BE425777A

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Publication number: BE425777A
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Description

Perfectionnement aux installations de chauffage à eau chaude.

Dans les petites installations de chauffage central à eau. chaude, plus particulièrement celles pour appartements, dites horizontales, le vase d'expansion constitue la partie délicate en ce sens que, pour donner toute sécurité de fonctionnement, on est souvent obligé de le monter à l'étage supérieur.

Le but de l'invention est d'éviter cet inconvénient. Ce but est atteint en montant, en un point quelconque de l'installation, une surface mobile sur un côté de laquelle agit la pression de l'eau de l'installation, et sur l'autre côté un poids, une masse ou une pression équilibrant cette pression de l'eau, de manière que toute variation de volume de l'eau, due aux différences de température, se traduise par un mouvement correspondant de cette surface, en maintenant constante la pression de l'installation.

A titre d'exemple, on monte, à un endroit quelconque de la circulation d'eau chaude, un récipient dont la capacité est cal- culée en fonction du volume d'eau de l'installation, et doit être

au. moins 5 à 10 % de ce volume. Ce récipient, branché par le bas sur l'installation, comporte un piston libre qui occupe toute sa section transversale, et qui est taré convenablement de manière à équilibrer la pression dans l'installation. Ce piston suit donc les mouvements de dilatation de l'eau ; quand l'eau de l'installation atteint une certaine température, l'augmentation correspondante de volume se traduit par une montée de ce piston dans son récipient, la pression restant par conséquent constante dans toute 12'installation..

Pour compenser les pertes inévitables par évaporation, ce récipient est équipé d'un petit flotteur commandant une soupape d'amenée d'eau de ville ; quand le piston descend sous sa position inférieure normale, il refoule le flotteur et ouvre cette soupape jusqu'à ce que la quantité voulue d'eau soit alimentée.

Le dessin annexé donne une coupe axiale schématique de l'objet de l' invention.

1 désigne une section quelconque de la canalisation de chauffage à eau chaude ; 2 est une dérivation réunissant cette canalisation à un récipient fixe 3 dont la capacité est par exemple d'environ la % de celle de l'installation complète. Dans ce récipient, ouvert supérieurement, peut se déplacer un piston 4 dont la position inférieure limite est déterminée par un arrêt 5.

6 est un trop-plein.

Tel quel, le dispositif fonctionne comme suit : le piston étant au repos sur l'arrêt 5, on remplit l'installation d'eau sous pression, on ouvre les purgeurs pour évacuer l'air, puis on les ferme. Le piston est soulevé dans le cylindre, sous la pression de l'eau ; on tare ce piston de manière qu'il surmonte la pression de l'eau, ce que l'on peut observer quand, d'un petit purgeur monté au point le plus élevé de l'installation, l'eau commence à sortir. On ferme alors ce purgeur. Ce réglage est fait de manière qu'avant la mise à feu du foyer, le piston se trouve soulevé quelque peu au-dessus de son arrêt 5.

Dans ces conditions,

l'eau commençant à s'échauffer, se dilate, et l'augmentation de volume se traduit par une montée proportionnelle du piston ; il suffit donc que l'espace libre au-dessus du piston, dans le récipient 3, aoit légèrement supérieur à 5 % du volume total de l'eau de l'installation, pour assurer une pression constante jusqu'à 1000 C. Le trop-plein 6 est prévu uniquement comme organe de sécurité au cas où accidentellement la température dépassant 1000 C., le piston serait refoulé. au-dessus de ce trop-plein ; il est relié évidemment à une conduite de décharge.

De préférence, le récipient 3 est relié, par le bas, à la conduite 7 d'eau de ville, de sorte que le remplissage de l'installation se fera par 7. Cette conduite comporte un robinet 8 toujours ouvert, et une soupape 9 empêchant le retour de l'eau de l'installation vers la conduite 7.

10 est un petit flotteur qui, normalement, quand l'installation est remplie, se trouve légèrement au-dessus du niveau de l'arrêt 5. La tige 11 de ce flotteur, guidée par des guides fixes 12, se termine inférieurement, dans la. conduite 7, par une bille 13 c.oagissant avec l'ouverture conique 14 vers le récipient 3.

Quand le piston repose sur son arrêt 5,-il refoule le flotteur vers le bas, libérant ainsi le passage 14 ; l'eau pénètre dans le récipient. Dès que le piston monte, le flotteur suit, jusqu'au moment où la bille 13 ferme l'ouverture 14, coupant ainsi l'entrée d'eau sous pression.

Il va de soi que' l'exemple décrit de réalisation n'est nullement limitatif et que toutes modifications de détail, de construction ou de montage pourraient être prévues, pour autant qu'on ne sorte pas de la portée des revendications ci-dessous.

Claims

R E V E N D I C A T I O N S .

1. Perfectionnement aux installations de chauffage central à eau chaude, caractérisé. en ce que, en vue de supprimer le vase d'expansion usuel, tout en conservant une pression pratiquement <Desc/Clms Page number 4> constante dans toute l'installation, il est branché, en un point quelconque de l'installation, une dérivation aboutissant au fond d'un réservoir fixe, dont la capacité est au moins de 5 % du volume d'eau total de l'installation, et qui comporte un tropplein relié à une conduite de décharge, ce réservoir constituant cylindre pour un piston libre sur lequel agit la pression de l'eau de l'installation et dont la masse est calculée pour que, l'installation étant remplie et purgée d'air, et ce piston se trouvant légèrement plus haut qu'une butée d'arrêt portée par le cylindre, l'ensemble soit en équilibre.

2. Perfectionnement suivant revendication 1, caractérisé en ce qu'il est prévu en un point quelconque de l'installation une surface mobile sur un côté de laquelle agit la pression de l'eau de l'installation et sur l'autre côté un poids, une masse ou une pression équilibrant cette pression de l'eau, de manière que toute variation du volume de l'eau, due aux différences de températures, se traduise par un déplacement correspondant de cette surface, en maintenant constante la pression de l'installation.

3. Perfectionnement suivant revendication 2, caractérisé en ce que le fond du réservoir est relié, par l'intermédiaire d'une soupape, à une conduite d'eau de ville, cette soupape étant fermée à la fois par la pression de l'eau de ville et par un flotteur guidé dans le réservoir, et étant ouverte, pour alimenter de l'eau, quand le piston, en descendant sous sa position inférieure normale, vient appuyer sur le flotteur pour refouler celui-ci vers le bas.

4. Perfectionnement suivant revendications 2 et 3, caractérisé en ce que la conduite d'eau de ville comporte une soupape d'arrêt empêchant le passage de l'eau de l'installation vers la dite conduite.