Procédé et dispositif pour la fabrication de nattes
ou couches en fibres de verre ou autres fibres anorganiques.
L'invention concerne un procédé pour la fabrication
de nattes ou couches en fibres de verre et autres fibres anorganiques. Ce procédé consiste essentiellement en ce que les fibres obtenues de la masse fondue sont, par un courant gazeux qui les entraîne, déposées sur un support perméable aux gaz, par exemple une bande d'entraînement. Lorsque le courant de gaz qui entraîne les fibres rencontre le support, ce courant le traverse, tandis que les fibres sont retenues par le support. Pour que les fibres se déposent convenablement sur le support, on peut, d'après cette invention, provoquer un tirage d'aspiration sous le support et dans
le sens de l'aménage des fibres vers le support. Il est particulièrement pratique de conduire le courant de gaz entraînant les fibres à travers .une buse à venturi débou-chant dans une enveloppe évasée ayant autant que possible
la forme de lignes de courant. Si comme support perméable on utilise une bande d'entraînement qui déplace la natte, des moyens appropriés exerceront une pression sur les fibres, de manière à condenser la natte et à bien la feutrer. La natte de fibres est détachée de la bande qui l'entraîne par un couteau racleur disposé transversalement et prenant la natte par en-dessous. Bans la suite du procédé on amène,sur la natte de fibres entraînée, une matière collante, de la
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vention, répartie uniformément dans la natte par l'effet d'une aspiration sous pression passant à travers la natte, l'excèdent de matière collante étant ainsi enlevé. La matière collante retenue dans la natte est ensuite séchée.
L'invention comporte d'autre part un dispositif pour l'exécution du dit procédé, comme on le verra en détail plus loin.
Au dessin ci-annexé, donné à titre d'exemple, Fig. 1 est une vue schématique d'une forme d'exécution du dispositif conforme à l'invention. Fig. 2 est une vue analogue d'une forme un peu modifiée.
Dans la fig. 1, 1 désigne un récipient de fusion dans lequel on fait fondre de la façon connue et à la fluidité voulue des tessons de verre, des déchets de verre ou d'autres produits anorganiques, selon le genre de fibres à obtenir. Au fond du récipient de fusion se trouvent de petits orifices en forme de buses, par lesquels la matière fondue s'écoule en veines minces. La transformation des courants liquides en fibres s'opère de la façon connue au moyen de vapeur à haute tension, dirigée par exemple par des buses 3 inclinées vers le bas contre les veines de verre. Les fibres produites sont conduites vers le bas par un courant gazeux dirigé vers le bas et recevant ou entourant les fibres. Pour former ce courant gazeux on peut utiliser la vapeur réchauffée employée pour la production des fils.
Mais on pourrait aussi produire à cet effet un autre courant gazeux quelconque, réglable. C'est ainsi que par des buses 4 on peut amener sous pression de l'air froid ou chaud, ou un autre gaz. Pour le ou les courants gazeux con-
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une sorte de puits, comportant en 6 des orifices réglables par des clapets, pour l'arrivée d'air frais. Grâce aux bu-
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modifié selon les besoins, quant à sa vitesse, sa température et même sa composition chimique.
La fig. 2 montre une forme d'exécution particulièrement appropriée à ce but. Dans cette exécution le mélange de vapeur et de fibres est reçu et conduit plus loin par des
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pour effet de ralentir uniformément et autant que possible sans tourbillons les courants gazeux, qui y pénètrent avec
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en forme de lignes de courant, dans laquelle s'opère un nouveau ralentissement, avec répartition uniforme des courants gazeux contenant les fines fibres. De cette façon on obtient une répartition uniforme et un dépôt régulier
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la formation d'une natte ou couche de densité et épaisseur régulières. Un autre avantage de ce dispositif consiste en ce que dans l'espace entre le- récipient de fusion 1 et la buse à venturi se produit une dépression qui empêche les fibres de verre de sortir dans l'espace circonvoisin.
Le.courant gazeux descendant qui emmène les fibres rencontre une bande d'entraînement 7_ en forme de tamis. Cette bande d'entraînement est formée de manière à laisser tra-verser le courant gazeux, mais à retenir les fibres anorganiques. La bande ? se déplace dans le sens de la flèche, à une vitesse plus ou moins grande. Les fibres s'y déposent sous forme d'une natte bien feutrée, d'une façon continue et avec cohésion, puis elles sont entraînées plus loin.
En réglant la vitesse de la bande d'entraînement on est à même de donner à la natte de fibres formée une épaisseur quelconque.
Le courant gazeux qui traverse la bande d'entraînement, pénètre d'après la fig. 1 dans une chambre 8 et de là dans
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une chambre semblable 22, avec des conduits de départ 23.
Comme le montre la fig. 1 on peut produire une dépres-
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lateur 10. Par l'aspiration dans la chambre 8 on obtient un dépôt irréprochable et sans trouble des fibres sur la bande d'entraînement. Dans cette disposition on peut aussi suppri-
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chambre 21.
Le nombre des buses 2 et des veines de fibres n'est pas limité.
Après que les fibres sur la bande d'entraînement ont été réunies en une natte lâche, celle-ci, portée par la bande, arrive sous un dispositif de serrage 11, par exemple une plaque ou un rouleau à pression réglable qui comprime la natte à l'épaisseur et à la densité désirée.
au bout de la bande 9 se trouve un couteau détacheur
12 disposé transversalement sur la surface de la bande et supporté latéralement par des bras articulés et oscillants
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mande 14 à manivelle. Le couteau a pour but de détacher
la natte de la bande d'entraînement, puis d'empêcher cette dernière d'entraîner la natte avec elle lors du retournement.
Le couteau sert enoore à maintenir propre la bande d'entraînement ou à en faciliter le nettoyage.
La natte détachée arrive sur une seconde bande d'entraînement 15, sur laquelle, par un dispositif 16, la natte est imbibée d'une matière collante. Cette imbibition est effectuée dans une mesure telle que les propriétés d'isolation calorique et sonore de la natte soient influencées le moins possible. De préférence elle sert uniquement à donner à la natte une cohésion suffisante pour l'emballage, le transport et le montage. Le dispositif d'apport de matières collantes peut être d'un système connu quelconque.
Après avoir passé sous le dispositif 16 la natte traver-
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sant à travers la natte une aspiration ayant pour effet de répartir l'agent d'imbibition (matière collante) uniformément dans la natte et d'enlever l'excédent de matière d'imbibition. Ce dispositif de pression et d'aspiration comprend un récipient tubulaire 17 situé au-dessus de la natte et transversalement par rapport à celle-ci, et un récipient
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faces de la natte. Dans le tube 17 on amène un agent gazeux sous pression, tandis que dans le tube inférieur on produit une aspiration. De ce fait on réalise un courant gazeux qui traverse verticalement la natte, répartit la matière collante et absorbe l'excédent de cette matière dans le récipient
18. Les fentes des tubes 1?-et 18 sont munies de brides 19 parallèles aux faces de la natte et destinées à rendre les tubes étanches par rapport à la natte.
D'autre part, on opère le séchage de la matière collante ajoutée à la natte, par exemple en donnant une température suffisamment élevée à l'agent gazeux qui sort du tube
17 et traverse la natte. Pour ce séchage on pourrait aussi employer d'autres moyens.
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d'une façon connue sur du papier ou un support similaire. Comme moyens de collage on peut envisager des masses liquides ou collantes à chaud, par exemple du latex, de la dextrine, du silicate, de la résine, du bitume, de la poix, etc..
La natte finie peut être enroulée en bandes sans fin ou découpée en pièces de longueur et largeur désirées.
Il va de soi que ce dispositif peut être modifié dans
ses détails et dans sa construction sans sortir du cadre de cette invention, notamment on pourra renverser le sens des dépla cements des divers courants et des parties mobiles.