ constitué de préférence par un revêtement de carbone) par une scorie réductrice; 
Désulfurer de la fonte brute contenant du soufre en excès en traitant la fonte brute fondue par une scorie désulfurante basique liquide à 1200  C.,   et,   de préférence, contenant plus de 30 % d'oxyde du type RxO, où. R est un métal du groupe alcalino-terreux ou alcaline de préférence du calcium,   mais,   si on le désire, du strontium, du baryhm, du sodium,   etc.,.,.   et x est 
 EMI3.2 
 le chiffre 2 ou 1 suivant la Vale2U)/d métal R.

   On peut utiliser, si on le désire, un mélange de ces oxydes ou de substances produisant ces oxydes, par exemple de la chaux et du carbonate de soude avec du spath fluor et, de préférence, de la silice. 



   Désulfurer de la fonte brute, quand on emploie un quelconque des procédés décrits dans le présent mémoire, en utilisant une scorie basique, à l'extérieur du haut fourneau, en présence de carbone, en soumettant ensemble la scorie et la fonte brute fondue à une pression infé- rieure à la pression atmosphérique normale pour enlever le soufre en excès de la fonte brute fondue, et en évitant naturellement autant que possible la présence de substances oxydantes* 
Désulfurer de la fonte brute fondue par une scorie désulfurante basique en dehors du haut fourneau, 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 avec exclusion absolue d'air et d'autres substances oxydantes, en utilisant un agent réducteur différent du carbone pour obtenir une activité oxygène sensi- blement inférieure à celle que l'on peut obtenir dans des conditions d'équilibre au cours de la réaction,

   à la pression atmosphérique, entre le carbone et l'oxygène pour former de l'oxyde de carbone à la température de la fonte brute. 



   Exclure l'air de la scorie désulfurante et de la fonte brute pendant la désulfuration par un gaz, de préférence l'azote, dont l'affinité pour l'oxygène est sensiblement inférieure à celle de la réaction, à la pression atmosphérique, entre le carbone et l'oxgène pour former de l'oxyde de carbone dans des conditions   d'équi-   libre à la température de la fonte brute, affinité de préférence inférieure à 8,2 x 10-9. 



   Agiter la fonte brute fondue, pendant le traite- ment de désulfuration, avec une scorie basique dans des conditions réductrices et à l'exclusion de substances oxy- dantes. Pendant qu'on agite la fonte brute et la scorie, on peut, de préférence, les soumettre à une pression infé- rieure à la pression atmosphérique. 



   Désulfurer de la fonte brute fondue à teneur ex- cessive en soufre en la traitant en vase clos par une scorie désulfurante basique, sans contact avec   l'atmos-   phère. Lorsqu'on doit employer une pression inférieure 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 à la,pression atmosphérique normale, on doit prévoir un joint étanche.pour empêcher l'air extérieur de pénétrer. 



  Lorsqu'on peut employer une pression égale ou supérieure à la pression atmosphérique, un gaz réducteur non sus- ceptible de nuire à la qualité de la fonte, comme l'oxyde de carbone, obtenu parexemple par réaction du carbone présent dans le récipient de désulfuration avec l'oxygène, 
 EMI5.1 
 sert à oxdure des gaz oxydants, tel que l'air, et à maintenir les conditions réductrices nécessaires à la désulfuration. On peut, dans ce cas, mettre ce gaz 
 EMI5.2 
 réducteur à une pression inTÔriouro à la pression atmos- phérique pour empêcher qu'il se produise une infiltration d'air, et on peut le mélanger avec de l'azote et (ou) avec des quantités non oxydantes d'aoide carbonique. 



   Former un rapport entre le soufre contenu dans la scorie et le soufre contenu dans la fonte brute plus élevé que celui que l'on obtiendrait avec la même scorie à la pression atmosphérique. 



   Obtenir la désulfuration au moyen d'une scorie qui ne serait pas désulfurante à la   marne   température à la pression atmosphérique. 



   Désulfurer un bain de fonte dans le vide et en présence d'une scorie et ensuite   empêcher   le bain de se sulfurer de nouveau, pendant qu'on enlève la scorie, en remplissant l'espace situé au-dessus du bain d'un gaz non susceptible de nuire à la qualité de la fonte, à la pression atmosphérique, 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 Empêcher de se sulfurer de nouveau un bain de fonte fondue dont on a enlevé le sonfre dans le vide, en remplissant l'espace du vide avec un gaz non souillé par de l'oxygène, de l'acide carbonique, de l'oxyde de carbone et de la vapeur d'eau. 



   Obtenir une économie de scorie désulfurante dans l'un quelconque des procédés, dont la découverte fait l'objet de la présente invention, en procédant par 
 EMI6.1 
 c-'/- ' m# étapes aux traitements de dé8u1furati;fefra.1tant   dt abord,   de préférence, la fonte brute par une première scorie désulfurante d'une teneur en soufre relativement élevée et par conséquent ayant un pouvoir désulfurant limité, et, après enlèvement de la première scorie, en traitant la fonte brute par une ou plusieurs autres scories d'une teneur en soufre inférieure, et ayant en conséquence un pouvoir désulfurant plus grand.

   De cette manière, on peut réduire la teneur en soufre d'une fonte brute contenant sensiblement plus de 0,1 % de soufre, par exemple 0,3 % de soufre ou plus, à moins de 0,05 %, c'est-à-dire à moins de la moitié, en la traitant, pen- dant une heure ou plus, par des scories qui totalisent moins de 8 % (par exemple,   5 %   environ seulement) du poids de la fonte brute. 



   Désulfurer de la fonte brute fondue avec une scorie capable d'absorber une quantité de soufre jusqu'à un pourcentage qui est au moins égal à cent fois le 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 pourcentage de soufre présent dans, la fonte désulfurée, séparer la scorie du récipient de sésulfuration et de la fonte brute fondue, et revivifier la scorie pendant qu' elle n'est plus en contact avec la fonte   brute   afin qu' elle puisse encore être utilisée pour désulfurer de la fonte. 



   Retirer du haut fourneau de la fonte brute fondue et de la scorie fondue, et désulfurer la fonte brute fondue par la scorie fondue en conditions réductri- ces dans un récipient maintenu à une pression inférieure à la. pression atmosphérique normale par une pompe à vide ou un appareil analogue. 



   Désulfurer de la fonte brute par de la scorie de haut fourneau qui a été mélangée avec une quantité appropriée de chaux et, de préférence, avec du spath fluor, en effectuant la désulfuration en présence de 
 EMI7.1 
 z....1.,. ",.,.. d. L 4 carbone, 1 à l'axelèle!iefl àfC air 1 à une pression égale ou, de préférence, inférieure à la pression atmosphérique, ou en présence de quelqu'autre agent réducteur, tel qu'un agent réducteur métallique, par exemple de l'aluminium 
 EMI7.2 
 . métallique a<i?t? 9XelUSïi.SR &' air et toute pression ap- . propriée, de préférence, à la pression atmosphérique. 



  Lorsqu'on emploie du carbone, il peut, dans quelques cas, être fourni par le carbone de la fonte brute, bien qu'il soit préférable qu'on effectue la réaction dans un revê- tement de carbone, de préférence en présence de charbon libre que l'on ajoute. 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 



   Désulfurer de la fonte brute fondue par une scorie basique, de préférence contenant de la chaux, en présence d'un agent réducteur métallique capable de main- tenir la faible affinité désirée pour l'oxygène, en excluant l'air par un gaz ayant une faible affinité pour l'oxygène, par exemple, l'azote. L'agent réducteur.métal- lique que l'on doit employer, de préférence, est l'alu- minium métallique, bien qu'on puisse utiliser du magnésium métallique ou du calcium métallique. 



   Désulfurer de la fonte brute, en dehors du haut fourneau, avec une scorie calcaire et de l'aluminium métallique, en excluant l'air, de préférence par un gaz protecteur approprié. 



   Conduire la désulfuration pendant la première étape sous l'influence de carbone comme agent réducteur, de préférence de carbone dissous dans la fonte brute ou de carbone ajouté dans le récipient de réaction, et con- duire la désulfuration suivante sous l'influence d'un agent réducteur métallique, de préférence de l'aluminium métallique, en excluant l'air pendant toute la durée de la désulfuration. 



   Désulfurer de la fonte brute fondue par étapes et, de préférence, en vase clos, sous une pression infé- rieure à la pression atmosphérique normale, en la traitant d'abord par une première scorie d'une teneur relativement élevée en soufre et qu'on a utilisée pour désulfurer une 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 précédente charge de fonte bruje et qui n'a pas été depuis revivifiée, et en la traitant ensuite par une deuxième scorie d'une teneur relativement basse en soufre, en revivifiant chaque scorie, mise préalablement hors du contact de la fonte brute, lorsque sa teneur en soufre devient suffisamment élevée pour   empêcher   une dé- sulfuration efficace.

   En fonctionnement normal, on revivifie immédiatement la première scorie, après l'avoir utilisée, et l'on garde la seconde scorie, après l'avoir utilisée, pour le traitement de la charge suivante de fonte brute avant de la revivifier. 



   Revivifier une scorie de désulfuration de fonte brute en enlevant la scorie du récipient de désulfuration et de la fonte brute fondue, et en enlevant ensuite le soufre de la scorie sous forme d'un composé volatil. 



   Revivifier une scorie de désulfuration, et récupérer du soufre élémentaire ou un composé de soufre de la scorie revivifiée; ce qui permet d'employer à nouveau la scorie pour une désulfuration ultérieure, et de dimi- nuer le coût de l'opéràtion de traitement de la valeur du soufre ou du composé de soufre récupéré. 



   Désulfurer une fonte brute fondue par une scorie, de manière à empêcher que la scorie ne subisse 
 EMI9.1 
 il'influence d'oxygène libre, en partietl11i' d'oxydes de carbone oxydants, et d'eau pendant le processus de désulfuration, en utilisant, le cas échéant, une pression/ 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 réduite pour aider la désulfuration, traiter ensuite la scorie contenant du soufre en présence d'acide carbonique et d'eau, afin d'enlever son contenu de soufre et utili- ser la scorie traitée pour une désulfuration addition- nelle de fonte brute. 



   Pulvériser une scorie de désulfuration de fonte brute, contenant un sulfure alcalino-terreux comme du sulfure de calcium pour la mélanger avec de l'eau, et sou- mettre ce mélange à l'action de'l'acide carbonique gazeux pour revivifier la scorie. On peut, de préférence, obtenir l'acide carbonique gazeux en partant des produits de com- bustion des gaz de haut fourneau. 



   Enlever du soufre d'une scorie de désulfuration de fonte brute contenant un sulfure alcaline-terreux en traitant la scorie par de l'acide carbonique et de l'eau pour produire de l'acide sulfhydrique, et brûler l'acide sulfhydrique soit avec une quantité d'oxygène suffisante pour produire de l'anhydride sulfureux, soit avec la quan- tité d'oxygène nécessaire pour obtenir du soufre élémen- taire. 



   Produire une scorie de désulfuration de fonte brute, qui est liquide à   12002   C. environ et qui jouit de la propriété de se désagréger elle-même lorsqu'elle se solidifier et se refroidit, pour faciliter la revivi- fication de la scorie et éviter la nécessité de la pulvériser. 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 



   Désulfurer de la fonte brute par une scorie liquide basique, séparer la scorie du récipient de désul- furation et revivifier la scorie, en soufflant un gaz, contenant de l'oxygène libre, à travers la scorie fondue pour oxyder le soufre. 



   Revivifier une scorie de désulfuration de fonte brute contenant du sulfure de calcium, ou un produit semblable, en pulvérisant la scorie, en grillant la scorie pour produire du sulfate de chaux, en mélan- geant la scorie grillée avec la quantité convenable de scorie contenant du sulfure de calcium, et en calcinant le mélange à une température suffisamment élevée pour enlever l'anhydride sulfureux. 



   Revivifier une scorie de désulfuration de fonte brute en mettant la scorie au contact d'un métal formant une matte fondue, comme du ouivre, en conditions oxydantes modérées et en oxydant vigoureusement le métal formant une matte pour enlever le soufre, après avoir séparé le métal formant une matte de la soorie. 



   Obtenir une scorie de désulfuration de fonte brute contenant de 30 à 55   %   de chaux, de 20 à 50 % de spath fluor et de 5 à   25 %   de silice, et contenant, de préférence, 45 % environ de chaux, 40 % environ de spath fluor et 15 % environ de silice, la scorie étant liquide à   12002   0. 



  Désulfurer de'la fonte brute par une   scorie..   

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 en un vase clos, muni, de préférence, d'un revêtement en carbone, et de moyens pour agiter le contenu en fusion du vase, et relié, de préférence à une pompe à vide pour maintenir dans le vase une pression inférieure à la pres- sion atmosphérique normale. 



   Utiliser la fonte brute désulfurée de la manière faisant l'objet de la présente invention pour fabriquer de l'acier, de préférence en employant un procédé continu dans lequel la fonte reste fondue depuis le moment où elle quitte le haut fourneau jusqu'au moment où elle quitte le four de fabrication de l'acier. 



   D'autres objets de l'invention apparaissent dans la description qui va suivre.      



   L'invention se rapporte non seulement au procédé, mais également à la scorie et à l'appareil employés. 



   Les dessins joints, tout à fait schématiques, sont destinés à aider à comprendre l'invention, ou à per- mettre de se rendre compte de l'appareil que l'on peut employer pour réaliser le procédé. Tous les appareils sont 
 EMI12.1 
 représentés très schématiquement et l'on arfia intentionnel- 4 lement évité de compliquer les explications en représen- tant des détails qui sont connus de tout homme de l'art. 



   La figure 1 représente une courbe dont les ordon- nées sont les racines carrées   de!diverses   valeurs de   l'acti-   vité du soufre provenant de la dissociation du sulfure de fer, et les abscisses sont les températures absolues. 

 <Desc/Clms Page number 13> 

 



   La figure 2 représente, en élévation latérale, un récipient de désulfuration que l'on peut utiliser pour réaliser pratiquement   l'invention.   



   La figure 3 est une élévation de l'extrémité gauche du récipient représenté sur la figure 2. 



   La figure 4 est une coupe transversale prise suivant la ligne 4-4 de la figure 2, l'orifice supérieur étant ouvert pour permettre d'introduire la matière; sur cette figure, on a représenté également le haut fourneau et le canal de coulée. 



   Les figures 5 et 5a sont des vues partielles correspondant à une partie de la figure 4,qui est respec- tivement munie ou non d'électrodes de chauffage appro- 
 EMI13.1 
 prié/et qui représentent l'orifice 36 fermé par un couvercle étanche à l'air. 



   La figure 6 est un schéma d'un. procédé confor- me à l'invention, à appliquer, de préférence, pour désulfurer de la fonte brute et pour revivifier la   scorie.   



   Les figures 6a, 6b, 6c, sont des schémas de variantes du procédé dont le schéma est représenté sur la figure 6. 



   La figure 7 est une vue schématique d'un appa- reil que l'on peut employer pour revivifier la scorie. 



   La figure 8 est un schéma d'une variante de procédé de déaulfuration de fonte brute, conforme à l'   i nvention.    

 <Desc/Clms Page number 14> 

 



   Les figures 9 et 10 représentent, en coupe, différents dispositifs de couvercle pour le récipient de désulfuration, la figure 9 étant une vue partielle. 



   Sur les dessins, les mêmes numéros se rappor- tent aux parties semblables, et, dans le mémoire, les mêmes symboles se rapportent aux mêmes sujets. 
 EMI14.1 
 



  ±9ar"fonte brute, on entend désigner le produit '" du haut fourneaui caractérisé par une haute teneur en carbone, qui est de 3 à 4 % habituellement, ou supérieu- re, et toujours supérieure à 2 %, et par des teneurs va- riables en métalloïdes. Le produit du haut fourneau est désigné par fonte brute qu'il soit destiné à être utilisé soit sous forme de fonte malléable, soit pour fabriquer de l'acier. 



   Pour produire de la fonte brute en partant de charges peu sulfurées (par exemple du charbon de bois et des minerais peu sulfurés), il est ihutile de faire fonctionner le haut fourneau de manière à obtenir des conditions de désulfuration énergiques dans le foyer et l'étalage du haut fourneau. Le fonctionnement du haut ,fourneau au charbon de vois est, par suite, très écono- mique, sauf si les prix d'achat du charbon de bois et des minerais peu sulfurés sont excessifs. Toutefois, dans la plupart des cas, il est nécessaire, à cause du coût élevé du charbon de bois, de le remplacer par du coke comme combustible.

   Lorsqu'on emploie du coke, on doit/ 

 <Desc/Clms Page number 15> 

 obtenir une action énergique de désulfuration dans le foyer et l'étalage du haut fourneau, de façon à obtenir un produit dont la teneur en soufre est suffisamment faible pour qu'on puisse l'utiliser commercialement. 



  Pour obtenir une action désulfurante énergique, il est nécessaire d'avoir une température plus élevée et une scorie contenant plus de chaux. Il faut utiliser plus de combustible pour obtenir une température plus élevée. 



  La composition d'une scorie type d'un haut fourneau à charbon de bois est approximativement le suivante : 
 EMI15.1 
 
<tb> SiO2 <SEP> $7,0%
<tb> 
<tb> Al2O3 <SEP> 18,0%
<tb> CaO <SEP> 27,0%
<tb> 
<tb> MgO <SEP> 3,0%
<tb> 
<tb> S <SEP> 0,1%
<tb> 
 Dans cette scorie, la teneur en silice est supérieure à la teneur totale en chaux et en magnésie. La teneur en soufre de la fonte brute est d'environ   0,02   %. 



  La composition d'une scorie type d'un haut fourneau à coke est approximativement la suivante : 
 EMI15.2 
 
<tb> SiO2 <SEP> 34,0%
<tb> 
<tb> Al2O3 <SEP> 12,0%
<tb> 
<tb> CaO <SEP> 40,0%
<tb> 
<tb> MgO <SEP> 10,0%
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> S <SEP> 1,7%
<tb> 
 

 <Desc/Clms Page number 16> 

 Dans cette scorie la teneur en silice est inférieure à la teneur totale en chaux et en magnésie. La teneur en soufre de la fonte brute est d'environ 0,03 %. 



   On doit remarquer que la scorie de haut fourneau à charbon de bois contient moins de   40 %   de chaux, tandis que la scorie de haut fourneau à coke contient au moins   40 %   environ de chaux ou plus. 



   Les températures de la scorie et de la fonte brute, lorsqu'on les coule d'un haut fourneau à charbon de bois sont, respectivement, d'environ 1450  C. et 1410  C. Ces mêmes températures, lorsqu'on emploie un haut fourneau à coke sont, respectivement, d'environ 1525  C. et 1475    C.   Il est donc inutile, dans le cas du haut fourneau à charbon de bois, de dépenser autant de chaleur pour produire une scorie et une fonte brute que dans le cas du haut fourneau à coke. 



   Il est évident, d'après les renseignements précédents, que le coût de la désulfuration de la fonte brute effectuée simultanément avec la fusion du minerai dans un haut fourneau est considérable. 



   L'un des objets de l'invention consiste dans le fait de diminuer le coût de fabrication de la fonte brute pour l'utiliser, soit comme fonte malléable, soit comme produit de fabrication de l'acier, en supprimant l'action énergique désulfurante actuellement considérée comme nécessaire dans le haut fourneau à coke, à cause des charges contenant du soufre. L'opération de fusion 

 <Desc/Clms Page number 17> 

 est conduite dans le haut fourneau à coke dans des condi- tions de température et basicité de scorie appropriées pour produire une fonte brute à plus bas prix de revient, mais d'une teneur en soufre plus élevée que celle que l'on désire obtenir en dernier lieu. La teneur en soufre dans la fonte produite peut, par exemple, âtre de 0,25 %. 



  Après avoir obtenu cette fonte brute à haute teneur en soufre, on la traite suivant l'invention, en une opération entièrement indépendante, pour enlever le soufre en excès. 



  Le coût de la désulfuration est peu élevé et l'on peut fabriquer une fonte brute d'une qualité appropriée avec une économie considérable. Evidemment, il est inutile que la fonte brute à haute teneur en soufre contienne jusqu'à 0,25 % de soufre avant le traitement. Le procédé   s'appli-   que également à la désulfuration de fonte brute contenant 0,10 % ou   0,05 %   de soufre ou même moins, suivant les conditions particulières de chaque cas. 



   La fonte brute dont la teneur en soufre est plue élevée que celle que l'on désire obtenir en dernier lieu, est transportée du haut fourneau à coke à un réci- 
 EMI17.1 
 épient de désulfuration appropriâtfde la manière décrite ultérieurement. La fonte brute est soumise, dans ce récipient, à l'action d'une soorie fortement basique en conditions réductrices. On considère généralement que le soufre est présent dans la fonte brute à l'état de FeS. Le sulfure de fer se dissocie comme suit : 
 EMI17.2 
 

 <Desc/Clms Page number 18> 

 
Grâce à cette dissociation, le soufre possède une certaine activité dans la fonte brute fondue, acti- vité qui est mesurée, à température constante, par la constante d'équilibre d'après l'équation (1).

   On a ainsi : 
 EMI18.1 
 ) 6 (AS2) l' E 1 ou e.S ou   (AFe) -   activité du fer (AS2) = activité du soufre (AFeS) = activité du sulfure de fer
K1 = constante d'équilibre. 



   Le sulfure de fer est considéré comme étant présent dans la solution de fonte brute fondue et son activité varie comme la concentration. La relation entre l'activité du soufre et la concentration en soufre 
 EMI18.2 
 a4.4- est représentée sur la figure l, empruntée âeele- volume le page 263 de l'ouvrage de H. Schenck, Physikalische Chemie der Eisenhüttenprozesse (Verlag von Julius Springer, Berlin,   1932).   Sur cette figure, les ordonnées sont les racines carrées des activités du soufre obtenues par la dissociation de sulfure de fer et les abscisses sont les températures en degrés absolus (K). Les courbes se rap- portent à un système de sulfure de fer exempt de carbone. 



   A l'intérieur de la surface D C E F G H I , le sulfure de fer et le fer sont des solutions liquides. 

 <Desc/Clms Page number 19> 

 



  Dans ces solutions, l'activité du soufre est une fonc- tion de la concentration en soufre. Sur la figure 1, les lignes diagonales en traits discontinus sont tracées en correspondance avec les pourcentages en soufre, in- diqués par les nombres placés à la droite des lignes en traits discontinus. L'activité du soufre résultant d'un pourcentage en soufre donné dans la fonte fondue et d'une température donnée est représentée par ces lignes en traits discontinus. Il serait nécessaire d'avoir recours à une troisième dimension pour repré- senter la relation entre l'activité du soufre, la concentration et la. température pour des liquides conte- nant du fer, du sulfure de fer et du carbone. Pour obte- nir une approximation, par exemple, des conditions se rapportant à une fonte brute fondue d'une teneur en soufre de   0,02 %   à 1400  C.

   (1673  K) on peut prolonger la ligne correspondante à 0,02   %   de teneur en soufre en dehors de la surface   D C E F G H I,   et à l'intérieur de   la',surface   B C E F G jusqu'à atteindre la température de 1673  K. On voit alors en J que (AS2)1/2 est approxi- mativement égal à 10-5,1 pour une teneur en soufre de   0, 02     %   à 1400  C. 



   On déduit de la figure 1 que, lorsque la fonte brute est soumise à des conditions qui diminuent l'activité du soufre, la teneur en soufre diminue. 

 <Desc/Clms Page number 20> 

 



   La scorie de désulfuration contient des oxydes basiques de métaux alcalino-terreux et alcalins comme la chaux, la baryte, la strontiane, etc... soit seuls soit groupés ensemble de façon quelconque. Ceux-ci sont désignés d'une manière générale comme étant des oxydes R x 0, où R est un métal alcalino-terreux ou alcalin et x est le chiffre 2 ou 1, suivant la valence du métal. 



   Les oxydes de la scorie tendent à réagir avec le soufre de la fonte brute suivant la formule : 
RxO + 1/2S2 = RxS + 1/2 O2   (3)   
D'après cette réaction, l'équilibre à tempé- rature constante est représenté par 
 EMI20.1 
 où (ARxO) est l'activité de RxO (ARxS) est l'activité de RxS (AO2) est l'activité d'oxygène 
K2 est la constante d'équilibre. 



   Il est évidente d'après la réaction (3) que   l'acti-   vité du soufre est faible et qu'on peut enlever du soufre de la fonte brute pour le faire pénétrer dans la scorie plus efficacement si l'activité d'oxygène est faible. En d'autres termes,on peut diminuer l'activité du soufre directement en diminuant l'activité d'oxygène. lest pourquoi l'on fait agir la scorie de désulfuration sur la fonte brute en présence d'un agent réducteur, comme par exemple du charbon en excès. 

 <Desc/Clms Page number 21> 

 



  Le charbon produit une faible activité d'oxygène suivant la réaction : 
 EMI21.1 
 L'expression d'équilibre de cette réaction est : 
 EMI21.2 
 où (AC) est l'activité du carbone   (Aco)   est l'activité de l'oxyde de carbone 
K3 est la constante d'équilibre. 



   On peut calculer la constante d'équilibre   K   
 EMI21.3 
 csv en partant Qg énergie libre de réactionde Gibbs (5) par   l'équation :     - #Fo = RT L K3 L K3 (7)   où   -#Fo   est la variation d'énergie libre 
R est la constante du gaz 
T est la température absolue 
 EMI21.4 
 i signifie logarithme . 



   La variation d'énergie libre à une température donnée est donnée par l'équation suivante prise dans les International Critical Tables, volume VII, page 243 :   #Fo     = -26,600 .-   2,15 T,L T   +   0,00215 T2 - 0,0000002 T3 

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A   I673   K.   (14002   C.) la variation d'énergie libre   # Fo   = - 61,938. En substituant cette valeur dans les équations (7) et (6), on obtient comme valeur de l'activité d'oxygène à 1400  C. (AO2)1/2; 8,2 x 10-9 en supposant que l'activité du carbone et l'activité de l'oxyde de carbone sont égales à 1.

   Lorsque le car- bone constitue l'agent réducteur, il est désirable que l'activité de l'oxyde de carbone soit inférieure à 1, et l'on obtient cette condition désirable en abaissant la pression de la réaction entre la fonte brute et la scorie au-dessous de la pression atmosphérique normale de 760 millimètres de mercure. On peut, par exemple, abaisser cette pression jusqu'à 76 millimètres de mercure environ, en réduisant par ce moyen l'activité de l'oxyde de carbone jusqu'à un dixième environ de sa valeur précédente. En agissant ainsi, la valeur   préé-      dente de (AO2 )1/2, telle qu'elle a été calculée d'après    les équations (6) et (7), est réduite de 8,2 x 10-9 à -10 8.2 x 10 . 



   Si, pour mieux faire comprendre l'invention, on suppose qu'on désire désulfurer une fonte brute jus- qu'à ce que l'activité du soufre atteigne un point auquel (As)1/2= 10-5, on peut porter dans l'équation (4) cette valeur de (AS2)1/2 et la valeur de (AO2)1/2 = 8,2 x 10-9 pour une pression de 760 millimètres de mercure, et l'on a :      

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 EMI23.1 
 
Si la pression est réduite à 76 millimètres de mercure, alors (AO2)1/2 =   8,2   x 10 -10, et l'équation (11) devient : (ARxS) = (1,2 x 104) (ARxO) K2 (12) 
La valeur de (ARxS) est une mesure de la concentration ou du pourcentage de RxS dans la scorie de désulfuration.

   Il résulte évidemment de l'équation (12) que lorsque la pression sur la scorie et la fonte brute tombe au-dessous de la pression atmosphérique normale de 760 millimètres de mercure, la valeur de (AR S) x augmente proportionnellement. Ainsi, pour'une pression de 76   Millimètres   de mercure, lorsque la pression tombe à un dixième de la pression atmosphérique normale, (ARxS) décuple de valeur. Il est parconséquent très' avantageux de soumettre la scorie de désulfuration et la fonte brute à une pression inférieure à la pression atmosphérique, de façon à intensifier l'action de désulfuration. 

 <Desc/Clms Page number 24> 

 



   Lorsqu'on utilise une pression réduite, la valeur de la pression réduite dépend de la scorie choisie et d'autres conditions que l'on va maintenant discuter. Pour effectuer une désulfuration dans des conditions les plus économiques, il est désirable, lorsque la désulfuration est terminée, d'avoir un 
 EMI24.1 
 lrapport élevé du soufre contenu dans la scorie aa soufre contenu dans la fonte brute, c'est-à-dire un , pourcentage élevé de RxS dans la scorie. On obtient ce résultat en prenant le produit (ARXO) K2   élévé   en choisissant une scorie de composition chimique appro- priée, et en prenant la pression sur la scorie aussi inférieure à la pression atmosphérique qu'il est possi- ble de le faire pratiquement et économiquement.

   A ce point de vue, il est intéressant de noter que les condi- tions qui accompagnent la désulfuration d'une fonte brute dans le foyer du haut fourneau ne sont pas parti- culièrement   favorables.du   fait que la pression est supérieure de 760 millimètres de mercure ou plus à la pression atmosphérique. 



   SCORIES 
En ce qui concerne le choix d'une scorie de désulfuration, il est préférable, pour donner des détails 
 EMI24.2 
 E. e lilconcernant, de se rapporter à une scorie dont l'oxyde de désulfuration actif est la chaux CaO. On a déclaré 

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 précédemment qu'on pouvait utiliser d'autres oxydes aloalino-terreux ou alcalins. Toutefois, l'inventeur a découvert que la chaux CaO est un agent de désulfu- ration très avantageux et très économique, et on l'utilise pour les explications qui vont suivre, mais il est évident que l'on peut utiliser les autres oxydes dont il est question ci-dessus de manière semblable, après avoir modifié légèrement les propriétés chimiques et physiques des autres oxydes. 



   Le point de fusion de la chaux CaO à l'état pur est élevé   (25702   C.). Il convient d'abaisser le point de fusion de la chaux pour former des scories facilement fusibles, en ajoutant de la silice SiO2 et peut-être de   l' alumine   Al2O3 et d'autres oxydes. 



  On peut, par exemple, former une scorie, qui est liquide à 1400  C. ayant la composition approximative suivante : 
 EMI25.1 
 
<tb> CaO <SEP> 44 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> MgO <SEP> 4 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Al2O3 <SEP> 15 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> SiO2 <SEP> 37 <SEP> %
<tb> 
 Dans cette scorie, la présence de 37 % de silice et de 15 % d'alumine réduit l'activité de la chaux, On emploie des scories'ayant cette composition approxima- tive comme agents de désulfuration dans le haut fourneau, et elles peuvent donner un rapport de   60:1   entre le 

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 pourcentage de soufre qui se trouve dans la scorie, et le pourcentage du soufre qui se trouve dans la fonte brute.

   On a découvert que l'on peut utiliser une scorie de ce type dans la présente invention, spécialement si la scorie et la fonte brute à désulfurer sont soumises à une pression de 150 millimètres de mercure ou à une pression moindre, en augmentant, par ce moyen, le rapport des teneurs en soufre jusqu'à 100:1 ou 200 :1 ou même plus suivant les conditions particulières. 



   Si l'on utilise une scorie de haut fourneau ordinaire, il peut être désirable de la mélanger avec 5 % à 10 % ou plus (même 20 % ou plus) en poids de spath fluor, et, si on le délire, avec un poids de chaux calcinée ou de substances à haute teneur en chaux, comme de la dolomite ou de la chaux dolomitique calcinée allant jusqu'à 20 % ou plus. Une addition de 2   %   environ de chaux est l'addition minimum dont l'action pourrait être efficace. Un mélange type peut consister en 70 % de scorie de haut fourneau, 10 % de spath fluor et 20 % de chaux.

   Lorsqu'on met une scorie de ce type au contact d'une fonte brute dont la teneur en soufre est élevée (0,16   %),   à   I400   0. en atmosphère non oxydante, à une pression normale, elle réduit la teneur en soufre du fer jusqu'à 0,015 %, et la teneur en soufre de la scorie augmente jusqu'à 2,66 %. Une scorie similaire, sous une pression absolue de 35 millimètres de mercure, 

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 réduit la teneur en soufre de la fonte jusqu'à 0,001 % et la scorie contient 2,83 % de soufre. 



   On peut employer une scorie de haut fourneau      mélangée avec de la chaux et (ou) avec du spath fluor, comme on l'a expliqué, dans l'un Quelconque des modes de réalisation conformes à l'invention, en employant comme agent réducteur soit du carbone à une pression égale pu inférieure à la pression atmosphérique, soit un métal comme l'aluminium, le magnésium ou le calcium, ainsi qu'il est expliqué ci-après. Lorsqu'on emploie le carbone comme agent réducteur, il peut, dans la plupart des cas, être fourni par le carbone dissous dans la fonte brute, qui contient normalement plus de 2 % de carbone, et, dans d'autres cas, on peut remplacer ce carbone dissous par un revêtement de carbone placé dans le récipient de réaction et (ou) par du charbon libre ajouté dans le récipient de réaction.      



   On peut diminuer davantage la teneur en silice SiO2 de la scorie de désulfuration et l'on a obtenu par synthèse des scories contenant jusqu'à 15   %'de   silice seulement ou moins. On a constaté que de telles scories sont très avantageuses, spécialement lorsqu'on ne peut pas soumettre à de faibles pressions la scorie et la fonte brute en traitement. 



   On a constaté, par exemple, qu'une scorie ayant      

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 la composition suivante était très satisfaisante : 
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<tb> CaO <SEP> 45%
<tb> 
<tb> CaF2 <SEP> 40 <SEP> %
<tb> 
<tb> SiO2 <SEP> 15 <SEP> %
<tb> 
 
On peut facilement produire par synthèse une ' scorie de ce type en mélangeant de la chaux et du spath fluor du commerce, et en réglant le pourcentage désiré de la silice par addition de sable siliceux, après avoir tenu compte de la silice existante comme impureté de la chaux et du spath fluor. La magnésie en quantité qui constitue l'impureté normale d'une bonne chaux, ainsi que de l'alumine en petite quantité sont sans inconvénient. 



   En fait, il semble avantageux d'ajouter environ 5 % d'alumine, car cette addition abaisse un peu le point de fusion de la scorie de désulfuration. La scorie dont il est question ci-dessus est liquide à   12002   C. et cette propriété est très avantageuse pour une désulfura- tion efficace. 



   On a soumis de la fonte brute fondue à haute teneur en soufre   (0,25 %)   à l'action de la scorie conte- nant de la silice, du spath fluor et de la chaux, dont il a été question ci-dessus, à   I400   C, pendant une heure, à la pression atmosphérique, dans un récipient réfractaire composé de carbone sous forme de graphite. 



   La scorie et la fonte brute étaient sous des conditions fortement réductrices et le récipient de désulfuration 

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 était arrangé de façon à éviter un contactdirect avec l' atmosphère ou avec des gaz de combustion à teneur élevée en oxygène, en acide carbonique ou en eau. Dans ces conditions, la teneur en soufre de la scorie augmen- tait jusqu'à atteindre 10.79 % et la teneur en soufre de la fonte brute était réduite à 0,03   %,   de sorte que la teneur en soufre de la scorie était plus de cent fois plus élevée que celle de la fonte brute. 



  Dans d'autres cas où la fonte brute initiale contenait 0,03   %   seulement de soufre, la teneur en soufre de la fonte brute était réduite à   0,002 %   et celle de la scorie atteignait 0,11 %. 



   On peut améliorer encore davantage ces bons résultats de désulfuration si l'on diminue la pression sur la scorie, par exemple jusqu'à 380 millimètres de mercure ou au-dessous. On doit remarquer, toutefois, que de basses pressions, de 30 millimètres de mercure par exemple, ne sont pas à recommander lorsqu'on emploie des scories riches en spath fluor, à moins de prévoir des moyens pour se garder des produits volatils que de telles scories dégagent à de basses pressions. On peut diminuer la teneur en soufre de la fonte brute jusqu'à 
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 Av moins d'un demi, ou moins d'un quart, ou même ml2(oine d'un dixième de la teneur primitive de la fonte brute avant de la traiter conformément à l'invention. 

 <Desc/Clms Page number 30> 

 



   On peut employer des scories dont la teneur en chaux atteint 55 %; elles ont, par exemple, la oomposition suivante : 
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<tb> CaO <SEP> 55 <SEP> %
<tb> 
<tb> CaF2 <SEP> 33 <SEP> %
<tb> 
<tb> SiO2 <SEP> 12 <SEP> %
<tb> 
 
Dans la scorie qu'il est préférable d'employer, la chaux ou un oxyde similaire ne dépasse pas 55   %   et le fluorure de calcium plus la silice totalisent plus de 25   %.   Dans la scorie qu'il est préférable au plus haut point d'employer, la teneur en CaO est de 30 à 55 %, la teneur en spath fluor est de 20 à 50 % et la teneur en silice est de 5 à 25 %.

   Dans ces limites, un exemple préférable de scorie contient plus de 30 % de chaux, plus de   20 %   de spath fluor, plus de 5 % de silice, et de 1 à 5 % d'alumine, la composition étant réglée pour rendre la scorie liquide à   12002   C., ou au moins à 1300  C. ou 1400  C. 



   On a fait des études pour remplacer la chaux par de la soude dans des scories de désulfuration. L'ac- tion désulfurante de la soude, par exemple du carbonate de soude, sur la fonte brute est bien connue et l'on peut effectuer cette substitution. On a constaté, cepen- dant, que la soude pure est facilement attaquée par le carbone à la température de   14009   C. ou même à des températures inférieures, en produisant de la vapeur   de,,,   

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 sodium qui est très efficace pour transformer le sulfure de fer FeS en sulfure de sodium Na2S, et par suite pour désulfurer la fonte brute.

   La vapeur de sodium donne lieu à des difficultés dans le maniement des scories sodiques, et l'on doit conduire la réaction de manière à limiter la formation de dérivés de la soude volatils, de façon à éviter une perte excessive sous forme de vapeur. 



   On peut employer des scories contenant de la soude Na2O, de la silice SiO2 et de l'alumine Al2O3 avec d'autres oxydes pour empêcher une perte par volatilisation due au carbonate de soude. On peut uti- liser, par exemple, de la soude avec de la chaux. De plus, la revivification de scories sodiques pour enle- ver le soufre et permettre de les réutiliser présente des difficultés spéciales qui ne se présentent pas dans le cas"de scories calciques. 



   J'est pourquoi on a supprimé les détails se rapportant aux opérations spéciales qui sent nécessaires lorsqu'on utilise des scories sodiques, et les expli- cations qui suivent sont limitées, de manière générale, à des scories contenant des oxydes alcalino-terreux comme constituants actifs prépondérants. Toutefois, l'invention comprend l'emploi de scories contenant de la soude ou d'autres oxydes de métaux alcalins comme 

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 ingrédients de désulfuration actifs, lorsqu'on les emploie pour remplacer ou accompagner des oxydes alcalino-terreux, tels que de la chaux, comme ingré- dients actifs. 



   Pour obtenir les meilleurs résultats, la quantité d'oxydes du type RxO contenue dans la scorie initiale doit dépasser 30   %.   



   Il est préférable d'employer une scorie calcique à cause de son bas prix et de sa résistance à la volatilisation, bien que cette préférence soit sujette à changer d'après les conditions économiques et métallurgiques. 



   Lorsqu'on choisit la scorie, il est désirable   d'en   avoir une qui présente une faible viscosisté et que l'on peut travailler à une température de   I400   C.; et, dans ce but, la scorie doit, de préférence, être liquide à moins de   12002   C. ou, dans certains cas, à 1300  C. 



   Il est très avantageux d'employer une scorie qui permet d'obtenir un rapport élevé entre la concen- tration en soufre dans la scorie après emploi et la concentration en soufre de la fonte brute désulfurée ou partiellement désulfurée. Si, par exemple, on doit enlever 0,25 % de soufre de la fonte brute, et si la scorie enlève le soufre jusqu'à en contenir 12,5 %, 

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 une tonne de scorie désulfure 50 tonnes de fonte brute. 



   On doit remarquer qu'une scorie de haut fourneau à coke ordinaire peut absorber environ 1,75 % de soufre et abaisse la teneur en soufre de la fonte brute jusqu'à 
0,03 % sous une pression supérieure de 760 millimètres à la pression atmosphérique. On a constaté qu'une telle scorie de haut fourneau ordinaire, lorsqu'on la soumet dans des conditions appropriées à une pression égale à un dixième environ de la pression atmosphérique normale (par exemple à une pression de 76 millimètres 
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 lde mercure), 1 devient capable d'absorber 6 % de soufre ou plus, et elle peut, par suite, abaisser la teneur en soufre jusqu'à 0,03 % ou moins. Dans un tel cas, le rapport du pourcentage de soufre existant dans la scorie au pourcentage de soufre existant dans la fonte brute est égal ou supérieur à 200:1. 



   En employant une pression diminuée, on peut améliorer le pouvoir désulfurant des scories synthéti- ques spéciales, telles que l'une de celles qui sont décrites précédemment, et qui contient 45 % de chaux CaO, 40 % de spath fluor CaF2, et 15 % de silice SiO2, oit l'on peut améliorer le pouvoir désulfurant de scories de haut fourneau ordinaires ou de scories semblables de plus faible pouvoir désulfurant à un point tel qu' elles peuvent remplacer les scories synthétiques spé- ciales. Lorsqu'on doit employer des scories produites/ 

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 dans un haut fourneau, il est avantageux, comme on l'a 
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 6, déjà fait remarquer, d'ajouter de 5 10 % ou même 20 % en plus de spath fluor et, par exemple, 10 ou 20 % de chaux calcinée. 



   Il est évident qu'on doit choisir la compo- sition de la scorie et la valeur de la pression diminuée pour se conformer au cas individuel considéré. On a une grande latitude pour choisir ces deux facteurs, comme on le voit d'après les équations (4) et (12). En géné- ral, on doit choisir ces deux facteurs de façon que le rapport du soufre contenu dans la scorie au soufre contenu dans la fonte brute excède 100 :1 et, de préfé- rence, 200 :1. 
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  4, Comme,expliqué ci-dessous en détails, il est souvent avantageux d'employer une scorie de désulfura- tion que l'on peut revivifier ou traiter pour enlever le soufre qu'elle contient, de façon qu'on puisse l'en- ployer de nouveau à plusieurs reprises. Les scories calciques dont il a été question remplissent cette con-   dition,   On revivifie la scorie de désulfuration, après qu'elle a absorbé, par exemple, 12 % de soufre, en enlevant le soufre de la scorie jusqu'à ce qu'il reste, par exemple, moins de 1 % de soufre. On emploie alors, à plusieurs reprises, cette scorie revivifiée pour désulfurer d'autres quantités de fonte brute fondue. 

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  DESULFURATION   La'fonte   brute que l'on emploie dans le procédé est, dans la plupart des cas, de la fonte brute produite dans le haut fourneau à coke, lorsqu'on le fait fonctionner dans des conditions de température modérée et de basicité modérée de la scorie pour pro- duire une fonte brute d'un bas prix de revient, mais d'une teneur en soufre plus élevée que la teneur que l'on désire obtenir en dernier lieu. La teneur en soufre de la fonte brute produite dans ces conditions économi- ques dans le haut fourneau à coke peut âtre de 0,25 %,   0,30   ou même plus élevée. On peut, bien entendu, appliquer l'invention à une fonte brute d'une teneur normale en soufre, qui contient, par exemple, 0,04 % de soufre.

   La fonte brute à désulfurer est mise au contact de la scorie de désulfuration dans des   conditions   appro- priées. On peut, par exemple, charger d'abord la scorie de désulfuration dans une proche de fonderie ou dans un autre récipient et on peut ensuite ajouter la fonte brute. Si la scorie de désulfuration doit contenir une scorie de haut fourneau, on peut extraire cette scorie de haut fourneau fondue, si on le désire, du haut four- neau.

   On peut ajouter la chaux et le spath fluor néces- saires à la scorie de haut fourneau fondue et on peut faire fondre le mélange complet en le chauffant de nou- veau avant d'ajouter la fonte brute, si on le désire, ou l'on peut ajouter la chaux et le spath fluor à   l'état-   

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 solide dans le récipient de désulfuration, avant, pendant, ou après l'addition de fonte brute. De façon à obtenir un mélange intime de fonte et de scorie de désulfuration, la scorie doit être fondue et présenter une faible viscosité avant d'ajouter de la fonte en quantité appré- ciable. 



   On peut, par exemple, effectuer la désulfura- tion dans un récipient tel que celui qui est représenté sur les figures 2 à 5 inclusivement, qui représentent un chariot de poche de coulée qui est bien connu pour transporter des récipients de fonte en fusion. Le chariot comprend un corps de poche de coulée, recouvert d'une enveloppe métallique 21 comportant une partie centrale cylindrique 22 et des parties d'extrémité coniques 23 et 24 qui aboutissent dans des fonds 25 et 26. Les fonds supportent des tourillons 27, 271, 272, 273, qui sont placés dans des coussinets 28, 281, 282 et   283;   Ces coussinets sont supportés par un châssis principal 29, qui, à son tour, repose sur des trucs de voie ferrée appropriés quelconques 30 et 31, roulant sur une voie 32. 



   Pour pouvoir balancer ou basculer le chariot de la poche, le châssis principal est courbé en 33. 



  On peut accrocher le crochet d'une grue au châssis principal, en 34 par exemple, pour relever un côté du châssis principal, en dégageant ainsi les tourillons 271 

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 des coussinets 281 et, éventuellement, en amenant ainsi les tourillons 273 dans les coussinets   283.   On peut 
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 soulever et abaisser un côté du châssis princi- ,pal, en accrochant le crochet de la grue en IJ. On peut utiliser la levée et la descente de l'un des côtés du châssis principal pour agiter le contenu liquide du ohariot de la poche, et, lorsqu'on soulève ou abaisse le châssis en s'accrochant en 34, on peut utiliser ces mouvements pour effectuer la coulée de la poche. 



   Il n'est pas nécessaire que les moyens pour lever et abaisser le chariot de la poche soient ceux qui sont représentés, car on peut en employer d'autres appropriés quelconques. On peut, par exemple, faire tourner le récipient de réaction du chariot de la poche au moyen d'un moteur et d'une courroie de commande, tels que ceux qui sont employés dans les fours de puddlage rotatifs. Un revêtement 35 en matière   réfrac-   taire appropriée est placé à l'intérieur de l'enveloppe 
21. Ce revêtement est normalement en graphite ou en un autre carbone réfractaire approprié, bien qu'on puisse utiliser toute autre matière de revêtement appro- priée, telle que de la magnésite ou de la brique en argile réfraotaire, par exemple.

   Si le revêtement est en carbone, on peut l'exécuter en damant le carbone avec un liant de goudron ou en lui donnant la forme désirée au moyen de blocs en carbone préparés   d'avance*   On peut 

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 fabriquer ces blocs en pressant, sous pression élevée, environ 40 parties d'anthracite calcinée ou de coke passant au tamis de 10 mailles par pouce (16 mailles par centimètre carrée et de dimensions suffisantes pour ne pas passer à travers un tamis de 30 mailles par pouce' (121 mailles par centimètre carré), avec 50 parties de coke broyé pour passer à travers un tamis de 50 mailles par pouce (576 mailles par centimètre carré), et 10 par-      ties d'asphalte à point de fusion élevé ou de goudron de houille passant dans un tamis de 50 mailles par pouce (576 mailles par centimètre carré).

   Ce mélange doit, de préférence, âtre mélangé avec de l'eau et environ 5 à 10 % de silicate de soude. On peut sécher ce mélange, après fusion, pour en former une masse très dure, qui est ap- propriée pour être employée sans cuisson. Bien entendu, on peut la chauffer, avant de l'employer, si on le désire. 



  Dans ce cas, on peut supprimer le silicate de soude et l'eau, la masse étant, de préférence, utilisée à chaud pour obtenir une agglomération due au goudron ou à 1' asphalte qui sont présents. 



   On charge la poche par un orifice de chargement 
36, au moyen d'un canal ou auge de coulée 37 d'un haut fourneau à coke 38. On peut fermer l'orifice de chargement ¯par un couvercle 39 qui forme un joint étanche   awgaz   au moyen d'une garniture 40 placée entre des rebords 41 et 42.

   

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 fabriquer ces blocs en pressant, sous pression élevée, environ 40 parties d'anthracite calcinée ou de coke passant au tamis de 10 mailles par pouce (16 mailles par centimètre   carré   et de dimensions suffisantes pour ne pas passer à travers un tamis de 30 mailles par pouce (121 mailles par centimètre carré), avec 50 parties de coke broyé pour passer à travers un tamis de 50 mailles par pouce (576 mailles par centimètre carré), et 10 par- ties d'asphalte à point de fusion élevé ou de goudron de houille passant dans un tamis de 50 mailles par pouce (576 mailles par centimètre carré). Ce mélange doit, de préférence, âtre mélangé avec de l'eau et environ 5 à 10 % de silicate de soude.

   On peut sécher ce mélange, après fusion, pour en former une masse très dure, qui est ap- propriée pour être employée sans cuisson. Bien entendu, on peut la chauffer, avant de l'employer, si on le désire. 



  Dans ce cas, on peut supprimer le silicate de soude et eau, la masse   étant/de   préférence, utilisée à chaud pour obtenir une agglomération due au goudron ou à 1' asphalte qui sont présents. 



   On charge la poche par un orifice de   chargement -   36, au moyen d'un canal ou auge de coulée 37 d'un haut fourneau à coke 38, On peut former l'orifice de chargement   ,par   un couvercle 39 qui forme un joint étanche auxgaz au moyen d'une garniture 40 placée entre des rebords 41 et 42. 

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 le haut fourneau pour conserver, fondu, le contenu du récipient de désulfuration et pour fondre la scorie de désulfuration, lorsque celle-ci n'est pas chargée fondue. 



  Comme ordinairement il n'y a aucun arc électrique, il ne 
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 - se produit pas d'habitude de earbono de calcium dans la scorie. Pour montrer schématiquement que l'on peut appli- quer au chariot de la poche tous moyens appropriée de chauffage non susceptibles de nuire à la qualité de la fonte, on a représenté sur la figure 5a des électrodes 50 (une seule série de celles-ci étant visibile sur la figure) destinées à être connectées à une source appro- priée d'énergie électrique pour former un arc de chauf- fage. On n'a pas cherché à représenter sur la figure, soit une isolation électrique autour des électrodes, soit un dispositif pour les protéger contre une rentrée d'air, parce que cette isolation et ce dispositif peu- vent âtre réalisés de différentes manières bien connues. 



  En fait, il n'est pas nécessaire de prendre des précau- tions pour éviter une rentrée d'air parce que on peut remplacer les électrodes et les couvercles qui les por- 
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 6- tent par des couvercles étanches aUjaz1 après avoir chauffé et avant d'avoir fait le vide. 



   Pour éviter qu'il soit nécessaire de boulonner ou de fixer d'autre manière le couvercle sur le récipient de désulfuration, on peut utiliser les constructions représentées sur les figures 9 et 10, dans lesquelles 

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 on a prévu des surfaces courbes, qui agissent en com- binaison, sur le couvercle et sur le col du récipient ainsi que des organes d'étanchéité plastiques. 



   Sur la figure 9, la surface inférieure du couvercle 391 est sphérique et convexe en I2I. Le col 122 du récipient de désulfuration comporte un rebord circulaire convexe 123, qui agit en combinaison avec la surface sphérique I2I du couvercle, les surfa- ces I2I et 123 étant en contact   l'une   avec l'autre comme indiqué en 124. L'espace 125 situé entre les courbes divergentes du couvercle et le rebord est rempli 
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 4 avec tout lutage approprié, de 1 axgié. par exemple ou toute autre matière plastique   d'étanchéité.   Si l'on fait le vide par le tuyau 49, la pression atmosphéri- que tend à maintenir en place le couvercle   39 le   et éga- lement à appuyer fortement le lutage contre les   surfa-   ces 123 et I2I. 



   La figure 10 représente une variante du dispo- sitif de scellement de la figure 9. Le couvercle 392 a la forme générale d'un chapeau comportant, en 1211 une surface sphérique qui est en contact avec un support annulaire 1231 placé sur l'enveloppe de la poche. L'es- pace situé entre les surfaces divergentes 1211 et 1231 est rempli par un lutage 1251. Comme dans le dispositif représenté   sur   la figure 9, la pression atmosphérique      

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 tend à maintenir en place le couvercle et le lutage, si l'on fait le vide par le tuyau 49. Les parois du récipient de la figure 10 sont évasées au-dessus du centre de la poche à une plus grande hauteur que celle du récipient de la figure 3, ce qui rend plus facile la coulée en 126 par-dessus le sommet de la poche. 



   Un cycle d'opérations est représenté sur la figure 6. Les données numériques portées sur cette fi- gure sont légèrement différentes de celles mentionnées dans d'autres exemples, et elles sont données à titre d'exemple du procédé, sans vouloir limiter l'invention. 



   Le chariot de la poche, qui contient environ 2,5 tonnes de scories de désulfuration fondue, de pré- férence de la scorie qui a déjà été employée pour désulfurer une charge précédente de fonte brute fondue, est rempli avec 100 tonnes environ de fonte brute fondue, qui provient du haut fourneau à coke par le canal 37 et qui contient jusqu'à   0,3 %   de soufre ou plus (par exemple 0,26 %).

   La scorie fondue est main- tenue au contact de la fonte brute fondue, de préféren- ce sous la pression diminuée appropriée, pendant une heure ou plus, jusqu'à ce que la teneur en soufre de la fonte brute fondue soit tombée entre environ   0,03 %   et 0,10 % (par exemple à 0,05   %)   et que la teneur en soufre de la scorie ait augmenté jusqu'à atteindre 

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 environ 5 % ou même beaucoup plus (par exemple 10,8 %). 



  Sous de bonnes conditions de fonctionnement avec des scories efficaces, la scorie peut absorber jusqu'à 12 % de soufre, la teneur en soufre de la fonte brute étant alors abaissée à 0,04 % ou 0,05 %. Il est dési- rable d'obtenir'une forte concentration de soufre dans la scorie, lorsqu'on doit la revivifier, puisque la quantité nécessaire de scorie est, de ce fait, réduite. 



   A ce moment, on retire la scorie de la poche par l'orifice de coulée 43. 



   Suivant le procédé préféré, on ajoute mainte- nant environ 2,5 tonnes d'une deuxième scorie de compo- sition similaire à celle de la première scorie, et l'on effectue une autre désulfuration de la fonte brute fondue. 



   On maintient la fonte brute et la scorie en contact l'une avec l'autre, de préférence pendant une heure supplémentaire ou pendant plus longtemps, et, depréférence, sous une,pression diminuée, et la teneur en soufre de la fonte brute peut, par ce moyen, âtre réduite à 0,015 %,   O,OIO     %   ou même être plus réduite si on le désire. La teneur en soufre de la deuxième scorie peut augmenter depuis une quantité négligeable qu'elle avait au début jusqu'à 1 %, 2 % ou plus. 



  On sépare alors la fonte brute de la seconde scorie, par exemple en coulant la deuxième scorie, en retirant 

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 la fonte brute, et en reversant la deuxième scorie dans le chariot de la poche, ou en maintenant la scorie fondue dans la poche pendant qu'on coule la fonte, par exemple en submergeant l'orifice de coulée au- dessous du niveau de la scorie avant de retirer le boulon de l'orifice de coulée, et en maintenant le niveau de la scorie au-dessus de l'orifice de coulée      pendant la coulée à partir du chariot de la poche. 



   On renvoie alors le chariot de la poche au fourneau qui produit de la fonte brute à haute teneur en soufre, pour le charger de nouveau, par exemple de 100 tonnes, puis l'on désulfure cette nouvelle charge, en le traitant en premier lieu par la scorie que l'on avait employée comme deuxième scorie pour les précé- dentes charges, en enlevant la scorie à haute teneur en soufre ainsi produite, et en ajoutant une scorie fraiche, et ainsi de suite. 



   Il est évidemment entendu qu'on peut employer une pocho, un mélangeur ou un four fixe, si cet appareil est équipé de manière appropriée. 



   La quantité de scorie nécessaire par tonne de fonte brute désulfurée dépend de la quantité de soufre à enlever de la fonte brute et de la quantité de soufre absorbée par la scorie. Si, par exemple, on désulfure une fonte brute à haute teneur en soufre, contenant 0,26   %,   jusqu'à ce que cette teneur tombe à 0,015   %,   

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 la scorie peut absorber 0,245 tonne de soufre par 100 tonnes de fonte brute. Si la teneur en soufre de la scorie absorbe 9,8 %, il est nécessaire d'employer 
2,5 tonnes de scorie pour traiter 100 tonnes de fonte brute. 



   Pour désulfurer une fonte brute à haute teneur en soufre, un procédé, comportant des opérations succes- sives, comme celui décrit ci-dessus, est très efficace, puisqu'il permet d'enlever le soufre avec une faible quantité de scorie et qu'il ne nécessite que la régénéra- tion d'une plus faible quantité de scorie pour une désul- furation ultérieure. On peut obtenir une désulfuration efficace, avec un rapport du pourcentage de soufre dans la scorie au pourcentage de soufre dans la   fonte .brute   égal à 250 : 1, ou même plus grand. Une scorie de désul- furation, qui est au contact d'une fonte brute ayant 0,15 % de soufre, peut ainsi avoir absorbé 2,5 % du soufre de la fonte brute. 



   Si l'on voulait traiter 100 tonnes de fonte pour enlever 0,25 tonne de soufre, il pourrait être nécessaire d'employer 10 tonnes de scorie si la désul- furation était effectuée en une seule opération. 



   Si l'on désulfure la fonte brute en employant un procédé comportant des opérations successives suivant le schéma de la figure 6, en ramenant d'abord la teneur en soufre à environ 0,05 % et en séparant la scorie, riche en soufre, contenant la,8 $ de soufre, en   ajoutant   

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   .

   une   deuxième scorie fraiche pour rompre l'équilibre du soufre dans la fonte brute afin d'abaisser sa teneur en soufre jusqu'à   0,015     %,   en séparant de la fonte brute la deuxième scorie qui contient environ 2,4 % de soufre pour l'utiliser dans le traitement préliminaire de la charge suivante de fonte brute riche en soufre comme ci-dessus décrit, on peut retirer 0,245 tonne de soufre      de 100 tonnes de fonte brute avec 2,5 tonnes seulement de scorie, bien qu'on puisse employer 3,5 tonnes de scorie ou plus. 



   En traitant par opérations successives, on peut abaisser la teneur en soufre de la fonte brute depuis une valeur supérieure à 0,10   %,   par exemple 0,3   %,   pour l'amener à moins de 0,01   %,   en une ou deux heures, au moyen de scories qui absorbent moins de 8   %   et, en général, pas plus de 5 % du poids de la fonte brute. 



   Cependant, il n'est pas nécessaire de procéder par opérations successives dans tous les cas. Si l'on emploie, par exemple, une scorie de désulfuration composée d'environ 70 % de scorie de haut fourneau, 10 % de spath fluor et 20   %   de chaux calcinée, en particulier si l'on opère sous une pression réduite, on peut purifier conve- nablement la fonte brute avec une quantité de scorie et une dépense de scorie limitées, sans procéder par opéra- tions successives. Dans un mode de réalisation d'un trai- tement de ce type, on ajoute à la poche contenant la 

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 quantité désirée de scorie de haut fourneau fondue, du spath fluor, de la chaux et de la fonte brute. On pro- cède alors à la désulfuration, de préférence,   1 sous- ,une   pression réduite.

   Après avoir effectué la purification nécessaire, on peut séparer la scorie de la fonte brute, et la rejeter ou la revivifier, comme on le désire. Un cycle de fonctionnement de ce type est représenté sur la figure 8. 



   Dans l'exemple de la figure 8, on extrait 100 tonnes de fonte brute et 2,8 tonnes de scorie fondue du haut fourneau et on les introduit dans une poche, de préférence du type de celle représentée sur les figures 2 à 4. On ajoute à la poche 0,4 tonne de spath fluor et 0,8 tonne de chaux calcinée. Il est également désirable d'ajouter du carbone, bien qu'ordinairement le carbone contenu dans la fonte brute et dans le   revêtement   en carbone soit suffisant. Lorsqu'on emploie une pression réduite; on scelle la poche et on la relie à une pompe à vide, la pression étant, de préférence, inférieure à 380 millimètres de mercure, et il est même très désirable qu'elle soit inférieure à 76 millimètres de mercure. 



   Pour obtenir les meilleurs résultats, la soorie doit être très liquide à la température régnante. On a constaté qu'une température de 1400  C. était économique et appropriée, bien qu'on puisse utiliser des tempéra- tures supérieures ou inférieures. Il est évident que si la scorie est liquide à   12002   C., elle est très liquide à   14002   C, 

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Une scorie donnant satisfaction peut contenir 45   %   de CaO, 40 % de CaF2, et   15 %   de SiO2. On peut, pour abaisser le point de fusion de la scorie, ajouter un peu d'alumine, et employer, par exemple, une scorie contenant 43 % de CaO, 38   %   de CaF2, 14 % de SiO2, et 5 % d'alumine.

   On peut, avec une scorie de la nature de l'une de celles dont il a été question, absorber, à la pression atmosphérique, 10 % ou plus de soufre dans la scorie, et l'on peut, dans des conditions favorables, obtenir, une fois la désulfuration terminée, un rapport du soufre contenu dans la scorie au soufre contenu dans 'la fonte brute supérieur à 250:1. 



   Dans le cas d'une scorie calcique, le soufre passe dans la scorie à l'état de sulfure de calcium. Le sulfure de fer présent dans la phase fonte se dissocie suivant la formule : 
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La réaction entre le soufre et la chaux ou un autre oxyde RxO de la scorie s'effectue suivant la formule : 
 EMI48.2 
 
Pour que cette réaction s'effectue correctement, et pour désulfurer la fonte brute, il est nécessaire 
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 de prendre des agents réducteurs dont l'activité 4$ d'oxygène est faible.

   Le contenu en carbone élevé de la 

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 fonte brute a, lui-même, une certaine action réductrice, et il est nettement préférable de désulfurer la fonte pendant qu'elle possède encore son contenu de carbone pour faciliter la réduction, au lieu de la désulfurer pendant une opération   ultérieure.lorsque   son contenu de carbone a diminué, pour atteindre, par exemple, celui de l'acier. Dans de nombreux cas, le contenu de carbone de la fonte brute lui-même sert à maintenir des condi- tions réductrices lorsque l'air, l'acide carbonique, l'oxyde de carbone et l'eau sont exclus. 



   Il est désirable d'employer un revêtement en carbone dans le chariot de la poche de coulée, et il sert à aider efficacement à maintenir des conditions réductrices. Il est également très désirable, lorsqu'on emploie un revêtement en carbone, et beaucoup plus désirable lorsqu'on n'emploie pas un tel revêtement, d'introduire du coke ou du charbon de bois dans la scorie, en maintenant une couche appréciable de carbone flottante sur la fonte brute fondue. On voit, en 53, dans la poche 
51 du carbone flottant sur la fonte brute fondue 52. 



   On peut assurer   l'exclusion   de substances oxydantes, comme de l'air, non seulement par la cons- truction fermée du récipient de désulfuration, mais également en maintenant dans le récipient un gaz   réduc-   teur non susceptible de nuire à la qualité de la fonte.      

 <Desc/Clms Page number 50> 

 



  Lorsque le carbone n'est pas l'agent réducteur ou lorsqu'on ne profite pas de l'avantage que présente une pression inférieure à la pression atmosphérique, on peut, de préférence, maintenir m'atmosphère réductrice à une pression supérieure à la pression atmosphérique, de façon qu'un passage de gaz par des fissures quelcon- ques de l'appareil se produise vers l'extérieur. Le gaz réducteur peut, de   préférence,   comporter de l'oxyde de carbone ou un mélange d'oxyde de carbone, d'acide carbonique, et d'azote, qui doit son pouvoir réducteur à une quantité d'oxyde de carbone élevée par rapport à celle d'acide carbonique. Lorsqu'on doit fabriquer de l'acier au moyen de la fonte brute, on peut employer sans inconvénient un gaz réducteur hydrocarburé. 



   Au cas où l'on utilise une pression réduite, lorsqu'on a enlevé le soufre sous le vide et avant d'avoir fait cesser le vide, c'est-à-dire avant le moment où il est opportun de rétablir la pression atmos- phérique normale, il est désirable d'introduire un gaz protecteur, de l'azote par exemple, sous la pression atmosphérique, exempt de quantités nuisibles d'oxygène, d'acide carbonique, d'oxyde de carbone et de vapeur d'eau. Si on introduit un gaz, ainsi exempt de gaz nuisibles, sous la pression atmosphérique, pour remplir l'espace situé au-dessus de la charge, il faut empêcher que la fonte brute ne se sulfure de nouveau durant le 

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 oourt intervalle de temps pendant lequel on sépare la scorie de la fonte. 



   On peut utiliser   d'autres   agents réducteurs que le carbone pour enlever l'oxygène suivant la réaction (3), pourvu qu'on obtienne une activité d'oxygène suf- 
 EMI51.1 
 6-.fisamment faible. Plus l'activité - d'oxygène est faible plus grande est le rapport possible du pourcen- tage du soufre dans la scorie au pourcentage de soufre dans la fonte à la fin de la désulfuration,   plus,com-   plète est la désulfuration et plus rapide est la réac- tion. On considère, par exemple, que la réaction entre l'aluminium et l'oxygène se produit comme suit : 
 EMI51.2 
 
Pour la réaction (14), dans des conditions d'équilibre à   14009   c., l'activité d'oxygène (AO2) est considérée comme étant inférieure à 10-22 , ou (AO )2 inférieur à 10-11.

   Dans les équations (9) et (12) l'ac- tivité d'oxygène étant considérée comme étant respec-   -9 1/2 -10 tivement telle que (AO )1/2 = 8,2 x 10 et (AO2)1/2 =8,2x10-10. 



  2 2   
On peut obtenir une activa d'oxygène faible appropriée en ajoutant de l'aluminium métallique aux phases scorie-métal en réaction. Si l'on ajoute l'aluminium à la fonte fondue, il est dissout dans la fonte. Il est recommandé d'employer une solution d'aluminium diluée 
 EMI51.3 
 cf, dans la fonte brute pour éoenomicor la quantité d'aluminium 

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 nécessaire. Cependant, lorsque cet aluminium est trop dilué, le pouvoir réducteur de l'aluminium dans la solution diminue. Il apparaît que l'aluminium résiduel en quantités de 0,05 % en poids dans la fonte brute permet d'obtenir une condition réductrice avantageuse- ment énergique. On peut employer des concentrations plus faibles que la précédente, et aussi faibles que 0,005 % ou moins, suivant le degré de désulfuration désiré. 



  On peut employer des concentratiops supérieures à 0,05   %   si leur coût n'est pas considéré comme inacceptable. 



  Pour chaque 32 parties en poids de soufre à retirer de la fonte, il est nécessaire d'employer 18 parties en poids d'aluminium environ pour obtenir la réaction : 
 EMI52.1 
 
De façon à réduire à un minimum la consommation d'aluminium, on peut procéder à la première opération de la désulfuration en utilisant du carbone ou d'autres agents réducteurs, puis en ajoutant de l'aluminium pour achever l'étape finale de désulfuration. 



   Le magnésium et le calcium métalliques peuvent se combiner avec l'oxygène pour créer une activité 
 EMI52.2 
 if d t oxygène 4vès faible, comparable à celle de l'aluminium. 



  Le silicium et le manganèse possèdent des propriétés réductrices, mais l'activité d'oxygène qu'ils créent, en particulier lorsqu'on les utilise sous forme de 

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 leurs ferro-alliages, est beaucoup plus grande que celle de l'aluminium, du magnésium ou du calcium. On peut remplacer les éléments ci-dessus décrits par d'autres éléments réducteurs ou d'autres substances réductrices. 



   On peut appliquer avec un quelconque des agents réducteurs métalliques le procédé dans lequel on utilise le carbone comme agent réducteur pendant les opérations initiales de désulfuration et on emploie un agent réduc- teur métallique pendant les opérations ultérieures. On peut remplacer le carbone utilisé pour les opérations      initiales de la réaction par le carbone dissous dans la fonte brute dans, certains cas, ou par un revêtement de carbone et (ou) par du carbone libre ajouté au réci- pient de réaction, que la réaction soit effectuée à une pression égale ou inférieure à la pression atmosphérique. 



  On peut ajouter l'agent réducteur métallique, par exemple l'aluminium, après le début de la réaction, en réduisant ainsi beaucoup la consommation d'agent réducteur métal- lique. On peut utiliser une pression réduite après avoir ajouté l'agent réducteur métallique, également pour accentuer l'action désulfurante due à l'agent réduc- teur carbone dissous dans la fonte brute, ou au revête- ment en carbone, ou bien au carbone libre ajouté dans le récipient de réaction. 



   Dans le cas où l'on emploie des agents réduc- teurs tels que de l'  1 aluminium   métallique, 1 du magnésium 

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 ou du calcium, on utilise, conformément à l'invention, une atmosphère protectrice entourant les phases métal- scorie en réaction pour exclure positivement des gaz oxydants, de façon à obtenir de faibles activités d'oxygène. Il est recommandé d'employer l'azote comme atmosphère protectrice.

   On doit considérer l'acide carbonique comme trop oxydant pour obtenir de bons résultats.   Même   l'oxyde de carbone très concentré peut réagir avec de l'aluminium métallique, etc... et diminuer l'efficacité de désulfuration 
 EMI54.1 
 Cette réaction de l'aluminium dans un bain dtacier est bien connue, et on lui attribue le pouvoir "dégazéifiant" de l'aluminium lorsquton l'ajoute à l'acier. 
 EMI54.2 
 cm144 Le gaz utilisé pour protéger %le l'air doit avoir une faible activité d'oxygène.

   Lorsqu'on emploie un agent réducteur métallique, le gaz protecteur doit avoir une composition telle qu'il crée dans la scorie et le métal en réaction une activité d'oxygène sensible- ment inférieure à celle que l'on peut obtenir par la réaction, à la pression atmosphérique, entre le carbone et l'oxygène, pour former de l'oxyde de carbone, dans des conditions d'équilibre, à la température de la fonte brute. 



  Il est évident qu'au moyen de la présente 

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 invention on peut accentuer la désulfuration en obtenant, dans la phase en réaction, une activité d'oxygène sensi- blement inférieure à celle que l'on peut obtenir par la réaction, à la pression atmosphérique, entre le carbone et l'oxygène pour former de l'oxyde de carbone, dans des conditions d'équilibre à la température de la fonte brute. Pour obtenir les meilleurs résultats, la racine carrée de l'activité d'oxygène à   14009   C, doit -9 âtre sensiblement inférieure à 8,2 x 10 .Lorsque le carbone est l'agent réducteur, on peut obtenir cette faible activité d'oxygène en opérant à l'abri de l'air et en appliquant une pression inférieure à la pression atmosphérique.

   Lorsqu'on emploie, au lieu de carbone, un agent réducteur métallique, on est certain d'obtenir l'activité d'oxygène voulue dans le récipient de réaction, 
 EMI55.1 
 zfen choisissant un agent réducteur, tel que 4w l'aluminium, le magnésium ou le calcium, et en opérant à l'abri de l'air au moyen d'un gaz protecteur.      



   On peut. agiter le métal et la scorie pour faciliter la désulfuration. On peut effectuer cette agi- tation en basculant ou en faisant tourner le chariot de la poche, en soulevant et en abaissant un côté de ce chariot, etc,.... 



   Lorsqu'on effectue la désulfuration à la pres- sion atmosphérique, on peut effectuer l'agitation en soufflant à travers la masse fondue un gaz réducteur tel que de l'oxyde de carbone ou des hydrocarbures 

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   6-(lorsqu'on   doit fabriquer de l'acier au moyen de la fonte) . 



   On est certain d'avoir un excès d'oxyde de carbone au moment de la désulfuration en soufflant un gaz, contenant de l'oxyde de carbone, sur ou dans la charge fondue, bien qu'on obtienne le même résultat en maintenant du carbone en excès en contact aveo la fonte brute et (ou) avec la scorie, ou en maintenant en contact de l'oxyde de carbone avec la surface de la charge fondue. 



   Le gaz que l'on maintient en contact avec la surface de la charge fondue ou que l'on souffle dans cette charge peut être du gaz de gazogène à coke ou à charbon de bois, qui contient un mélange réducteur d'oxyde de carbone et d'azote, et qui, naturellement, contient une quantité appréciable d'oxyde de carbone. 



   On peut utiliser la fonte brute désulfurée provenant de la poche de coulée sous toute forme qui convient à l'emploi de la fonte brute, par exemple pour fabriquer de la fonte grise ou des pièces coulées rendues malléables, etc... En général on utilise une grande partie de la fonte brute désulfurée/ dans les fours de fabrication d'acier pour fabriquer de l'acier à peu près de la même manière que l'on utilise maintenant 
 EMI56.1 
 Gle produit sulfuré courant du haut fourneau à coke. 



  < 

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Lorsqu'on fabrique de l'acier, l'économie réa- lisée dans la fabrication de la matière première procure une économie générale dans la fabrication de l'acier. 



  Un autre important avantage pour la fabrication de l' acier réside dans le fait qu'il n'est jamais nécessaire de prendre des précautions quelconques en fabriquant de l'acier pour enlever le soufre,   comme   cela est quel- quefois nécessaire lorsque la fonte brute de haut four- 
 EMI57.1 
 neau a une teneur Ge+h excessive en soufre. Cela a une importance spéciale dans la fabrication de l'acier électrique, auquel cas l'élimination du soufre prend 
 EMI57.2 
 + une parti,essentielle du temps, et contribue au prix de revient. Il n'est pas non plus nécessaire d'écarter certains minerais ou oertains cokes à cause de   leurre   teneur en soufre, lorsqu'on fond la fonte brute pour fabriquer de l'acier. 



   Les détails du raffinage de la fonte brute pour fabriquer de l'acier ne font pas partie de l'inven- tion, et   %'on   peut utiliser la fonte brute désulfurée dans un four à sole ouvert acide ou basique, dans un four électrique, dans un convertisseur Bessemer ou de toute autre manière appropriée pour fabriquer de l'acier. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. REVIVIFICATION On a déjà expliqué que l'invention permet un large ohoix de scorie de désulfuration, et qu'on peut utiliser des scories spéciales contenant des pourcentages. <Desc/Clms Page number 58> élevés de spath fluor ou d'autres composants coûteux.
    Pour utiliser économiquement ces scories coû- teuses, on revivifie, conformément à l'invention, les scories dont le pouvoir est amoindri, et on les emploie continuellement de nouveau. Dans certains cas, cepen- dant, il n'est pas nécessaire d'employer une scorie EMI58.1 4 spéCia1e.upposant, par exemple, qu'il s'agit de désulfurer une fonte brute contenant 0,10 % de soufre EMI58.2 4 environ, n peut charger 100 tonnes de cette fonte brute dans une poche de malaxeur avec 4,5 tonnes envi- ron de scorie fondue, prises simultanément dans le EMI58.3 4haut fourneau. On peut Ààkà, si on le désire, 0,5 tonne de spath fluor. On peut maintenir la scorie et la fonte brute sous une pression de 76 millimètres de mercure par exemple pendant une heure ou plus.
    Dans ces conditions, la teneur en soufre dans la fonte brute devrait être réduite à moins de 0,025 % (par exemple 0,02 %). Pour obtenir cette réduction, il faudrait 5 tonnes de scorie initiale pour absorber 0,08 % de 100 tonnes ou 0,008 tonne de soufre, représentant 1,6 % de soufre dans la scorie. EMI58.4
    4 Puisque la scorie initiale provenait d'un haut fourneau, on peut admettre que sa teneur initiale en soufre était de 1,5 %. La teneur en soufre de la scorie finale devrait donc être de 1,5 % + 1,6 %, ou 3,1 %. Cette condition nécessiterait que le rapport du <Desc/Clms Page number 59> pourcentage du soufre dans la scorie au pourcentage du soufre dans la fonte brute soit de 155 : 1. Après désulfuration, on coule la fonte brute fondue de la poche avant la scorie ou l'on coule d'abord la scorie.
    Lorsqu'on sépare la scorie et le métal, il est dési- rable d'empêcher toute oxydation excessive pendant que la scorie et le métal sont en contact l'un avec l'autre puisque, de ce fait, le soufre repasserait de nouveau de la scorie dans le métal. De manière similaire, après que la désulfuration est terminée, il est désirable de séparer la scorie et le métal aussitôt que possible après que la pression a été ramenée à la pression atmos- phérique normale.
    Dans ce dernier cas, il n'est pas nécessaire de revivifier la scorie encore une fois puisqu'on peut obtenir des quantités fraîches de scorie de haut fourneau fondue à meilleur compte qu'en revivifiant la scorie usagée. La décision que l'on doit prendre pour savoir si l'on doit employer des scories spéciales ou s'il suffit d'employer de la scorie de haut fourneau moins coûteuse ou des scories similaires dépend des conditions particulières de chaque cas, des teneurs en soufre de la fonte initiale et de la fonte finale, du coût de la revivification, etc...
    Il existe divers moyens pour revivifier la / <Desc/Clms Page number 60> scorie de désulfuration, conformes à l'invention, afin de diminuer son pourcentage en soufre pour qu'on puisse l'utiliser de nouveau à désulfurer une autre charge de fonte brute, et de façon qu'on puisse récupérer le soufre. On peut utiliser la scorie de désulfuration plusieurs fois pour traiter de nouvelles quantités de fonte brute, en la revivifiant lorsque la teneur en soufre devient si élevée qu'il est impossible d'effec- tuer une nouvelle désulfuration, et en ajoutant une scorie fraîche lorsque, par suite des pertes de scorie, il est nécessaire d'en augmenter la quantité.
    On doit remarquer que, conformément à l'invention, les condi- tions sont toujours réductrices lorsque la scorie de désulfuration est au contact de la fonte brute fondue, en diminuant ainsi notablement l'absorption de phosphore, manganèse, etc... par la scorie. Si la scorie avait été au contact de la fonte lorsque 1'oxydation était pos- sible, l'absorption de phosphore, manganèse, etc... par la scorie eût pu être excessive. Naturellement, une sensible absorption de phosphore, par exemple, rendrait la scorie inutilisable, même si elle était revivifiée, en diminuant sa teneur en soufre, et par conséquent, il est important d'empêcher tout contact entre la fonte brute fondue et la scorie de désulfuration dans des conditions d'oxydation non appropriées. <Desc/Clms Page number 61>
    On revivifie la scorie pendant qu'elle n'est pas au contact de la fonte brute fondue, et, de préférence, après l'avoir séparée du récipient de désulfuration, car la revivification entraîne des réactions oxydantes qui seraient nuisibles pour le revêtement on carbone et pour la désulfuration et contrarieraient l'action de l'agent réducteur constitué par ce carbone.
    Il est préférable d'effectuer la revivifica- tion d'après les principes qui régissent le procédé de Clauss et Chance tel qu'il est utilisé pour enlever le soufre du sulfure de calcium présent dans les résidus EMI61.1 éprovenant de la fabrication de la soudée, d'après le procédé Leblanc. Voir George Lunge, Sulphurio Acid and Alkali (D. Van Nostrand Co., N. Y. 1909) volume 2, 2ème partie, page 943 et suivantes. Ce procédé de revivi- fication s'applique à des scories contenant un quelconque \des sulfures alcalino-terreux, mais, comme le sulfure de calcium est meilleur marché, on l'utilise dans l'exem- ple qui est donné ci-dessous.
    Conformément à ce procédé, la soorie de désulfuration qui peut contenir 35 % de sulfure de calcium est réduite en poudre fine, de pré- férence, en un état de subdivision telle qu'il passe à travers un tamis de 50 mailles par pouce (environ 576 mailles par centimètre carré). On peut, bien entendu, <Desc/Clms Page number 62> réduire en poudre la scorie en la broyant et en l'écra- eant, et cette opération est indiquée dans le diagramme du procédé de la figure 6. On a constaté, toutefois, qu'il est très commode et économique d'employer une EMI62.1 -scorie qui se désagrège4ile-mgme, par suite des chan- gements que subissent les silicates alcalino-terreux lorsqu'ils se refroidissent lentement.
    La scorie ayant la composition suivante : EMI62.2 <tb> CaO <SEP> 45 <SEP> % <tb> <tb> CaF2 <SEP> 40 <SEP> % <tb> <tb> SiO2 <SEP> 15 <SEP> % <tb> se désagrège elle-même, car elle se réduit en poudre fine lorsqu'elle se refroidit lentement à la tempéra- ture ambiante.
    La scorie ayant la composition suivante se désagrège elle-même : EMI62.3 <tb> CaO <SEP> 55 <SEP> % <tb> <tb> CaF2 <SEP> 33 <SEP> % <tb> <tb> SiO2 <SEP> 12 <SEP> % <tb> comme également les scories qui ont des compositions intermédiaires entre celles des deux scories précitées.
    On a constaté que des scories de désulfuration se désintégraient elles-mêmes dans le cas de scories à haute teneur en chaux et spath fluor utilisées dans les EMI62.4 6- fouro/à acier électrique. <Desc/Clms Page number 63>
    Toutefois la scorie peut être réduite en poudre soit en la broyant et en l'écrasant, soit qu'elle se désagrège elle-même. On la mélange ensuite avec de l'eau pour former une bouillie. On soumet alors cette EMI63.1 é4ùpG l'action du gaz acide carbonique, et il se pro- duit les réactions suivantes : EMI63.2 EMI63.3 4 L'acide mlihyàrique libéré peut alors réagir en donnant: EMI63.4 Un traitement ultérieur avec de l'acide carbonique pro- duit la réaction : EMI63.5 On peut employer toute source appropriée d'acide carbonique. Comme source d'acide carbonique très appro- priée et très économique dans une usine de fer ou d'acier, il est préférable d'employer les produits de combustion provenant des fours employant des gaz de haut fourneau comme combustible.
    On peut, par exemple, employer avec satisfac- tion et à bon marché, les produits de combustion des appareils de réchauffage que l'on utilise pour préchauf- fer l'air destiné aux hauts fourneaux. Il est désirable que ces gaz contiennent autant d'acide carbonique qu'il convient. On doit tenir compte de toute quantité <Desc/Clms Page number 64> d'anhydride sulfureux contenu dans ces gaz, mais de petites quantités d'anhydride sulfureux ne sont pas sérieusement nuisibles.
    Les produits de combustion doivent être sensi- EMI64.1 element refroidis avant d'être introduite/dans la bouillie, pour empêcher qu'il se produise des diffî- cuités provenant de la production de vapeur lorsqu'on procède à la revivification.
    On souffle ou l'on fait barboter, de préfé- rence, les produits de combustion à travers la bouillie dans des récipients en fonte tels que ceux qui sont re- présentés sur la figure 7. Chaque récipient 54 à 60 forme un réservoir cylindrique séparé d'environ 0,9 mètre de diamètre et 4,6 mètres de hauteur.
    Il est préférable d'employer sept réservoirs EMI64.2 environ ?'i[J les uns aux autres, les gaz qui s'échap- pent du réservoir ?o oovon't les gaz riches en acide carbonique qqe passant à travers une série d'autres réservoirs pour effectuer les réactions désirées.
    Chaque réservoir a un stade d'azote et un stade d'acide sulfhydrique. Pendant le fonctionnement d'un réservoir donné, considéré comme le premier de la série, les gaz qui s'échappent de ce réservoir sont, au début, de l'azote, qui est inerte, de l'acide carbo- nique en excès, et de l'acide sulfhydrique, produits par <Desc/Clms Page number 65> les réactions (17) et (19). On fait passer ces gaz dans d'autres réservoirs où l'acide sulfhydrique et l'acide carbonique sont tous deux absorbés jusqu'à ce qu'il ne s'échappe, en dernier lieu, que de l'azote, que l'on peut évacuer.
    Lorsque le traitement gazeux continue, on atteint un état dans l'un des réservoirs dans lequel les gaz d'échappement sont riches en acide sulfhydrique et pauvres en acide carbonique. On peut retirer ces gaz et les utiliser pour leur contenu en soufre.
    Lorsqu'une quantité d'acide carbonique suffi- sante a été absorbée dans un réservoir particulier pour produire les réactions (17), (18) et (19), on peut re- tirer la bouillie de ce réservoir, et se servir du gaz riche en acide carbonique pour un autre réservoir. On doit constater que la bouillie retirée du premier'réser- voir contient moins de 1 % de soufre.
    A chaque instant, du gaz riche en acide carbo- EMI65.1 O-t-tJK. 0I.LL,c...
    4 'n"Ique e.e--sl=es réservoirs la figure par nique ontro d(mû-l-&<j réservoiryls de la figure 7 par le tuyau 61 et les gaz d'échappement sortent par le tuyau 62. Un tuyau 63 est placé transversalement à tous les réservoirs et on peut l'utiliser pour amener le gaz riche en acide carbonique à chacun de ceux-ci.
    Chaque réservoir comporte un tuyau d'écoulement vers le bas 64 à 70, qui va du tuyau 63 au fond du <Desc/Clms Page number 66> réservoir. Chaque réservoir est muni également à sa partie supérieure d'un tuyau d'écoulement vers le haut 71 à 77, qui est relié au tuyau 63. Le tuyau d'écou- lement vers le haut de chaque réservoir est relié au tuyau d'écoulement vers le bas du réservoir suivant par une connexion transversale 78 à 84 (la connexion 84 est un long tuyau qui est placé transversalement à l'arrière des réservoirs de la figure 7). Les diffé- rents coudes et T sont munis de brides à couvercle afin de permettre d'accéder facilement aux tuyaux.
    De nombreuses valves permettent de modifier la direction du courant gazeux. Le tuyau 63 est muni de valves 85 à 91, entre le branchement avec chaque tuyau d'écoulement vers le bas et le branchement avec le tuyau d'écoulement vers le haut suivant.
    Entre son branchement avec le tuyau 63 et son branchement avec sa connexion transversale, chaque .tuyau d'écoulement vers le bas est muni d'une valve 92 à 98. L'entrée 61 est située entre les valves 85 et 92.
    Entre son branchement avec le tuyau 63 et son branchement avec sa connexion transversale, chaque tuyau d'écoulement vers le haut est muni d'une valve 99 à 105. Chaque connexion transversale 78 à 83 est munie d'une valve 106 à 111, tandis que la connexion 84 est <Desc/Clms Page number 67> munie de deux valves 112 et 113. Chaque réservoir est relié avec la sortie 62 par une valve II4 à I20.
    Si on suppose que le réservoir 60 est mis hors service, en enlevant sa scorie revivifiée, par exemple en ouvrant une bride à couvercle placée à la partie inférieure, en permettant à l'air d'entrer à la partie supérieure, et en faisant couler la bouillie dans tout dispositifapproprié, le fonctionnement des EMI67.1 du4oui 1, 1 peut prôsento'r comme ci-dessia .s iiidiqué. reservoirs peut se présenter comme ai-#e*k indiqué.
    Le gaz riche en acide carbonique entrant par le tuyau 61 passe à travers la valve 92 et le tuyau d'écoulement vers le bas 64 pour pénétrer dans la partie inférieure du réservoir 54 et remonter dans ce réservoir.
    Un mélange d'acide carbonique, d'acide sulfhydrique et d'azote peut sortir de ce réservoir 54.
    Ce gaz passe par le tuyau 7I, la connexion transversale 78, dans laquelle se trouve la valve ouverte 106, et dans le tuyau 65 pour se rendre dans la partie infé- rieure du réservoir 55.
    La plus grande partie de l'acide carbonique et de l'acide sulfhydrique est absorbée dans le réser- voir 55, mais le gaz passe à travers le tuyau 72, la connexion traversale 79, dans laquelle se trouve la valve' ouverte 107, et dans le tuyau 66 pour se rendre dans la partie inférieure du réservoir 56. Le reste de l'acide <Desc/Clms Page number 68> carbonique et de l'acide sulfhydrique est absorbé dans EMI68.1 4' le réservoir 56, et le gaz, qui est sQn8iblomont de 1*azoeort par la valve 116 et la sortie 62. Pendant le stade de l'azote, ce gaz peut s'échapper.
    Comme le soufflage du réservoir 54 continue, il passe plus d'acide sulfhydrique dans les réservoirs 55 et 56, et, éventuellement, la quantité d'acide sulfhydrique qui se trouve dans le gaz qui sort du réser- voir 56 devient appréciable. A ce moment, le gaz qui sort est envoyé à travers la réservoir 57 en fermant la valve 116 et en dirigeant le gaz à travers le tuyau EMI68.2 73, la connexion transversale 80( la valve 108 étant 6- ouverte) et le tuyau 67 pour l'amener dans la partie inférieure du réservoir 57 et, de là, par la valve 117 ouverte dans le tuyau de sortie 62. Si le contenu en acide sulfhydrique du gaz sortant du réservoir 57 aug- mente, il peut être désirable d'ajouter le réservoir 58 à la série de réservoirs en fermant la valve 117 et en ouvrant les valves 109 et 118.
    Comme le soufflage du réservoir 54 continue, la haute concentration en acide sulfhydrique du gaz qui sort du réservoir 56 (qui est envoyé aux réservoirs 57 et 58) atteint une valeur telle qu'on peut l'utiliser pour récupérer le soufre. Cet état constitue la fin du stade d'azote et le commencement du stade d'acide, sulfhydrique. On sépare les réservoirs 57 et 58 de la <Desc/Clms Page number 69> série en ouvrant la valve 116 et en fermant les valves 108, 109 et IIB. Le tuyau 62 est relié à un dispositif approprié d'emmagasinage ou de récupération. Comme le soufflage du réservoir 54 continue toujours, la teneur en acide sulfhydrique du gaz qui sort du réservoir 56 diminue, et l'acide carbonique commence à apparaître dans le gaz qui sort du réservoir 56. Cet état constitue la fin du stade d'acide sulfhydrique et le commencement d'un autre stade d'azote.
    On remet alors en service d'autres réservoirs, par exemple en ouvrant les valves 108, 109 et 118 et en fermant la valve 116. Finalement, le contenu du réservoir 54 est complètement revivifié et le gaz riche en acide carbonique est envoyé au réservoir 55 en fer- mant les valves 92 et 106 et en ouvrant les values 85 et 93. On peut maintenant vider le réservoir 54 et le EMI69.1 remplir de bouillie à revivifier. Au moment/ approprier pour le traitement du réservoir 55, on ajoute le réser- voir 59 à la série. D'une manière générale, on laisse EMI69.2 d- ferm1 'autres valves non mentionnées ci-dessus, jusqu'à ce qu'il soit nécessaire de les ouvrir au moment où d'au- tres réservoirs sont mis en service.
    L'exemple ci-dessus n'a été donné que pour expliquer un mode d'emploi particulier de réservoirs, et il n'est pas destiné à limiter l'invention, car on peut employer d'autres appareils, ou ceux que l'on a <Desc/Clms Page number 70> représentés peuvent être utilisés d'autres manières.
    On peut retirer la scorie revivifiée du réservoir dans lequel l'opération a pris fin, la presser dans un filtre ou la faire passer dans un concentrateur Dorr ou un appareil semblable, la sécher et l'utiliser pour désulfurer de nouvelles charges de fonte brute. On peut procéder au séchage dans un séchoir rotatif, si on le désire, et la charge qui sort du séchoir peut atteindre des températures de 1000 C. environ. A ces températures, le carbonate de chaux est transformé en chaux. On peut mettre cette matière chaude dans des récipients appropriés pour conserver sa chaleur et on peut l'utiliser de nouveau comme scorie de désulfuration pour de la fonte brute.
    Il est évident que les composés que l'on uti- lise pour revivifier la scorie conformément à l'invention, c'est-à-dire de l'eau et de l'acide carbonique, sont précisément les substances dont la présence en quantités appréciables est indésirable pendant la désulfuration et qui sont, de préférence, exclues du récipient de désul- furation.
    Le rendement de désulfuration de la scorie dépend évidemment du type du procédé employé. Si l'on doit procéder à la désulfuration par opérations succes- sives, on utilise deux fois la scorie de désulfuration, <Desc/Clms Page number 71> à sa.voir: comme deuxième scorie d'une charge et comme première scorie de la charge suivante, avant de la revivifier. Bien entendu, on pourrait employer la même scorie trois fois ou un plus grand nombre de fois avant de la revivifier, mais cela compliquerait le procédé.
    Dans chaque cas, lorsque la teneur en soufre de la scorie atteint une valeur déterminée d'avance, on EMI71.1 . sépare la soorie de la fonte brute et Won la revivifie.
    On peut utiliser, pour son contenu en soufre, le gaz riche en acide sulfhydrique provenant de la , revivification. On peut, par exemple, le brûler pour obtenir de l'anhydride sulfureux (bioxyde de soufre) en le mélangeant avec de l'eau en quantité suffisante, et l'on peut, avec l'anhydride sulfureux, fabriquer de l'acide sulfurique ou d'autres composés appropriés, On peut aussi brûler l'acide sulfhydrique, en présence d'un catalyseur approprié, pour obtenir directement de l'anhy- dride sulfurique.
    On peut également transformer l'acide sulfhy- drique en soufre élémentaire en le brûlant avec la quantité d'air convenable, conformément à la réaction suivante : EMI71.2 Que le soufre soit récupéré comme soufré élémen- taire, comme acide sulfurique, ou bien, sous quelqu'autre <Desc/Clms Page number 72> forme, la valeur du produit résultant peut venir en diminution du coût de la revivification de la scorie, et peut, dans quelques cas, être telle qu'on obtient un bénéfice supplémentaire du fait de la revivification de la scorie.
    La figure 6 représente, à titre d'exemple, une série d'opérations dont l'ensemble peut constituer le procédé. La poche de coulée, représentée en haut du schéma, peut, de préférence, contenir 100 tonnes de fonte brute fondue d'une teneur en soufre de 0,26 % par exemple. On charge dans la poche 2,5 tonnes environ d'une première scorie de désulfuration de spath fluor et de chaux, contenant environ 2,40 % de soufre. Cette haute teneur en soufre est due à l'utilisation de la scorie pour une précédente désulfuration, postérieure à une revivification. Après que la fonte brute fondue et la première scorie de désulfuration ont été mises au contact l'une avec l'autre de manière appropriée dans la poche, on sépare la scorie de la fonte brute. La première scorie contient, à présent, par exemple, 10,8 % de soufre.
    On broie la scorie pour qu'elle passe, par exemple, au tamis de 50 mailles par pouce (576 mailles environ par centimètre carré), ou bien elle peut se désagréger elle-même en la refroidissant lentement et <Desc/Clms Page number 73> en choisissant d'avance la composition appropriée. On mélange la scorie broyée avec de l'eau pour former une bouillie, que l'on traite par un gaz riche en acide carbonique, qui revivifie la scorie, et l'on enlève l'acide sulfhydrique gazeux. EMI73.1
    4- On peut brûler l'acide zùlfhyàrique gazeux dans un four approprié pour libérer le soufre, ou pour former de l'anhydride sulfureux (bioxyde de soufre). La bouillie revivifiée est ensuite déshydratée et calcinée pour produire une scorie revivifiée contenant, par exemple, 1 % de soufre.
    On ajoute alors la scorie revivifiée à une charge ultérieure dans la poche et on l'y utilise comme ??? deuxième scorie pour traiter la fonte brute qui avait été au début désulfurée avec une précédente scorie.
    La fonte brute peut, avant d'être traitée aveo la deuxième scorie, avoir une teneur en soufre de il,0µ µ par exemple, mais, après avoir été traitée avec la deuxième scorie, \,sa teneur en soufre tombe, par exemple, à 0,015 %. Dans l'intervalle, la teneur en soufre de la scorie augmente de 1 % environ à 2,40 % environ. On peut alors utiliser cette deuxième scorie comme première scorie pour traiter une nouvelle charge de fonte brute.
    Pendant les deux traitements de désulfuration, la poche de coulée est maintenue dans des conditions <Desc/Clms Page number 74> réductrices, de préférence, par la présence de carbone et, de préférence également, en évitant absolument tout contact avec l'air et les gaz de combustion riches en acide carbonique et vapeur d'eau. EMI74.1
    'i11- Le mélange d'oxydes de carbone présenta dans la poche est avant tout réducteur, grâce au carbone en excès.
    On ne peut éviter certain déchet de scorie pendant la désulfuration, et l'absorption de petites quantités d'impuretés. A cause de ces deux faits, il est nécessaire d'ajouter de temps en temps des matières produisant une scorie fraîche. En utilisant des matières réfractaires appropriées dans le chariot de la poche de coulée, en maintenant des conditions réductrices lorsque la scorie est au contact de la fonte brute fondue, en procédant de manière appropriée au traitement avec de l'acide carbonique suivi d'une mise en contact appro- priée avec la fonte brute fondue, et en procédant de manière appropriée au traitement avec de l'acide carbo- nique suivi d'un traitement approprié de la bouillie produite dans cette opération, on peut réduire à un minimum l'introduction de matières nécessaires, produi- sant une scorie fraîche, de façon à réaliser, au maximum,
    les économies qu'il est possible de faire en utilisant plusieurs fois la scorie. <Desc/Clms Page number 75>
    On a décrit un procédé pour revivifier la scorie en enlevant le soufre, en tant que composé volatil, sous forme d'acide sulfhydrique. Dans une variante, on peut traiter la scorie en poudre à haute température par de la vapeur et de l'acide carbonique gazeux, au lieu de traiter une bouillie à température modérée.
    Il existe plusieurs autres procédés de revivi- fication. Par exemple, comme indiqué sur la figure 6a, on peut enlever du soufre de la scorie directement sous forme d'anhydride sulfureux gazeux, en maintenant fondue et à haute température la scorie riche en soufre, après l'avoir enlevée de la poche et en soufflant de l'air ou de l'oxygène à travers la scorie. De cette ma- nière, il se forme facilement de l'anhydride sulfureux et la teneur en soufre de la scorie peut âtre effective- ,ment réduite.
    Un autre procédé de revivification de la scorie, comme représenté sur la figure 6b, consiste à la laisser refroidir, à la réduire en poudre fine, en la broyant et en la meulant ou en la laissant se'désagrér ger elle-même, puis à griller une partie de la soorie, de préférence à une température de 10009 C environ, dans un four connu que l'on utilise pour griller des sulfures.
    Le sulfure de calcium est transformé en sulfate'de calcium <Desc/Clms Page number 76> et une partie du soufre se transforme en anhydride sulfureux qui se dégage.
    On mélange la scorie contenant le sulfate de calcium avec une quantité théorique de scorie non grillée et on fond 1*'ensemble pour produire une réaction entre l'anhydride sulfureux et la. sulfate de calcium : Ca S + 3 CaSO4 = 4 CaO + 4 SO2 (21) Cette réaction est effectuée, la scorie étant fondue à une température de 12009 C. à 14002 C. environ.
    De cette manière, la plus grande partie du soufre de la scorie riche en soufre s'échappe à l'état d'anhydride sulfureux, et on peut l'utiliser pour la fabrication de l'acide sulfurique, ou d'autre manière appropriée.
    Dans les deux procédés de revivification de la scorie de désulfuration mentionnés en dernier lieu, il se présente une sérieuse difficulté qui vient du fait qu'il est nécessaire de maintenir fondue la scorie dans des conditions oxydantes. Des scories riches en chaux et en fluorure de calcium sont relativement corrosives pour les matières réfractaires autres que le carbone et, tandis qu'on peut employer le carbone dans le chariot de la poche de coulée en conditions réductrices, on ne peut pas l'utiliser dans des opérations comprenant la volatilisation de l'acide sulfhydrique où des conditions oxydantes sont nécessaires. C'est pourquoi l'on est obligé <Desc/Clms Page number 77> d'avoir recours à la magnésite et à des substances réfractaires analogues, et la scorie peut attaquer les briques en magnésite.
    Conformément à un autre procédé pour revivi- fier la scorie, comme représenté sur la figure 6c, on convertit le soufre qui se trouve dans la scorie en un sulfure métallique capable de former une phase fondue que l'on ne peut pas mélanger avec la scorie fondue, et qui forme ce que l'on appelle une matte. Le cuivre est un métal approprié pour former une telle matte; on peut aussi employer le nickel. Un sulfure du type RxS réagit avec un métal formant une matte comme suit : EMI77.1 On met de la scorie fondue en contact avec du cuivre fondu, de préférence à 1200 C. environ, et on procède à une oxydation suffisante, par exemple en soufflant doucement de l'air dans le cuivre. Il se forme du sulfure cuivreux qui pénètre dans la couche de cuivre au-dessous de la scorie.
    On peut ensuite séparer la scorie revivifiée de la'matte et l'utiliser pour désul- furer une autre charge de fonte brute.
    On peut éliminer le soufre absorbé par le cuivre en oxydant fortement la matte en y insufflant un fort courant d'air, comme, par exemple, dans le conver- tisseur habituel de matte de cuivre : EMI77.2 <Desc/Clms Page number 78> Après avoir enlevé le soufre du cuivre, on peut utiliser le bain de cuivre pour enlever le soufre d'une autre scorie.
    Les facteurs qui prévaudront dans chaque cas particulier permettront de choisir le procédé de revivi- fication de la scorie le mieux approprié. On saura si l'on doit employer un procédé humide à bassestempératures pour éliminer l'anhydride sulfureux, ou bien un procédé sec à hautes températures. On doit considérer, toutefois, que le procédé humide est plus économique dans de nom- breux cas.
    On a donné de nombreux exemples pour aider à réaliser en pratique l'invention. On n'a pas toutefois prétendu limiter l'invention à ces exemples, sauf en ce qui concerne les limitations indiquées comme essen- tielles.
    Lorsqu'il a été question de la pression atmos- phérique, il est entendu que cela se rapportait à la pression atmosphérique régnant au moment d'une opération.
    Il est évident qu'en soumettant la fonte brute à l'action de la scorie de désulfuration sous une pres- sion inférieure à la pression atmosphérique pendant un laps de temps suffisant, on peut obtenir un rapport entre le soufre existant dans la scorie et le soufre existant dans la fonte brute plus grand que celui que l'on obtien- drait avec la même scorie sous la pression atmosphérique. <Desc/Clms Page number 79>
    On peut ainsi obtenir la même désulfuration sous pression réduite avec une plus petite quantité de scorie que sous la pression atmosphérique, ou l'on peut obtenir une plus complète désulfuration sous pression réduite que sous la pression atmosphérique avec la même quantité de scorie, ou encore l'on peut obtenir une désulfuration sous pression réduite avec une scorie qui ne pourrait pas désulfurer ou pourrait même sulfurer sous la pression atmosphérique.
    Il est aussi évident que le taux de désulfu- ration par une scorie donnée augmente lorsque la pres- sion est inférieure à la pression atmosphérique, de sorte que le temps nécessaire pour effectuer une désul- furation donnée est diminué par rapport à celui qui serait nécessaire pour désulf'urer à la pression atmos- phérique. C'est ainsi que, dans bien des cas, une scorie de désulfuration permet d'obtenir, sous pression réduite, un rapport élevé entre le soufre existant dans la scorie et le soufre existant dans la fonte brute dans le même temps qu'elle permettrait d'obtenir un rapport plus bas et non susceptible d'être accru sous la pression atmos- phérique.
    Il est également évident que, lorsqu'on utilise un agent réducteur métallique, on peut protéger de l'at- mosphère les matières contenues dans le récipient de <Desc/Clms Page number 80> réaction par un gaz approprié, ou l'on peut maintenir le récipient de réaction sous une pression réduite pour accentuer la réduction par le carbone présent et ajouter une action supplémentaire à celle de l'agent réducteur métallique.
    RESUME L'invention se rapporte à un procédé pour produire de la fonte brute d'une faible teneur en soufre, en fondant du minerai de fer dans un, haut fourneau à coke dans des conditions appropriées pour produire de la fonte brute d'une teneur en soufre plus élevée que celle que l'on désire obtenir en dernier lieu, puis en traitant la fonte brute fondue par une scorie de désulfuration dans un récipient de désulfuration dans des conditions réductrices, après l'avoir enlevée du haut fourneau et avant de la transformer en acier, si l'on en a l'intention, cette invention présentant en- semble ou séparément les caractéristiques suivantes :
    1 - La fonte brute est, dans le récipient de désulfuration, au contact avec du carbone en excès, la scorie de désulfuration ne comporte pas plus de 55 % de chaux, et 25 % de spath fluor et de silice en totalité, et la fonte brute est maintenue fondue sans EMI80.1 zchauffage additionnel et sans formation de eorbono de calcium dans la scorie. <Desc/Clms Page number 81>
    2 - La scorie du haut fourneau à coke peut EMI81.1 j(conten1r 9nrQn de 40 % de chaux; (c'est donc une scorie acide) de préférence comme dans un haut fourneau à char- bon de bois.
    3 - La réaction de désulfuration entre la fonte brute fondue et la scorie est exécutée rigoureuse- ment à l'abri de l'air et d'autres substances oxydantes et sous une activité d'oxygène sensiblement inférieure à celle que l'on peut obtenir dans des conditions d'équi- libre au cours de la réaction entre le carbone et l'oxygène pour former de l'oxyde de carbone à la température de la fonte brute et à la pression atmosphérique.
    4 - La scorie de désulfuration est constituée par de la scorie de haut fourneau.
    5 - La scorie de désulfuration est liquide à 1400 C.
    6 - La scorie de désulfuration contient plus de 30 % d'oxydes du type RxO, où R est un métal du groupe alcalino-terreux ou alcalin et x est le chiffre 2 ou 1, suivant la valence du métal.
    7 - La scorie de désulfuration contient un autre oxyde RxO que la chaux, par exemple de la soude.
    8 - La scorie de désulfuration contient un fluorure alcalino-terreux avec un oxyde alcalino-terreux et de la silice, dans un rapport qui est supérieur à deux parties d'oxyde alcalino-terreux pour une partie de silice, et elle est liquide à 1400 C. <Desc/Clms Page number 82>
    9 - La scorie de désulfuration comprend 30 à 55 % de chaux, 20 à 50 % de spath fluor, et 5 à 25 % de EMI82.1 <1 silice, et est liquide à 13002 C.
    102- Lorsqu'on emploie de la scorie de haut fourneau comme scorie de désulfuration, on la mélange avec de la chaux calcinée et, de préférence, avec du spath fluor, par exemple, dans la proportion de 2 à 20 % environ ou plue, en poids de chaux calcinée et de 5 à EMI82.2 20 % environ ou plus en poids de sMth fluor. 1-11 11 - Le poids de la scorie de désulfuration n'est pas supérieur à 8 % du poids de la fonte brute.
    12 - On traite la fonte brute en plusieurs opérations par plusieurs applications de scorie de désulfuration.
    13 - On utilise successivement une quantité donnée de scorie de désulfuration pour traiter plus d'une charge de fonte brute, chaque charge successive de fonte brute ayant une teneur plus élevée en soufre après le traitement que la charge précédente.
    14 - On agite la scorie et la fonte brute pendant la désulfuration.
    15 - On protège la scorie et la fonte brute pendant la désulfuration du contact nuisible de l'air par une atmosphère réductrice contenant de l'oxyde de carbone comme ingrédient actif et sous une pression supé- rieure à la pression atmosphérique. <Desc/Clms Page number 83>
    16 - On évite tout contact avec l'air au moyen d'un gaz ayant une activité d'oxygène sensiblement inférieure à celle que l'on peut obtenir dans des condi- tions d'équilibre au cours de la réaction entre le carbone et l'oxygène pour former l'oxyde de carbone à la température de la fonte brute et à la pression at- mosphérique.
    17 - On procède à la réaction de désulfuration en présence de carbone sous une pression inférieure à la pression atmosphérique pour faciliter la désulfura- tion, de préférence, à une pression inférieure à 380 millimètres de mercure et, encore mieux, inférieure à 150 millimètres de mercure.
    18 - On continue la désulfuration pendant un laps de temps suffisant pour former un rapport entre le pourcentage de soufre dans la scorie et le pourcentage de soufre dans la fonte brute plus élevé que celui que 'l'on aurait obtenu avec la même scorie sous la pression EMI83.1 atnôsphérique.
    19 - Après désulfuration sous pression réduite, on remplace le vide par un gaz protecteur à la pression atmosphérique environ, exempt d'oxygène, d'acide carbo- nique, d'oxyde de carbone et de vapeur d'eau, et l'on maintient en place le gaz protecteur jusqu'à ce que la scorie et la fonte brute désulfurée aient été séparées. <Desc/Clms Page number 84>
    20 - On ajoute un agent réducteur métallique, par exemple, de l'aluminium métallique, du magnésium métallique, ou du calcium métallique, à la fonte brute pendant la désulfur ation.
    21 - On procède à la désulfuration en présence de carbone pendant l'opération initiale et en présence d'un agent réducteur métallique pendant une opération ultérieure.
    22 - Le récipient de désulfuration est revêtu intérieurement de carbone.
    23 - Le récipient de désulfuration comporte un revêtement intérieur de magnésie telle que de la magnésite calcinée éteinte.
    24 - La scorie absorbe du soufre jusqu'à ce que la teneur en soufre de la scorie dépasse 2,5 % et, de préférence, 5 %.
    25 - Le rapport de pourcentage du soufre contenu dans la scorie au pourcentage du soufre contenu dans la fonte brute, après désulfuration, est supérieur à 100 1., et, de préférence, à 200 : 1. EMI84.1
    - 26Ë- La fonte brute finale oontient... 1 - moins de 0,3 % de soufre, et, de préférence, moins de 0,01 %.
    27 - Le récipient de désulfuration comporte un orifice de chargement et un orifice de coulée, munis de m moyens pour rendre étanches au gaz ces deux orifices, et <Desc/Clms Page number 85> de moyens pour abaisser la pression dans le récipient au-dessous de la pression atmosphérique.
    28 - Après la désulfuration, on sépare la scorie de la fonte brute et on la traite, de préférence, pendant qu'elle n'est pas en contact avec la fonte brute et qu'elle est en dehors du récipient de désul- furation, pour en enlever le soufre, la scorie étant alors appropriée pour désulfurer des quantités supplé- mentaires de fonte brute.
    299- On traire la fonte brute par des scories de désulfuration d'une teneur en soufre diminuant progres- sivement, et l'on revivifie chaque scorie lorsque sa teneur atteint un maximum; après l'avoir employée plu- sieurs fois.
    30 - La scorie contient de la chaux et de la silice en quantités telles qui elle se désagrège en se refroidissant jusqu'à devenir pulvérulente.
    31)- On revivifie la scorie en la traitant \avec de l'eau et de l'acide carbonique pour enlever son contenu en soufre sous forme d'acide sulfhydrique, puis l'on sépare cet acide sulfhydrique de la scorie et on le traite par de l'oxygène à haute température pour former du soufre ou un oxyde du soufre, tandis qu'on sèche et oaloine la scorie elle-même après l'avoir traitée par de l'acide carbonique,avant de l'utiliser de nouveau, de préférence,, en la rechargeant dans le récipient de désulfuration après avoir chauffé la scorie à haute température. <Desc/Clms Page number 86>
    32 - On enlève le soufre sous forme d'acide sulfureux en mettant un gaz oxydant en contact avec la scorie à haute température.
    33 - On enlève le soufre de la scorie en main- tenant la scorie fondue au contact d'un métal formant une matte, tel que du cuivre, dans des conditions modé- rées d'oxydation, de façon à former un sulfure métallique tel que du sulfure cuivreux, et l'on enlève le soufre du sulfure métallique en l'oxydant de manière appropriée, de sorte que le métal formant une matte est ainsi libéré et peut absorber à nouveau du soufre. <Desc/Clms Page number 87> EMI87.1 <Desc/Clms Page number 88> EMI88.1
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