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rfectionnements aux procédés et appareils pour vider les ¯ alla;es à parois souples contenant des liquiaes ViSC:iJ..HH1X ou des matières pâteuses.
La présente invention a pour objet un perfectionnement apporté aux procédés et appareils pour vider les emballages ou récipients à parois souples, contenant des liquides visqueux ou des matières pâteuses selon lesquels la vidange est obtenue par écrasement de l'emballage au moyen d'une pression d'air développée à l'intérieur d'une enceinte résistante où est préalablement enfermé le dit emballage.
Toutefois les vidanges obtenues par ce procédé, quoique satisfaisantes ne sont pas complètes du fait que l'étanchéité entre l'emballage et l'enceinte n'est jamais parfaite et que l'emballage tel qu'il est conçu actuellement, ne s'écrase pas rationnellement, c'est-à-dire sans laisser de poches. C'est ainsi qu'avec l'emballage en papier fort, ayantla forme connue sous le nom de coin de Wallis, on ne peut obtenir dans les con-
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ditions actuelles une vidange parfaite.
Le perfectionnement apporté à ce procédé, par la présente invention, remédie à ces inconvénients. Il consiste essentiellement à interposer entre l'emballage et la paroi de l'enceinte en pression, une poche ou sac, de préférence en caoutchouc, formant avec la dite paroi, un espace clos, dans lequel se fait l'introduction d'air sous pression,de sorte que l'écrasement de l'emballage est provoqué par l'intermédiaire du sac de caoutchouc ou autre.
Le rebord supérieur du sac est utilisé pour former direc- tement un joint qui assure l'étanchéité de l'espace compris entre ce sac et la paroi de l'enceinte en pression.
Ce rebord peut être plan ou être constitué par un jonc torique.
' autre part, et c'est là une caractéristique importante de l'invention, dans le cas on caoutchouc le sac présentera de préférence dans ses diverses parties, une épaisseur variable dépendant de l'ordre de rapprochement des parties correspondantes de l'emballage, celles qui correspondent à des zones de l'emballage destinéesà être écraséesen premier ayant une épaisseur moindre que celles correspondant à des parties destinées à s'écraser en dernier lieu.
^est ainsi que dans un mode de réalisation plus particulièrement destiné à la vidange des emballages en forme de "coin de Wallis" l'invention peut présenter avantageusement une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : a) - en regard des grandes faces du "coin", l'épaisseur va en croissant de bas en haut de façon que l'angle se ferme progressivement à par tir du sommet.
b)- en regard des parties arrondies raccordant les grandes faces du "coin", l'epaisseur est très inférieure à celle des parties définies sous a), de façon que l'aplatissement en bordure des grandes faces se fasse de façon parfaite, cette épaisseur peut également aller en croissant de bas en haut.
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c) - A la partie supérieure des grandes faces, sur une certaine hauteur en dessous du rebord formant joint, l'épaisseur est très sensiblement diminuée de manière que cette par - tie puisse s'allonger fortement pour venir contourner les petitesbranchesdu T que formera finalementl'emballage aplati.
d) - la partie inférieurs du sac, aussi bien dans les arrondis que sur lesgrandes faces, peutêtre renforcée pour éviter sa détérioration par l'onglet métallique qui ferme le coin de Wallis.
Malgré cela, et en particulier dans le cas de l'emballage en forme de coin de Wallis, le plus généralementemployé, et pour des graisses très épaisses, il peut arriver que l' emballage s'écrase latéralement dans la zone renflée de moindre résistance comprise entre le fond et les deux parois planes qui abou- tissent.à l'arête du "coin", avant que les dites parois soient venues au contact l'une de l'autre sur toute leur surface, de sorte qu'une certaine quantité de graisse se trouve coupée de tout accès vers la sortie et reste emprisonnée.
Pour remédier à cet inconvénient, la poche ou sac élastique sera avantageusement constituée de façon à. être indéforma,- ble sur une certaine hauteur depuis sa base ouverte, ou bien sera rendue indéformable dans cette région par une armature appropriée telle qu'un cercle métallique disposé contre sa face intérieure ou encastré dans son épaisseur au moulage.
Grâce à cette disposition, les parties du sac en caoutchouc et de l'emballage avoisinant cette zone rigide,au lieu de se coucher prématurément sur le fond de l'emballage, se replient verticalement autour de cette zone, cette modification s'accom- pagnant, pendant tout le temps qu'elle se produit, d'une forte tension dans la paroi de la partie renflée de moindre résistan- ce, grâce à quoi l'emballage ne peut "s'étrangler" prématurément dans cette région pour couper le chemin à la graisse venantt de la "pointe" du coin de Wallis.
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Dans un mode de réalisation avantageux, le cercle rigide est pourvu d'une base annulaire qui est utilisée pour fixer le bord du sac en caoutchouc sur le carter.
Les dessinsannexés montrent, à. titre d'exemples, deux forces de réalisation de l'appareil, objet de l'invention, dams le cas de son application à un emballage en forme de coin de '::allia.
La fig.l est une coupe verticale, perpendiculairement aux grandesfaces du coin de Wallis, d'une première réalisation.
La fig.2 une coupe horizontale suivant 2-2 fig.l.
La fig.3 une coupe verticale par le plan bissecteur du "coin".
La fig. 4 une coupe de détail d'une variante du rebord du sac en caoutchouc.
La fig.5 est une coupe verticale d'une deuxième réalisation, prête à fonctionner pour la vidange.
La fig. 6 est une autre coupe verticale de ce dispositif, supposé renversé, en cours de vidange.
Ainsi qu'on le voit sur la fig.l, l'emballage à vider 10, qui dans cet exemple affecte la forme d'un coin de Wallis, est logé dans une enceinte résistante 11 constituée par une boîte de même forme et un couvercle 12. Le haut de la boite 11 est monté dans une pièce 13 qui présente une face d'appui pour le rebord 14a d'un sac en caoutchouc 14 interposé entre la boîte 11 et l'emballage 10. Ce rebord 14a est maintenu par une ron delle couvre-joint 15 serrée par des vis 16, ce qui rend la chambre de pression P, comprise entre la boîte et le sac, par- faitement étanche. La pièce 13 porte un raccord 17 d'arrivée d'air comprimé et elle est percée d'un cmduit 18 qui fait communiquer ce raccord avec la chambre P.
D' autre part, le rebord circulaire 10a de l'emballage 10 est serré entre la rondelle 15 et le couvercle 12, ce qui donne une étanchéité suffisante vis-à-vis du lubrifiant ou autre matière visqueuse contenue dans l'emballage.
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Le couvercle 12 qui est articulé sur un axe 19 porté par des oreilles 20 de la pièce 13 est serré par exemple au moyen d'écrous à oreilles 21 montés à demeure sur des tiges filetées 22 qui pivotent sur des axes 23 portés également par la pièce 13, ces tiges venant s'engager dans des encoches du couvercle, à la manière connue.
Ce couvercle présente en son centre une tubulure d'évacua- tion 24 dont l'orifice 25 communique aveccelui du fond de l'em- balla:se. Cette tubulure, de forme et de longueur quelconques, peutêtre remplacée par un conduit aboutissantà un récipient ou capacité quelconque. C'est le cas par exemple, lorsque l'em- ballage est employé comme réservoir d'une pompe à lubrifiant.
Le sac de caoutchouc 14 pourrait naturellement être d'épais- seur uniforme, mais, pour obtenir les meilleurs résultats, il a été prévu, selon l'invention, de faire varier l'épaisseur, en dépendance de l'ordre de rapprochement desparties correspondantes de l'emballage.
En se reportant aux fig.l à 3, on voit qu'en regard des grandes faces, l'épaisseur va croissant de bas en haut (de A en B, fig.l) et que dans les parties arrondies qui raccordent cesgrandesfaces entre elles, elle est bien moinsimportante, touten croissant égalementde bas en haut (de C en D fig.3 ).
De ce fait, lorsqu'on, insuffle de l'air sous pression dans la chambre P, l'aplatissementde l'emballage, sousl'action du sac de caoutchoucrepoussé par l'air, se fait rigoureusementde bas en haut, perpendiculairement aux grandes faces en formant l'angle du coin progressivement à partir du sommet et cela aussi facilement en bordure de ces grandes faces qu'au milieu, grâce à l'élasticité plus grande des parties E fig. 2.
D'autre part, depuis B ou D, jusqu'au rebord supérieur 14a l'épaisseur, aussi bien sur les grandes faces que dans les arrondis, présente un fléchissemen t, grâce à quoi ces parties plus faibles F peuvent s'allonger fortement pour venir épouser
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le contour des petites branches du T que forme l'emballage aplati (voir tracé en traits mixtes sur la fig.l). Enfin, eu égard à la présence de la fermeture métallique 27 du "coin", la partie inférieure G du sac sera avantageusement renforcée en vue d'un long usage.
Au lieu du rebord plan 14a, le sac de caoutchouc pourrait comporter, en bordure de son ouverture supérieure, un jonc torique 14b fig. 4. Dans ce cas, le serrage entre le couvercle et la boîte donnerait en même temps le serrage de ce jonc et du bord roulé de l'emballage.
Sur les fig.5 et 6, 30 désigne le carter métallique, 31 son couvercle, ou son embase de fixation, 32 des vis basculantes avec des écrous de serrage, 33 l'emballage de lubrifiant. Le fond 34 de cet emballage est appliqué étroitement sur le plat de l'embase 31, et son ouverture 35 communique avec le conduit 36 qui amène la graisse au cylindre du compresseur non représenté.
Le sac en caoutchouc 37, dont l'épaisseur varie de façon que l'écrasement de l'emballage se fasse par rapprochement des faces planes du coin de Wallis du sommet vers la base, est ici muni . la base d'un cercle métallique 38 destiné à le rendre indéformable en cet endroit. Dans cet exemple, ce cercle est disposé intérieurement au sac, lequel est fixé au carter, par Exemple par serrage entre le rebord du dit carter et un rebord angulaire 38a du cercle 38 au moyen de vis 39.
L'arrivée de l'air comprimé dans le carter se fait par tout moyen approprié, par exemple par un ajutage 40, que l'on enfance lors de la mise en place du dit carter avec l'emballage inclus, dans un joint 41 prévu à l'orifice du conduit d'ame- née 42. L'étanchéité entre les deux parties du système de vidange, pour éviter les fuites de graisse, est assurée par le seul serrage du bourrelet 34 de l'emballage entre deux parties coniques de l'embase 31 et du cercle rigide 38-38a.
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Le fonctionnement est le suivant :
Au début de l'envoi d'air comprimé dans l'espace compris entre le carter et le sac de caoutchouc, l'écrasement de l' emballage par l'intermédiaire du dit sac, commence à se produire à partir de la fermeture 43, par rapprochement des deux faces planesdu coin de Wallis ; en même tempsla zoneH (fig.5) du sac de caoutchouc qui avoisine le cercle rigide 38 s'applique contre l'emballage, puis de concert avec la zone adjacente dé celui-ci, se replie graduellement vers l'intérieur autour du dit cercle (fig.6).
Ce repliement s'accompagne forcément de la. création d'une forte tension dans la zone renflée de moinare résistance de la paroi de l'emballage, tension qui s'oppose à la production de tout étranglement intempestif de l'emballage dans cette région. Aussi l'aplatissement de l'emballage suivent les flèches f peut-il continuer à se produire rationnellement en progressant vers la base sans laisser de graisse incluse.
Le tracé en traits mixtes 331 indique la forme finale de l'emballage et 371 celle du sac élastique.
Il va de soi que le cercle de raidissage pourrait être di sposé autremen t, et être , par exemple, encastré ds.ns le caoutchouc, au moulage.
D'autre part, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, dont elle englobe toutes lesvariantes que pourraientsusciter sesapplications à d' autres formes d'emballages. Enfin le sac en caoutchouc pourrait être remplacé par un sac plus simple en toute matière souple, étanche.