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"Procédé et appareil de Séchage de matières".
La présente invention est relative à un procédé de sé- chage, au moyen d'un courant de gaz chaud, d'une matière qui avance au cours de son séchage.
Elle a pour but d'approprier le séchage de la matière en chaque point du parcours de celle-ci, à la nature du trai- tement désiré.
Dans le procédé suivant l'invention, on relève le point de saturation du gaz sécheur sur son parcours par introduc- tion dans le ourant, de gaz moins chargé de vapeurs que celui-et à l'endroit où on fait l'introduction. Le gaz ainsi introduit dans le courant est avantageusement du gaz chaud n'ayant pas encore absorbé des vapeurs se dégageant de la matière à sécher.
Le relèvement du point de saturation peut être grandement facilité en prélevant en outre du gaz chargé de vapeur sur le parcours du gaz sécheur.
Le procédé de séchage suivant l'invention permet d'éviter toute condensation de liquide à l'intérieur de l'appareil et sur la matière à sécher, sans surchauffer la matière en un
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point quelconque de son trajet et sans provoquer son entrai- nement par suite d'une trop grande vitesse du courant sécheur.
En outre, il réduit la durée du séchage en accélérant l'éva- poration du liquide à éliminer.
L'invention est également relative à un procédé de chauffage, au moyen d'un courant de gaz, d'une matière qui avance au cours de son chauffage.
. Lorsqu'on sèche une matière dans un appareil au moyen d'un courant de gaz chaud, la température du courant de sé- chage décrott généralement d'une manière progressive depuis l'entrée jusqu'à la sortie de l'appareil.
Or, en pratique, il est parfois désirable de faire varier brusquement la température du courant de chauffage en certains points de son parcours et notamment de relever la tempéra- ture de ce courant.
Jusqu'à présent, lorsqu'un chauffage de ce genre était exigé, on faisait passer la matière à traiter successivement dans des appareils différents chauffés indépendamment l'un de l'autre, chacun dans les conditions de température voulues.
La matière n'était donc plus déplacée d'une manière continue au cours de son chauffage et risquait de subir un refroidis- sement important pendant son transport d'un appareil à l'au- tre.
Le procédé de chauffage suivant l'invention a pour but de remédier à ces inconvénients.
Suivant l'invention, on fait varier la température du gaz ohauffant sur son parcours par introduction dans le cou- rant, de gaz à une température différente de celle du gaz à l'endroit où on fait l'introduction.
L'invention est également relative à un appareil pour la réalisation du procédé de séchage suivant l'invention.
L'appareil sécheur suivant l'invention comporte sur le circuit du gaz sécheur, au moins un dispositif d'évacuation
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de gaz moins chargé de vapeur que celui dans lequel ce gaz est introduit.
L'invention est également relative à un appareil sécheur de matières, dans lequel la matière à sécher avance pendant son séchage sous l'action d'un courant de gaz chaud.
L'appareil suivant l'invention est constitué par la disposition, l'un au-dessus de l'autre, dans un carter étanche dans lequel le gaz chaud circule, de plusieurs récipients fixes en communication deux à deux de façon que la matière introduite dans le récipient supérieur puisse tomber de l'un à l'antre, ces récipients étant pourvus de dispositifs d'avancement de la matière, disposés de façon que celle-ci avance, dans chaque récipient, en sens opposé au sens adopté pour l'un ou l'autre des récipients voisins.
Cet appareil présente l'avantage d'être d'une réalisa- tion très facile, relativement peu onéreuse et peu encom- brante.
Cet appareil peut, en outre, être avantageusement pourvu de dispositifs d'introduction de gaz et de dispositifs d'é- vacuation de gaz en différents points du carter et des ré- cipients susdits, permettant, soit de modifier simplement la température du courant sécheur, soit de modifier la tem- pérature et de relever le ppint de saturation de ce courant.
L'invention est enfin relative à un appareil sécheur dans lequel la matière avance sous l'action de vis au cours de son séchage.
Dans les appareils sécheurs de ce genre, la matière est généralement mise en mouvement par une vis solidaire d'un cylindre rotatif contenant la matière.
Dans l'appareil suivant l'invention, la matière avance dans un récipient fixe qui la contient sous l'action de deux vis adjacentes à axes parallèles tournant l'une vers l'autre de bas en haut.
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Cet appareil provoque une division et un émottage de la matière en mouvement par écrasement de cette matière qui tend à durcir en mottes par suite de son séchage. Afin de renforcer cette action d'émottage, les deux vis sont avantageusement de pas inégaux.
Dans le cas où ces vis sont contenues dans des récipients superposés dans lesquels la matière circule successivement en inversant shaque fois son sens de marche, la commande des vis est réalisée d'une manière très simple et sa@grande résis- tance passive, de la manière suivante : les vis contenues dans deux récipients fixes disposés immédiatement l'un au- dessus de l'autre et qui tournent en sens inverse l'une de l'autre, sont solidaires de roues dentées situées dans un même plan et entraînées par une chaîne motrice enroulée sur elles, les roues dentées qui sont relatives à des vis l'une au-dessus de l'autre et qui tournent dans le même sens, étant disposées dans des plans différents.
D'autres particularités et détails de l'invention appa- raitront'au cours de la description des dessins annexés au présent mémoire et qui représentent schématiquement, et à titre d'exemple seulement, une forme de réalisation de l'in- vention.
Figure 1 est une coupe verticale longitudinale schéma- tique dans un appareil sécheur suivant l'invention.
Figure 2 est une coupe verticale longitudinale dans une variante, cette coupe étant faite suivant la ligne II-II de la figure 3.
Figure 3 est une vue en plan de cet appareil sans le mécanisme de commande des vis.
Figures 4 et 5 sont des coupes verticales respectivement suivant les lignes IV-IV et V-V de la figure 3, jusqu'au ni- veau du foyer de chauffage exclusivement.
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Figure 6 est, à plus grande échelle, la partie de la coupe IV-IV au niveau du récipient 4.
Figure 7 est une vue en plan schématique de deux vis adjacentes provoquant l'avancement de la matière dans un récipient.
Figure 8 est une vue latérale d'une variante d'une des vis servant à faire avancer la matière.
Figure 9 est une vue de face d'un mécanisme de commande des vis transporteuses de l'appareil suivant les figures 2 à 5.
Figure 10 est une vue en perspective d'une instqllation comportant plusieurs appareils sécheurs juxtaposés.
Dans ces différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques.
A la figure 1, on a représenté un appareil sécheur comprenant l'un au-dessus de l'autre, quatre récipients fixes désignés par 2,3,4 et 5. Ces récipients communiquent entre eux par des conduits 6,7 et 8. La matière à sécher est introduite à une extrémité du récipient supérieur 2 par une trémie 9 et avance vers l'extrémité opposée où dé- bouche le conduit 6 par suite de la rotation de vis dont une seule est représentée en 10. La matière avanee en sens opposé dans le compartiment 3 immédiatement en-dessous du compartiment 2 par suite de la rotation de vis telles que la vis 11 dont le pas est orienté en sens inverse de celui des vis telles que 10. Dans les récipients 4 et 5, sont montées des vis telles que 12 et 13 respectivement semblables aux vis 10 et 11.
Les divers récipients 2 à 4 sont montés dans un carter étanche divisé en autant de compartiments qu'il y a deréci- pients. Les compartiments de l'appareil représenté sont dé- signés par 14,15, 16 et 17. Une cloison 18 sépare les compartiments 14 et 15, une cloison 19 les compartiments 15 et 16, une cloison 20, les compartiments 16 et 17 et une
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cloison 21 constitue le fond du compartiment inférieur 17.
Les compartiments 14 et 15 communiquent entre eux par des conduites latérales telles que 22 raccordant deux des extrémités voisines de ces compartiments tandis que les com- partiments 15 et 16 communiquent entre eux par des cohduites telles que 23 situées à l'autre extrémité. Des conduites telles que 24 font communiquer les compartiments 16 et 17 dans les mêmes conditions que les compartiments 14 et 15 communiquent entre eux par les conduites 22.
L'extrémité du compartiment inférieur 17 opposée à celle où débouchent les conduites 24 est raccordée par un carneau 25 à un foyer 26 tandis que l'extrémité du compartiment supérieur 14 opposée à celle où débouchent les conduites 22 est raccordée par une tubulure 27 à l'intérieur du récipient supérieur 2..
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f2 euuvL 9\ Le récipient 5 est pourvu d'un dispositif d'évacuation des gaz qu'il contient vers un collecteur 28 sur lequel est branché un ventilateur 29 aspirant les gaz contenus dans ce collecteurs Ce dispositif d'évacuation est constituée par exemple par un canal 30 dans lequel est disposé un organe de réglage du débit de gaz pouvant le traverser. Cet organe est représenté sous la forme d'un papillon 31.
Les autres récipients 4, 3 et 2 ainsi que les compartiments 17, 16,15 et 14 sont également pourvus d'un dispositif d'évacuation de gaz constitué par un canal désigné respectivement par 32, 33, 34, 35, 36, 37 et 38. Dans chacun de ces canaux, se trouve un organe de réglage du débat représenté sous la forme d'un papillon et désigné respectivement par 39, 40, 41, 42, 43, 44 et 45.
Le foyer 26 est également mis en communication avec un collecteur 46 par un carneau 47. Le collecteur 46 peut être mis en communication avec chacun des récipients 2, 3, 4 et 5 et avec chacun des compartiments 14,15, 16 et 17 par un dis-
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positif d'introduction de gaz constitué pat un canal désigné respectivement par 48, 49,50, 51, 52, 53, 54 et 55. Dans chacun de ces canaux se trouve un organe de réglage du débit de gaz qui peut le traverser, représenté sous la formé d'un papillon et désigné respectivement par 56, 67, 58, 59, 60, 61, 62 et 63.
Dans chacun des canaux 48 à 55, entre le papillon cor- respondant et le collecteur 46, débouche un ajutage désigné respectivement par 64,65, 66,67, 68, 69, 70 et 71. Chacun de ces ajutages débouche d'autre part dans l'atmosphère, qui constitue une source de gaz froid par rapport au foyer 26.
Dans chacun des ajutages 64 à 71 serouve un organe de réglage du débit qui peut le traverser, représenté sous la forme d'un papillon et désigné respectivement par 72, 73, 74, 75,76, 77, 78 et 79.
Les carneaux 25 et 47 sont en outre pourvus d'entrées d'air 80 et 81 pourvues d'organâs de réglage du débit 82 et 83. Les carnaux 25 et 47 sont en outre pourvus d'organes de réglage du débit de gaz chaud désignés par 114.
La matière introduite dans l'appareil par la trémie 9 passe successivement dans le récipient 2, le conduit 6, le récipient 3, le conduit 7, le récipient 4, le conduit 8 et le récipient 5, avant d'être évacuée par une goulotte 84.
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1"" b Ln pratique, le chargement 1;;; la trémie 9 et l'évacuation par la goulotte 84 sont réalisés de façon qu'ils ne puissent pas donner lieu à des rentrées d'air dans l'appareil.
Le séchage est effectué par suite du chauffage de la matière par les gaz qui circulent à l'extérieur des réci- pients 2 à 5 en suivant un circuit dénommé ci-après "circuit primaire", puis à l'intérieur de ces récipients en suivant un circuit,dénommé ci-après "circuit secondaire".
Les gaz chauds du foyer 26 sont introduits dans l'appa- reil par le carneau 25, éventuellement après abaissement
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de ltempérature au degré voulu par introduction d'air en 80.
Du(compartiment inférieur 17 dans lequel ils sont intro- duits, ils passent par les conduites 24, le compartiment 16, les conduites 23, le compartiment 15, les conduites 22 et'le compartiment 14. Pendanr tout ce trajet, ils circulent en sens inverse de la matière dans les récipients qu'ils lèchent extérieurement.
Du compartiment supérieur 14, les gaz passent dans le récipient supérieur 2 par la tubulure 27 et de là, ils che- minent parallèlement à la matière à sécher et dans le même sens jusqu'à ce qu'ils soient aspirés par le canal 30 dans le collecteur 28.
La vitesse/relative entre les gaz et la matière est donc égale à la différence entre les vitesses absolues, ce qui tend à empêcher l'entraînement de la matière sèche. Cet avantage est surtout sensible dans les conduits 6, 7 et 8 où la vitesse de chute de la matière est sensiblement plus grande que la vi- tesse d'avancement dans les récipients sous l'action des vis.
Pendant leur cheminement en contact avec la matière, les gaz sécheurs se chargent de vapeurs. Au fur et à mesure qu'ils se chargent de vapeur, ils se rapprochent de leur point de saturation. Ils peuvent être maintenus en-dessous de ce point afin d'éviter des condensations par l'introduc- tion de gaz chaud provenant du foyer 26 et qui n'est par onnséquent pas encore chargé de vapeur. Une introduction de ce genre a été schématisée dans le canal 50 par l'ouverture du papillon 58. La température du gaz d'appoint ainsi intro- duit dans le circuit secondaire à la fin du récipient 4, dépend non seulement de la température du gaz sortant du foyer 26 mais également du degré d'ouverture du papillon 83 permettant l'entrée d'air dans le carneau 47.
La température du gaz introduit dans le récipient 4 peut d'ailleurs éven- tuellement être réglée avec précision en ouvrant plus ou
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moins le papillon 77 qui se trouve dans l'ajutage 60 dé- bouchant dans le canal 58.
Il est à remarquer que le relèvement du point de satu- ration du gaz sécheur en contact avec la matière ne doit pas nécessairement être accompagné d'un relèvement de la tem- pérature. Dans le cas où la matière est séchée à température relativement basse, l'introduction d'air atmosphérique, même plus froid que le gaz circulant dans l'appareil, pourrait avoir comme effet de relever le point de saturation malgré l'abaissement de la température du mélange. L'ajutage 74 amenant l'air atmosphérique devrait, dans ce cas, déboucher dans le canal 50 en aval du papillon 58.
Le relèvement du point de saturation du gaz sécheur est facilité par le prélèvement de gaz chargé de vapeur qui est effectué par le canal 40 grâce à l'ouverture du papillon 33.
Le prélèvement ainsi effectué a comme effet de diminuer la vitesse du gaz en aval et par conséquent d'empêcher l'entraî- nement de la matière sèche'par suite de l'introduction de nouvelles quantités de gaz chaud.
Grâce aux différents canaux branchés entre les réci- pients 2 à 5 et, d'une part, le collecteur 46, d'autre part, le collecteur 28, on peut facilement maintenir le gaz sécheur dans un état tel qu'il ne se produise aucune condensation dans l'appareil. Il en résulte non seulement une meilleure couservation de l'uppareil mais également un séchage plus rapide et plus intense. Grâce au procédé suivant l'invention, on peut facilement sécher à fond des schlamms provenant du lavage du charbon qui contiennent jusqu'à 50% d'eau.
L'appareil représenté à la figure 1 permet également de réchauffer le gaz sécheur pendant qu'il lèche extérieurement les récipients contenant la matière à sécher. Un réchauffage de ce genre est, par exemple, réalisé par l'ouverture du pa- pillon 60 qui permet l'introduction dans le compartiment 14,
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de gaz chaud donla température peut être réglée par l'ou- verture du papillon 76.
Un réchauffage du gaz dans le circuit primaire s'impose non seulement pour maintenir le gaz à la température voulue jusqu'à la fin du circuit primaire sans surchauffage au début de ce circuit, mais également pour provoquer une augmentation brusque de la température en certains points du circuit.
Pour certains produits à traiter, on peut en effet avoir intérêt à chauffer d'abord modérément puis plus forte- ment. Il peut en être ainsi notamment lorsque le chauffage donne lieu à une réaction chimique ou à une suite de réac- tions chimiques.
Supposons que deux corps en présence doivent réagir pendant leur déplacement dans l'appareil mais que la réaction ne commence que si elle est amorcée en portant les corps à une température donnée. Si la réaction donne lieu à un dé- gagement de calories, il peut arriver qu'on doive modérer le chauffage en aval de l'endroit où la réaction a été dé- clenchée. Si une nouvelle réaction doit ensuite être réa- misée (éventuellement après adjonction de nouveaux corps) et si cette nouvelle réaction ne se produit qu'à une température plus élevée qué celle atteinte au cours de la première réaction, on est amené à chauffer plus fort en aval de l'endroit où la première réaction s'est terminée.
L'appareil représenté à la figure 1 permet parfaitement d'effectuer un chauffage de ce genre même si on ne poursuit pas comme but principal de sécher la matière.
Certains des canaux N'introduction de gaz et certains des canaux d'évacuation de gaz peuvent théoriquement être con- sidérés comme faisant double emploi avec d'autres parce qu'ils débouchent en des points du circuit de chauffage entre les- quels il ne se produit pratiquement pas de changement dans l'état du gaz. Il en est ainsi de tous les canaux qui débou-
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chent dans les récipients tels que 2 à 5 ou dans les com- partiments tels que 14 à 17, à l'aplomb du conduit qui met deux récipients voisins ou deux compartiments voisins en communication l'un avec l'autre.
On peut cependant concevoir qu'en pratique l'emploi de deux canaux à l'aplomb d'une communication entre deux ré- cipients ou entre deux compartiments permette de régler l'in- troduction ou l'évacuation de gaz d'une manière plus précise qu'on ne pourrait le faire à l'aide d'un seul canal. Si une telle précision n'est pas requise, on n'ouvre évidemment que le papillon contenu dans l'un de ces deux canaux.
A la figure 1, les différents compartiments ont été représentés comme s'ils étaient identiques entre eux et par conséquent interchangeables.l va de soi,qu'en pratique, le compartiment inférieur pourrait être réalisé sans canal tel que 32 destiné à le mettre en communication avec le col- lecteur 28. Sj le compartiment inférieur possède un canal 32 son papillon 39 est évidemment maintenu fermé pour empêcher le passage direct, dans le collecteur 28, des gaz de chauf- fage arrivant du foyer 26.
L'appareil représenté aux figures 2 à 5 est, en principe, identique à celui schématisé à la figure 1.
Il y a deux collecteurs 46 pour les gaz de chauffage d'appoint, un de chaque côté de la même extrémité des com- partiments et récipients. De même,il y a deux collecteurs 28 d'évacuation des gaz vers le ventilateur 29. Ces eux collecteurs sont situés à l'autre extrémité des compartiments et récipients. Les conduites 22, 23 et 24 qui mettent deux compartiments adjacents en communication sont également ré- parties des deux côtés des compartiments de façon que les gaz se divisent en deux courants symétriques par rapport au planvertival longitudinal moyen de l'appareil.
Chacun des récipients 2 à 5 est constitué par une auge
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fermée telle que l'auge 4a (figure 6) suspendue par l'inter- médiaire de cornières 85 et de boulons 86 à une plaque qui lui sert de couvàrcle et qui repose sur les ailes de cor- nières 87 montées sur la face intérieure des parois latérales 88 du carter dans lequel le récipient 4 est disposé. La plaque formant couvercle pour l'auge 4a constitue en même temps le fond 19 du compartiment 15.
L'avancement de la matière dans chaque auge est provoquée par la rotation de deux vis adjacentes à axes parallèles tournant l'une vers l'autre de bas en haut.
Les vis contenues dans le récipient 4 sont désignées par 12 et 12'. Elles tournent en sens inverse l'une de l'au- tre, respectivement dans le sens des flèches X et X' de façon à faire monter la matière entre elles tout en la fai- sant avancer. Par suite de ce mouvement des vis, la matière déplacée par la vis 12 vient s'écraser contre la matière déplacée par la vis 12'. Cet écrasement est très avantageux chaque fois que la matière tend à former des mottes au cours de sonséchage, comme c'est le cas quand on sèche des schlamms argileux.
En vue d'accentuer cet écrasement et par conséquent l'émottage de la matière, on choisit pour la vis 12 un pas légèrement différent de celui adopté pour la vis 12'.
La figure 7 montre à titre d'exemple une vis 12 d'un pas légèrement supérieur à celui de la vis 12'.
Les vis 10 et.10' dans le récipient 2, les vis 11 et 11' dans le récipient 3 et les vis 13 et 13' dans le récipient 5, sont semblables aux vis 12 et 12' dans le récipient 4 et fonctionnent dans les mêmes conditions.
L'expérience prouve que l'émiettement de la matière est accentué davantage an réalisant les vis 10 à 13 et 10' à 13' d'une manière discontinue. Chaque vis comprend alors comme représenté à la figure 8, un certain nombre de palettes
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89 inclinées par rapport à l'axe de l'arbre 90 qui les porte.
En pratique, ces palettes ne doivent pas nécessairement être constituées par des surfaces hélicoïdales mais peuvent être de simples tôles planes inclinées par rapport à l'axe de l'ar- bre 90.
Les extrémités des arbres des deux vis contenues dans un même récipient traversent des plaques telles que 91 (figures 2 et 6) qui obturent des ouvertures 92 ménagées dans des parois 93 qui se trouvent aux extrémités des réci- pients 2 à 5 et des compartiments 14 à 17. Ces ouvertures 92 sont suffisantes pour permettre le passage des deux vis en regard desquelles elles sont ménagées.
Les plaques 91 portent des paliers pour les extrémités des arbres des vis. Ces paliers peuvent aisément être re- froidis par une circulation d'eau, si c'est nécessaire à la t'empérature de fonctionnement de l'appareil.
Four faire tourner les différentes vis 10 à 13 et 10' à 13' dans le sens convenable, on a prévu un mécanisme parti- culièrement simple et d'un bon rendement.
Les arbres ces vis telles que 10 et 11' qui tournent en sens inverse l'une de l'autre dans deux récipients adja- cents portent des roues dentées 94 et 95 (figures 2 et 9) situées dans un même plan. Les autres vis 12 et 13' qui tour- nent dans les mêmes conditions ont également sur leur arbre une roue dentée désignée respectivement par 96 et 97 et qui se trouve dans le plan des roues 94 et 95.
Les arbres des vis 10', 11, 12' et 13, portent une roue dentée désignée respectivement par 98, 99, 100 et 101. Ces dernières roues dentées sont toutes dans un même plan qui est différent de celui contenant les roues 94 à 9'7. Elles sont
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pa-r exerayle plus e:C.".,; cartar crue ZbAoe 9'7.
, par exeuple plus P 1 BàWe du carter que les lµk& 94 Et à 97.
Une chaine 102 passe sur les roues 94 à 101 ainsi que sur les roues de renvoi 103,104, 105 et 106. Les roues 103
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et 106 sont plus bas que les roues 9e. 101 relatives au récipient inférieur tandis que les roues 104 et 105 sont plus haut que les roues 94 et 98 relatives au récipient supérieur.
Les roues 104 et 106 soht dans le même plan que les roues 94 à 97 tandis que les roues 105 et 103 sont dans le même plan que les roues 98 à 101.
La chaine 102 passe d'un plan à l'autre soit en montant de la roue de renvoi inférieure 103 à la roue de renvoi supé- rieure 104, soit en montant de la roue de renvoi inférieure
106 à la roue de renvoi supérieure 105.
Les roues de renvoi inférieures 106 et 103 sont calées sur des arbres désignés respectivement par 107 et 108. Ces arbres portent dans un même plan des roues dentées dési- gnées respectivement par 109 et 110 sur lesquelles passe une chaine 111 actionnée par un moteur 112 par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesses quelconque.
Lorsque plusieurs appareils tels que celui qui vient d'être décrit dont indispensables pour traiter un débit donné de matière, on peut avantageusement les juxtaposer comme représenté à la figure 10.
Dans ce cas, les chaînes telles que 102 des différents appareils sont actionnées à partir d'un moteur commun 112 au moyen d'une chaine 111 passant sur les roues dentées 109 et 110 de chaque appareil.
L'espace compris entre deux appareils adjacents est fermé de toutes parts par des tôles)elles que 113 qu'on peut calori- fuger en même temps que les faces extérieures des appareils.
Les faces de ceux-ci, en regard l'une de l'autre, ne doi- vent.pas être calorifugées puisque la chaleur rayonnée par l'une quelconque de ces faces sert à chauffer la face en regard.
Dans le cas où chaque appareil comporte un nombre impair de récipients superposés, on utilise deux chaines pour action-
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lier les roues dentées calées sur les arbres des vis trans- porteuses, chacune de ces chaînes se déplaçant exclusivement dans le plan des roues qu'elle entraîne.
Il est évident que l'invention n'est pas exclusivement limi tée à la for @e de réalisation représentée et que bien des modifications peuvent être apportées dans la forme, la dis- position et la constitution de certains des éléments inter- venant dans sa réalisation, sans sortir de la portée du pré- sent brevet.
REVENDICATIONS.
1. Procédé de séchage au moyen d'un courant de gaz chaud, d'une matière qui avance au cours de son séchage, c a r a c - t é r i s é en ce qu'on relève le point de saturation du gaz sécheur sur son parcours par introduction dans le courant, de gaz moins chargé de vapeurs que celui-ci à l'endroit où on fait l'introduction.