BE426092A - - Google Patents

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BE426092A
BE426092A BE426092DA BE426092A BE 426092 A BE426092 A BE 426092A BE 426092D A BE426092D A BE 426092DA BE 426092 A BE426092 A BE 426092A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C21METALLURGY OF IRON
    • C21CPROCESSING OF PIG-IRON, e.g. REFINING, MANUFACTURE OF WROUGHT-IRON OR STEEL; TREATMENT IN MOLTEN STATE OF FERROUS ALLOYS
    • C21C1/00Refining of pig-iron; Cast iron

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Metallurgy (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Refinement Of Pig-Iron, Manufacture Of Cast Iron, And Steel Manufacture Other Than In Revolving Furnaces (AREA)
  • Treatment Of Steel In Its Molten State (AREA)

Description

       

   <Desc/Clms Page number 1> 
 



    Il   Perfectionnements à la désulfuration de la fonte " 
L'invention se rapporte à la production de la fonte brute et à la fabrication de   l'acier/,'et,   en parti- culier, à la désulfuration de la fonte brute.' . 



     . L'invention   a pour objet de   faire.fonctionner ,   un haut fourneau à coke en vue   d'obtenir une   fonte   brute@   contenant plus de soufre que celle qu'on désire obtenir 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 en dernier lieu, et, de préférence, d'un prix de revient moins élevé que le prix normal, en faisant fonctionner le haut fourneau à une température plus basse et (ou) avec une scorie moins basique et (ou) avec une petite quantité de matières premières, ce qui a pour résultat 
 EMI2.1 
 4.' 4oeune teneur en soufre plus élevée de la charge / et/de 'trai- ter la fonte brute fondue, ainsi produite, à l'état fondu dans des conditions strictement réductrices dans un réci- pient de désulfuration, sans additions sensibles de subs- stances oxydantes, et sans chauffer sensiblement le récipient,

   après l'avoir enlevée du haut fourneau et avant de la transformer en acier, si on en a l'intention, par une scorie de désulfuration basique contenant du bioxyde de calcium ou de la chaux en quantité inférieure ou égale à 55 % ainsi que du spath fluor et de la silice 
 EMI2.2 
 dont la poeopvttiea en quantité totale Pe# égale ou supé- rieure à 25 %, le reste, s'il y en a, des composants de la scorie (non compris les composants sulfurés) étant 
 EMI2.3 
 basique, par exemple constituée par de l'alumine ou de la soude, et le traitement étant effectué en présence de carbone et d'une atmosphère réductrice contenant de l'oxyde de carbone, de préférence à une température égale ou in- férieure à 14002 C. On peut utiliser la fonte brute ainsi obtenue comme fonte malléable ou comme matière première pour fabriquer de l'acier. 



   L'invention a également pour objet les différen- tes opérations suivantes : 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 Désulfurer de la fonte brute fondue en présence 
 EMI3.1 
 d'un excès de carbone/ constitué de préférence par un revêtement de carbone) par une scorie réductrice; 
Désulfurer de la fonte brute contenant du soufre en excès en traitant la fonte brute fondue par une scorie désulfurante basique liquide à 1200  C.,   et,   de préférence, contenant plus de 30 % d'oxyde du type RxO, où. R est un métal du groupe alcalino-terreux ou alcaline de préférence du calcium,   mais,   si on le désire, du strontium, du baryhm, du sodium,   etc.,.,.   et x est 
 EMI3.2 
 le chiffre 2 ou 1 suivant la Vale2U)/d métal R.

   On peut utiliser, si on le désire, un mélange de ces oxydes ou de substances produisant ces oxydes, par exemple de la chaux et du carbonate de soude avec du spath fluor et, de préférence, de la silice. 



   Désulfurer de la fonte brute, quand on emploie un quelconque des procédés décrits dans le présent mémoire, en utilisant une scorie basique, à l'extérieur du haut fourneau, en présence de carbone, en soumettant ensemble la scorie et la fonte brute fondue à une pression infé- rieure à la pression atmosphérique normale pour enlever le soufre en excès de la fonte brute fondue, et en évitant naturellement autant que possible la présence de substances oxydantes* 
Désulfurer de la fonte brute fondue par une scorie désulfurante basique en dehors du haut fourneau, 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 avec exclusion absolue d'air et d'autres substances oxydantes, en utilisant un agent réducteur différent du carbone pour obtenir une activité oxygène sensi- blement inférieure à celle que l'on peut obtenir dans des conditions d'équilibre au cours de la réaction,

   à la pression atmosphérique, entre le carbone et l'oxygène pour former de l'oxyde de carbone à la température de la fonte brute. 



   Exclure l'air de la scorie désulfurante et de la fonte brute pendant la désulfuration par un gaz, de préférence l'azote, dont l'affinité pour l'oxygène est sensiblement inférieure à celle de la réaction, à la pression atmosphérique, entre le carbone et l'oxgène pour former de l'oxyde de carbone dans des conditions   d'équi-   libre à la température de la fonte brute, affinité de préférence inférieure à 8,2 x 10-9. 



   Agiter la fonte brute fondue, pendant le traite- ment de désulfuration, avec une scorie basique dans des conditions réductrices et à l'exclusion de substances oxy- dantes. Pendant qu'on agite la fonte brute et la scorie, on peut, de préférence, les soumettre à une pression infé- rieure à la pression atmosphérique. 



   Désulfurer de la fonte brute fondue à teneur ex- cessive en soufre en la traitant en vase clos par une scorie désulfurante basique, sans contact avec   l'atmos-   phère. Lorsqu'on doit employer une pression inférieure 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 à la,pression atmosphérique normale, on doit prévoir un joint étanche.pour empêcher l'air extérieur de pénétrer. 



  Lorsqu'on peut employer une pression égale ou supérieure à la pression atmosphérique, un gaz réducteur non sus- ceptible de nuire à la qualité de la fonte, comme l'oxyde de carbone, obtenu parexemple par réaction du carbone présent dans le récipient de désulfuration avec l'oxygène, 
 EMI5.1 
 sert à oxdure des gaz oxydants, tel que l'air, et à maintenir les conditions réductrices nécessaires à la désulfuration. On peut, dans ce cas, mettre ce gaz 
 EMI5.2 
 réducteur à une pression inTÔriouro à la pression atmos- phérique pour empêcher qu'il se produise une infiltration d'air, et on peut le mélanger avec de l'azote et (ou) avec des quantités non oxydantes d'aoide carbonique. 



   Former un rapport entre le soufre contenu dans la scorie et le soufre contenu dans la fonte brute plus élevé que celui que l'on obtiendrait avec la même scorie à la pression atmosphérique. 



   Obtenir la désulfuration au moyen d'une scorie qui ne serait pas désulfurante à la   marne   température à la pression atmosphérique. 



   Désulfurer un bain de fonte dans le vide et en présence d'une scorie et ensuite   empêcher   le bain de se sulfurer de nouveau, pendant qu'on enlève la scorie, en remplissant l'espace situé au-dessus du bain d'un gaz non susceptible de nuire à la qualité de la fonte, à la pression atmosphérique, 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 Empêcher de se sulfurer de nouveau un bain de fonte fondue dont on a enlevé le sonfre dans le vide, en remplissant l'espace du vide avec un gaz non souillé par de l'oxygène, de l'acide carbonique, de l'oxyde de carbone et de la vapeur d'eau. 



   Obtenir une économie de scorie désulfurante dans l'un quelconque des procédés, dont la découverte fait l'objet de la présente invention, en procédant par 
 EMI6.1 
 c-'/- ' m# étapes aux traitements de dé8u1furati;fefra.1tant   dt abord,   de préférence, la fonte brute par une première scorie désulfurante d'une teneur en soufre relativement élevée et par conséquent ayant un pouvoir désulfurant limité, et, après enlèvement de la première scorie, en traitant la fonte brute par une ou plusieurs autres scories d'une teneur en soufre inférieure, et ayant en conséquence un pouvoir désulfurant plus grand.

   De cette manière, on peut réduire la teneur en soufre d'une fonte brute contenant sensiblement plus de 0,1 % de soufre, par exemple 0,3 % de soufre ou plus, à moins de 0,05 %, c'est-à-dire à moins de la moitié, en la traitant, pen- dant une heure ou plus, par des scories qui totalisent moins de 8 % (par exemple,   5 %   environ seulement) du poids de la fonte brute. 



   Désulfurer de la fonte brute fondue avec une scorie capable d'absorber une quantité de soufre jusqu'à un pourcentage qui est au moins égal à cent fois le 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 pourcentage de soufre présent dans, la fonte désulfurée, séparer la scorie du récipient de sésulfuration et de la fonte brute fondue, et revivifier la scorie pendant qu' elle n'est plus en contact avec la fonte   brute   afin qu' elle puisse encore être utilisée pour désulfurer de la fonte. 



   Retirer du haut fourneau de la fonte brute fondue et de la scorie fondue, et désulfurer la fonte brute fondue par la scorie fondue en conditions réductri- ces dans un récipient maintenu à une pression inférieure à la. pression atmosphérique normale par une pompe à vide ou un appareil analogue. 



   Désulfurer de la fonte brute par de la scorie de haut fourneau qui a été mélangée avec une quantité appropriée de chaux et, de préférence, avec du spath fluor, en effectuant la désulfuration en présence de 
 EMI7.1 
 z....1.,. ",.,.. d. L 4 carbone, 1 à l'axelèle!iefl àfC air 1 à une pression égale ou, de préférence, inférieure à la pression atmosphérique, ou en présence de quelqu'autre agent réducteur, tel qu'un agent réducteur métallique, par exemple de l'aluminium 
 EMI7.2 
 . métallique a<i?t? 9XelUSïi.SR &' air et toute pression ap- . propriée, de préférence, à la pression atmosphérique. 



  Lorsqu'on emploie du carbone, il peut, dans quelques cas, être fourni par le carbone de la fonte brute, bien qu'il soit préférable qu'on effectue la réaction dans un revê- tement de carbone, de préférence en présence de charbon libre que l'on ajoute. 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 



   Désulfurer de la fonte brute fondue par une scorie basique, de préférence contenant de la chaux, en présence d'un agent réducteur métallique capable de main- tenir la faible affinité désirée pour l'oxygène, en excluant l'air par un gaz ayant une faible affinité pour l'oxygène, par exemple, l'azote. L'agent réducteur.métal- lique que l'on doit employer, de préférence, est l'alu- minium métallique, bien qu'on puisse utiliser du magnésium métallique ou du calcium métallique. 



   Désulfurer de la fonte brute, en dehors du haut fourneau, avec une scorie calcaire et de l'aluminium métallique, en excluant l'air, de préférence par un gaz protecteur approprié. 



   Conduire la désulfuration pendant la première étape sous l'influence de carbone comme agent réducteur, de préférence de carbone dissous dans la fonte brute ou de carbone ajouté dans le récipient de réaction, et con- duire la désulfuration suivante sous l'influence d'un agent réducteur métallique, de préférence de l'aluminium métallique, en excluant l'air pendant toute la durée de la désulfuration. 



   Désulfurer de la fonte brute fondue par étapes et, de préférence, en vase clos, sous une pression infé- rieure à la pression atmosphérique normale, en la traitant d'abord par une première scorie d'une teneur relativement élevée en soufre et qu'on a utilisée pour désulfurer une 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 précédente charge de fonte bruje et qui n'a pas été depuis revivifiée, et en la traitant ensuite par une deuxième scorie d'une teneur relativement basse en soufre, en revivifiant chaque scorie, mise préalablement hors du contact de la fonte brute, lorsque sa teneur en soufre devient suffisamment élevée pour   empêcher   une dé- sulfuration efficace.

   En fonctionnement normal, on revivifie immédiatement la première scorie, après l'avoir utilisée, et l'on garde la seconde scorie, après l'avoir utilisée, pour le traitement de la charge suivante de fonte brute avant de la revivifier. 



   Revivifier une scorie de désulfuration de fonte brute en enlevant la scorie du récipient de désulfuration et de la fonte brute fondue, et en enlevant ensuite le soufre de la scorie sous forme d'un composé volatil. 



   Revivifier une scorie de désulfuration, et récupérer du soufre élémentaire ou un composé de soufre de la scorie revivifiée; ce qui permet d'employer à nouveau la scorie pour une désulfuration ultérieure, et de dimi- nuer le coût de l'opéràtion de traitement de la valeur du soufre ou du composé de soufre récupéré. 



   Désulfurer une fonte brute fondue par une scorie, de manière à empêcher que la scorie ne subisse 
 EMI9.1 
 il'influence d'oxygène libre, en partietl11i' d'oxydes de carbone oxydants, et d'eau pendant le processus de désulfuration, en utilisant, le cas échéant, une pression/ 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 réduite pour aider la désulfuration, traiter ensuite la scorie contenant du soufre en présence d'acide carbonique et d'eau, afin d'enlever son contenu de soufre et utili- ser la scorie traitée pour une désulfuration addition- nelle de fonte brute. 



   Pulvériser une scorie de désulfuration de fonte brute, contenant un sulfure alcalino-terreux comme du sulfure de calcium pour la mélanger avec de l'eau, et sou- mettre ce mélange à l'action de'l'acide carbonique gazeux pour revivifier la scorie. On peut, de préférence, obtenir l'acide carbonique gazeux en partant des produits de com- bustion des gaz de haut fourneau. 



   Enlever du soufre d'une scorie de désulfuration de fonte brute contenant un sulfure alcaline-terreux en traitant la scorie par de l'acide carbonique et de l'eau pour produire de l'acide sulfhydrique, et brûler l'acide sulfhydrique soit avec une quantité d'oxygène suffisante pour produire de l'anhydride sulfureux, soit avec la quan- tité d'oxygène nécessaire pour obtenir du soufre élémen- taire. 



   Produire une scorie de désulfuration de fonte brute, qui est liquide à   12002   C. environ et qui jouit de la propriété de se désagréger elle-même lorsqu'elle se solidifier et se refroidit, pour faciliter la revivi- fication de la scorie et éviter la nécessité de la pulvériser. 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 



   Désulfurer de la fonte brute par une scorie liquide basique, séparer la scorie du récipient de désul- furation et revivifier la scorie, en soufflant un gaz, contenant de l'oxygène libre, à travers la scorie fondue pour oxyder le soufre. 



   Revivifier une scorie de désulfuration de fonte brute contenant du sulfure de calcium, ou un produit semblable, en pulvérisant la scorie, en grillant la scorie pour produire du sulfate de chaux, en mélan- geant la scorie grillée avec la quantité convenable de scorie contenant du sulfure de calcium, et en calcinant le mélange à une température suffisamment élevée pour enlever l'anhydride sulfureux. 



   Revivifier une scorie de désulfuration de fonte brute en mettant la scorie au contact d'un métal formant une matte fondue, comme du ouivre, en conditions oxydantes modérées et en oxydant vigoureusement le métal formant une matte pour enlever le soufre, après avoir séparé le métal formant une matte de la soorie. 



   Obtenir une scorie de désulfuration de fonte brute contenant de 30 à 55   %   de chaux, de 20 à 50 % de spath fluor et de 5 à   25 %   de silice, et contenant, de préférence, 45 % environ de chaux, 40 % environ de spath fluor et 15 % environ de silice, la scorie étant liquide à   12002   0. 



  Désulfurer de'la fonte brute par une   scorie..   

 <Desc/Clms Page number 12> 

 en un vase clos, muni, de préférence, d'un revêtement en carbone, et de moyens pour agiter le contenu en fusion du vase, et relié, de préférence à une pompe à vide pour maintenir dans le vase une pression inférieure à la pres- sion atmosphérique normale. 



   Utiliser la fonte brute désulfurée de la manière faisant l'objet de la présente invention pour fabriquer de l'acier, de préférence en employant un procédé continu dans lequel la fonte reste fondue depuis le moment où elle quitte le haut fourneau jusqu'au moment où elle quitte le four de fabrication de l'acier. 



   D'autres objets de l'invention apparaissent dans la description qui va suivre.      



   L'invention se rapporte non seulement au procédé, mais également à la scorie et à l'appareil employés. 



   Les dessins joints, tout à fait schématiques, sont destinés à aider à comprendre l'invention, ou à per- mettre de se rendre compte de l'appareil que l'on peut employer pour réaliser le procédé. Tous les appareils sont 
 EMI12.1 
 représentés très schématiquement et l'on arfia intentionnel- 4 lement évité de compliquer les explications en représen- tant des détails qui sont connus de tout homme de l'art. 



   La figure 1 représente une courbe dont les ordon- nées sont les racines carrées   de!diverses   valeurs de   l'acti-   vité du soufre provenant de la dissociation du sulfure de fer, et les abscisses sont les températures absolues. 

 <Desc/Clms Page number 13> 

 



   La figure 2 représente, en élévation latérale, un récipient de désulfuration que l'on peut utiliser pour réaliser pratiquement   l'invention.   



   La figure 3 est une élévation de l'extrémité gauche du récipient représenté sur la figure 2. 



   La figure 4 est une coupe transversale prise suivant la ligne 4-4 de la figure 2, l'orifice supérieur étant ouvert pour permettre d'introduire la matière; sur cette figure, on a représenté également le haut fourneau et le canal de coulée. 



   Les figures 5 et 5a sont des vues partielles correspondant à une partie de la figure 4,qui est respec- tivement munie ou non d'électrodes de chauffage appro- 
 EMI13.1 
 prié/et qui représentent l'orifice 36 fermé par un couvercle étanche à l'air. 



   La figure 6 est un schéma d'un. procédé confor- me à l'invention, à appliquer, de préférence, pour désulfurer de la fonte brute et pour revivifier la   scorie.   



   Les figures 6a, 6b, 6c, sont des schémas de variantes du procédé dont le schéma est représenté sur la figure 6. 



   La figure 7 est une vue schématique d'un appa- reil que l'on peut employer pour revivifier la scorie. 



   La figure 8 est un schéma d'une variante de procédé de déaulfuration de fonte brute, conforme à l'   i nvention.    

 <Desc/Clms Page number 14> 

 



   Les figures 9 et 10 représentent, en coupe, différents dispositifs de couvercle pour le récipient de désulfuration, la figure 9 étant une vue partielle. 



   Sur les dessins, les mêmes numéros se rappor- tent aux parties semblables, et, dans le mémoire, les mêmes symboles se rapportent aux mêmes sujets. 
 EMI14.1 
 



  ±9ar"fonte brute, on entend désigner le produit '" du haut fourneaui caractérisé par une haute teneur en carbone, qui est de 3 à 4 % habituellement, ou supérieu- re, et toujours supérieure à 2 %, et par des teneurs va- riables en métalloïdes. Le produit du haut fourneau est désigné par fonte brute qu'il soit destiné à être utilisé soit sous forme de fonte malléable, soit pour fabriquer de l'acier. 



   Pour produire de la fonte brute en partant de charges peu sulfurées (par exemple du charbon de bois et des minerais peu sulfurés), il est ihutile de faire fonctionner le haut fourneau de manière à obtenir des conditions de désulfuration énergiques dans le foyer et l'étalage du haut fourneau. Le fonctionnement du haut ,fourneau au charbon de vois est, par suite, très écono- mique, sauf si les prix d'achat du charbon de bois et des minerais peu sulfurés sont excessifs. Toutefois, dans la plupart des cas, il est nécessaire, à cause du coût élevé du charbon de bois, de le remplacer par du coke comme combustible.

   Lorsqu'on emploie du coke, on doit/ 

 <Desc/Clms Page number 15> 

 obtenir une action énergique de désulfuration dans le foyer et l'étalage du haut fourneau, de façon à obtenir un produit dont la teneur en soufre est suffisamment faible pour qu'on puisse l'utiliser commercialement. 



  Pour obtenir une action désulfurante énergique, il est nécessaire d'avoir une température plus élevée et une scorie contenant plus de chaux. Il faut utiliser plus de combustible pour obtenir une température plus élevée. 



  La composition d'une scorie type d'un haut fourneau à charbon de bois est approximativement le suivante : 
 EMI15.1 
 
<tb> SiO2 <SEP> $7,0%
<tb> 
<tb> Al2O3 <SEP> 18,0%
<tb> CaO <SEP> 27,0%
<tb> 
<tb> MgO <SEP> 3,0%
<tb> 
<tb> S <SEP> 0,1%
<tb> 
 Dans cette scorie, la teneur en silice est supérieure à la teneur totale en chaux et en magnésie. La teneur en soufre de la fonte brute est d'environ   0,02   %. 



  La composition d'une scorie type d'un haut fourneau à coke est approximativement la suivante : 
 EMI15.2 
 
<tb> SiO2 <SEP> 34,0%
<tb> 
<tb> Al2O3 <SEP> 12,0%
<tb> 
<tb> CaO <SEP> 40,0%
<tb> 
<tb> MgO <SEP> 10,0%
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> S <SEP> 1,7%
<tb> 
 

 <Desc/Clms Page number 16> 

 Dans cette scorie la teneur en silice est inférieure à la teneur totale en chaux et en magnésie. La teneur en soufre de la fonte brute est d'environ 0,03 %. 



   On doit remarquer que la scorie de haut fourneau à charbon de bois contient moins de   40 %   de chaux, tandis que la scorie de haut fourneau à coke contient au moins   40 %   environ de chaux ou plus. 



   Les températures de la scorie et de la fonte brute, lorsqu'on les coule d'un haut fourneau à charbon de bois sont, respectivement, d'environ 1450  C. et 1410  C. Ces mêmes températures, lorsqu'on emploie un haut fourneau à coke sont, respectivement, d'environ 1525  C. et 1475    C.   Il est donc inutile, dans le cas du haut fourneau à charbon de bois, de dépenser autant de chaleur pour produire une scorie et une fonte brute que dans le cas du haut fourneau à coke. 



   Il est évident, d'après les renseignements précédents, que le coût de la désulfuration de la fonte brute effectuée simultanément avec la fusion du minerai dans un haut fourneau est considérable. 



   L'un des objets de l'invention consiste dans le fait de diminuer le coût de fabrication de la fonte brute pour l'utiliser, soit comme fonte malléable, soit comme produit de fabrication de l'acier, en supprimant l'action énergique désulfurante actuellement considérée comme nécessaire dans le haut fourneau à coke, à cause des charges contenant du soufre. L'opération de fusion 

 <Desc/Clms Page number 17> 

 est conduite dans le haut fourneau à coke dans des condi- tions de température et basicité de scorie appropriées pour produire une fonte brute à plus bas prix de revient, mais d'une teneur en soufre plus élevée que celle que l'on désire obtenir en dernier lieu. La teneur en soufre dans la fonte produite peut, par exemple, âtre de 0,25 %. 



  Après avoir obtenu cette fonte brute à haute teneur en soufre, on la traite suivant l'invention, en une opération entièrement indépendante, pour enlever le soufre en excès. 



  Le coût de la désulfuration est peu élevé et l'on peut fabriquer une fonte brute d'une qualité appropriée avec une économie considérable. Evidemment, il est inutile que la fonte brute à haute teneur en soufre contienne jusqu'à 0,25 % de soufre avant le traitement. Le procédé   s'appli-   que également à la désulfuration de fonte brute contenant 0,10 % ou   0,05 %   de soufre ou même moins, suivant les conditions particulières de chaque cas. 



   La fonte brute dont la teneur en soufre est plue élevée que celle que l'on désire obtenir en dernier lieu, est transportée du haut fourneau à coke à un réci- 
 EMI17.1 
 épient de désulfuration appropriâtfde la manière décrite ultérieurement. La fonte brute est soumise, dans ce récipient, à l'action d'une soorie fortement basique en conditions réductrices. On considère généralement que le soufre est présent dans la fonte brute à l'état de FeS. Le sulfure de fer se dissocie comme suit : 
 EMI17.2 
 

 <Desc/Clms Page number 18> 

 
Grâce à cette dissociation, le soufre possède une certaine activité dans la fonte brute fondue, acti- vité qui est mesurée, à température constante, par la constante d'équilibre d'après l'équation (1).

   On a ainsi : 
 EMI18.1 
 ) 6 (AS2) l' E 1 ou e.S ou   (AFe) -   activité du fer (AS2) = activité du soufre (AFeS) = activité du sulfure de fer
K1 = constante d'équilibre. 



   Le sulfure de fer est considéré comme étant présent dans la solution de fonte brute fondue et son activité varie comme la concentration. La relation entre l'activité du soufre et la concentration en soufre 
 EMI18.2 
 a4.4- est représentée sur la figure l, empruntée âeele- volume le page 263 de l'ouvrage de H. Schenck, Physikalische Chemie der Eisenhüttenprozesse (Verlag von Julius Springer, Berlin,   1932).   Sur cette figure, les ordonnées sont les racines carrées des activités du soufre obtenues par la dissociation de sulfure de fer et les abscisses sont les températures en degrés absolus (K). Les courbes se rap- portent à un système de sulfure de fer exempt de carbone. 



   A l'intérieur de la surface D C E F G H I , le sulfure de fer et le fer sont des solutions liquides. 

 <Desc/Clms Page number 19> 

 



  Dans ces solutions, l'activité du soufre est une fonc- tion de la concentration en soufre. Sur la figure 1, les lignes diagonales en traits discontinus sont tracées en correspondance avec les pourcentages en soufre, in- diqués par les nombres placés à la droite des lignes en traits discontinus. L'activité du soufre résultant d'un pourcentage en soufre donné dans la fonte fondue et d'une température donnée est représentée par ces lignes en traits discontinus. Il serait nécessaire d'avoir recours à une troisième dimension pour repré- senter la relation entre l'activité du soufre, la concentration et la. température pour des liquides conte- nant du fer, du sulfure de fer et du carbone. Pour obte- nir une approximation, par exemple, des conditions se rapportant à une fonte brute fondue d'une teneur en soufre de   0,02 %   à 1400  C.

   (1673  K) on peut prolonger la ligne correspondante à 0,02   %   de teneur en soufre en dehors de la surface   D C E F G H I,   et à l'intérieur de   la',surface   B C E F G jusqu'à atteindre la température de 1673  K. On voit alors en J que (AS2)1/2 est approxi- mativement égal à 10-5,1 pour une teneur en soufre de   0, 02     %   à 1400  C. 



   On déduit de la figure 1 que, lorsque la fonte brute est soumise à des conditions qui diminuent l'activité du soufre, la teneur en soufre diminue. 

 <Desc/Clms Page number 20> 

 



   La scorie de désulfuration contient des oxydes basiques de métaux alcalino-terreux et alcalins comme la chaux, la baryte, la strontiane, etc... soit seuls soit groupés ensemble de façon quelconque. Ceux-ci sont désignés d'une manière générale comme étant des oxydes R x 0, où R est un métal alcalino-terreux ou alcalin et x est le chiffre 2 ou 1, suivant la valence du métal. 



   Les oxydes de la scorie tendent à réagir avec le soufre de la fonte brute suivant la formule : 
RxO + 1/2S2 = RxS + 1/2 O2   (3)   
D'après cette réaction, l'équilibre à tempé- rature constante est représenté par 
 EMI20.1 
 où (ARxO) est l'activité de RxO (ARxS) est l'activité de RxS (AO2) est l'activité d'oxygène 
K2 est la constante d'équilibre. 



   Il est évidente d'après la réaction (3) que   l'acti-   vité du soufre est faible et qu'on peut enlever du soufre de la fonte brute pour le faire pénétrer dans la scorie plus efficacement si l'activité d'oxygène est faible. En d'autres termes,on peut diminuer l'activité du soufre directement en diminuant l'activité d'oxygène. lest pourquoi l'on fait agir la scorie de désulfuration sur la fonte brute en présence d'un agent réducteur, comme par exemple du charbon en excès. 

 <Desc/Clms Page number 21> 

 



  Le charbon produit une faible activité d'oxygène suivant la réaction : 
 EMI21.1 
 L'expression d'équilibre de cette réaction est : 
 EMI21.2 
 où (AC) est l'activité du carbone   (Aco)   est l'activité de l'oxyde de carbone 
K3 est la constante d'équilibre. 



   On peut calculer la constante d'équilibre   K   
 EMI21.3 
 csv en partant Qg énergie libre de réactionde Gibbs (5) par   l'équation :     - #Fo = RT L K3 L K3 (7)   où   -#Fo   est la variation d'énergie libre 
R est la constante du gaz 
T est la température absolue 
 EMI21.4 
 i signifie logarithme . 



   La variation d'énergie libre à une température donnée est donnée par l'équation suivante prise dans les International Critical Tables, volume VII, page 243 :   #Fo     = -26,600 .-   2,15 T,L T   +   0,00215 T2 - 0,0000002 T3 

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A   I673   K.   (14002   C.) la variation d'énergie libre   # Fo   = - 61,938. En substituant cette valeur dans les équations (7) et (6), on obtient comme valeur de l'activité d'oxygène à 1400  C. (AO2)1/2; 8,2 x 10-9 en supposant que l'activité du carbone et l'activité de l'oxyde de carbone sont égales à 1.

   Lorsque le car- bone constitue l'agent réducteur, il est désirable que l'activité de l'oxyde de carbone soit inférieure à 1, et l'on obtient cette condition désirable en abaissant la pression de la réaction entre la fonte brute et la scorie au-dessous de la pression atmosphérique normale de 760 millimètres de mercure. On peut, par exemple, abaisser cette pression jusqu'à 76 millimètres de mercure environ, en réduisant par ce moyen l'activité de l'oxyde de carbone jusqu'à un dixième environ de sa valeur précédente. En agissant ainsi, la valeur   préé-      dente de (AO2 )1/2, telle qu'elle a été calculée d'après    les équations (6) et (7), est réduite de 8,2 x 10-9 à -10 8.2 x 10 . 



   Si, pour mieux faire comprendre l'invention, on suppose qu'on désire désulfurer une fonte brute jus- qu'à ce que l'activité du soufre atteigne un point auquel (As)1/2= 10-5, on peut porter dans l'équation (4) cette valeur de (AS2)1/2 et la valeur de (AO2)1/2 = 8,2 x 10-9 pour une pression de 760 millimètres de mercure, et l'on a :      

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 EMI23.1 
 
Si la pression est réduite à 76 millimètres de mercure, alors (AO2)1/2 =   8,2   x 10 -10, et l'équation (11) devient : (ARxS) = (1,2 x 104) (ARxO) K2 (12) 
La valeur de (ARxS) est une mesure de la concentration ou du pourcentage de RxS dans la scorie de désulfuration.

   Il résulte évidemment de l'équation (12) que lorsque la pression sur la scorie et la fonte brute tombe au-dessous de la pression atmosphérique normale de 760 millimètres de mercure, la valeur de (AR S) x augmente proportionnellement. Ainsi, pour'une pression de 76   Millimètres   de mercure, lorsque la pression tombe à un dixième de la pression atmosphérique normale, (ARxS) décuple de valeur. Il est parconséquent très' avantageux de soumettre la scorie de désulfuration et la fonte brute à une pression inférieure à la pression atmosphérique, de façon à intensifier l'action de désulfuration. 

 <Desc/Clms Page number 24> 

 



   Lorsqu'on utilise une pression réduite, la valeur de la pression réduite dépend de la scorie choisie et d'autres conditions que l'on va maintenant discuter. Pour effectuer une désulfuration dans des conditions les plus économiques, il est désirable, lorsque la désulfuration est terminée, d'avoir un 
 EMI24.1 
 lrapport élevé du soufre contenu dans la scorie aa soufre contenu dans la fonte brute, c'est-à-dire un , pourcentage élevé de RxS dans la scorie. On obtient ce résultat en prenant le produit (ARXO) K2   élévé   en choisissant une scorie de composition chimique appro- priée, et en prenant la pression sur la scorie aussi inférieure à la pression atmosphérique qu'il est possi- ble de le faire pratiquement et économiquement.

   A ce point de vue, il est intéressant de noter que les condi- tions qui accompagnent la désulfuration d'une fonte brute dans le foyer du haut fourneau ne sont pas parti- culièrement   favorables.du   fait que la pression est supérieure de 760 millimètres de mercure ou plus à la pression atmosphérique. 



   SCORIES 
En ce qui concerne le choix d'une scorie de désulfuration, il est préférable, pour donner des détails 
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 E. e lilconcernant, de se rapporter à une scorie dont l'oxyde de désulfuration actif est la chaux CaO. On a déclaré 

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 précédemment qu'on pouvait utiliser d'autres oxydes aloalino-terreux ou alcalins. Toutefois, l'inventeur a découvert que la chaux CaO est un agent de désulfu- ration très avantageux et très économique, et on l'utilise pour les explications qui vont suivre, mais il est évident que l'on peut utiliser les autres oxydes dont il est question ci-dessus de manière semblable, après avoir modifié légèrement les propriétés chimiques et physiques des autres oxydes. 



   Le point de fusion de la chaux CaO à l'état pur est élevé   (25702   C.). Il convient d'abaisser le point de fusion de la chaux pour former des scories facilement fusibles, en ajoutant de la silice SiO2 et peut-être de   l' alumine   Al2O3 et d'autres oxydes. 



  On peut, par exemple, former une scorie, qui est liquide à 1400  C. ayant la composition approximative suivante : 
 EMI25.1 
 
<tb> CaO <SEP> 44 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> MgO <SEP> 4 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Al2O3 <SEP> 15 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> SiO2 <SEP> 37 <SEP> %
<tb> 
 Dans cette scorie, la présence de 37 % de silice et de 15 % d'alumine réduit l'activité de la chaux, On emploie des scories'ayant cette composition approxima- tive comme agents de désulfuration dans le haut fourneau, et elles peuvent donner un rapport de   60:1   entre le 

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 pourcentage de soufre qui se trouve dans la scorie, et le pourcentage du soufre qui se trouve dans la fonte brute.

   On a découvert que l'on peut utiliser une scorie de ce type dans la présente invention, spécialement si la scorie et la fonte brute à désulfurer sont soumises à une pression de 150 millimètres de mercure ou à une pression moindre, en augmentant, par ce moyen, le rapport des teneurs en soufre jusqu'à 100:1 ou 200 :1 ou même plus suivant les conditions particulières. 



   Si l'on utilise une scorie de haut fourneau ordinaire, il peut être désirable de la mélanger avec 5 % à 10 % ou plus (même 20 % ou plus) en poids de spath fluor, et, si on le délire, avec un poids de chaux calcinée ou de substances à haute teneur en chaux, comme de la dolomite ou de la chaux dolomitique calcinée allant jusqu'à 20 % ou plus. Une addition de 2   %   environ de chaux est l'addition minimum dont l'action pourrait être efficace. Un mélange type peut consister en 70 % de scorie de haut fourneau, 10 % de spath fluor et 20 % de chaux.

   Lorsqu'on met une scorie de ce type au contact d'une fonte brute dont la teneur en soufre est élevée (0,16   %),   à   I400   0. en atmosphère non oxydante, à une pression normale, elle réduit la teneur en soufre du fer jusqu'à 0,015 %, et la teneur en soufre de la scorie augmente jusqu'à 2,66 %. Une scorie similaire, sous une pression absolue de 35 millimètres de mercure, 

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 réduit la teneur en soufre de la fonte jusqu'à 0,001 % et la scorie contient 2,83 % de soufre. 



   On peut employer une scorie de haut fourneau      mélangée avec de la chaux et (ou) avec du spath fluor, comme on l'a expliqué, dans l'un Quelconque des modes de réalisation conformes à l'invention, en employant comme agent réducteur soit du carbone à une pression égale pu inférieure à la pression atmosphérique, soit un métal comme l'aluminium, le magnésium ou le calcium, ainsi qu'il est expliqué ci-après. Lorsqu'on emploie le carbone comme agent réducteur, il peut, dans la plupart des cas, être fourni par le carbone dissous dans la fonte brute, qui contient normalement plus de 2 % de carbone, et, dans d'autres cas, on peut remplacer ce carbone dissous par un revêtement de carbone placé dans le récipient de réaction et (ou) par du charbon libre ajouté dans le récipient de réaction.      



   On peut diminuer davantage la teneur en silice SiO2 de la scorie de désulfuration et l'on a obtenu par synthèse des scories contenant jusqu'à 15   %'de   silice seulement ou moins. On a constaté que de telles scories sont très avantageuses, spécialement lorsqu'on ne peut pas soumettre à de faibles pressions la scorie et la fonte brute en traitement. 



   On a constaté, par exemple, qu'une scorie ayant      

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 la composition suivante était très satisfaisante : 
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<tb> CaO <SEP> 45%
<tb> 
<tb> CaF2 <SEP> 40 <SEP> %
<tb> 
<tb> SiO2 <SEP> 15 <SEP> %
<tb> 
 
On peut facilement produire par synthèse une ' scorie de ce type en mélangeant de la chaux et du spath fluor du commerce, et en réglant le pourcentage désiré de la silice par addition de sable siliceux, après avoir tenu compte de la silice existante comme impureté de la chaux et du spath fluor. La magnésie en quantité qui constitue l'impureté normale d'une bonne chaux, ainsi que de l'alumine en petite quantité sont sans inconvénient. 



   En fait, il semble avantageux d'ajouter environ 5 % d'alumine, car cette addition abaisse un peu le point de fusion de la scorie de désulfuration. La scorie dont il est question ci-dessus est liquide à   12002   C. et cette propriété est très avantageuse pour une désulfura- tion efficace. 



   On a soumis de la fonte brute fondue à haute teneur en soufre   (0,25 %)   à l'action de la scorie conte- nant de la silice, du spath fluor et de la chaux, dont il a été question ci-dessus, à   I400   C, pendant une heure, à la pression atmosphérique, dans un récipient réfractaire composé de carbone sous forme de graphite. 



   La scorie et la fonte brute étaient sous des conditions fortement réductrices et le récipient de désulfuration 

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 était arrangé de façon à éviter un contactdirect avec l' atmosphère ou avec des gaz de combustion à teneur élevée en oxygène, en acide carbonique ou en eau. Dans ces conditions, la teneur en soufre de la scorie augmen- tait jusqu'à atteindre 10.79 % et la teneur en soufre de la fonte brute était réduite à 0,03   %,   de sorte que la teneur en soufre de la scorie était plus de cent fois plus élevée que celle de la fonte brute. 



  Dans d'autres cas où la fonte brute initiale contenait 0,03   %   seulement de soufre, la teneur en soufre de la fonte brute était réduite à   0,002 %   et celle de la scorie atteignait 0,11 %. 



   On peut améliorer encore davantage ces bons résultats de désulfuration si l'on diminue la pression sur la scorie, par exemple jusqu'à 380 millimètres de mercure ou au-dessous. On doit remarquer, toutefois, que de basses pressions, de 30 millimètres de mercure par exemple, ne sont pas à recommander lorsqu'on emploie des scories riches en spath fluor, à moins de prévoir des moyens pour se garder des produits volatils que de telles scories dégagent à de basses pressions. On peut diminuer la teneur en soufre de la fonte brute jusqu'à 
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 Av moins d'un demi, ou moins d'un quart, ou même ml2(oine d'un dixième de la teneur primitive de la fonte brute avant de la traiter conformément à l'invention. 

 <Desc/Clms Page number 30> 

 



   On peut employer des scories dont la teneur en chaux atteint 55 %; elles ont, par exemple, la oomposition suivante : 
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<tb> CaO <SEP> 55 <SEP> %
<tb> 
<tb> CaF2 <SEP> 33 <SEP> %
<tb> 
<tb> SiO2 <SEP> 12 <SEP> %
<tb> 
 
Dans la scorie qu'il est préférable d'employer, la chaux ou un oxyde similaire ne dépasse pas 55   %   et le fluorure de calcium plus la silice totalisent plus de 25   %.   Dans la scorie qu'il est préférable au plus haut point d'employer, la teneur en CaO est de 30 à 55 %, la teneur en spath fluor est de 20 à 50 % et la teneur en silice est de 5 à 25 %.

   Dans ces limites, un exemple préférable de scorie contient plus de 30 % de chaux, plus de   20 %   de spath fluor, plus de 5 % de silice, et de 1 à 5 % d'alumine, la composition étant réglée pour rendre la scorie liquide à   12002   C., ou au moins à 1300  C. ou 1400  C. 



   On a fait des études pour remplacer la chaux par de la soude dans des scories de désulfuration. L'ac- tion désulfurante de la soude, par exemple du carbonate de soude, sur la fonte brute est bien connue et l'on peut effectuer cette substitution. On a constaté, cepen- dant, que la soude pure est facilement attaquée par le carbone à la température de   14009   C. ou même à des températures inférieures, en produisant de la vapeur   de,,,   

 <Desc/Clms Page number 31> 

 sodium qui est très efficace pour transformer le sulfure de fer FeS en sulfure de sodium Na2S, et par suite pour désulfurer la fonte brute.

   La vapeur de sodium donne lieu à des difficultés dans le maniement des scories sodiques, et l'on doit conduire la réaction de manière à limiter la formation de dérivés de la soude volatils, de façon à éviter une perte excessive sous forme de vapeur. 



   On peut employer des scories contenant de la soude Na2O, de la silice SiO2 et de l'alumine Al2O3 avec d'autres oxydes pour empêcher une perte par volatilisation due au carbonate de soude. On peut uti- liser, par exemple, de la soude avec de la chaux. De plus, la revivification de scories sodiques pour enle- ver le soufre et permettre de les réutiliser présente des difficultés spéciales qui ne se présentent pas dans le cas"de scories calciques. 



   J'est pourquoi on a supprimé les détails se rapportant aux opérations spéciales qui sent nécessaires lorsqu'on utilise des scories sodiques, et les expli- cations qui suivent sont limitées, de manière générale, à des scories contenant des oxydes alcalino-terreux comme constituants actifs prépondérants. Toutefois, l'invention comprend l'emploi de scories contenant de la soude ou d'autres oxydes de métaux alcalins comme 

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 ingrédients de désulfuration actifs, lorsqu'on les emploie pour remplacer ou accompagner des oxydes alcalino-terreux, tels que de la chaux, comme ingré- dients actifs. 



   Pour obtenir les meilleurs résultats, la quantité d'oxydes du type RxO contenue dans la scorie initiale doit dépasser 30   %.   



   Il est préférable d'employer une scorie calcique à cause de son bas prix et de sa résistance à la volatilisation, bien que cette préférence soit sujette à changer d'après les conditions économiques et métallurgiques. 



   Lorsqu'on choisit la scorie, il est désirable   d'en   avoir une qui présente une faible viscosisté et que l'on peut travailler à une température de   I400   C.; et, dans ce but, la scorie doit, de préférence, être liquide à moins de   12002   C. ou, dans certains cas, à 1300  C. 



   Il est très avantageux d'employer une scorie qui permet d'obtenir un rapport élevé entre la concen- tration en soufre dans la scorie après emploi et la concentration en soufre de la fonte brute désulfurée ou partiellement désulfurée. Si, par exemple, on doit enlever 0,25 % de soufre de la fonte brute, et si la scorie enlève le soufre jusqu'à en contenir 12,5 %, 

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 une tonne de scorie désulfure 50 tonnes de fonte brute. 



   On doit remarquer qu'une scorie de haut fourneau à coke ordinaire peut absorber environ 1,75 % de soufre et abaisse la teneur en soufre de la fonte brute jusqu'à 
0,03 % sous une pression supérieure de 760 millimètres à la pression atmosphérique. On a constaté qu'une telle scorie de haut fourneau ordinaire, lorsqu'on la soumet dans des conditions appropriées à une pression égale à un dixième environ de la pression atmosphérique normale (par exemple à une pression de 76 millimètres 
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 lde mercure), 1 devient capable d'absorber 6 % de soufre ou plus, et elle peut, par suite, abaisser la teneur en soufre jusqu'à 0,03 % ou moins. Dans un tel cas, le rapport du pourcentage de soufre existant dans la scorie au pourcentage de soufre existant dans la fonte brute est égal ou supérieur à 200:1. 



   En employant une pression diminuée, on peut améliorer le pouvoir désulfurant des scories synthéti- ques spéciales, telles que l'une de celles qui sont décrites précédemment, et qui contient 45 % de chaux CaO, 40 % de spath fluor CaF2, et 15 % de silice SiO2, oit l'on peut améliorer le pouvoir désulfurant de scories de haut fourneau ordinaires ou de scories semblables de plus faible pouvoir désulfurant à un point tel qu' elles peuvent remplacer les scories synthétiques spé- ciales. Lorsqu'on doit employer des scories produites/ 

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 dans un haut fourneau, il est avantageux, comme on l'a 
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 6, déjà fait remarquer, d'ajouter de 5 10 % ou même 20 % en plus de spath fluor et, par exemple, 10 ou 20 % de chaux calcinée. 



   Il est évident qu'on doit choisir la compo- sition de la scorie et la valeur de la pression diminuée pour se conformer au cas individuel considéré. On a une grande latitude pour choisir ces deux facteurs, comme on le voit d'après les équations (4) et (12). En géné- ral, on doit choisir ces deux facteurs de façon que le rapport du soufre contenu dans la scorie au soufre contenu dans la fonte brute excède 100 :1 et, de préfé- rence, 200 :1. 
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  4, Comme,expliqué ci-dessous en détails, il est souvent avantageux d'employer une scorie de désulfura- tion que l'on peut revivifier ou traiter pour enlever le soufre qu'elle contient, de façon qu'on puisse l'en- ployer de nouveau à plusieurs reprises. Les scories calciques dont il a été question remplissent cette con-   dition,   On revivifie la scorie de désulfuration, après qu'elle a absorbé, par exemple, 12 % de soufre, en enlevant le soufre de la scorie jusqu'à ce qu'il reste, par exemple, moins de 1 % de soufre. On emploie alors, à plusieurs reprises, cette scorie revivifiée pour désulfurer d'autres quantités de fonte brute fondue. 

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  DESULFURATION   La'fonte   brute que l'on emploie dans le procédé est, dans la plupart des cas, de la fonte brute produite dans le haut fourneau à coke, lorsqu'on le fait fonctionner dans des conditions de température modérée et de basicité modérée de la scorie pour pro- duire une fonte brute d'un bas prix de revient, mais d'une teneur en soufre plus élevée que la teneur que l'on désire obtenir en dernier lieu. La teneur en soufre de la fonte brute produite dans ces conditions économi- ques dans le haut fourneau à coke peut âtre de 0,25 %,   0,30   ou même plus élevée. On peut, bien entendu, appliquer l'invention à une fonte brute d'une teneur normale en soufre, qui contient, par exemple, 0,04 % de soufre.

   La fonte brute à désulfurer est mise au contact de la scorie de désulfuration dans des   conditions   appro- priées. On peut, par exemple, charger d'abord la scorie de désulfuration dans une proche de fonderie ou dans un autre récipient et on peut ensuite ajouter la fonte brute. Si la scorie de désulfuration doit contenir une scorie de haut fourneau, on peut extraire cette scorie de haut fourneau fondue, si on le désire, du haut four- neau.

   On peut ajouter la chaux et le spath fluor néces- saires à la scorie de haut fourneau fondue et on peut faire fondre le mélange complet en le chauffant de nou- veau avant d'ajouter la fonte brute, si on le désire, ou l'on peut ajouter la chaux et le spath fluor à   l'état-   

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 solide dans le récipient de désulfuration, avant, pendant, ou après l'addition de fonte brute. De façon à obtenir un mélange intime de fonte et de scorie de désulfuration, la scorie doit être fondue et présenter une faible viscosité avant d'ajouter de la fonte en quantité appré- ciable. 



   On peut, par exemple, effectuer la désulfura- tion dans un récipient tel que celui qui est représenté sur les figures 2 à 5 inclusivement, qui représentent un chariot de poche de coulée qui est bien connu pour transporter des récipients de fonte en fusion. Le chariot comprend un corps de poche de coulée, recouvert d'une enveloppe métallique 21 comportant une partie centrale cylindrique 22 et des parties d'extrémité coniques 23 et 24 qui aboutissent dans des fonds 25 et 26. Les fonds supportent des tourillons 27, 271, 272, 273, qui sont placés dans des coussinets 28, 281, 282 et   283;   Ces coussinets sont supportés par un châssis principal 29, qui, à son tour, repose sur des trucs de voie ferrée appropriés quelconques 30 et 31, roulant sur une voie 32. 



   Pour pouvoir balancer ou basculer le chariot de la poche, le châssis principal est courbé en 33. 



  On peut accrocher le crochet d'une grue au châssis principal, en 34 par exemple, pour relever un côté du châssis principal, en dégageant ainsi les tourillons 271 

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 des coussinets 281 et, éventuellement, en amenant ainsi les tourillons 273 dans les coussinets   283.   On peut 
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 soulever et abaisser un côté du châssis princi- ,pal, en accrochant le crochet de la grue en IJ. On peut utiliser la levée et la descente de l'un des côtés du châssis principal pour agiter le contenu liquide du ohariot de la poche, et, lorsqu'on soulève ou abaisse le châssis en s'accrochant en 34, on peut utiliser ces mouvements pour effectuer la coulée de la poche. 



   Il n'est pas nécessaire que les moyens pour lever et abaisser le chariot de la poche soient ceux qui sont représentés, car on peut en employer d'autres appropriés quelconques. On peut, par exemple, faire tourner le récipient de réaction du chariot de la poche au moyen d'un moteur et d'une courroie de commande, tels que ceux qui sont employés dans les fours de puddlage rotatifs. Un revêtement 35 en matière   réfrac-   taire appropriée est placé à l'intérieur de l'enveloppe 
21. Ce revêtement est normalement en graphite ou en un autre carbone réfractaire approprié, bien qu'on puisse utiliser toute autre matière de revêtement appro- priée, telle que de la magnésite ou de la brique en argile réfraotaire, par exemple.

   Si le revêtement est en carbone, on peut l'exécuter en damant le carbone avec un liant de goudron ou en lui donnant la forme désirée au moyen de blocs en carbone préparés   d'avance*   On peut 

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 fabriquer ces blocs en pressant, sous pression élevée, environ 40 parties d'anthracite calcinée ou de coke passant au tamis de 10 mailles par pouce (16 mailles par centimètre carrée et de dimensions suffisantes pour ne pas passer à travers un tamis de 30 mailles par pouce' (121 mailles par centimètre carré), avec 50 parties de coke broyé pour passer à travers un tamis de 50 mailles par pouce (576 mailles par centimètre carré), et 10 par-      ties d'asphalte à point de fusion élevé ou de goudron de houille passant dans un tamis de 50 mailles par pouce (576 mailles par centimètre carré).

   Ce mélange doit, de préférence, âtre mélangé avec de l'eau et environ 5 à 10 % de silicate de soude. On peut sécher ce mélange, après fusion, pour en former une masse très dure, qui est ap- propriée pour être employée sans cuisson. Bien entendu, on peut la chauffer, avant de l'employer, si on le désire. 



  Dans ce cas, on peut supprimer le silicate de soude et l'eau, la masse étant, de préférence, utilisée à chaud pour obtenir une agglomération due au goudron ou à 1' asphalte qui sont présents. 



   On charge la poche par un orifice de chargement 
36, au moyen d'un canal ou auge de coulée 37 d'un haut fourneau à coke 38. On peut fermer l'orifice de chargement ¯par un couvercle 39 qui forme un joint étanche   awgaz   au moyen d'une garniture 40 placée entre des rebords 41 et 42.

   

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 fabriquer ces blocs en pressant, sous pression élevée, environ 40 parties d'anthracite calcinée ou de coke passant au tamis de 10 mailles par pouce (16 mailles par centimètre   carré   et de dimensions suffisantes pour ne pas passer à travers un tamis de 30 mailles par pouce (121 mailles par centimètre carré), avec 50 parties de coke broyé pour passer à travers un tamis de 50 mailles par pouce (576 mailles par centimètre carré), et 10 par- ties d'asphalte à point de fusion élevé ou de goudron de houille passant dans un tamis de 50 mailles par pouce (576 mailles par centimètre carré). Ce mélange doit, de préférence, âtre mélangé avec de l'eau et environ 5 à 10 % de silicate de soude.

   On peut sécher ce mélange, après fusion, pour en former une masse très dure, qui est ap- propriée pour être employée sans cuisson. Bien entendu, on peut la chauffer, avant de l'employer, si on le désire. 



  Dans ce cas, on peut supprimer le silicate de soude et eau, la masse   étant/de   préférence, utilisée à chaud pour obtenir une agglomération due au goudron ou à 1' asphalte qui sont présents. 



   On charge la poche par un orifice de   chargement -   36, au moyen d'un canal ou auge de coulée 37 d'un haut fourneau à coke 38, On peut former l'orifice de chargement   ,par   un couvercle 39 qui forme un joint étanche auxgaz au moyen d'une garniture 40 placée entre des rebords 41 et 42. 

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 le haut fourneau pour conserver, fondu, le contenu du récipient de désulfuration et pour fondre la scorie de désulfuration, lorsque celle-ci n'est pas chargée fondue. 



  Comme ordinairement il n'y a aucun arc électrique, il ne 
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 - se produit pas d'habitude de earbono de calcium dans la scorie. Pour montrer schématiquement que l'on peut appli- quer au chariot de la poche tous moyens appropriée de chauffage non susceptibles de nuire à la qualité de la fonte, on a représenté sur la figure 5a des électrodes 50 (une seule série de celles-ci étant visibile sur la figure) destinées à être connectées à une source appro- priée d'énergie électrique pour former un arc de chauf- fage. On n'a pas cherché à représenter sur la figure, soit une isolation électrique autour des électrodes, soit un dispositif pour les protéger contre une rentrée d'air, parce que cette isolation et ce dispositif peu- vent âtre réalisés de différentes manières bien connues. 



  En fait, il n'est pas nécessaire de prendre des précau- tions pour éviter une rentrée d'air parce que on peut remplacer les électrodes et les couvercles qui les por- 
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 6- tent par des couvercles étanches aUjaz1 après avoir chauffé et avant d'avoir fait le vide. 



   Pour éviter qu'il soit nécessaire de boulonner ou de fixer d'autre manière le couvercle sur le récipient de désulfuration, on peut utiliser les constructions représentées sur les figures 9 et 10, dans lesquelles 

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 on a prévu des surfaces courbes, qui agissent en com- binaison, sur le couvercle et sur le col du récipient ainsi que des organes d'étanchéité plastiques. 



   Sur la figure 9, la surface inférieure du couvercle 391 est sphérique et convexe en I2I. Le col 122 du récipient de désulfuration comporte un rebord circulaire convexe 123, qui agit en combinaison avec la surface sphérique I2I du couvercle, les surfa- ces I2I et 123 étant en contact   l'une   avec l'autre comme indiqué en 124. L'espace 125 situé entre les courbes divergentes du couvercle et le rebord est rempli 
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 4 avec tout lutage approprié, de 1 axgié. par exemple ou toute autre matière plastique   d'étanchéité.   Si l'on fait le vide par le tuyau 49, la pression atmosphéri- que tend à maintenir en place le couvercle   39 le   et éga- lement à appuyer fortement le lutage contre les   surfa-   ces 123 et I2I. 



   La figure 10 représente une variante du dispo- sitif de scellement de la figure 9. Le couvercle 392 a la forme générale d'un chapeau comportant, en 1211 une surface sphérique qui est en contact avec un support annulaire 1231 placé sur l'enveloppe de la poche. L'es- pace situé entre les surfaces divergentes 1211 et 1231 est rempli par un lutage 1251. Comme dans le dispositif représenté   sur   la figure 9, la pression atmosphérique      

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 tend à maintenir en place le couvercle et le lutage, si l'on fait le vide par le tuyau 49. Les parois du récipient de la figure 10 sont évasées au-dessus du centre de la poche à une plus grande hauteur que celle du récipient de la figure 3, ce qui rend plus facile la coulée en 126 par-dessus le sommet de la poche. 



   Un cycle d'opérations est représenté sur la figure 6. Les données numériques portées sur cette fi- gure sont légèrement différentes de celles mentionnées dans d'autres exemples, et elles sont données à titre d'exemple du procédé, sans vouloir limiter l'invention. 



   Le chariot de la poche, qui contient environ 2,5 tonnes de scories de désulfuration fondue, de pré- férence de la scorie qui a déjà été employée pour désulfurer une charge précédente de fonte brute fondue, est rempli avec 100 tonnes environ de fonte brute fondue, qui provient du haut fourneau à coke par le canal 37 et qui contient jusqu'à   0,3 %   de soufre ou plus (par exemple 0,26 %).

   La scorie fondue est main- tenue au contact de la fonte brute fondue, de préféren- ce sous la pression diminuée appropriée, pendant une heure ou plus, jusqu'à ce que la teneur en soufre de la fonte brute fondue soit tombée entre environ   0,03 %   et 0,10 % (par exemple à 0,05   %)   et que la teneur en soufre de la scorie ait augmenté jusqu'à atteindre 

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 environ 5 % ou même beaucoup plus (par exemple 10,8 %). 



  Sous de bonnes conditions de fonctionnement avec des scories efficaces, la scorie peut absorber jusqu'à 12 % de soufre, la teneur en soufre de la fonte brute étant alors abaissée à 0,04 % ou 0,05 %. Il est dési- rable d'obtenir'une forte concentration de soufre dans la scorie, lorsqu'on doit la revivifier, puisque la quantité nécessaire de scorie est, de ce fait, réduite. 



   A ce moment, on retire la scorie de la poche par l'orifice de coulée 43. 



   Suivant le procédé préféré, on ajoute mainte- nant environ 2,5 tonnes d'une deuxième scorie de compo- sition similaire à celle de la première scorie, et l'on effectue une autre désulfuration de la fonte brute fondue. 



   On maintient la fonte brute et la scorie en contact l'une avec l'autre, de préférence pendant une heure supplémentaire ou pendant plus longtemps, et, depréférence, sous une,pression diminuée, et la teneur en soufre de la fonte brute peut, par ce moyen, âtre réduite à 0,015 %,   O,OIO     %   ou même être plus réduite si on le désire. La teneur en soufre de la deuxième scorie peut augmenter depuis une quantité négligeable qu'elle avait au début jusqu'à 1 %, 2 % ou plus. 



  On sépare alors la fonte brute de la seconde scorie, par exemple en coulant la deuxième scorie, en retirant 

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 la fonte brute, et en reversant la deuxième scorie dans le chariot de la poche, ou en maintenant la scorie fondue dans la poche pendant qu'on coule la fonte, par exemple en submergeant l'orifice de coulée au- dessous du niveau de la scorie avant de retirer le boulon de l'orifice de coulée, et en maintenant le niveau de la scorie au-dessus de l'orifice de coulée      pendant la coulée à partir du chariot de la poche. 



   On renvoie alors le chariot de la poche au fourneau qui produit de la fonte brute à haute teneur en soufre, pour le charger de nouveau, par exemple de 100 tonnes, puis l'on désulfure cette nouvelle charge, en le traitant en premier lieu par la scorie que l'on avait employée comme deuxième scorie pour les précé- dentes charges, en enlevant la scorie à haute teneur en soufre ainsi produite, et en ajoutant une scorie fraiche, et ainsi de suite. 



   Il est évidemment entendu qu'on peut employer une pocho, un mélangeur ou un four fixe, si cet appareil est équipé de manière appropriée. 



   La quantité de scorie nécessaire par tonne de fonte brute désulfurée dépend de la quantité de soufre à enlever de la fonte brute et de la quantité de soufre absorbée par la scorie. Si, par exemple, on désulfure une fonte brute à haute teneur en soufre, contenant 0,26   %,   jusqu'à ce que cette teneur tombe à 0,015   %,   

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 la scorie peut absorber 0,245 tonne de soufre par 100 tonnes de fonte brute. Si la teneur en soufre de la scorie absorbe 9,8 %, il est nécessaire d'employer 
2,5 tonnes de scorie pour traiter 100 tonnes de fonte brute. 



   Pour désulfurer une fonte brute à haute teneur en soufre, un procédé, comportant des opérations succes- sives, comme celui décrit ci-dessus, est très efficace, puisqu'il permet d'enlever le soufre avec une faible quantité de scorie et qu'il ne nécessite que la régénéra- tion d'une plus faible quantité de scorie pour une désul- furation ultérieure. On peut obtenir une désulfuration efficace, avec un rapport du pourcentage de soufre dans la scorie au pourcentage de soufre dans la   fonte .brute   égal à 250 : 1, ou même plus grand. Une scorie de désul- furation, qui est au contact d'une fonte brute ayant 0,15 % de soufre, peut ainsi avoir absorbé 2,5 % du soufre de la fonte brute. 



   Si l'on voulait traiter 100 tonnes de fonte pour enlever 0,25 tonne de soufre, il pourrait être nécessaire d'employer 10 tonnes de scorie si la désul- furation était effectuée en une seule opération. 



   Si l'on désulfure la fonte brute en employant un procédé comportant des opérations successives suivant le schéma de la figure 6, en ramenant d'abord la teneur en soufre à environ 0,05 % et en séparant la scorie, riche en soufre, contenant la,8 $ de soufre, en   ajoutant   

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   .

   une   deuxième scorie fraiche pour rompre l'équilibre du soufre dans la fonte brute afin d'abaisser sa teneur en soufre jusqu'à   0,015     %,   en séparant de la fonte brute la deuxième scorie qui contient environ 2,4 % de soufre pour l'utiliser dans le traitement préliminaire de la charge suivante de fonte brute riche en soufre comme ci-dessus décrit, on peut retirer 0,245 tonne de soufre      de 100 tonnes de fonte brute avec 2,5 tonnes seulement de scorie, bien qu'on puisse employer 3,5 tonnes de scorie ou plus. 



   En traitant par opérations successives, on peut abaisser la teneur en soufre de la fonte brute depuis une valeur supérieure à 0,10   %,   par exemple 0,3   %,   pour l'amener à moins de 0,01   %,   en une ou deux heures, au moyen de scories qui absorbent moins de 8   %   et, en général, pas plus de 5 % du poids de la fonte brute. 



   Cependant, il n'est pas nécessaire de procéder par opérations successives dans tous les cas. Si l'on emploie, par exemple, une scorie de désulfuration composée d'environ 70 % de scorie de haut fourneau, 10 % de spath fluor et 20   %   de chaux calcinée, en particulier si l'on opère sous une pression réduite, on peut purifier conve- nablement la fonte brute avec une quantité de scorie et une dépense de scorie limitées, sans procéder par opéra- tions successives. Dans un mode de réalisation d'un trai- tement de ce type, on ajoute à la poche contenant la 

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 quantité désirée de scorie de haut fourneau fondue, du spath fluor, de la chaux et de la fonte brute. On pro- cède alors à la désulfuration, de préférence,   1 sous- ,une   pression réduite.

   Après avoir effectué la purification nécessaire, on peut séparer la scorie de la fonte brute, et la rejeter ou la revivifier, comme on le désire. Un cycle de fonctionnement de ce type est représenté sur la figure 8. 



   Dans l'exemple de la figure 8, on extrait 100 tonnes de fonte brute et 2,8 tonnes de scorie fondue du haut fourneau et on les introduit dans une poche, de préférence du type de celle représentée sur les figures 2 à 4. On ajoute à la poche 0,4 tonne de spath fluor et 0,8 tonne de chaux calcinée. Il est également désirable d'ajouter du carbone, bien qu'ordinairement le carbone contenu dans la fonte brute et dans le   revêtement   en carbone soit suffisant. Lorsqu'on emploie une pression réduite; on scelle la poche et on la relie à une pompe à vide, la pression étant, de préférence, inférieure à 380 millimètres de mercure, et il est même très désirable qu'elle soit inférieure à 76 millimètres de mercure. 



   Pour obtenir les meilleurs résultats, la soorie doit être très liquide à la température régnante. On a constaté qu'une température de 1400  C. était économique et appropriée, bien qu'on puisse utiliser des tempéra- tures supérieures ou inférieures. Il est évident que si la scorie est liquide à   12002   C., elle est très liquide à   14002   C, 

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Une scorie donnant satisfaction peut contenir 45   %   de CaO, 40 % de CaF2, et   15 %   de SiO2. On peut, pour abaisser le point de fusion de la scorie, ajouter un peu d'alumine, et employer, par exemple, une scorie contenant 43 % de CaO, 38   %   de CaF2, 14 % de SiO2, et 5 % d'alumine.

   On peut, avec une scorie de la nature de l'une de celles dont il a été question, absorber, à la pression atmosphérique, 10 % ou plus de soufre dans la scorie, et l'on peut, dans des conditions favorables, obtenir, une fois la désulfuration terminée, un rapport du soufre contenu dans la scorie au soufre contenu dans 'la fonte brute supérieur à 250:1. 



   Dans le cas d'une scorie calcique, le soufre passe dans la scorie à l'état de sulfure de calcium. Le sulfure de fer présent dans la phase fonte se dissocie suivant la formule : 
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La réaction entre le soufre et la chaux ou un autre oxyde RxO de la scorie s'effectue suivant la formule : 
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Pour que cette réaction s'effectue correctement, et pour désulfurer la fonte brute, il est nécessaire 
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 de prendre des agents réducteurs dont l'activité 4$ d'oxygène est faible.

   Le contenu en carbone élevé de la 

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 fonte brute a, lui-même, une certaine action réductrice, et il est nettement préférable de désulfurer la fonte pendant qu'elle possède encore son contenu de carbone pour faciliter la réduction, au lieu de la désulfurer pendant une opération   ultérieure.lorsque   son contenu de carbone a diminué, pour atteindre, par exemple, celui de l'acier. Dans de nombreux cas, le contenu de carbone de la fonte brute lui-même sert à maintenir des condi- tions réductrices lorsque l'air, l'acide carbonique, l'oxyde de carbone et l'eau sont exclus. 



   Il est désirable d'employer un revêtement en carbone dans le chariot de la poche de coulée, et il sert à aider efficacement à maintenir des conditions réductrices. Il est également très désirable, lorsqu'on emploie un revêtement en carbone, et beaucoup plus désirable lorsqu'on n'emploie pas un tel revêtement, d'introduire du coke ou du charbon de bois dans la scorie, en maintenant une couche appréciable de carbone flottante sur la fonte brute fondue. On voit, en 53, dans la poche 
51 du carbone flottant sur la fonte brute fondue 52. 



   On peut assurer   l'exclusion   de substances oxydantes, comme de l'air, non seulement par la cons- truction fermée du récipient de désulfuration, mais également en maintenant dans le récipient un gaz   réduc-   teur non susceptible de nuire à la qualité de la fonte.      

 <Desc/Clms Page number 50> 

 



  Lorsque le carbone n'est pas l'agent réducteur ou lorsqu'on ne profite pas de l'avantage que présente une pression inférieure à la pression atmosphérique, on peut, de préférence, maintenir m'atmosphère réductrice à une pression supérieure à la pression atmosphérique, de façon qu'un passage de gaz par des fissures quelcon- ques de l'appareil se produise vers l'extérieur. Le gaz réducteur peut, de   préférence,   comporter de l'oxyde de carbone ou un mélange d'oxyde de carbone, d'acide carbonique, et d'azote, qui doit son pouvoir réducteur à une quantité d'oxyde de carbone élevée par rapport à celle d'acide carbonique. Lorsqu'on doit fabriquer de l'acier au moyen de la fonte brute, on peut employer sans inconvénient un gaz réducteur hydrocarburé. 



   Au cas où l'on utilise une pression réduite, lorsqu'on a enlevé le soufre sous le vide et avant d'avoir fait cesser le vide, c'est-à-dire avant le moment où il est opportun de rétablir la pression atmos- phérique normale, il est désirable d'introduire un gaz protecteur, de l'azote par exemple, sous la pression atmosphérique, exempt de quantités nuisibles d'oxygène, d'acide carbonique, d'oxyde de carbone et de vapeur d'eau. Si on introduit un gaz, ainsi exempt de gaz nuisibles, sous la pression atmosphérique, pour remplir l'espace situé au-dessus de la charge, il faut empêcher que la fonte brute ne se sulfure de nouveau durant le 

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 oourt intervalle de temps pendant lequel on sépare la scorie de la fonte. 



   On peut utiliser   d'autres   agents réducteurs que le carbone pour enlever l'oxygène suivant la réaction (3), pourvu qu'on obtienne une activité d'oxygène suf- 
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 6-.fisamment faible. Plus l'activité - d'oxygène est faible plus grande est le rapport possible du pourcen- tage du soufre dans la scorie au pourcentage de soufre dans la fonte à la fin de la désulfuration,   plus,com-   plète est la désulfuration et plus rapide est la réac- tion. On considère, par exemple, que la réaction entre l'aluminium et l'oxygène se produit comme suit : 
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Pour la réaction (14), dans des conditions d'équilibre à   14009   c., l'activité d'oxygène (AO2) est considérée comme étant inférieure à 10-22 , ou (AO )2 inférieur à 10-11.

   Dans les équations (9) et (12) l'ac- tivité d'oxygène étant considérée comme étant respec-   -9 1/2 -10 tivement telle que (AO )1/2 = 8,2 x 10 et (AO2)1/2 =8,2x10-10. 



  2 2   
On peut obtenir une activa d'oxygène faible appropriée en ajoutant de l'aluminium métallique aux phases scorie-métal en réaction. Si l'on ajoute l'aluminium à la fonte fondue, il est dissout dans la fonte. Il est recommandé d'employer une solution d'aluminium diluée 
 EMI51.3 
 cf, dans la fonte brute pour éoenomicor la quantité d'aluminium 

 <Desc/Clms Page number 52> 

 nécessaire. Cependant, lorsque cet aluminium est trop dilué, le pouvoir réducteur de l'aluminium dans la solution diminue. Il apparaît que l'aluminium résiduel en quantités de 0,05 % en poids dans la fonte brute permet d'obtenir une condition réductrice avantageuse- ment énergique. On peut employer des concentrations plus faibles que la précédente, et aussi faibles que 0,005 % ou moins, suivant le degré de désulfuration désiré. 



  On peut employer des concentratiops supérieures à 0,05   %   si leur coût n'est pas considéré comme inacceptable. 



  Pour chaque 32 parties en poids de soufre à retirer de la fonte, il est nécessaire d'employer 18 parties en poids d'aluminium environ pour obtenir la réaction : 
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De façon à réduire à un minimum la consommation d'aluminium, on peut procéder à la première opération de la désulfuration en utilisant du carbone ou d'autres agents réducteurs, puis en ajoutant de l'aluminium pour achever l'étape finale de désulfuration. 



   Le magnésium et le calcium métalliques peuvent se combiner avec l'oxygène pour créer une activité 
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 if d t oxygène 4vès faible, comparable à celle de l'aluminium. 



  Le silicium et le manganèse possèdent des propriétés réductrices, mais l'activité d'oxygène qu'ils créent, en particulier lorsqu'on les utilise sous forme de 

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 leurs ferro-alliages, est beaucoup plus grande que celle de l'aluminium, du magnésium ou du calcium. On peut remplacer les éléments ci-dessus décrits par d'autres éléments réducteurs ou d'autres substances réductrices. 



   On peut appliquer avec un quelconque des agents réducteurs métalliques le procédé dans lequel on utilise le carbone comme agent réducteur pendant les opérations initiales de désulfuration et on emploie un agent réduc- teur métallique pendant les opérations ultérieures. On peut remplacer le carbone utilisé pour les opérations      initiales de la réaction par le carbone dissous dans la fonte brute dans, certains cas, ou par un revêtement de carbone et (ou) par du carbone libre ajouté au réci- pient de réaction, que la réaction soit effectuée à une pression égale ou inférieure à la pression atmosphérique. 



  On peut ajouter l'agent réducteur métallique, par exemple l'aluminium, après le début de la réaction, en réduisant ainsi beaucoup la consommation d'agent réducteur métal- lique. On peut utiliser une pression réduite après avoir ajouté l'agent réducteur métallique, également pour accentuer l'action désulfurante due à l'agent réduc- teur carbone dissous dans la fonte brute, ou au revête- ment en carbone, ou bien au carbone libre ajouté dans le récipient de réaction. 



   Dans le cas où l'on emploie des agents réduc- teurs tels que de l'  1 aluminium   métallique, 1 du magnésium 

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 ou du calcium, on utilise, conformément à l'invention, une atmosphère protectrice entourant les phases métal- scorie en réaction pour exclure positivement des gaz oxydants, de façon à obtenir de faibles activités d'oxygène. Il est recommandé d'employer l'azote comme atmosphère protectrice.

   On doit considérer l'acide carbonique comme trop oxydant pour obtenir de bons résultats.   Même   l'oxyde de carbone très concentré peut réagir avec de l'aluminium métallique, etc... et diminuer l'efficacité de désulfuration 
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 Cette réaction de l'aluminium dans un bain dtacier est bien connue, et on lui attribue le pouvoir "dégazéifiant" de l'aluminium lorsquton l'ajoute à l'acier. 
 EMI54.2 
 cm144 Le gaz utilisé pour protéger %le l'air doit avoir une faible activité d'oxygène.

   Lorsqu'on emploie un agent réducteur métallique, le gaz protecteur doit avoir une composition telle qu'il crée dans la scorie et le métal en réaction une activité d'oxygène sensible- ment inférieure à celle que l'on peut obtenir par la réaction, à la pression atmosphérique, entre le carbone et l'oxygène, pour former de l'oxyde de carbone, dans des conditions d'équilibre, à la température de la fonte brute. 



  Il est évident qu'au moyen de la présente 

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 invention on peut accentuer la désulfuration en obtenant, dans la phase en réaction, une activité d'oxygène sensi- blement inférieure à celle que l'on peut obtenir par la réaction, à la pression atmosphérique, entre le carbone et l'oxygène pour former de l'oxyde de carbone, dans des conditions d'équilibre à la température de la fonte brute. Pour obtenir les meilleurs résultats, la racine carrée de l'activité d'oxygène à   14009   C, doit -9 âtre sensiblement inférieure à 8,2 x 10 .Lorsque le carbone est l'agent réducteur, on peut obtenir cette faible activité d'oxygène en opérant à l'abri de l'air et en appliquant une pression inférieure à la pression atmosphérique.

   Lorsqu'on emploie, au lieu de carbone, un agent réducteur métallique, on est certain d'obtenir l'activité d'oxygène voulue dans le récipient de réaction, 
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 zfen choisissant un agent réducteur, tel que 4w l'aluminium, le magnésium ou le calcium, et en opérant à l'abri de l'air au moyen d'un gaz protecteur.      



   On peut. agiter le métal et la scorie pour faciliter la désulfuration. On peut effectuer cette agi- tation en basculant ou en faisant tourner le chariot de la poche, en soulevant et en abaissant un côté de ce chariot, etc,.... 



   Lorsqu'on effectue la désulfuration à la pres- sion atmosphérique, on peut effectuer l'agitation en soufflant à travers la masse fondue un gaz réducteur tel que de l'oxyde de carbone ou des hydrocarbures 

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   6-(lorsqu'on   doit fabriquer de l'acier au moyen de la fonte) . 



   On est certain d'avoir un excès d'oxyde de carbone au moment de la désulfuration en soufflant un gaz, contenant de l'oxyde de carbone, sur ou dans la charge fondue, bien qu'on obtienne le même résultat en maintenant du carbone en excès en contact aveo la fonte brute et (ou) avec la scorie, ou en maintenant en contact de l'oxyde de carbone avec la surface de la charge fondue. 



   Le gaz que l'on maintient en contact avec la surface de la charge fondue ou que l'on souffle dans cette charge peut être du gaz de gazogène à coke ou à charbon de bois, qui contient un mélange réducteur d'oxyde de carbone et d'azote, et qui, naturellement, contient une quantité appréciable d'oxyde de carbone. 



   On peut utiliser la fonte brute désulfurée provenant de la poche de coulée sous toute forme qui convient à l'emploi de la fonte brute, par exemple pour fabriquer de la fonte grise ou des pièces coulées rendues malléables, etc... En général on utilise une grande partie de la fonte brute désulfurée/ dans les fours de fabrication d'acier pour fabriquer de l'acier à peu près de la même manière que l'on utilise maintenant 
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 Gle produit sulfuré courant du haut fourneau à coke. 



  < 

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Lorsqu'on fabrique de l'acier, l'économie réa- lisée dans la fabrication de la matière première procure une économie générale dans la fabrication de l'acier. 



  Un autre important avantage pour la fabrication de l' acier réside dans le fait qu'il n'est jamais nécessaire de prendre des précautions quelconques en fabriquant de l'acier pour enlever le soufre,   comme   cela est quel- quefois nécessaire lorsque la fonte brute de haut four- 
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 neau a une teneur Ge+h excessive en soufre. Cela a une importance spéciale dans la fabrication de l'acier électrique, auquel cas l'élimination du soufre prend 
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 + une parti,essentielle du temps, et contribue au prix de revient. Il n'est pas non plus nécessaire d'écarter certains minerais ou oertains cokes à cause de   leurre   teneur en soufre, lorsqu'on fond la fonte brute pour fabriquer de l'acier. 



   Les détails du raffinage de la fonte brute pour fabriquer de l'acier ne font pas partie de l'inven- tion, et   %'on   peut utiliser la fonte brute désulfurée dans un four à sole ouvert acide ou basique, dans un four électrique, dans un convertisseur Bessemer ou de toute autre manière appropriée pour fabriquer de l'acier. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   <Desc / Clms Page number 1>
 



    It Improvements in the desulphurization of cast iron "
The invention relates to the production of pig iron and the manufacture of steel, and, in particular, to the desulphurization of pig iron. .



     . The object of the invention is to operate a coke blast furnace with a view to obtaining a pig iron containing more sulfur than that which is desired.

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 lastly, and preferably at a lower cost price than the normal price, by operating the blast furnace at a lower temperature and (or) with less basic slag and (or) with a small quantity of raw materials, which results in
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 4. ' 4a higher sulfur content of the feed / and / of the molten pig iron, thus produced, in the molten state under strictly reducing conditions in a desulphurization vessel, without substantial additions of substances oxidizing agents, and without significantly heating the container,

   after having removed it from the blast furnace and before transforming it into steel, if it is intended, by a basic desulphurization slag containing calcium dioxide or lime in an amount less than or equal to 55% as well as fluorspar and silica
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 of which the poeopvttiea in a total quantity Pe # equal to or greater than 25%, the remainder, if any, of the slag components (not including the sulfur components) being
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 basic, for example consisting of alumina or sodium hydroxide, and the treatment being carried out in the presence of carbon and of a reducing atmosphere containing carbon monoxide, preferably at a temperature equal to or lower than 14 002 C. The pig iron thus obtained can be used as malleable iron or as a raw material for making steel.



   The subject of the invention is also the following various operations:

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 Desulphurize molten pig iron in the presence of
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 an excess of carbon (preferably consisting of a carbon coating) of a reducing slag;
Desulfurize pig iron containing excess sulfur by treating the molten pig iron with a basic desulfurizing liquid slag at 1200 C., and preferably containing more than 30% of RxO type oxide, where. R is a metal of the alkaline earth or alkaline group, preferably calcium, but, if desired, strontium, baryhm, sodium, etc.,.,. and x is
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 the number 2 or 1 depending on the Vale2U) / d metal R.

   A mixture of these oxides or of substances producing these oxides, for example lime and sodium carbonate with fluorspar and preferably silica, can be used, if desired.



   Desulfurize pig iron, when employing any of the methods described herein, using basic slag, outside the blast furnace, in the presence of carbon, subjecting together the slag and molten pig iron to pressure below normal atmospheric pressure to remove excess sulfur from the molten pig iron, and naturally avoiding as much as possible the presence of oxidizing substances *
Desulfurize molten pig iron with a basic desulfurizing slag outside the blast furnace,

 <Desc / Clms Page number 4>

 with absolute exclusion of air and other oxidizing substances, using a reducing agent other than carbon to obtain an oxygen activity significantly lower than that obtainable under equilibrium conditions during the reaction,

   at atmospheric pressure, between carbon and oxygen to form carbon monoxide at the temperature of pig iron.



   Exclude air from desulfurizing slag and pig iron during desulfurization by a gas, preferably nitrogen, whose affinity for oxygen is significantly lower than that of the reaction, at atmospheric pressure, between the carbon and oxygen to form carbon monoxide under conditions of equilibrium at the temperature of pig iron, preferably less than 8.2 x 10-9 affinity.



   Stir the molten pig iron during the desulphurization treatment with a basic slag under reducing conditions and excluding oxidizing substances. While the pig iron and the slag are being stirred, they can preferably be subjected to a pressure below atmospheric pressure.



   Desulfurize molten pig iron with an excessive sulfur content by treating it in a closed vessel with a basic desulfurizing slag, without contact with the atmosphere. When to use lower pressure

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 at normal atmospheric pressure, a tight seal should be provided to prevent outside air from entering.



  When a pressure equal to or greater than atmospheric pressure can be used, a reducing gas which is not liable to adversely affect the quality of the iron, such as carbon monoxide, obtained for example by reaction of the carbon present in the desulfurization vessel with oxygen,
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 serves to oxidize oxidizing gases, such as air, and to maintain the reducing conditions necessary for desulfurization. We can, in this case, put this gas
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 reducing agent at a pressure inside at atmospheric pressure to prevent air infiltration, and it can be mixed with nitrogen and (or) with non-oxidizing amounts of carbon dioxide.



   Form a ratio between the sulfur contained in the slag and the sulfur contained in the pig iron higher than that which would be obtained with the same slag at atmospheric pressure.



   Obtain desulfurization by means of a slag which would not be desulfurizing at the temperature at atmospheric pressure marl.



   Desulfurize a cast iron bath in vacuum and in the presence of a slag and then prevent the bath from re-sulfiding, while the slag is being removed, by filling the space above the bath with non-gas likely to affect the quality of the iron, the atmospheric pressure,

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 Prevent from re-sulphurizing a bath of molten iron from which the sulfur has been removed in a vacuum, by filling the vacuum space with a gas not contaminated by oxygen, carbonic acid, carbon dioxide. carbon and water vapor.



   Obtain desulfurizing slag economy in any of the processes, the discovery of which is the subject of the present invention, by proceeding by
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 c - '/ -' m # stages in the de8u1furati treatments; firstly, preferably, the pig iron with a first desulfurizing slag with a relatively high sulfur content and therefore having a limited desulfurizing power, and, after removal of the first slag, by treating the pig iron with one or more other slags with a lower sulfur content, and consequently having a greater desulfurizing power.

   In this way, the sulfur content of pig iron containing substantially more than 0.1% sulfur, for example 0.3% sulfur or more, can be reduced to less than 0.05%, i.e. that is, less than one-half, by treating it for an hour or more with slag totaling less than 8% (eg only about 5%) by weight of pig iron.



   Desulfurize molten pig iron with a slag capable of absorbing a quantity of sulfur up to a percentage which is at least equal to one hundred times the

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 percentage of sulfur present in the desulfurized pig iron, separate the slag from the desulfurization vessel and the molten pig iron, and revitalize the slag while it is no longer in contact with the pig iron so that it can still be used for desulphurizing cast iron.



   Remove molten pig iron and molten slag from the blast furnace, and desulfurize the molten pig iron with the molten slag under reducing conditions in a vessel maintained at a pressure below. normal atmospheric pressure by a vacuum pump or the like.



   Desulfurize pig iron with blast furnace slag which has been mixed with an appropriate amount of lime and, preferably, fluorspar, carrying out the desulfurization in the presence of
 EMI7.1
 z .... 1.,. ",., .. d. L 4 carbon, 1 at the axis! iefl to fC air 1 at a pressure equal to or, preferably, less than atmospheric pressure, or in the presence of some other reducing agent, such as a metallic reducing agent, for example aluminum
 EMI7.2
 . metallic a <i? t? 9XelUSïi.SR & 'air and any pressure applied. property preferably at atmospheric pressure.



  When carbon is employed it may in some cases be supplied by the carbon of pig iron, although it is preferable that the reaction be carried out in a carbon coating, preferably in the presence of carbon. free that we add.

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   Desulphurise molten pig iron with a basic slag, preferably containing lime, in the presence of a metallic reducing agent capable of maintaining the desired low affinity for oxygen, excluding air by a gas having low affinity for oxygen, eg nitrogen. The preferred metal reducing agent to be employed is aluminum metal, although either magnesium metal or calcium metal can be used.



   Desulphurize pig iron, outside the blast furnace, with lime slag and metallic aluminum, excluding air, preferably with a suitable protective gas.



   Carry out the desulfurization during the first stage under the influence of carbon as a reducing agent, preferably carbon dissolved in the pig iron or carbon added in the reaction vessel, and carry out the following desulfurization under the influence of a metallic reducing agent, preferably metallic aluminum, excluding air throughout the duration of the desulfurization.



   Desulphurize molten pig iron in stages and preferably in a closed vessel at a pressure below normal atmospheric pressure, treating it first with a first slag of a relatively high sulfur content and which we used to desulfurize a

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 previous load of bruje cast iron and which has not since been revivified, and then treating it with a second slag with a relatively low sulfur content, revivifying each slag, previously put out of contact with the pig iron, when its sulfur content becomes high enough to prevent effective desulfurization.

   In normal operation, the first slag is immediately revived, after having used it, and the second slag is kept, after having used it, for the treatment of the next batch of pig iron before revivifying it.



   Revitalizing pig iron desulfurization slag by removing the slag from the desulfurization vessel and the molten pig iron, and then removing the sulfur from the slag as a volatile compound.



   Revivifying a desulfurization slag, and recovering elemental sulfur or a sulfur compound from the revived slag; which makes it possible to use the slag again for subsequent desulphurization, and to reduce the cost of the treatment operation by the value of the sulfur or of the sulfur compound recovered.



   Desulphurize a molten pig iron with a slag, so as to prevent the slag from undergoing
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 the influence of free oxygen, partly oxidizing carbon oxides, and water during the desulfurization process, using, where appropriate, pressure /

 <Desc / Clms Page number 10>

 reduced to aid desulfurization, then treat the sulfur-containing slag in the presence of carbonic acid and water to remove its sulfur content and use the treated slag for additional desulfurization of pig iron.



   Spray a desulphurization slag from pig iron, containing an alkaline earth sulphide such as calcium sulphide, to mix it with water, and subject this mixture to the action of carbonic acid gas to revive the slag. . The carbonic acid gas can preferably be obtained starting from the combustion products of the blast furnace gases.



   Remove sulfur from a pig iron desulfurization slag containing an alkaline earth sulfide by treating the slag with carbonic acid and water to produce hydrogen sulfide, and burn the hydrogen sulfide either with a quantity of oxygen sufficient to produce sulfur dioxide, or with the quantity of oxygen necessary to obtain elemental sulfur.



   Produce pig iron desulphurization slag, which is liquid at about 12,002 C. and has the property of disintegrating itself as it solidifies and cools, to facilitate revivification of the slag and avoid need to spray it.

 <Desc / Clms Page number 11>

 



   Desulphurize pig iron with a basic liquid slag, separate the slag from the desulphurizing vessel and revitalize the slag by blowing a gas, containing free oxygen, through the molten slag to oxidize the sulfur.



   Revitalize pig iron desulfurization slag containing calcium sulfide, or the like, by pulverizing the slag, roasting the slag to produce lime sulfate, mixing the roasted slag with the proper amount of slag containing calcium. calcium sulfide, and calcining the mixture at a temperature high enough to remove sulfur dioxide.



   Revive a pig iron desulfurization slag by contacting the slag with a molten matte-forming metal, such as drunk, under moderate oxidizing conditions and vigorously oxidizing the matte-forming metal to remove the sulfur, after separating the metal forming a matte of the soorie.



   Obtain a pig iron desulfurization slag containing 30 to 55% lime, 20 to 50% fluorspar and 5 to 25% silica, and preferably containing about 45% lime, about 40% fluorspar and about 15% silica, the slag being liquid at 12002 0.



  Desulphurize pig iron with slag.

 <Desc / Clms Page number 12>

 in a closed vessel, preferably provided with a carbon coating, and means for agitating the molten contents of the vessel, and connected, preferably to a vacuum pump to maintain in the vessel a pressure lower than pres - normal atmospheric pressure.



   To use desulfurized pig iron in the manner object of the present invention to make steel, preferably by employing a continuous process in which the pig iron remains melted from the time it leaves the blast furnace until the time when it leaves the steel-making furnace.



   Other subjects of the invention appear in the description which follows.



   The invention relates not only to the process, but also to the slag and apparatus employed.



   The accompanying drawings, which are quite schematic, are intended to assist in understanding the invention, or to illustrate the apparatus which may be employed in carrying out the process. All devices are
 EMI12.1
 shown very schematically and intentional avoidance of complicating the explanations is made by showing details which are known to those skilled in the art.



   Figure 1 shows a curve whose ordinates are the square roots of various values of sulfur activity from the dissociation of iron sulfide, and the abscissas are absolute temperatures.

 <Desc / Clms Page number 13>

 



   Figure 2 shows, in side elevation, a desulfurization vessel which can be used to substantially carry out the invention.



   Figure 3 is an elevation of the left end of the container shown in Figure 2.



   Figure 4 is a cross section taken along line 4-4 of Figure 2 with the top port open to allow material to be introduced; this figure also shows the blast furnace and the pouring channel.



   Figures 5 and 5a are partial views corresponding to a part of Figure 4, which is respectively provided or not with suitable heating electrodes.
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 prayed / and which represent the orifice 36 closed by an airtight cover.



   Figure 6 is a diagram of a. process according to the invention, preferably to be applied for desulphurizing pig iron and revitalizing slag.



   FIGS. 6a, 6b, 6c are diagrams of variants of the method, the diagram of which is shown in FIG. 6.



   Figure 7 is a schematic view of an apparatus which may be employed to revitalize slag.



   FIG. 8 is a diagram of an alternative process for the deaulphurization of pig iron, according to the invention.

 <Desc / Clms Page number 14>

 



   Figures 9 and 10 show, in section, various cover devices for the desulfurization vessel, Figure 9 being a partial view.



   In the drawings, the same numbers refer to like parts, and in the brief, the same symbols refer to the same subjects.
 EMI14.1
 



  ± 9ar "pig iron" is understood to denote the product '"of the blast furnace characterized by a high carbon content, which is usually 3 to 4%, or greater, and always greater than 2%, and by contents ranging from - riable in metalloids. The blast furnace product is referred to as pig iron whether it is intended for use either as malleable iron or for making steel.



   To produce pig iron from low sulphide feedstocks (e.g. charcoal and low sulphide ores), it is useful to operate the blast furnace in such a way as to obtain vigorous desulphurization conditions in the hearth and furnace. display of the blast furnace. The operation of the high-powered charcoal furnace is therefore very economical, unless the purchase prices for charcoal and low-sulfur ores are excessive. However, in most cases it is necessary, due to the high cost of charcoal, to replace it with coke as fuel.

   When using coke, one must /

 <Desc / Clms Page number 15>

 to obtain a vigorous action of desulfurization in the hearth and the display of the blast furnace, so as to obtain a product of which the sulfur content is sufficiently low to be able to be used commercially.



  To obtain a strong desulfurizing action, it is necessary to have a higher temperature and a slag containing more lime. More fuel must be used to achieve a higher temperature.



  The composition of a typical slag from a charcoal blast furnace is approximately as follows:
 EMI15.1
 
<tb> SiO2 <SEP> $ 7.0%
<tb>
<tb> Al2O3 <SEP> 18.0%
<tb> CaO <SEP> 27.0%
<tb>
<tb> MgO <SEP> 3.0%
<tb>
<tb> S <SEP> 0.1%
<tb>
 In this slag, the silica content is greater than the total lime and magnesia content. The sulfur content of pig iron is approximately 0.02%.



  The composition of a typical coke blast furnace slag is approximately as follows:
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<tb> SiO2 <SEP> 34.0%
<tb>
<tb> Al2O3 <SEP> 12.0%
<tb>
<tb> CaO <SEP> 40.0%
<tb>
<tb> MgO <SEP> 10.0%
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> S <SEP> 1.7%
<tb>
 

 <Desc / Clms Page number 16>

 In this slag, the silica content is lower than the total lime and magnesia content. The sulfur content of pig iron is approximately 0.03%.



   It should be noted that charcoal blast furnace slag contains less than 40% lime, while coke blast furnace slag contains at least about 40% lime or more.



   The temperatures of slag and pig iron, when poured from a charcoal blast furnace, are, respectively, about 1450 C. and 1410 C. These same temperatures, when using a blast furnace coking are, respectively, about 1525 C. and 1475 C. It is therefore unnecessary in the case of the charcoal blast furnace to expend as much heat to produce slag and pig iron as in the case of the charcoal blast furnace. blast furnace with coke.



   It is evident from the foregoing information that the cost of desulphurizing pig iron carried out simultaneously with the smelting of the ore in a blast furnace is considerable.



   One of the objects of the invention consists in the fact of reducing the cost of manufacturing the pig iron for use, either as malleable iron or as a product for the manufacture of steel, by suppressing the energetic desulfurizing action. currently considered necessary in the coke blast furnace, due to the sulfur-containing feeds. The merger operation

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 is carried out in the coke blast furnace under conditions of temperature and slag basicity suitable to produce pig iron at a lower cost price, but with a higher sulfur content than that which is desired in last place. The sulfur content in the produced pig iron can, for example, be 0.25%.



  After obtaining this high sulfur pig iron, it is treated according to the invention, in a completely independent operation, to remove the excess sulfur.



  The cost of desulfurization is low and pig iron of suitable quality can be produced with considerable economy. Obviously, high sulfur pig iron does not need to contain up to 0.25% sulfur before processing. The process is also applicable to the desulphurization of pig iron containing 0.10% or 0.05% sulfur or even less, depending on the particular conditions of each case.



   Pig iron with a higher sulfur content than what is ultimately desired is transported from the coke blast furnace to a container.
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 appropriate desulfurization agent as described later. The pig iron is subjected, in this vessel, to the action of a strongly basic sodium hydroxide under reducing conditions. Sulfur is generally considered to be present in pig iron in the state of FeS. Iron sulphide dissociates as follows:
 EMI17.2
 

 <Desc / Clms Page number 18>

 
Thanks to this dissociation, sulfur has a certain activity in the molten pig iron, an activity which is measured, at constant temperature, by the equilibrium constant according to equation (1).

   We thus have:
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 ) 6 (AS2) E 1 or e.S or (AFe) - iron activity (AS2) = sulfur activity (AFeS) = iron sulphide activity
K1 = equilibrium constant.



   Iron sulphide is considered to be present in the molten pig iron solution and its activity varies with the concentration. The relationship between sulfur activity and sulfur concentration
 EMI18.2
 a4.4- is represented in figure 1, borrowed from the volume page 263 of H. Schenck, Physikalische Chemie der Eisenhüttenprozesse (Verlag von Julius Springer, Berlin, 1932). In this figure, the ordinates are the square roots of the sulfur activities obtained by the dissociation of iron sulphide and the abscissas are the temperatures in absolute degrees (K). The curves refer to a carbon-free iron sulfide system.



   Inside the D C E F G H I surface, iron sulfide and iron are liquid solutions.

 <Desc / Clms Page number 19>

 



  In these solutions, the sulfur activity is a function of the sulfur concentration. In Figure 1, the diagonal dashed lines are plotted in correspondence with the sulfur percentages, indicated by the numbers placed to the right of the dashed lines. The sulfur activity resulting from a given sulfur percentage in the molten iron and a given temperature is shown by these dashed lines. It would be necessary to have recourse to a third dimension to represent the relation between the activity of sulfur, the concentration and the. temperature for liquids containing iron, iron sulphide and carbon. To get an approximation, for example, of conditions relating to molten pig iron with a sulfur content of 0.02% at 1400 C.

   (1673 K) we can extend the line corresponding to 0.02% sulfur content outside the DCEFGHI surface, and inside the ', BCEFG surface until reaching the temperature of 1673 K. We then see in J that (AS2) 1/2 is approximately equal to 10-5.1 for a sulfur content of 0.02% at 1400 C.



   It is deduced from Figure 1 that, when pig iron is subjected to conditions which decrease the activity of sulfur, the sulfur content decreases.

 <Desc / Clms Page number 20>

 



   The desulfurization slag contains basic oxides of alkaline earth and alkali metals such as lime, barite, strontian, etc., either singly or grouped together in some way. These are generally referred to as oxides R x 0, where R is an alkaline earth or alkali metal and x is the number 2 or 1, depending on the valence of the metal.



   Slag oxides tend to react with sulfur from pig iron according to the formula:
RxO + 1 / 2S2 = RxS + 1/2 O2 (3)
According to this reaction, equilibrium at constant temperature is represented by
 EMI20.1
 where (ARxO) is the activity of RxO (ARxS) is the activity of RxS (AO2) is the activity of oxygen
K2 is the equilibrium constant.



   It is evident from reaction (3) that the sulfur activity is low and that sulfur can be removed from pig iron to penetrate the slag more efficiently if the oxygen activity is. low. In other words, one can decrease the activity of sulfur directly by decreasing the activity of oxygen. This is why the desulphurization slag is made to act on the pig iron in the presence of a reducing agent, such as, for example, excess coal.

 <Desc / Clms Page number 21>

 



  Coal produces low oxygen activity following the reaction:
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 The equilibrium expression for this reaction is:
 EMI21.2
 where (AC) is the activity of carbon (Aco) is the activity of carbon monoxide
K3 is the equilibrium constant.



   We can calculate the equilibrium constant K
 EMI21.3
 csv starting from Qg free energy of Gibbs reaction (5) by the equation: - #Fo = RT L K3 L K3 (7) where - # Fo is the variation of free energy
R is the gas constant
T is the absolute temperature
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 i means logarithm.



   The variation of free energy at a given temperature is given by the following equation taken in the International Critical Tables, volume VII, page 243: #Fo = -26.600 .- 2.15 T, LT + 0.00215 T2 - 0 , 0000002 T3

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At I673 K. (14002 C.) the variation of free energy # Fo = - 61.938. By substituting this value in equations (7) and (6), we obtain as the value of the oxygen activity at 1400 C. (AO2) 1/2; 8.2 x 10-9 assuming carbon activity and carbon monoxide activity are 1.

   When carbon is the reducing agent, it is desirable that the activity of carbon monoxide be less than 1, and this desirable condition is obtained by lowering the reaction pressure between pig iron and pig iron. slag below normal atmospheric pressure of 760 millimeters of mercury. This pressure can, for example, be lowered to about 76 millimeters of mercury, thereby reducing the activity of carbon monoxide to about a tenth of its previous value. By doing so, the previous value of (AO2) 1/2, as calculated from equations (6) and (7), is reduced from 8.2 x 10-9 to -10 8.2 x 10.



   If, in order to better understand the invention, it is assumed that one wishes to desulfurize a pig iron until the sulfur activity reaches a point at which (As) 1/2 = 10-5, one can increase in equation (4) this value of (AS2) 1/2 and the value of (AO2) 1/2 = 8.2 x 10-9 for a pressure of 760 millimeters of mercury, and we have:

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If the pressure is reduced to 76 millimeters of mercury, then (AO2) 1/2 = 8.2 x 10 -10, and equation (11) becomes: (ARxS) = (1.2 x 104) (ARxO) K2 (12)
The value of (ARxS) is a measure of the concentration or percentage of RxS in the desulfurization slag.

   It obviously follows from equation (12) that when the pressure on the slag and pig iron drops below the normal atmospheric pressure of 760 millimeters of mercury, the value of (AR S) x increases proportionally. Thus, for a pressure of 76 millimeters of mercury, when the pressure drops to one tenth of normal atmospheric pressure, (ARxS) value increases tenfold. It is therefore very advantageous to subject the desulfurization slag and pig iron to a pressure lower than atmospheric pressure, so as to intensify the desulfurization action.

 <Desc / Clms Page number 24>

 



   When using reduced pressure, the value of the reduced pressure depends on the slag chosen and other conditions which will now be discussed. In order to perform desulfurization under the most economical conditions, it is desirable, when the desulfurization is complete, to have a
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 the high ratio of the sulfur contained in the slag to the sulfur contained in the pig iron, ie a high percentage of RxS in the slag. This is achieved by taking the high product (ARXO) K2 by choosing a slag of suitable chemical composition, and by taking the pressure on the slag as lower than atmospheric pressure as is practically possible and economically.

   From this point of view, it is interesting to note that the conditions which accompany the desulphurization of pig iron in the hearth of the blast furnace are not particularly favorable, since the pressure is 760 millimeters higher than mercury or more at atmospheric pressure.



   SLAG
Regarding the choice of a desulfurization slag, it is preferable, to give details
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 E. e lilconcernant, to relate to a slag in which the active desulfurization oxide is lime CaO. We declared

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 previously that other aloalino-earth or alkaline oxides could be used. However, the inventor has discovered that lime CaO is a very advantageous and very economical desulfurizing agent, and is used for the explanations which follow, but it is obvious that the other oxides of which can be used. it is discussed above in a similar fashion, after slightly altering the chemical and physical properties of the other oxides.



   Pure lime CaO has a high melting point (25702 C.). The melting point of lime should be lowered to form easily meltable slag, by adding silica SiO2 and possibly alumina Al2O3 and other oxides.



  One can, for example, form a slag, which is liquid at 1400 ° C. having the following approximate composition:
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<tb> CaO <SEP> 44 <SEP>%
<tb>
<tb>
<tb> MgO <SEP> 4 <SEP>%
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Al2O3 <SEP> 15 <SEP>%
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> SiO2 <SEP> 37 <SEP>%
<tb>
 In this slag, the presence of 37% silica and 15% alumina reduces the activity of lime. Slag having this approximate composition is used as desulfurizing agents in the blast furnace, and can give a 60: 1 ratio between the

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 percentage of sulfur that is in the slag, and the percentage of sulfur that is in pig iron.

   It has been found that such a slag can be used in the present invention, especially if the slag and pig iron to be desulfurized are subjected to a pressure of 150 millimeters of mercury or less, thereby increasing. medium, the ratio of sulfur contents up to 100: 1 or 200: 1 or even more depending on the particular conditions.



   If ordinary blast furnace slag is used, it may be desirable to mix it with 5% to 10% or more (even 20% or more) by weight fluorspar, and, if delusional, with a weight. calcined lime or substances with a high lime content, such as dolomite or calcined dolomitic lime of up to 20% or more. An addition of about 2% lime is the minimum addition which could be effective. A typical mixture may consist of 70% blast furnace slag, 10% fluorspar and 20% lime.

   When a slag of this type is placed in contact with pig iron with a high sulfur content (0.16%), at 1400 ° C. in a non-oxidizing atmosphere, at normal pressure, it reduces the sulfur content iron up to 0.015%, and the sulfur content of the slag increases to 2.66%. A similar slag, under an absolute pressure of 35 millimeters of mercury,

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 reduces the sulfur content of cast iron to 0.001% and the slag contains 2.83% sulfur.



   A blast furnace slag mixed with lime and (or) with fluorspar can be employed, as has been explained, in any of the embodiments according to the invention, employing as a reducing agent either carbon at a pressure equal to or less than atmospheric pressure, ie a metal such as aluminum, magnesium or calcium, as is explained below. When carbon is employed as a reducing agent, it can in most cases be supplied by the carbon dissolved in pig iron, which normally contains more than 2% carbon, and in other cases it can be replacing this dissolved carbon with a carbon coating placed in the reaction vessel and (or) with free carbon added to the reaction vessel.



   The silica SiO 2 content of the desulphurization slag can be further reduced and slag containing up to 15% silica only or less has been synthetically obtained. It has been found that such slag is very advantageous, especially when the slag and pig iron being processed cannot be subjected to low pressures.



   It has been found, for example, that a slag having

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 the following composition was very satisfactory:
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<tb> CaO <SEP> 45%
<tb>
<tb> CaF2 <SEP> 40 <SEP>%
<tb>
<tb> SiO2 <SEP> 15 <SEP>%
<tb>
 
Such a slag can easily be synthetically produced by mixing lime and commercial fluorspar, and adjusting the desired percentage of silica by addition of silica sand, after taking into account the existing silica as an impurity. lime and fluorspar. Magnesia in an amount which is the normal impurity of good lime, as well as alumina in small amounts are harmless.



   In fact, it seems advantageous to add about 5% alumina, as this addition lowers the melting point of the desulfurization slag somewhat. The slag referred to above is liquid at 12002 ° C. and this property is very beneficial for efficient desulfurization.



   High sulfur content (0.25%) molten pig iron was subjected to the action of slag containing silica, fluorspar and lime, discussed above, at 1400 C, for one hour, at atmospheric pressure, in a refractory vessel composed of carbon in the form of graphite.



   The slag and pig iron were under strongly reducing conditions and the desulfurization vessel

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 was arranged so as to avoid direct contact with the atmosphere or with combustion gases high in oxygen, carbonic acid or water. Under these conditions, the sulfur content of the slag increased to 10.79% and the sulfur content of pig iron was reduced to 0.03%, so that the sulfur content of the slag was more than a hundred times higher than that of pig iron.



  In other cases where the initial pig iron contained only 0.03% sulfur, the sulfur content of the pig iron was reduced to 0.002% and that of the slag reached 0.11%.



   These good desulfurization results can be further improved if the pressure on the slag is reduced, for example to 380 millimeters of mercury or below. It should be noted, however, that low pressures, of 30 millimeters of mercury for example, are not recommended when using slag rich in fluorspar, unless means are provided to guard against volatile products such as such. slag releases at low pressures. The sulfur content of pig iron can be reduced up to
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 Av less than a half, or less than a quarter, or even ml2 (less than a tenth of the original content of the pig iron before treating it in accordance with the invention.

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   Slag with a lime content of up to 55% can be used; they have, for example, the following composition:
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<tb> CaO <SEP> 55 <SEP>%
<tb>
<tb> CaF2 <SEP> 33 <SEP>%
<tb>
<tb> SiO2 <SEP> 12 <SEP>%
<tb>
 
In the slag which is preferable to use, lime or a similar oxide does not exceed 55% and calcium fluoride plus silica total more than 25%. In the slag which is most preferable to employ, the content of CaO is 30-55%, the content of fluorspar is 20-50%, and the content of silica is 5-25%.

   Within these limits, a preferable example of slag contains more than 30% lime, more than 20% fluorspar, more than 5% silica, and 1 to 5% alumina, the composition being adjusted to make the slag liquid at 12002 C., or at least 1300 C. or 1400 C.



   Studies have been made to replace lime with soda in desulfurization slag. The desulfurizing action of sodium hydroxide, for example sodium carbonate, on pig iron is well known and this substitution can be carried out. It has been found, however, that pure soda is easily attacked by carbon at a temperature of 14 009 C. or even at lower temperatures, producing steam of ,,,

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 sodium which is very effective in converting iron sulphide FeS into sodium sulphide Na2S, and consequently in desulphurizing pig iron.

   The sodium vapor gives rise to difficulties in handling the sodium slag, and the reaction must be carried out in such a way as to limit the formation of volatile sodium hydroxide derivatives, so as to avoid excessive loss in the form of vapor.



   Slag containing sodium hydroxide Na2O, silica SiO2 and alumina Al2O3 with other oxides can be used to prevent loss by volatilization due to sodium carbonate. Soda can be used, for example, with lime. In addition, the revivification of sodium slag to remove sulfur and allow it to be reused presents special difficulties which do not arise in the case of calcium slag.



   I have therefore omitted the details relating to the special operations which are necessary when using sodium slag, and the explanations which follow are limited, in general, to slags containing alkaline earth oxides as constituents. predominant assets. However, the invention includes the use of slag containing soda or other alkali metal oxides such as

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 active desulfurizing ingredients, when used to replace or accompany alkaline earth oxides, such as lime, as active ingredients.



   For best results, the amount of RxO type oxides contained in the initial slag should exceed 30%.



   It is preferable to use a calcium slag because of its low cost and resistance to volatilization, although this preference is subject to change depending on economic and metallurgical conditions.



   When choosing the slag, it is desirable to have one which has low viscosity and which can be worked at a temperature of 1400 C .; and, for this purpose, the slag should preferably be liquid below 12002 C. or, in some cases, 1300 C.



   It is very advantageous to use a slag which allows a high ratio of the sulfur concentration in the slag after use to the sulfur concentration of the desulfurized or partially desulfurized pig iron to be obtained. If, for example, 0.25% sulfur is to be removed from the pig iron, and the slag removes the sulfur to the point of containing 12.5%,

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 one tonne of desulphurised slag 50 tonnes of pig iron.



   It should be noted that an ordinary coke blast furnace slag can absorb about 1.75% sulfur and lowers the sulfur content of pig iron up to
0.03% at a pressure 760 millimeters above atmospheric pressure. It has been found that such an ordinary blast furnace slag, when subjected under suitable conditions to a pressure equal to about one tenth of normal atmospheric pressure (for example at a pressure of 76 millimeters
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 1 of mercury), 1 becomes capable of absorbing 6% or more sulfur, and it can, therefore, lower the sulfur content to 0.03% or less. In such a case, the ratio of the percentage of sulfur existing in the slag to the percentage of sulfur existing in the pig iron is equal to or greater than 200: 1.



   By employing reduced pressure, the desulfurization power of special synthetic slags, such as any of those previously described, which contains 45% lime CaO, 40% fluorspar CaF2, and 15% fluorspar can be improved. of silica SiO2, where the desulphurizing power of ordinary blast furnace slag or similar slag of lower desulfurizing capacity can be improved to such an extent that they can replace special synthetic slags. When slag produced /

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 in a blast furnace, it is advantageous, as we have
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 6, already pointed out, to add 10% or even 20% more fluorspar and, for example, 10 or 20% calcined lime.



   It is evident that the composition of the slag and the value of the reduced pressure must be chosen to conform to the individual case considered. There is a great deal of latitude in choosing these two factors, as can be seen from equations (4) and (12). In general, these two factors should be chosen so that the ratio of sulfur contained in the slag to sulfur contained in pig iron exceeds 100: 1 and preferably 200: 1.
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  4. As, explained in detail below, it is often advantageous to employ a desulfurization slag which can be revitalized or treated to remove the sulfur it contains, so that it can be removed. - bend again several times. The calcium slags mentioned above fulfill this condition. The desulfurization slag is revitalized, after it has absorbed, for example, 12% sulfur, by removing the sulfur from the slag until it remains, for example, less than 1% sulfur. This revitalized slag is then used several times to desulfurize further quantities of molten pig iron.

 <Desc / Clms Page number 35>

 



  DESULFURATION The crude iron employed in the process is, in most cases, pig iron produced in the coke blast furnace, when operated under conditions of moderate temperature and moderate basicity of. slag to produce pig iron at a low cost, but with a higher sulfur content than what is ultimately desired. The sulfur content of pig iron produced under these economic conditions in the coke blast furnace can be 0.25%, 0.30 or even higher. The invention can, of course, be applied to pig iron having a normal sulfur content, which contains, for example, 0.04% sulfur.

   The pig iron to be desulfurized is brought into contact with the desulfurization slag under suitable conditions. One can, for example, first load the desulphurization slag in a nearby foundry or other container and then add the pig iron. If the desulphurization slag is to contain blast furnace slag, this molten blast furnace slag can be extracted, if desired, from the blast furnace.

   The necessary lime and fluorspar can be added to the molten blast furnace slag and the complete mixture can be melted by reheating it before adding pig iron, if desired, or lime and fluorspar can be added to the state-

 <Desc / Clms Page number 36>

 solid in the desulfurization vessel, before, during, or after the addition of pig iron. In order to obtain an intimate mixture of pig iron and desulphurization slag, the slag must be melted and have a low viscosity before adding iron in appreciable quantity.



   The desulfurization can, for example, be carried out in a vessel such as that shown in Figures 2 to 5 inclusive, which shows a ladle cart which is well known for transporting vessels of molten iron. The carriage comprises a casting ladle body, covered with a metal casing 21 comprising a cylindrical central part 22 and conical end parts 23 and 24 which terminate in funds 25 and 26. The bases support journals 27, 271 , 272, 273, which are placed in pads 28, 281, 282 and 283; These bearings are supported by a main frame 29, which in turn rests on any suitable railroad stuff 30 and 31, rolling on a track 32.



   In order to be able to swing or tilt the pocket cart, the main frame is curved at 33.



  The hook of a crane can be hooked to the main frame, for example at 34, to raise one side of the main frame, thus freeing the journals 271

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 bearings 281 and, optionally, thereby bringing the journals 273 into the bearings 283. It is possible to
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 raise and lower one side of the main frame, hooking the crane hook in IJ. One can use the lifting and lowering of either side of the main frame to agitate the liquid contents of the bag trolley, and when raising or lowering the frame by hooking in at 34, these movements can be used. to perform the casting of the ladle.



   The means for raising and lowering the pocket carriage need not be as shown, since any other suitable means may be employed. For example, the reaction vessel of the ladle carriage can be rotated by means of a motor and a drive belt, such as those employed in rotary puddling furnaces. A liner 35 of suitable refractory material is placed inside the casing.
21. This coating is normally graphite or other suitable refractory carbon, although any other suitable coating material can be used, such as magnesite or refractory clay brick, for example.

   If the coating is carbon, it can be done by tamping the carbon with a tar binder or by giving it the desired shape by means of carbon blocks prepared in advance * You can

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 make these blocks by pressing, under high pressure, about 40 parts of calcined anthracite or coke passing through a 10 mesh per inch sieve (16 meshes per square centimeter and of sufficient size so as not to pass through a sieve of 30 mesh per inch inch '(121 meshes per square centimeter), with 50 parts of coke crushed to pass through a 50 mesh per inch (576 meshes per square centimeter) screen, and 10 parts of high-melting asphalt or Coal tar passing through a 50 mesh per inch (576 mesh per square centimeter) sieve.

   This mixture should preferably be mixed with water and about 5 to 10% sodium silicate. This mixture can be dried, after melting, to form a very hard mass, which is suitable for use without cooking. Of course, you can heat it, before using it, if you want.



  In this case, the sodium silicate and water can be omitted, the mass preferably being used hot to obtain agglomeration due to the tar or the asphalt which are present.



   The bag is loaded through a loading port
36, by means of a channel or pouring trough 37 of a coke blast furnace 38. The charging port ¯ can be closed by a cover 39 which forms a gas tight seal by means of a gasket 40 placed between flanges 41 and 42.

   

 <Desc / Clms Page number 39>

 make these blocks by pressing, under high pressure, about 40 parts of calcined anthracite or coke passing through a 10 mesh per inch sieve (16 meshes per square centimeter and of sufficient size so as not to pass through a sieve of 30 mesh per inch inch (121 meshes per square centimeter), with 50 parts of coke crushed to pass through a 50 mesh per inch (576 meshes per square centimeter) screen, and 10 parts of high melting asphalt or tar of coal passing through a 50 mesh per inch screen (576 mesh per square centimeter) This mixture should preferably be mixed with water and about 5 to 10% sodium silicate.

   This mixture can be dried, after melting, to form a very hard mass, which is suitable for use without cooking. Of course, you can heat it, before using it, if you want.



  In this case, the sodium hydroxide silicate can be omitted, the mass being / preferably used hot to obtain agglomeration due to the tar or the asphalt which is present.



   The ladle is charged through a loading orifice - 36, by means of a pouring channel or pouring trough 37 of a coke blast furnace 38. The loading orifice can be formed by a cover 39 which forms a tight seal auxgaz by means of a gasket 40 placed between flanges 41 and 42.

 <Desc / Clms Page number 40>

 the blast furnace for preserving, molten, the contents of the desulfurization vessel and for melting the desulfurization slag, when the latter is not charged molten.



  Since there is usually no electric arc, there is no
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 - does not usually occur calcium earbono in the slag. To show schematically that one can apply to the trolley of the ladle all appropriate means of heating which are not liable to adversely affect the quality of the cast iron, there is shown in FIG. 5a electrodes 50 (a single series of these being visible in the figure) intended to be connected to a suitable source of electrical energy to form a heating arc. No attempt has been made to represent in the figure either an electrical insulation around the electrodes, or a device for protecting them against a re-entry of air, because this insulation and this device can be produced in various well-known ways. .



  In fact, it is not necessary to take precautions to avoid a re-entry of air because the electrodes and the covers which carry them can be replaced.
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 6- Tent by airtight lids aUjaz1 after heating and before having evacuated.



   To avoid the need to bolt or otherwise fix the cover to the desulfurization vessel, the constructions shown in Figures 9 and 10 can be used, in which

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 curved surfaces, which act in combination, on the cover and on the neck of the container, as well as plastic sealing members, are provided.



   In FIG. 9, the lower surface of the cover 391 is spherical and convex in I2I. The neck 122 of the desulfurization vessel has a convex circular rim 123, which acts in combination with the spherical surface I2I of the cover, the surfaces I2I and 123 being in contact with each other as indicated at 124. L ' space 125 between the divergent curves of the cover and the rim is filled
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 4 with any appropriate luting, of 1 axgié. for example or any other sealing plastic material. If the vacuum is evacuated through pipe 49, atmospheric pressure tends to hold cover 391 in place and also to strongly press against surfaces 123 and I2I.



   FIG. 10 represents a variant of the sealing device of FIG. 9. The cover 392 has the general shape of a cap comprising, at 1211 a spherical surface which is in contact with an annular support 1231 placed on the casing. the pocket. The space between the divergent surfaces 1211 and 1231 is filled by a luting 1251. As in the device shown in Figure 9, the atmospheric pressure

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 tends to hold the lid and lute in place, if evacuated through pipe 49. The walls of the container of Figure 10 are flared above the center of the pocket at a greater height than that of the container of Figure 3, which makes it easier to cast 126 over the top of the pocket.



   A cycle of operations is shown in Fig. 6. The digital data shown in this figure is slightly different from that mentioned in other examples, and they are given by way of example of the process, without wishing to limit the value. invention.



   The ladle carriage, which contains about 2.5 tonnes of molten desulphurization slag, preferably slag that has already been used to desulphurize a previous load of molten pig iron, is filled with about 100 tonnes of pig iron. molten, which comes from the coke blast furnace through channel 37 and which contains up to 0.3% sulfur or more (eg 0.26%).

   The molten slag is held in contact with the molten pig iron, preferably under the appropriate reduced pressure, for an hour or more, until the sulfur content of the molten pig iron has fallen to about 0 , 03% and 0.10% (e.g. 0.05%) and the sulfur content of the slag has increased until it reaches

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 about 5% or even much more (eg 10.8%).



  Under good operating conditions with efficient slag, the slag can absorb up to 12% sulfur, the sulfur content of pig iron then being lowered to 0.04% or 0.05%. It is desirable to obtain a high concentration of sulfur in the slag when it is to be revitalized, since the required amount of slag is thereby reduced.



   At this time, the slag is removed from the ladle through the pouring orifice 43.



   In the preferred process, about 2.5 tonnes of a second slag similar in composition to the first slag is now added, and further desulfurization of the molten pig iron is carried out.



   Pig iron and slag are kept in contact with each other, preferably for an additional hour or longer, and preferably under reduced pressure, and the sulfur content of the pig iron can, by this means, hearth reduced to 0.015%, O, OIO% or even be more reduced if desired. The sulfur content of the second slag can increase from a negligible amount that it had at the beginning to 1%, 2% or more.



  The pig iron is then separated from the second slag, for example by pouring the second slag, by removing

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 pig iron, and pouring the second slag back into the ladle trolley, or keeping the molten slag in the ladle while the cast iron is being poured, for example by submerging the pouring hole below the level of the ladle. slag before removing the pouring hole bolt, and maintaining the level of the slag above the pouring hole while pouring from the ladle carriage.



   The ladle trolley is then returned to the furnace which produces pig iron with a high sulfur content, to load it again, for example with 100 tonnes, then this new load is desulfurized, by treating it first by the slag which had been used as a second slag for the previous feeds, removing the high sulfur slag thus produced, and adding fresh slag, and so on.



   It is of course understood that a pocho, a mixer or a stationary oven can be employed, if this apparatus is suitably equipped.



   The amount of slag required per tonne of desulfurized pig iron depends on the amount of sulfur to be removed from the pig iron and the amount of sulfur absorbed by the slag. If, for example, a high sulfur pig iron, containing 0.26%, is desulfurized until this content drops to 0.015%,

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 the slag can absorb 0.245 tonnes of sulfur per 100 tonnes of pig iron. If the sulfur content of the slag absorbs 9.8%, it is necessary to use
2.5 tonnes of slag to process 100 tonnes of pig iron.



   For desulphurizing high sulfur pig iron, a process involving successive operations, such as that described above, is very effective, since it allows sulfur to be removed with a small amount of slag and that it only requires regeneration of a smaller amount of slag for subsequent desulphurization. Efficient desulfurization can be achieved with a ratio of percent sulfur in slag to percent sulfur in pig iron equal to 250: 1, or even greater. Desulphurization slag, which is in contact with pig iron having 0.15% sulfur, may thus have absorbed 2.5% of the sulfur in pig iron.



   If one wanted to treat 100 tonnes of cast iron to remove 0.25 tonnes of sulfur, it might be necessary to use 10 tonnes of slag if the desulphurization was carried out in one operation.



   If the pig iron is desulfurized by employing a process comprising successive operations according to the diagram in FIG. 6, by first reducing the sulfur content to about 0.05% and by separating the slag, rich in sulfur, containing the, $ 8 of sulfur, adding

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   .

   a second fresh slag to upset the sulfur balance in the pig iron in order to lower its sulfur content to 0.015%, by separating from the pig iron the second slag which contains about 2.4% sulfur for the Use in the pretreatment of the next batch of sulfur-rich pig iron as described above, 0.245 tons of sulfur can be removed from 100 tons of pig iron with only 2.5 tons of slag, although 3 can be used 3 , 5 tons of slag or more.



   By treating in successive operations, the sulfur content of pig iron can be lowered from a value greater than 0.10%, for example 0.3%, to bring it to less than 0.01%, in one or two hours, using slag which absorbs less than 8% and, in general, not more than 5% of the weight of pig iron.



   However, it is not necessary to proceed by successive operations in all cases. If one employs, for example, a desulfurization slag composed of about 70% blast furnace slag, 10% fluorspar and 20% calcined lime, in particular if the operation is carried out under reduced pressure, the can suitably purify pig iron with a limited quantity of slag and a limited slag expenditure, without proceeding by successive operations. In one embodiment of such a treatment, the bag containing the

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 desired amount of molten blast furnace slag, fluorspar, lime and pig iron. Desulfurization is then carried out, preferably at 1 under reduced pressure.

   After performing the necessary purification, the slag can be separated from the pig iron, and discarded or revitalized, as desired. An operating cycle of this type is shown in Figure 8.



   In the example of Figure 8, 100 tons of pig iron and 2.8 tons of molten slag are extracted from the blast furnace and introduced into a ladle, preferably of the type shown in Figures 2 to 4. add 0.4 ton of fluorspar and 0.8 ton of calcined lime to the bag. It is also desirable to add carbon, although usually the carbon contained in the pig iron and the carbon coating will be sufficient. When using reduced pressure; the bag is sealed and connected to a vacuum pump, the pressure preferably being less than 380 millimeters of mercury, and it is even very desirable that it be less than 76 millimeters of mercury.



   For best results, the soorie should be very liquid at the prevailing temperature. It has been found that a temperature of 1400 ° C. is economical and suitable, although higher or lower temperatures can be used. It is obvious that if the slag is liquid at 12002 C, it is very liquid at 14 002 C,

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A satisfactory slag can contain 45% CaO, 40% CaF2, and 15% SiO2. To lower the melting point of the slag, one can add a little alumina, and use, for example, a slag containing 43% CaO, 38% CaF2, 14% SiO2, and 5% alumina. .

   It is possible, with a slag of the nature of one of those in question, to absorb, at atmospheric pressure, 10% or more of sulfur in the slag, and it is possible, under favorable conditions, to obtain , upon completion of desulfurization, a ratio of the sulfur contained in the slag to the sulfur contained in the pig iron greater than 250: 1.



   In the case of a calcium slag, the sulfur passes into the slag in the form of calcium sulphide. The iron sulphide present in the melting phase dissociates according to the formula:
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The reaction between sulfur and lime or another oxide RxO of the slag is carried out according to the formula:
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For this reaction to take place correctly, and to desulphurize the pig iron, it is necessary
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 to take reducing agents with low oxygen activity.

   The high carbon content of

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 Pig iron itself has some reducing action, and it is much preferable to desulfurize the pig iron while it still has its carbon content to facilitate reduction, rather than desulfurize it during a subsequent operation. of carbon has decreased, reaching, for example, that of steel. In many cases, the carbon content of pig iron itself serves to maintain reducing conditions when air, carbonic acid, carbon monoxide and water are excluded.



   It is desirable to employ a carbon coating in the ladle carriage, and it serves to effectively aid in maintaining reducing conditions. It is also very desirable when a carbon coating is employed, and much more desirable when such a coating is not employed, to introduce coke or charcoal into the slag, maintaining an appreciable layer of carbon. floating carbon on molten pig iron. We see, in 53, in the pocket
51 of the carbon floating on the molten pig iron 52.



   The exclusion of oxidizing substances, such as air, can be ensured not only by the closed construction of the desulfurization vessel, but also by maintaining in the vessel a reducing gas which is not liable to adversely affect the quality of the gas. melting.

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  When carbon is not the reducing agent or when the advantage of a pressure below atmospheric pressure is not taken advantage of, it is preferably possible to maintain the reducing atmosphere at a pressure above the pressure. atmospheric, so that the passage of gas through any cracks in the apparatus occurs to the exterior. The reducing gas may preferably comprise carbon monoxide or a mixture of carbon monoxide, carbonic acid, and nitrogen, which owes its reducing power to a quantity of carbon monoxide which is high relative to to that of carbonic acid. Where steel is to be made from pig iron, a hydrocarbon reducing gas can be employed without inconvenience.



   In the case where a reduced pressure is used, when the sulfur has been removed under vacuum and before the vacuum has ceased, that is to say before the moment when it is opportune to restore the atmospheric pressure - normal spherical, it is desirable to introduce a protective gas, for example nitrogen, at atmospheric pressure, free from harmful amounts of oxygen, carbonic acid, carbon monoxide and water vapor . If a gas, thus free of harmful gases, is introduced at atmospheric pressure to fill the space above the charge, it is necessary to prevent the pig iron from re-sulphurizing during the heating process.

 <Desc / Clms Page number 51>

 o short time interval during which the slag is separated from the cast iron.



   Reducing agents other than carbon can be used to remove oxygen following reaction (3), provided sufficient oxygen activity is obtained.
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 6-. Extremely weak. The lower the oxygen activity, the greater the possible ratio of the percentage of sulfur in the slag to the percentage of sulfur in the pig iron at the end of desulphurization, the more complete the desulphurization and the faster is the reaction. It is considered, for example, that the reaction between aluminum and oxygen occurs as follows:
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For reaction (14), under equilibrium conditions at 14009 c., The oxygen activity (AO2) is considered to be less than 10-22, or (AO) 2 less than 10-11.

   In equations (9) and (12) the oxygen activity being considered as being respectively -9 1/2 -10 such that (AO) 1/2 = 8.2 x 10 and (AO2) 1/2 = 8.2x10-10.



  2 2
A suitable low oxygen activity can be obtained by adding metallic aluminum to the reacting slag-metal phases. If aluminum is added to the molten cast iron, it is dissolved in the cast iron. It is recommended to use a dilute aluminum solution
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 cf, in the crude iron for éoenomicor the quantity of aluminum

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 necessary. However, when this aluminum is too diluted, the reducing power of the aluminum in the solution decreases. It appears that the residual aluminum in amounts of 0.05% by weight in the pig iron provides an advantageously vigorous reducing condition. Concentrations lower than the previous one, and as low as 0.005% or less, may be employed depending on the degree of desulfurization desired.



  Concentrations greater than 0.05% may be used if their cost is not considered unacceptable.



  For every 32 parts by weight of sulfur to be removed from the cast iron, it is necessary to use approximately 18 parts by weight of aluminum to obtain the reaction:
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In order to minimize aluminum consumption, the first step of the desulfurization can be carried out using carbon or other reducing agents, followed by adding aluminum to complete the final desulfurization step.



   Metallic magnesium and calcium can combine with oxygen to create activity
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 very low oxygen, comparable to that of aluminum.



  Silicon and manganese have reducing properties, but the oxygen activity they create, especially when used as

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 their ferroalloys, is much greater than that of aluminum, magnesium or calcium. The elements described above can be replaced by other reducing elements or other reducing substances.



   The process in which carbon is used as a reducing agent during the initial desulfurization operations and a metallic reducing agent is employed during subsequent operations can be applied with any of the metallic reducing agents. The carbon used for the initial reaction operations can be replaced by carbon dissolved in pig iron in some cases or by a coating of carbon and (or) by free carbon added to the reaction vessel, which the reaction is carried out at a pressure equal to or less than atmospheric pressure.



  The metallic reducing agent, for example aluminum, can be added after the start of the reaction, thereby greatly reducing the consumption of metallic reducing agent. Reduced pressure can be used after adding the metallic reducing agent, also to enhance the desulphurizing action due to the carbon reducing agent dissolved in the pig iron, or the carbon coating, or the free carbon. added to the reaction vessel.



   In the case where reducing agents such as metallic aluminum are employed, magnesium

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 or calcium, in accordance with the invention, a protective atmosphere is used surrounding the reacting metal-slag phases to positively exclude oxidizing gases, so as to obtain low oxygen activities. It is recommended to use nitrogen as a protective atmosphere.

   Carbonic acid must be regarded as too oxidizing to obtain good results. Even highly concentrated carbon monoxide can react with metallic aluminum, etc. and decrease the efficiency of desulfurization
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 This reaction of aluminum in a bath of steel is well known, and is credited with the "degassing" power of aluminum when added to steel.
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 cm144 The gas used to protect% the air must have low oxygen activity.

   When a metallic reducing agent is employed, the protective gas should have a composition such that it creates in the slag and the metal in reaction a substantially lower oxygen activity than that obtainable by the reaction. at atmospheric pressure, between carbon and oxygen, to form carbon monoxide, under equilibrium conditions, at the temperature of pig iron.



  It is evident that by means of the present

 <Desc / Clms Page number 55>

 invention, the desulphurization can be accentuated by obtaining, in the reaction phase, an oxygen activity significantly lower than that which can be obtained by the reaction, at atmospheric pressure, between carbon and oxygen to form carbon monoxide, under equilibrium conditions at the temperature of pig iron. For best results, the square root of the oxygen activity at 14009 C should be substantially less than 8.2 x 10. When carbon is the reducing agent, this low activity of oxygen can be obtained. oxygen by operating in the absence of air and by applying pressure below atmospheric pressure.

   When a metallic reducing agent is used instead of carbon, it is certain to obtain the desired oxygen activity in the reaction vessel.
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 zfen choosing a reducing agent, such as 4w aluminum, magnesium or calcium, and operating in the absence of air by means of a protective gas.



   We can. stirring the metal and slag to facilitate desulphurization. This agitation can be accomplished by tilting or rotating the bag trolley, raising and lowering one side of this trolley, etc., ....



   When the desulfurization is carried out at atmospheric pressure, the stirring can be carried out by blowing through the melt a reducing gas such as carbon monoxide or hydrocarbons.

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   6- (when steel must be made by means of cast iron).



   It is certain to have an excess of carbon monoxide at the time of desulfurization by blowing a gas, containing carbon monoxide, on or in the molten charge, although the same result is obtained by maintaining carbon excess in contact with pig iron and / or slag, or by maintaining carbon monoxide in contact with the surface of the molten charge.



   The gas which is maintained in contact with the surface of the molten charge or which is blown into this charge may be coking or charcoal gasifier gas, which contains a reducing mixture of carbon monoxide and nitrogen, and which naturally contains an appreciable amount of carbon monoxide.



   The desulphurized pig iron from the ladle can be used in any form suitable for the use of pig iron, for example to make gray iron or castings made malleable, etc. much of the desulfurized pig iron / in steelmaking furnaces to make steel in much the same way that is used now
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 The current sulfur product from the coke furnace.



  <

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When making steel, the economy achieved in the manufacture of the raw material results in a general economy in the manufacture of steel.



  Another important advantage in the manufacture of steel is that it is never necessary to take any precautions in making steel to remove sulfur, as is sometimes necessary when pig iron. high oven
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 Water has an excessive Ge + h sulfur content. This has special importance in the manufacture of electrical steel, in which case the removal of sulfur takes
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 + a party, essential of time, and contributes to the cost price. It is also not necessary to rule out certain ores or cokes because of the lure sulfur content, when pig iron is smelted to make steel.



   The details of refining pig iron to make steel are not part of the invention, and desulfurized pig iron can be used in an acidic or basic open hearth furnace, in an electric furnace, in a Bessemer converter or in any other suitable manner for making steel.

** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.


    

Claims (1)

REVIVIFICATION On a déjà expliqué que l'invention permet un large ohoix de scorie de désulfuration, et qu'on peut utiliser des scories spéciales contenant des pourcentages. <Desc/Clms Page number 58> élevés de spath fluor ou d'autres composants coûteux. REVIVIFICATION It has already been explained that the invention allows a wide choice of desulfurization slag, and that special slags containing percentages can be used. <Desc / Clms Page number 58> high fluorspar or other expensive components. Pour utiliser économiquement ces scories coû- teuses, on revivifie, conformément à l'invention, les scories dont le pouvoir est amoindri, et on les emploie continuellement de nouveau. Dans certains cas, cepen- dant, il n'est pas nécessaire d'employer une scorie EMI58.1 4 spéCia1e.upposant, par exemple, qu'il s'agit de désulfurer une fonte brute contenant 0,10 % de soufre EMI58.2 4 environ, n peut charger 100 tonnes de cette fonte brute dans une poche de malaxeur avec 4,5 tonnes envi- ron de scorie fondue, prises simultanément dans le EMI58.3 4haut fourneau. On peut Ààkà, si on le désire, 0,5 tonne de spath fluor. On peut maintenir la scorie et la fonte brute sous une pression de 76 millimètres de mercure par exemple pendant une heure ou plus. In order to economically utilize this expensive slag, the slag with reduced potency is revitalized in accordance with the invention and used again and again. In some cases, however, it is not necessary to use a slag. EMI58.1 4 specifying, for example, that it is a question of desulphurizing a pig iron containing 0.10% sulfur EMI58.2 4, n can load 100 tonnes of this pig iron into a mixer ladle with about 4.5 tonnes of molten slag, taken simultaneously in the EMI58.3 4high stove. One can Ààkà, if desired, 0.5 ton of fluorspar. The slag and pig iron can be maintained under a pressure of 76 millimeters of mercury, for example, for an hour or more. Dans ces conditions, la teneur en soufre dans la fonte brute devrait être réduite à moins de 0,025 % (par exemple 0,02 %). Pour obtenir cette réduction, il faudrait 5 tonnes de scorie initiale pour absorber 0,08 % de 100 tonnes ou 0,008 tonne de soufre, représentant 1,6 % de soufre dans la scorie. EMI58.4 Under these conditions, the sulfur content in pig iron should be reduced to less than 0.025% (eg 0.02%). To achieve this reduction, it would take 5 tonnes of initial slag to absorb 0.08% of 100 tonnes or 0.008 tonnes of sulfur, representing 1.6% of sulfur in the slag. EMI58.4 4 Puisque la scorie initiale provenait d'un haut fourneau, on peut admettre que sa teneur initiale en soufre était de 1,5 %. La teneur en soufre de la scorie finale devrait donc être de 1,5 % + 1,6 %, ou 3,1 %. Cette condition nécessiterait que le rapport du <Desc/Clms Page number 59> pourcentage du soufre dans la scorie au pourcentage du soufre dans la fonte brute soit de 155 : 1. Après désulfuration, on coule la fonte brute fondue de la poche avant la scorie ou l'on coule d'abord la scorie. 4 Since the initial slag came from a blast furnace, it can be assumed that its initial sulfur content was 1.5%. The sulfur content of the final slag should therefore be 1.5% + 1.6%, or 3.1%. This condition would require that the report of the <Desc / Clms Page number 59> percentage of sulfur in the slag to the percentage of sulfur in the pig iron is 155: 1. After desulphurization, the molten pig iron is poured from the ladle before the slag or the slag is first poured. Lorsqu'on sépare la scorie et le métal, il est dési- rable d'empêcher toute oxydation excessive pendant que la scorie et le métal sont en contact l'un avec l'autre puisque, de ce fait, le soufre repasserait de nouveau de la scorie dans le métal. De manière similaire, après que la désulfuration est terminée, il est désirable de séparer la scorie et le métal aussitôt que possible après que la pression a été ramenée à la pression atmos- phérique normale. When separating the slag and the metal, it is desirable to prevent excessive oxidation while the slag and the metal are in contact with each other since, thereby, the sulfur would rise again. slag in the metal. Similarly, after the desulfurization is complete, it is desirable to separate the slag and the metal as soon as possible after the pressure has been returned to normal atmospheric pressure. Dans ce dernier cas, il n'est pas nécessaire de revivifier la scorie encore une fois puisqu'on peut obtenir des quantités fraîches de scorie de haut fourneau fondue à meilleur compte qu'en revivifiant la scorie usagée. La décision que l'on doit prendre pour savoir si l'on doit employer des scories spéciales ou s'il suffit d'employer de la scorie de haut fourneau moins coûteuse ou des scories similaires dépend des conditions particulières de chaque cas, des teneurs en soufre de la fonte initiale et de la fonte finale, du coût de la revivification, etc... In the latter case, it is not necessary to revitalize the slag again since fresh quantities of molten blast furnace slag can be obtained more cheaply than by revitalizing the used slag. The decision to be made as to whether to use special slag or whether to use less expensive blast furnace slag or similar slag will depend on the particular circumstances of each case, the content of the slag. sulfur from the initial and final smelts, the cost of revivification, etc. Il existe divers moyens pour revivifier la / <Desc/Clms Page number 60> scorie de désulfuration, conformes à l'invention, afin de diminuer son pourcentage en soufre pour qu'on puisse l'utiliser de nouveau à désulfurer une autre charge de fonte brute, et de façon qu'on puisse récupérer le soufre. On peut utiliser la scorie de désulfuration plusieurs fois pour traiter de nouvelles quantités de fonte brute, en la revivifiant lorsque la teneur en soufre devient si élevée qu'il est impossible d'effec- tuer une nouvelle désulfuration, et en ajoutant une scorie fraîche lorsque, par suite des pertes de scorie, il est nécessaire d'en augmenter la quantité. There are various ways to revive the / <Desc / Clms Page number 60> desulfurization slag, in accordance with the invention, in order to reduce its sulfur percentage so that it can be used again to desulfurize another batch of pig iron, and so that the sulfur can be recovered. The desulfurization slag can be used several times to process new quantities of pig iron, revitalizing it when the sulfur content becomes so high that further desulfurization is not possible, and adding fresh slag when , owing to the losses of slag, it is necessary to increase the quantity. On doit remarquer que, conformément à l'invention, les condi- tions sont toujours réductrices lorsque la scorie de désulfuration est au contact de la fonte brute fondue, en diminuant ainsi notablement l'absorption de phosphore, manganèse, etc... par la scorie. Si la scorie avait été au contact de la fonte lorsque 1'oxydation était pos- sible, l'absorption de phosphore, manganèse, etc... par la scorie eût pu être excessive. Naturellement, une sensible absorption de phosphore, par exemple, rendrait la scorie inutilisable, même si elle était revivifiée, en diminuant sa teneur en soufre, et par conséquent, il est important d'empêcher tout contact entre la fonte brute fondue et la scorie de désulfuration dans des conditions d'oxydation non appropriées. <Desc/Clms Page number 61> It should be noted that, in accordance with the invention, the conditions are always reducing when the desulphurization slag is in contact with the molten pig iron, thus notably reducing the absorption of phosphorus, manganese, etc. by the slag. If the slag had been in contact with the cast iron when oxidation was possible, the absorption of phosphorus, manganese, etc. by the slag could have been excessive. Of course, a substantial absorption of phosphorus, for example, would render the slag unusable, even if revivified, by decreasing its sulfur content, and therefore it is important to prevent any contact between the molten pig iron and the slag. desulfurization under unsuitable oxidation conditions. <Desc / Clms Page number 61> On revivifie la scorie pendant qu'elle n'est pas au contact de la fonte brute fondue, et, de préférence, après l'avoir séparée du récipient de désulfuration, car la revivification entraîne des réactions oxydantes qui seraient nuisibles pour le revêtement on carbone et pour la désulfuration et contrarieraient l'action de l'agent réducteur constitué par ce carbone. The slag is revitalized while it is not in contact with the molten pig iron, and preferably after having separated it from the desulfurization vessel, since the revivification causes oxidative reactions which would be detrimental to the carbon coating. and for desulfurization and would counteract the action of the reducing agent constituted by this carbon. Il est préférable d'effectuer la revivifica- tion d'après les principes qui régissent le procédé de Clauss et Chance tel qu'il est utilisé pour enlever le soufre du sulfure de calcium présent dans les résidus EMI61.1 éprovenant de la fabrication de la soudée, d'après le procédé Leblanc. Voir George Lunge, Sulphurio Acid and Alkali (D. Van Nostrand Co., N. Y. 1909) volume 2, 2ème partie, page 943 et suivantes. Ce procédé de revivi- fication s'applique à des scories contenant un quelconque \des sulfures alcalino-terreux, mais, comme le sulfure de calcium est meilleur marché, on l'utilise dans l'exem- ple qui est donné ci-dessous. It is preferable to carry out revivification according to the principles which govern the Clauss and Chance process as used to remove sulfur from calcium sulphide present in the tailings. EMI61.1 test of the manufacture of the welded, according to the Leblanc process. See George Lunge, Sulphurio Acid and Alkali (D. Van Nostrand Co., N. Y. 1909) volume 2, 2nd part, page 943 and following. This revivification process is applicable to slag containing any of the alkaline earth sulfides, but since calcium sulfide is cheaper, it is used in the example given below. Conformément à ce procédé, la soorie de désulfuration qui peut contenir 35 % de sulfure de calcium est réduite en poudre fine, de pré- férence, en un état de subdivision telle qu'il passe à travers un tamis de 50 mailles par pouce (environ 576 mailles par centimètre carré). On peut, bien entendu, <Desc/Clms Page number 62> réduire en poudre la scorie en la broyant et en l'écra- eant, et cette opération est indiquée dans le diagramme du procédé de la figure 6. On a constaté, toutefois, qu'il est très commode et économique d'employer une EMI62.1 -scorie qui se désagrège4ile-mgme, par suite des chan- gements que subissent les silicates alcalino-terreux lorsqu'ils se refroidissent lentement. In accordance with this process, the desulphurization solution which may contain 35% calcium sulphide is reduced to a fine powder, preferably in a state of subdivision such that it passes through a 50 mesh per inch sieve (approx. 576 stitches per square centimeter). We can, of course, <Desc / Clms Page number 62> powdering the slag by grinding and crushing it, and this operation is shown in the process diagram of Figure 6. It has been found, however, that it is very convenient and economical to employ a EMI62.1 -scoria which disintegrates-mgme, as a result of the changes which the alkaline earth silicates undergo when they cool slowly. La scorie ayant la composition suivante : EMI62.2 <tb> CaO <SEP> 45 <SEP> % <tb> <tb> CaF2 <SEP> 40 <SEP> % <tb> <tb> SiO2 <SEP> 15 <SEP> % <tb> se désagrège elle-même, car elle se réduit en poudre fine lorsqu'elle se refroidit lentement à la tempéra- ture ambiante. The slag having the following composition: EMI62.2 <tb> CaO <SEP> 45 <SEP>% <tb> <tb> CaF2 <SEP> 40 <SEP>% <tb> <tb> SiO2 <SEP> 15 <SEP>% <tb> disintegrates on its own, as it reduces to a fine powder when it cools slowly to room temperature. La scorie ayant la composition suivante se désagrège elle-même : EMI62.3 <tb> CaO <SEP> 55 <SEP> % <tb> <tb> CaF2 <SEP> 33 <SEP> % <tb> <tb> SiO2 <SEP> 12 <SEP> % <tb> comme également les scories qui ont des compositions intermédiaires entre celles des deux scories précitées. Slag having the following composition breaks up on its own: EMI62.3 <tb> CaO <SEP> 55 <SEP>% <tb> <tb> CaF2 <SEP> 33 <SEP>% <tb> <tb> SiO2 <SEP> 12 <SEP>% <tb> as also the slags which have compositions intermediate between those of the two aforementioned slags. On a constaté que des scories de désulfuration se désintégraient elles-mêmes dans le cas de scories à haute teneur en chaux et spath fluor utilisées dans les EMI62.4 6- fouro/à acier électrique. <Desc/Clms Page number 63> It has been found that desulfurization slag disintegrates itself in the case of slags with a high lime and fluorspar content used in EMI62.4 6- electric oven / steel. <Desc / Clms Page number 63> Toutefois la scorie peut être réduite en poudre soit en la broyant et en l'écrasant, soit qu'elle se désagrège elle-même. On la mélange ensuite avec de l'eau pour former une bouillie. On soumet alors cette EMI63.1 é4ùpG l'action du gaz acide carbonique, et il se pro- duit les réactions suivantes : EMI63.2 EMI63.3 4 L'acide mlihyàrique libéré peut alors réagir en donnant: EMI63.4 Un traitement ultérieur avec de l'acide carbonique pro- duit la réaction : EMI63.5 On peut employer toute source appropriée d'acide carbonique. Comme source d'acide carbonique très appro- priée et très économique dans une usine de fer ou d'acier, il est préférable d'employer les produits de combustion provenant des fours employant des gaz de haut fourneau comme combustible. However, the slag can be reduced to powder either by grinding and crushing it, or by breaking up itself. It is then mixed with water to form a slurry. We then submit this EMI63.1 the action of carbonic acid gas, and the following reactions take place: EMI63.2 EMI63.3 4 The released mlihyric acid can then react by giving: EMI63.4 Subsequent treatment with carbonic acid produces the reaction: EMI63.5 Any suitable source of carbonic acid can be employed. As a very suitable and economical source of carbonic acid in an iron or steel plant, it is preferable to employ the combustion products from furnaces employing blast furnace gases as fuel. On peut, par exemple, employer avec satisfac- tion et à bon marché, les produits de combustion des appareils de réchauffage que l'on utilise pour préchauf- fer l'air destiné aux hauts fourneaux. Il est désirable que ces gaz contiennent autant d'acide carbonique qu'il convient. On doit tenir compte de toute quantité <Desc/Clms Page number 64> d'anhydride sulfureux contenu dans ces gaz, mais de petites quantités d'anhydride sulfureux ne sont pas sérieusement nuisibles. For example, the combustion products of reheaters which are used to preheat the air for blast furnaces can be used satisfactorily and inexpensively. It is desirable that these gases contain as much carbonic acid as is suitable. We must take into account any quantity <Desc / Clms Page number 64> sulfur dioxide contained in these gases, but small amounts of sulfur dioxide are not seriously harmful. Les produits de combustion doivent être sensi- EMI64.1 element refroidis avant d'être introduite/dans la bouillie, pour empêcher qu'il se produise des diffî- cuités provenant de la production de vapeur lorsqu'on procède à la revivification. The products of combustion must be sensitive EMI64.1 The element is cooled before being introduced into the slurry, to prevent difficulties arising from the production of steam during revivification. On souffle ou l'on fait barboter, de préfé- rence, les produits de combustion à travers la bouillie dans des récipients en fonte tels que ceux qui sont re- présentés sur la figure 7. Chaque récipient 54 à 60 forme un réservoir cylindrique séparé d'environ 0,9 mètre de diamètre et 4,6 mètres de hauteur. The combustion products are preferably blown or bubbled through the slurry into cast iron vessels such as those shown in Figure 7. Each vessel 54-60 forms a separate cylindrical reservoir. about 0.9 meters in diameter and 4.6 meters in height. Il est préférable d'employer sept réservoirs EMI64.2 environ ?'i[J les uns aux autres, les gaz qui s'échap- pent du réservoir ?o oovon't les gaz riches en acide carbonique qqe passant à travers une série d'autres réservoirs pour effectuer les réactions désirées. It is better to use seven tanks EMI64.2 approximately? '[J to each other, the gases escaping from the reservoir? o oovon't the carbonic acid-rich gases qqe passing through a series of other reservoirs to effect the desired reactions. Chaque réservoir a un stade d'azote et un stade d'acide sulfhydrique. Pendant le fonctionnement d'un réservoir donné, considéré comme le premier de la série, les gaz qui s'échappent de ce réservoir sont, au début, de l'azote, qui est inerte, de l'acide carbo- nique en excès, et de l'acide sulfhydrique, produits par <Desc/Clms Page number 65> les réactions (17) et (19). On fait passer ces gaz dans d'autres réservoirs où l'acide sulfhydrique et l'acide carbonique sont tous deux absorbés jusqu'à ce qu'il ne s'échappe, en dernier lieu, que de l'azote, que l'on peut évacuer. Each tank has a nitrogen stage and a hydrogen sulfide stage. During the operation of a given tank, considered as the first of the series, the gases which escape from this tank are, at the beginning, nitrogen, which is inert, carbonic acid in excess, and hydrogen sulfide, produced by <Desc / Clms Page number 65> reactions (17) and (19). These gases are passed to other reservoirs where hydrogen sulphide and carbonic acid are both absorbed until finally only nitrogen escapes, which is can evacuate. Lorsque le traitement gazeux continue, on atteint un état dans l'un des réservoirs dans lequel les gaz d'échappement sont riches en acide sulfhydrique et pauvres en acide carbonique. On peut retirer ces gaz et les utiliser pour leur contenu en soufre. When the gas treatment continues, a state is reached in one of the tanks in which the exhaust gases are rich in hydrogen sulphide and poor in carbonic acid. These gases can be removed and used for their sulfur content. Lorsqu'une quantité d'acide carbonique suffi- sante a été absorbée dans un réservoir particulier pour produire les réactions (17), (18) et (19), on peut re- tirer la bouillie de ce réservoir, et se servir du gaz riche en acide carbonique pour un autre réservoir. On doit constater que la bouillie retirée du premier'réser- voir contient moins de 1 % de soufre. When a sufficient quantity of carbonic acid has been absorbed in a particular tank to produce reactions (17), (18) and (19), the slurry can be withdrawn from this tank, and the gas used. rich in carbonic acid for another reservoir. It should be seen that the slurry withdrawn from the first tank contains less than 1% sulfur. A chaque instant, du gaz riche en acide carbo- EMI65.1 O-t-tJK. 0I.LL,c... At all times, gas rich in carbohydrate EMI65.1 O-t-tJK. 0I.LL, c ... 4 'n"Ique e.e--sl=es réservoirs la figure par nique ontro d(mû-l-&<j réservoiryls de la figure 7 par le tuyau 61 et les gaz d'échappement sortent par le tuyau 62. Un tuyau 63 est placé transversalement à tous les réservoirs et on peut l'utiliser pour amener le gaz riche en acide carbonique à chacun de ceux-ci. 4 'n "Ique ee - sl = es reservoirs figure by nique ontro d (moved-l - & <j reservoirs in figure 7 through pipe 61 and the exhaust gases exit through pipe 62. A pipe 63 is placed transversely to all the tanks and can be used to bring the carbonic acid-rich gas to each of them. Chaque réservoir comporte un tuyau d'écoulement vers le bas 64 à 70, qui va du tuyau 63 au fond du <Desc/Clms Page number 66> réservoir. Chaque réservoir est muni également à sa partie supérieure d'un tuyau d'écoulement vers le haut 71 à 77, qui est relié au tuyau 63. Le tuyau d'écou- lement vers le haut de chaque réservoir est relié au tuyau d'écoulement vers le bas du réservoir suivant par une connexion transversale 78 à 84 (la connexion 84 est un long tuyau qui est placé transversalement à l'arrière des réservoirs de la figure 7). Les diffé- rents coudes et T sont munis de brides à couvercle afin de permettre d'accéder facilement aux tuyaux. Each tank has a downflow pipe 64 to 70, which runs from pipe 63 to the bottom of the tank. <Desc / Clms Page number 66> tank. Each tank is also provided at its top with an upward discharge pipe 71 to 77, which is connected to the pipe 63. The upward discharge pipe of each tank is connected to the discharge pipe to the bottom of the next tank by a cross connection 78 to 84 (connection 84 is a long pipe which is placed transversely to the rear of the tanks of Figure 7). The various elbows and T are fitted with cover flanges to allow easy access to the pipes. De nombreuses valves permettent de modifier la direction du courant gazeux. Le tuyau 63 est muni de valves 85 à 91, entre le branchement avec chaque tuyau d'écoulement vers le bas et le branchement avec le tuyau d'écoulement vers le haut suivant. Many valves allow the direction of the gas flow to be changed. The pipe 63 is provided with valves 85 to 91, between the connection with each downward discharge pipe and the connection with the next upward discharge pipe. Entre son branchement avec le tuyau 63 et son branchement avec sa connexion transversale, chaque .tuyau d'écoulement vers le bas est muni d'une valve 92 à 98. L'entrée 61 est située entre les valves 85 et 92. Between its connection with the pipe 63 and its connection with its cross connection, each downward flow pipe is provided with a valve 92 to 98. The inlet 61 is located between the valves 85 and 92. Entre son branchement avec le tuyau 63 et son branchement avec sa connexion transversale, chaque tuyau d'écoulement vers le haut est muni d'une valve 99 à 105. Chaque connexion transversale 78 à 83 est munie d'une valve 106 à 111, tandis que la connexion 84 est <Desc/Clms Page number 67> munie de deux valves 112 et 113. Chaque réservoir est relié avec la sortie 62 par une valve II4 à I20. Between its connection with the pipe 63 and its connection with its transverse connection, each upward flow pipe is provided with a valve 99 to 105. Each transverse connection 78 to 83 is provided with a valve 106 to 111, while that connection 84 is <Desc / Clms Page number 67> provided with two valves 112 and 113. Each tank is connected with the outlet 62 by a valve II4 to I20. Si on suppose que le réservoir 60 est mis hors service, en enlevant sa scorie revivifiée, par exemple en ouvrant une bride à couvercle placée à la partie inférieure, en permettant à l'air d'entrer à la partie supérieure, et en faisant couler la bouillie dans tout dispositifapproprié, le fonctionnement des EMI67.1 du4oui 1, 1 peut prôsento'r comme ci-dessia .s iiidiqué. reservoirs peut se présenter comme ai-#e*k indiqué. If it is assumed that the tank 60 is taken out of service, removing its revived slag, for example by opening a cover flange placed at the lower part, allowing air to enter the upper part, and draining porridge in any suitable device, the operation of EMI67.1 du4yes 1, 1 can advocate as above .s iiidiqué. reservoirs may look like ai- # e * k shown. Le gaz riche en acide carbonique entrant par le tuyau 61 passe à travers la valve 92 et le tuyau d'écoulement vers le bas 64 pour pénétrer dans la partie inférieure du réservoir 54 et remonter dans ce réservoir. The carbonic acid-rich gas entering through pipe 61 passes through valve 92 and downflow pipe 64 to enter the lower portion of reservoir 54 and up into this reservoir. Un mélange d'acide carbonique, d'acide sulfhydrique et d'azote peut sortir de ce réservoir 54. A mixture of carbonic acid, hydrogen sulphide and nitrogen can leave this reservoir 54. Ce gaz passe par le tuyau 7I, la connexion transversale 78, dans laquelle se trouve la valve ouverte 106, et dans le tuyau 65 pour se rendre dans la partie infé- rieure du réservoir 55. This gas passes through pipe 7I, the transverse connection 78, in which the open valve 106 is located, and in the pipe 65 to reach the lower part of the reservoir 55. La plus grande partie de l'acide carbonique et de l'acide sulfhydrique est absorbée dans le réser- voir 55, mais le gaz passe à travers le tuyau 72, la connexion traversale 79, dans laquelle se trouve la valve' ouverte 107, et dans le tuyau 66 pour se rendre dans la partie inférieure du réservoir 56. Le reste de l'acide <Desc/Clms Page number 68> carbonique et de l'acide sulfhydrique est absorbé dans EMI68.1 4' le réservoir 56, et le gaz, qui est sQn8iblomont de 1*azoeort par la valve 116 et la sortie 62. Pendant le stade de l'azote, ce gaz peut s'échapper. Most of the carbonic acid and hydrogen sulfide are absorbed in tank 55, but the gas passes through pipe 72, cross connection 79, in which is the open valve 107, and in pipe 66 to go to the lower part of tank 56. The rest of the acid <Desc / Clms Page number 68> carbonic acid and hydrogen sulfide is absorbed into EMI68.1 4 'the tank 56, and the gas, which is released from the nitrogen through valve 116 and outlet 62. During the nitrogen stage, this gas can escape. Comme le soufflage du réservoir 54 continue, il passe plus d'acide sulfhydrique dans les réservoirs 55 et 56, et, éventuellement, la quantité d'acide sulfhydrique qui se trouve dans le gaz qui sort du réser- voir 56 devient appréciable. A ce moment, le gaz qui sort est envoyé à travers la réservoir 57 en fermant la valve 116 et en dirigeant le gaz à travers le tuyau EMI68.2 73, la connexion transversale 80( la valve 108 étant 6- ouverte) et le tuyau 67 pour l'amener dans la partie inférieure du réservoir 57 et, de là, par la valve 117 ouverte dans le tuyau de sortie 62. Si le contenu en acide sulfhydrique du gaz sortant du réservoir 57 aug- mente, il peut être désirable d'ajouter le réservoir 58 à la série de réservoirs en fermant la valve 117 et en ouvrant les valves 109 et 118. As the blowing of tank 54 continues, more hydrogen sulphide will pass through tanks 55 and 56, and eventually the amount of hydrogen sulphide which is in the gas exiting from tank 56 becomes appreciable. At this time, the exiting gas is sent through the reservoir 57 by closing the valve 116 and directing the gas through the pipe. EMI68.2 73, the transverse connection 80 (the valve 108 being 6- open) and the pipe 67 to bring it into the lower part of the reservoir 57 and, from there, through the valve 117 open in the outlet pipe 62. If the contents As the hydrogen sulfide in the gas leaving tank 57 increases, it may be desirable to add tank 58 to the series of tanks by closing valve 117 and opening valves 109 and 118. Comme le soufflage du réservoir 54 continue, la haute concentration en acide sulfhydrique du gaz qui sort du réservoir 56 (qui est envoyé aux réservoirs 57 et 58) atteint une valeur telle qu'on peut l'utiliser pour récupérer le soufre. Cet état constitue la fin du stade d'azote et le commencement du stade d'acide, sulfhydrique. On sépare les réservoirs 57 et 58 de la <Desc/Clms Page number 69> série en ouvrant la valve 116 et en fermant les valves 108, 109 et IIB. Le tuyau 62 est relié à un dispositif approprié d'emmagasinage ou de récupération. Comme le soufflage du réservoir 54 continue toujours, la teneur en acide sulfhydrique du gaz qui sort du réservoir 56 diminue, et l'acide carbonique commence à apparaître dans le gaz qui sort du réservoir 56. Cet état constitue la fin du stade d'acide sulfhydrique et le commencement d'un autre stade d'azote. As the blowing of the tank 54 continues, the high concentration of hydrogen sulfide in the gas leaving the tank 56 (which is sent to the tanks 57 and 58) reaches a value such that it can be used to recover the sulfur. This state constitutes the end of the nitrogen stage and the beginning of the hydrogen sulfide stage. The tanks 57 and 58 are separated from the <Desc / Clms Page number 69> series by opening valve 116 and closing valves 108, 109 and IIB. The pipe 62 is connected to an appropriate storage or retrieval device. As the blowing of the tank 54 still continues, the hydrogen sulfide content of the gas leaving the tank 56 decreases, and carbonic acid begins to appear in the gas leaving the tank 56. This state constitutes the end of the acid stage. hydrogen sulfide and the beginning of another nitrogen stage. On remet alors en service d'autres réservoirs, par exemple en ouvrant les valves 108, 109 et 118 et en fermant la valve 116. Finalement, le contenu du réservoir 54 est complètement revivifié et le gaz riche en acide carbonique est envoyé au réservoir 55 en fer- mant les valves 92 et 106 et en ouvrant les values 85 et 93. On peut maintenant vider le réservoir 54 et le EMI69.1 remplir de bouillie à revivifier. Au moment/ approprier pour le traitement du réservoir 55, on ajoute le réser- voir 59 à la série. D'une manière générale, on laisse EMI69.2 d- ferm1 'autres valves non mentionnées ci-dessus, jusqu'à ce qu'il soit nécessaire de les ouvrir au moment où d'au- tres réservoirs sont mis en service. Other reservoirs are then put back into service, for example by opening the valves 108, 109 and 118 and by closing the valve 116. Finally, the contents of the reservoir 54 are completely revivified and the gas rich in carbonic acid is sent to the reservoir 55. by closing valves 92 and 106 and opening values 85 and 93. You can now empty the tank 54 and the EMI69.1 fill with porridge to revive. At the appropriate time for processing tank 55, tank 59 is added to the series. In general, we leave EMI69.2 d- close other valves not mentioned above, until it is necessary to open them when other tanks are put into service. L'exemple ci-dessus n'a été donné que pour expliquer un mode d'emploi particulier de réservoirs, et il n'est pas destiné à limiter l'invention, car on peut employer d'autres appareils, ou ceux que l'on a <Desc/Clms Page number 70> représentés peuvent être utilisés d'autres manières. The above example has been given only to explain a particular mode of use of reservoirs, and it is not intended to limit the invention, as other apparatus, or those which the we have <Desc / Clms Page number 70> shown can be used in other ways. On peut retirer la scorie revivifiée du réservoir dans lequel l'opération a pris fin, la presser dans un filtre ou la faire passer dans un concentrateur Dorr ou un appareil semblable, la sécher et l'utiliser pour désulfurer de nouvelles charges de fonte brute. On peut procéder au séchage dans un séchoir rotatif, si on le désire, et la charge qui sort du séchoir peut atteindre des températures de 1000 C. environ. A ces températures, le carbonate de chaux est transformé en chaux. On peut mettre cette matière chaude dans des récipients appropriés pour conserver sa chaleur et on peut l'utiliser de nouveau comme scorie de désulfuration pour de la fonte brute. The revived slag can be removed from the tank in which the operation was terminated, pressed through a filter or passed through a Dorr concentrator or similar apparatus, dried and used to desulphurize new pig iron feeds. Drying can be done in a rotary dryer, if desired, and the load coming out of the dryer can reach temperatures of approximately 1000 C. At these temperatures, the lime carbonate is transformed into lime. This hot material can be put in suitable containers to retain its heat and can be used again as a desulphurization slag for pig iron. Il est évident que les composés que l'on uti- lise pour revivifier la scorie conformément à l'invention, c'est-à-dire de l'eau et de l'acide carbonique, sont précisément les substances dont la présence en quantités appréciables est indésirable pendant la désulfuration et qui sont, de préférence, exclues du récipient de désul- furation. It is evident that the compounds which are used to revive the slag according to the invention, that is to say water and carbonic acid, are precisely the substances whose presence in quantities Significant amounts are undesirable during desulfurization and which are preferably excluded from the desulfurization vessel. Le rendement de désulfuration de la scorie dépend évidemment du type du procédé employé. Si l'on doit procéder à la désulfuration par opérations succes- sives, on utilise deux fois la scorie de désulfuration, <Desc/Clms Page number 71> à sa.voir: comme deuxième scorie d'une charge et comme première scorie de la charge suivante, avant de la revivifier. Bien entendu, on pourrait employer la même scorie trois fois ou un plus grand nombre de fois avant de la revivifier, mais cela compliquerait le procédé. The slag desulfurization efficiency obviously depends on the type of process employed. If the desulfurization is to be carried out in successive operations, the desulfurization slag is used twice, <Desc / Clms Page number 71> to know: as the second slag of a charge and as the first slag of the next charge, before revitalizing it. Of course, one could use the same slag three or more times before revitalizing it, but that would complicate the process. Dans chaque cas, lorsque la teneur en soufre de la scorie atteint une valeur déterminée d'avance, on EMI71.1 . sépare la soorie de la fonte brute et Won la revivifie. In each case, when the sulfur content of the slag reaches a predetermined value, it is EMI71.1 . separates the soorie from the pig iron and Won revitalizes it. On peut utiliser, pour son contenu en soufre, le gaz riche en acide sulfhydrique provenant de la , revivification. On peut, par exemple, le brûler pour obtenir de l'anhydride sulfureux (bioxyde de soufre) en le mélangeant avec de l'eau en quantité suffisante, et l'on peut, avec l'anhydride sulfureux, fabriquer de l'acide sulfurique ou d'autres composés appropriés, On peut aussi brûler l'acide sulfhydrique, en présence d'un catalyseur approprié, pour obtenir directement de l'anhy- dride sulfurique. It is possible to use, for its sulfur content, the gas rich in hydrogen sulphide from the revivification. We can, for example, burn it to obtain sulfur dioxide (sulfur dioxide) by mixing it with sufficient water, and we can, with sulfur dioxide, make sulfuric acid or other suitable compounds. Hydrogen sulfide can also be burnt, in the presence of a suitable catalyst, to obtain sulfuric anhydride directly. On peut également transformer l'acide sulfhy- drique en soufre élémentaire en le brûlant avec la quantité d'air convenable, conformément à la réaction suivante : EMI71.2 Que le soufre soit récupéré comme soufré élémen- taire, comme acide sulfurique, ou bien, sous quelqu'autre <Desc/Clms Page number 72> forme, la valeur du produit résultant peut venir en diminution du coût de la revivification de la scorie, et peut, dans quelques cas, être telle qu'on obtient un bénéfice supplémentaire du fait de la revivification de la scorie. Sulfuric acid can also be converted to elemental sulfur by burning it with the appropriate amount of air, according to the following reaction: EMI71.2 Whether the sulfur is recovered as elemental sulfur, as sulfuric acid, or else, under some other <Desc / Clms Page number 72> However, the value of the resulting product may decrease the cost of slag revivification, and in some cases may be such that additional benefit is obtained from slag revivification. La figure 6 représente, à titre d'exemple, une série d'opérations dont l'ensemble peut constituer le procédé. La poche de coulée, représentée en haut du schéma, peut, de préférence, contenir 100 tonnes de fonte brute fondue d'une teneur en soufre de 0,26 % par exemple. On charge dans la poche 2,5 tonnes environ d'une première scorie de désulfuration de spath fluor et de chaux, contenant environ 2,40 % de soufre. Cette haute teneur en soufre est due à l'utilisation de la scorie pour une précédente désulfuration, postérieure à une revivification. Après que la fonte brute fondue et la première scorie de désulfuration ont été mises au contact l'une avec l'autre de manière appropriée dans la poche, on sépare la scorie de la fonte brute. La première scorie contient, à présent, par exemple, 10,8 % de soufre. FIG. 6 represents, by way of example, a series of operations, the whole of which may constitute the process. The ladle, shown at the top of the diagram, can preferably contain 100 tonnes of molten pig iron with a sulfur content of 0.26% for example. About 2.5 tonnes of a first fluor spar and lime desulphurization slag, containing about 2.40% sulfur, are loaded into the ladle. This high sulfur content is due to the use of the slag for a previous desulfurization, subsequent to a revivification. After the molten pig iron and the first desulfurization slag have been suitably contacted with each other in the ladle, the slag is separated from the pig iron. The first slag now contains, for example, 10.8% sulfur. On broie la scorie pour qu'elle passe, par exemple, au tamis de 50 mailles par pouce (576 mailles environ par centimètre carré), ou bien elle peut se désagréger elle-même en la refroidissant lentement et <Desc/Clms Page number 73> en choisissant d'avance la composition appropriée. On mélange la scorie broyée avec de l'eau pour former une bouillie, que l'on traite par un gaz riche en acide carbonique, qui revivifie la scorie, et l'on enlève l'acide sulfhydrique gazeux. EMI73.1 The slag is crushed so that it passes, for example, through a 50 mesh per inch sieve (about 576 meshes per square centimeter), or it may disintegrate itself by cooling it slowly and <Desc / Clms Page number 73> by choosing the appropriate composition in advance. The ground slag is mixed with water to form a slurry, which is treated with a gas rich in carbonic acid, which revives the slag, and the hydrogen sulphide gas is removed. EMI73.1 4- On peut brûler l'acide zùlfhyàrique gazeux dans un four approprié pour libérer le soufre, ou pour former de l'anhydride sulfureux (bioxyde de soufre). La bouillie revivifiée est ensuite déshydratée et calcinée pour produire une scorie revivifiée contenant, par exemple, 1 % de soufre. 4- The gaseous zulphyric acid can be burnt in a suitable furnace to liberate sulfur, or to form sulfur dioxide (sulfur dioxide). The revitalized slurry is then dehydrated and calcined to produce revived slag containing, for example, 1% sulfur. On ajoute alors la scorie revivifiée à une charge ultérieure dans la poche et on l'y utilise comme ??? deuxième scorie pour traiter la fonte brute qui avait été au début désulfurée avec une précédente scorie. The revitalized slag is then added to a subsequent charge in the ladle and used there as ??? second slag to treat pig iron which had initially been desulfurized with a previous slag. La fonte brute peut, avant d'être traitée aveo la deuxième scorie, avoir une teneur en soufre de il,0µ µ par exemple, mais, après avoir été traitée avec la deuxième scorie, \,sa teneur en soufre tombe, par exemple, à 0,015 %. Dans l'intervalle, la teneur en soufre de la scorie augmente de 1 % environ à 2,40 % environ. On peut alors utiliser cette deuxième scorie comme première scorie pour traiter une nouvelle charge de fonte brute. The pig iron may, before being treated with the second slag, have a sulfur content of 11, 0µ µ for example, but, after being treated with the second slag, \, its sulfur content drops, for example, at 0.015%. In the meantime, the sulfur content of the slag increases from about 1% to about 2.40%. This second slag can then be used as the first slag to process a new charge of pig iron. Pendant les deux traitements de désulfuration, la poche de coulée est maintenue dans des conditions <Desc/Clms Page number 74> réductrices, de préférence, par la présence de carbone et, de préférence également, en évitant absolument tout contact avec l'air et les gaz de combustion riches en acide carbonique et vapeur d'eau. EMI74.1 During the two desulphurization treatments, the ladle is maintained under conditions <Desc / Clms Page number 74> reducing, preferably by the presence of carbon and, preferably also, by absolutely avoiding any contact with air and combustion gases rich in carbonic acid and water vapor. EMI74.1 'i11- Le mélange d'oxydes de carbone présenta dans la poche est avant tout réducteur, grâce au carbone en excès. The mixture of carbon oxides present in the ladle is above all reducing, thanks to the excess carbon. On ne peut éviter certain déchet de scorie pendant la désulfuration, et l'absorption de petites quantités d'impuretés. A cause de ces deux faits, il est nécessaire d'ajouter de temps en temps des matières produisant une scorie fraîche. En utilisant des matières réfractaires appropriées dans le chariot de la poche de coulée, en maintenant des conditions réductrices lorsque la scorie est au contact de la fonte brute fondue, en procédant de manière appropriée au traitement avec de l'acide carbonique suivi d'une mise en contact appro- priée avec la fonte brute fondue, et en procédant de manière appropriée au traitement avec de l'acide carbo- nique suivi d'un traitement approprié de la bouillie produite dans cette opération, on peut réduire à un minimum l'introduction de matières nécessaires, produi- sant une scorie fraîche, de façon à réaliser, au maximum, Certain slag waste cannot be avoided during desulfurization, and absorption of small amounts of impurities. Because of these two facts, it is necessary from time to time to add materials which produce fresh slag. Using suitable refractories in the ladle carriage, maintaining reducing conditions when the slag is in contact with the molten pig iron, suitably treating with carbonic acid followed by placing in suitable contact with the molten pig iron, and by suitably carrying out the treatment with carbonic acid followed by appropriate treatment of the slurry produced in this operation, the introduction can be reduced to a minimum. of necessary materials, producing a fresh slag, so as to achieve, as much as possible, les économies qu'il est possible de faire en utilisant plusieurs fois la scorie. <Desc/Clms Page number 75> the savings that can be made by using the slag several times. <Desc / Clms Page number 75> On a décrit un procédé pour revivifier la scorie en enlevant le soufre, en tant que composé volatil, sous forme d'acide sulfhydrique. Dans une variante, on peut traiter la scorie en poudre à haute température par de la vapeur et de l'acide carbonique gazeux, au lieu de traiter une bouillie à température modérée. A process has been described for revitalizing slag by removing sulfur, as a volatile compound, in the form of hydrogen sulfide. Alternatively, the powdered slag can be treated at high temperature with steam and carbonic acid gas, instead of treating a slurry at moderate temperature. Il existe plusieurs autres procédés de revivi- fication. Par exemple, comme indiqué sur la figure 6a, on peut enlever du soufre de la scorie directement sous forme d'anhydride sulfureux gazeux, en maintenant fondue et à haute température la scorie riche en soufre, après l'avoir enlevée de la poche et en soufflant de l'air ou de l'oxygène à travers la scorie. De cette ma- nière, il se forme facilement de l'anhydride sulfureux et la teneur en soufre de la scorie peut âtre effective- ,ment réduite. There are several other revivification methods. For example, as shown in Figure 6a, sulfur can be removed from the slag directly in the form of sulfur dioxide gas, by keeping the sulfur-rich slag at high temperature, after removing it from the ladle and blowing air or oxygen through the slag. In this way, sulfur dioxide is easily formed and the sulfur content of the slag can be effectively reduced. Un autre procédé de revivification de la scorie, comme représenté sur la figure 6b, consiste à la laisser refroidir, à la réduire en poudre fine, en la broyant et en la meulant ou en la laissant se'désagrér ger elle-même, puis à griller une partie de la soorie, de préférence à une température de 10009 C environ, dans un four connu que l'on utilise pour griller des sulfures. Another method of revivifying slag, as shown in Figure 6b, is to allow it to cool, reduce it to a fine powder, grind and grind it or allow it to disintegrate on its own, and then roasting part of the soorie, preferably at a temperature of about 10009 C, in a known oven which is used for roasting sulphides. Le sulfure de calcium est transformé en sulfate'de calcium <Desc/Clms Page number 76> et une partie du soufre se transforme en anhydride sulfureux qui se dégage. Calcium sulphide is transformed into calcium sulphate <Desc / Clms Page number 76> and part of the sulfur is transformed into sulfur dioxide which is released. On mélange la scorie contenant le sulfate de calcium avec une quantité théorique de scorie non grillée et on fond 1*'ensemble pour produire une réaction entre l'anhydride sulfureux et la. sulfate de calcium : Ca S + 3 CaSO4 = 4 CaO + 4 SO2 (21) Cette réaction est effectuée, la scorie étant fondue à une température de 12009 C. à 14002 C. environ. The slag containing the calcium sulfate is mixed with a theoretical amount of unroasted slag and melted together to produce a reaction between sulfur dioxide and 1a. calcium sulfate: Ca S + 3 CaSO4 = 4 CaO + 4 SO2 (21) This reaction is carried out with the slag being melted at a temperature of approximately 12009 C. to 14002 C. De cette manière, la plus grande partie du soufre de la scorie riche en soufre s'échappe à l'état d'anhydride sulfureux, et on peut l'utiliser pour la fabrication de l'acide sulfurique, ou d'autre manière appropriée. In this way, most of the sulfur in the sulfur-rich slag escapes as sulfur dioxide, and can be used for the manufacture of sulfuric acid, or other suitable manner. Dans les deux procédés de revivification de la scorie de désulfuration mentionnés en dernier lieu, il se présente une sérieuse difficulté qui vient du fait qu'il est nécessaire de maintenir fondue la scorie dans des conditions oxydantes. Des scories riches en chaux et en fluorure de calcium sont relativement corrosives pour les matières réfractaires autres que le carbone et, tandis qu'on peut employer le carbone dans le chariot de la poche de coulée en conditions réductrices, on ne peut pas l'utiliser dans des opérations comprenant la volatilisation de l'acide sulfhydrique où des conditions oxydantes sont nécessaires. C'est pourquoi l'on est obligé <Desc/Clms Page number 77> d'avoir recours à la magnésite et à des substances réfractaires analogues, et la scorie peut attaquer les briques en magnésite. In the two last-mentioned desulfurization slag revivification processes, a serious difficulty arises due to the need to keep the slag molten under oxidizing conditions. Slag rich in lime and calcium fluoride is relatively corrosive to refractories other than carbon, and while carbon can be used in the ladle carriage under reducing conditions, it cannot be used. in operations involving the volatilization of hydrogen sulfide where oxidizing conditions are required. This is why we are obliged <Desc / Clms Page number 77> to resort to magnesite and similar refractory substances, and the slag can attack magnesite bricks. Conformément à un autre procédé pour revivi- fier la scorie, comme représenté sur la figure 6c, on convertit le soufre qui se trouve dans la scorie en un sulfure métallique capable de former une phase fondue que l'on ne peut pas mélanger avec la scorie fondue, et qui forme ce que l'on appelle une matte. Le cuivre est un métal approprié pour former une telle matte; on peut aussi employer le nickel. Un sulfure du type RxS réagit avec un métal formant une matte comme suit : EMI77.1 On met de la scorie fondue en contact avec du cuivre fondu, de préférence à 1200 C. environ, et on procède à une oxydation suffisante, par exemple en soufflant doucement de l'air dans le cuivre. Il se forme du sulfure cuivreux qui pénètre dans la couche de cuivre au-dessous de la scorie. According to another process for reviving the slag, as shown in Fig. 6c, the sulfur in the slag is converted to a metal sulfide capable of forming a molten phase which cannot be mixed with the slag. fondue, and which forms what is called a matte. Copper is a suitable metal for forming such a matte; one can also use nickel. A sulfide of the RxS type reacts with a metal forming a matte as follows: EMI77.1 Molten slag is brought into contact with molten copper, preferably at approximately 1200 ° C., and sufficient oxidation is carried out, for example by gently blowing air into the copper. Cuprous sulphide is formed which penetrates the copper layer below the slag. On peut ensuite séparer la scorie revivifiée de la'matte et l'utiliser pour désul- furer une autre charge de fonte brute. The revived slag can then be separated from the mat and used to desulphur another batch of pig iron. On peut éliminer le soufre absorbé par le cuivre en oxydant fortement la matte en y insufflant un fort courant d'air, comme, par exemple, dans le conver- tisseur habituel de matte de cuivre : EMI77.2 <Desc/Clms Page number 78> Après avoir enlevé le soufre du cuivre, on peut utiliser le bain de cuivre pour enlever le soufre d'une autre scorie. The sulfur absorbed by the copper can be removed by strongly oxidizing the matte by blowing a strong current of air into it, as, for example, in the usual copper matte converter: EMI77.2 <Desc / Clms Page number 78> After removing sulfur from copper, the copper bath can be used to remove sulfur from another slag. Les facteurs qui prévaudront dans chaque cas particulier permettront de choisir le procédé de revivi- fication de la scorie le mieux approprié. On saura si l'on doit employer un procédé humide à bassestempératures pour éliminer l'anhydride sulfureux, ou bien un procédé sec à hautes températures. On doit considérer, toutefois, que le procédé humide est plus économique dans de nom- breux cas. The factors which will prevail in each particular case will determine the most suitable slag revivification process. Whether a low temperature wet process is to be used to remove sulfur dioxide or a high temperature dry process will be known. It should be considered, however, that the wet process is more economical in many cases. On a donné de nombreux exemples pour aider à réaliser en pratique l'invention. On n'a pas toutefois prétendu limiter l'invention à ces exemples, sauf en ce qui concerne les limitations indiquées comme essen- tielles. Numerous examples have been given to aid in practicing the invention. It has not been intended, however, to limit the invention to these examples, except with regard to the limitations indicated as essential. Lorsqu'il a été question de la pression atmos- phérique, il est entendu que cela se rapportait à la pression atmosphérique régnant au moment d'une opération. Where atmospheric pressure was discussed, it was understood that this referred to the atmospheric pressure prevailing at the time of an operation. Il est évident qu'en soumettant la fonte brute à l'action de la scorie de désulfuration sous une pres- sion inférieure à la pression atmosphérique pendant un laps de temps suffisant, on peut obtenir un rapport entre le soufre existant dans la scorie et le soufre existant dans la fonte brute plus grand que celui que l'on obtien- drait avec la même scorie sous la pression atmosphérique. <Desc/Clms Page number 79> It is evident that by subjecting the pig iron to the action of the desulphurization slag under a pressure below atmospheric pressure for a sufficient period of time, a ratio can be obtained between the sulfur existing in the slag and the greater sulfur in pig iron than would be obtained with the same slag at atmospheric pressure. <Desc / Clms Page number 79> On peut ainsi obtenir la même désulfuration sous pression réduite avec une plus petite quantité de scorie que sous la pression atmosphérique, ou l'on peut obtenir une plus complète désulfuration sous pression réduite que sous la pression atmosphérique avec la même quantité de scorie, ou encore l'on peut obtenir une désulfuration sous pression réduite avec une scorie qui ne pourrait pas désulfurer ou pourrait même sulfurer sous la pression atmosphérique. It is thus possible to obtain the same desulfurization under reduced pressure with a smaller amount of slag than under atmospheric pressure, or it is possible to obtain a more complete desulfurization under reduced pressure than under atmospheric pressure with the same amount of slag, or else one can obtain desulfurization under reduced pressure with a slag which could not desulfurize or could even sulfide under atmospheric pressure. Il est aussi évident que le taux de désulfu- ration par une scorie donnée augmente lorsque la pres- sion est inférieure à la pression atmosphérique, de sorte que le temps nécessaire pour effectuer une désul- furation donnée est diminué par rapport à celui qui serait nécessaire pour désulf'urer à la pression atmos- phérique. C'est ainsi que, dans bien des cas, une scorie de désulfuration permet d'obtenir, sous pression réduite, un rapport élevé entre le soufre existant dans la scorie et le soufre existant dans la fonte brute dans le même temps qu'elle permettrait d'obtenir un rapport plus bas et non susceptible d'être accru sous la pression atmos- phérique. It is also evident that the rate of desulfurization by a given slag increases when the pressure is lower than atmospheric pressure, so that the time required to effect a given desulfurization is decreased from that which would be required. for desulfurizing at atmospheric pressure. Thus, in many cases, a desulphurization slag makes it possible to obtain, under reduced pressure, a high ratio between the sulfur existing in the slag and the sulfur existing in the pig iron at the same time as it would allow to obtain a lower ratio and not likely to be increased under atmospheric pressure. Il est également évident que, lorsqu'on utilise un agent réducteur métallique, on peut protéger de l'at- mosphère les matières contenues dans le récipient de <Desc/Clms Page number 80> réaction par un gaz approprié, ou l'on peut maintenir le récipient de réaction sous une pression réduite pour accentuer la réduction par le carbone présent et ajouter une action supplémentaire à celle de l'agent réducteur métallique. It is also evident that, when a metallic reducing agent is used, the materials in the container can be protected from the atmosphere. <Desc / Clms Page number 80> reaction by an appropriate gas, or the reaction vessel can be maintained under reduced pressure to enhance reduction by the carbon present and add further action to that of the metallic reducing agent. RESUME L'invention se rapporte à un procédé pour produire de la fonte brute d'une faible teneur en soufre, en fondant du minerai de fer dans un, haut fourneau à coke dans des conditions appropriées pour produire de la fonte brute d'une teneur en soufre plus élevée que celle que l'on désire obtenir en dernier lieu, puis en traitant la fonte brute fondue par une scorie de désulfuration dans un récipient de désulfuration dans des conditions réductrices, après l'avoir enlevée du haut fourneau et avant de la transformer en acier, si l'on en a l'intention, cette invention présentant en- semble ou séparément les caractéristiques suivantes : ABSTRACT The invention relates to a process for producing pig iron having a low sulfur content by smelting iron ore in a coke blast furnace under conditions suitable to produce pig iron having a low sulfur content. sulfur higher than that which is desired last, then by treating the molten pig iron with desulfurization slag in a desulfurization vessel under reducing conditions, after removing it from the blast furnace and before processing it made of steel, if intended, this invention having together or separately the following characteristics: 1 - La fonte brute est, dans le récipient de désulfuration, au contact avec du carbone en excès, la scorie de désulfuration ne comporte pas plus de 55 % de chaux, et 25 % de spath fluor et de silice en totalité, et la fonte brute est maintenue fondue sans EMI80.1 zchauffage additionnel et sans formation de eorbono de calcium dans la scorie. <Desc/Clms Page number 81> 1 - The pig iron is, in the desulfurization vessel, in contact with excess carbon, the desulfurization slag does not contain more than 55% lime, and 25% fluorspar and silica in total, and the cast iron raw is kept melted without EMI80.1 additional heating and without formation of calcium carbonate in the slag. <Desc / Clms Page number 81> 2 - La scorie du haut fourneau à coke peut EMI81.1 j(conten1r 9nrQn de 40 % de chaux; (c'est donc une scorie acide) de préférence comme dans un haut fourneau à char- bon de bois. 2 - Coke blast furnace slag can EMI81.1 j (contain 9nrQn 40% lime; (it is therefore an acid slag) preferably as in a charcoal blast furnace. 3 - La réaction de désulfuration entre la fonte brute fondue et la scorie est exécutée rigoureuse- ment à l'abri de l'air et d'autres substances oxydantes et sous une activité d'oxygène sensiblement inférieure à celle que l'on peut obtenir dans des conditions d'équi- libre au cours de la réaction entre le carbone et l'oxygène pour former de l'oxyde de carbone à la température de la fonte brute et à la pression atmosphérique. 3 - The desulfurization reaction between the molten pig iron and the slag is carried out rigorously away from air and other oxidizing substances and under an oxygen activity appreciably lower than that which can be obtained. under equilibrium conditions during the reaction between carbon and oxygen to form carbon monoxide at pig iron temperature and atmospheric pressure. 4 - La scorie de désulfuration est constituée par de la scorie de haut fourneau. 4 - The desulphurization slag consists of blast furnace slag. 5 - La scorie de désulfuration est liquide à 1400 C. 5 - The desulphurization slag is liquid at 1400 C. 6 - La scorie de désulfuration contient plus de 30 % d'oxydes du type RxO, où R est un métal du groupe alcalino-terreux ou alcalin et x est le chiffre 2 ou 1, suivant la valence du métal. 6 - The desulfurization slag contains more than 30% of oxides of the type RxO, where R is a metal from the alkaline earth or alkali group and x is the number 2 or 1, depending on the valence of the metal. 7 - La scorie de désulfuration contient un autre oxyde RxO que la chaux, par exemple de la soude. 7 - The desulfurization slag contains another oxide RxO than lime, for example soda. 8 - La scorie de désulfuration contient un fluorure alcalino-terreux avec un oxyde alcalino-terreux et de la silice, dans un rapport qui est supérieur à deux parties d'oxyde alcalino-terreux pour une partie de silice, et elle est liquide à 1400 C. <Desc/Clms Page number 82> 8 - The desulfurization slag contains an alkaline earth fluoride with an alkaline earth oxide and silica, in a ratio which is greater than two parts of alkaline earth oxide to one part of silica, and it is liquid at 1400 vs. <Desc / Clms Page number 82> 9 - La scorie de désulfuration comprend 30 à 55 % de chaux, 20 à 50 % de spath fluor, et 5 à 25 % de EMI82.1 <1 silice, et est liquide à 13002 C. 9 - The desulfurization slag comprises 30 to 55% lime, 20 to 50% fluorspar, and 5 to 25% EMI82.1 <1 silica, and is liquid at 13002 C. 102- Lorsqu'on emploie de la scorie de haut fourneau comme scorie de désulfuration, on la mélange avec de la chaux calcinée et, de préférence, avec du spath fluor, par exemple, dans la proportion de 2 à 20 % environ ou plue, en poids de chaux calcinée et de 5 à EMI82.2 20 % environ ou plus en poids de sMth fluor. 1-11 11 - Le poids de la scorie de désulfuration n'est pas supérieur à 8 % du poids de la fonte brute. 102- When blast furnace slag is used as a desulfurization slag, it is mixed with calcined lime and, preferably, with fluorspar, for example, in the proportion of 2 to 20% or more, by weight of calcined lime and from 5 to EMI82.2 About 20% or more by weight of sMth fluorine. 1-11 11 - The weight of the desulphurization slag is not more than 8% of the weight of the pig iron. 12 - On traite la fonte brute en plusieurs opérations par plusieurs applications de scorie de désulfuration. 12 - The pig iron is treated in several operations by several applications of desulphurization slag. 13 - On utilise successivement une quantité donnée de scorie de désulfuration pour traiter plus d'une charge de fonte brute, chaque charge successive de fonte brute ayant une teneur plus élevée en soufre après le traitement que la charge précédente. 13 - A given quantity of desulphurization slag is successively used to treat more than one load of pig iron, each successive load of pig iron having a higher sulfur content after the treatment than the previous load. 14 - On agite la scorie et la fonte brute pendant la désulfuration. 14 - The slag and pig iron are stirred during the desulphurization. 15 - On protège la scorie et la fonte brute pendant la désulfuration du contact nuisible de l'air par une atmosphère réductrice contenant de l'oxyde de carbone comme ingrédient actif et sous une pression supé- rieure à la pression atmosphérique. <Desc/Clms Page number 83> The slag and pig iron during the desulfurization are protected from harmful contact with air by a reducing atmosphere containing carbon monoxide as an active ingredient and at a pressure above atmospheric pressure. <Desc / Clms Page number 83> 16 - On évite tout contact avec l'air au moyen d'un gaz ayant une activité d'oxygène sensiblement inférieure à celle que l'on peut obtenir dans des condi- tions d'équilibre au cours de la réaction entre le carbone et l'oxygène pour former l'oxyde de carbone à la température de la fonte brute et à la pression at- mosphérique. 16 - All contact with air is avoided by means of a gas having an oxygen activity appreciably lower than that which can be obtained under conditions of equilibrium during the reaction between carbon and l oxygen to form carbon monoxide at the temperature of pig iron and at atmospheric pressure. 17 - On procède à la réaction de désulfuration en présence de carbone sous une pression inférieure à la pression atmosphérique pour faciliter la désulfura- tion, de préférence, à une pression inférieure à 380 millimètres de mercure et, encore mieux, inférieure à 150 millimètres de mercure. 17 - The desulfurization reaction is carried out in the presence of carbon under a pressure below atmospheric pressure to facilitate desulfurization, preferably at a pressure below 380 millimeters of mercury and, even better, below 150 millimeters of mercury. mercury. 18 - On continue la désulfuration pendant un laps de temps suffisant pour former un rapport entre le pourcentage de soufre dans la scorie et le pourcentage de soufre dans la fonte brute plus élevé que celui que 'l'on aurait obtenu avec la même scorie sous la pression EMI83.1 atnôsphérique. 18 - Desulfurization is continued for a sufficient period of time to form a ratio between the percentage of sulfur in the slag and the percentage of sulfur in the pig iron higher than that which would have been obtained with the same slag under the pressure EMI83.1 atnospheric. 19 - Après désulfuration sous pression réduite, on remplace le vide par un gaz protecteur à la pression atmosphérique environ, exempt d'oxygène, d'acide carbo- nique, d'oxyde de carbone et de vapeur d'eau, et l'on maintient en place le gaz protecteur jusqu'à ce que la scorie et la fonte brute désulfurée aient été séparées. <Desc/Clms Page number 84> 19 - After desulfurization under reduced pressure, the vacuum is replaced by a protective gas at approximately atmospheric pressure, free of oxygen, carbonic acid, carbon monoxide and water vapor, and holds the shielding gas in place until the slag and desulphurized pig iron have been separated. <Desc / Clms Page number 84> 20 - On ajoute un agent réducteur métallique, par exemple, de l'aluminium métallique, du magnésium métallique, ou du calcium métallique, à la fonte brute pendant la désulfur ation. A metallic reducing agent, for example, metallic aluminum, metallic magnesium, or metallic calcium, is added to the pig iron during the desulfurization. 21 - On procède à la désulfuration en présence de carbone pendant l'opération initiale et en présence d'un agent réducteur métallique pendant une opération ultérieure. 21 - Desulfurization is carried out in the presence of carbon during the initial operation and in the presence of a metallic reducing agent during a subsequent operation. 22 - Le récipient de désulfuration est revêtu intérieurement de carbone. 22 - The desulfurization vessel is internally lined with carbon. 23 - Le récipient de désulfuration comporte un revêtement intérieur de magnésie telle que de la magnésite calcinée éteinte. 23 - The desulfurization vessel has an inner coating of magnesia such as extinguished calcined magnesite. 24 - La scorie absorbe du soufre jusqu'à ce que la teneur en soufre de la scorie dépasse 2,5 % et, de préférence, 5 %. 24 - The slag absorbs sulfur until the sulfur content of the slag exceeds 2.5% and preferably 5%. 25 - Le rapport de pourcentage du soufre contenu dans la scorie au pourcentage du soufre contenu dans la fonte brute, après désulfuration, est supérieur à 100 1., et, de préférence, à 200 : 1. EMI84.1 The ratio of the percentage of sulfur contained in the slag to the percentage of sulfur contained in the pig iron, after desulfurization, is greater than 100 l, and preferably more than 200: 1. EMI84.1 - 26Ë- La fonte brute finale oontient... 1 - moins de 0,3 % de soufre, et, de préférence, moins de 0,01 %. The final pig iron contains ... 1 - less than 0.3% sulfur, and preferably less than 0.01%. 27 - Le récipient de désulfuration comporte un orifice de chargement et un orifice de coulée, munis de m moyens pour rendre étanches au gaz ces deux orifices, et <Desc/Clms Page number 85> de moyens pour abaisser la pression dans le récipient au-dessous de la pression atmosphérique. 27 - The desulphurization vessel comprises a loading orifice and a pouring orifice, provided with m means for making these two orifices gas-tight, and <Desc / Clms Page number 85> means for lowering the pressure in the container below atmospheric pressure. 28 - Après la désulfuration, on sépare la scorie de la fonte brute et on la traite, de préférence, pendant qu'elle n'est pas en contact avec la fonte brute et qu'elle est en dehors du récipient de désul- furation, pour en enlever le soufre, la scorie étant alors appropriée pour désulfurer des quantités supplé- mentaires de fonte brute. 28 - After desulfurization, the slag is separated from the pig iron and treated, preferably, while it is not in contact with the pig iron and is outside the desulphurization vessel, to remove sulfur therefrom, the slag then being suitable for desulfurizing additional amounts of pig iron. 299- On traire la fonte brute par des scories de désulfuration d'une teneur en soufre diminuant progres- sivement, et l'on revivifie chaque scorie lorsque sa teneur atteint un maximum; après l'avoir employée plu- sieurs fois. 299- The pig iron is milked with desulphurization slag with a gradually decreasing sulfur content, and each slag is revitalized when its content reaches a maximum; after having used it several times. 30 - La scorie contient de la chaux et de la silice en quantités telles qui elle se désagrège en se refroidissant jusqu'à devenir pulvérulente. 30 - The slag contains lime and silica in such quantities that it disintegrates on cooling until it becomes pulverulent. 31)- On revivifie la scorie en la traitant \avec de l'eau et de l'acide carbonique pour enlever son contenu en soufre sous forme d'acide sulfhydrique, puis l'on sépare cet acide sulfhydrique de la scorie et on le traite par de l'oxygène à haute température pour former du soufre ou un oxyde du soufre, tandis qu'on sèche et oaloine la scorie elle-même après l'avoir traitée par de l'acide carbonique,avant de l'utiliser de nouveau, de préférence,, en la rechargeant dans le récipient de désulfuration après avoir chauffé la scorie à haute température. <Desc/Clms Page number 86> 31) - The slag is revitalized by treating it \ with water and carbonic acid to remove its sulfur content in the form of hydrogen sulphide, then this hydrogen sulphide is separated from the slag and treated by oxygen at high temperature to form sulfur or an oxide of sulfur, while the slag itself is dried and oalone after having treated it with carbonic acid, before using it again, preferably, by recharging it in the desulfurization vessel after heating the slag to high temperature. <Desc / Clms Page number 86> 32 - On enlève le soufre sous forme d'acide sulfureux en mettant un gaz oxydant en contact avec la scorie à haute température. 32 - Sulfur is removed in the form of sulphurous acid by putting an oxidizing gas in contact with the slag at high temperature. 33 - On enlève le soufre de la scorie en main- tenant la scorie fondue au contact d'un métal formant une matte, tel que du cuivre, dans des conditions modé- rées d'oxydation, de façon à former un sulfure métallique tel que du sulfure cuivreux, et l'on enlève le soufre du sulfure métallique en l'oxydant de manière appropriée, de sorte que le métal formant une matte est ainsi libéré et peut absorber à nouveau du soufre. <Desc/Clms Page number 87> EMI87.1 <Desc/Clms Page number 88> EMI88.1 33 - Sulfur is removed from the slag by keeping the molten slag in contact with a matte-forming metal, such as copper, under mild oxidation conditions, so as to form a metal sulfide such as cuprous sulfide, and the sulfur is removed from the metal sulfide by oxidizing it in a suitable manner, so that the matte-forming metal is thereby released and can again absorb sulfur. <Desc / Clms Page number 87> EMI87.1 <Desc / Clms Page number 88> EMI88.1
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