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" Procède de fabrication d'espadrilles et chaussures similaires avec semelle en caoutchouc".
Dans tous les procèdes pour la fabrication d'espadrilles avec semelle en caoutchouc employés jusqu'à présent, l'on part du principe suivant: on fabrique séparément la semelle en caoutchouc vulcanisé et on la fixe ensuite sur l'empeigne, soit en les collant au moyen de dissolution de caoutchouc, soit par couture. Etant donné que le/but qu'on cherche à atteindre dites dans la fabrication d'espadrilles et de chaussures/"de plage" est d'obtenir un prix de vente très réduit et une marchandise réunissant les meilleures conditions de présentation et de durée, on est forcé de sacrifier l'une, de ces conditionsà l'autre.-,
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ont dans le cas contraire,' il est complètement impossible de les satisfaire complètement.
La multiplicité des opérations % réaliser augmente forcément le coût de la main-d'oeuvre, et l'emploi de matières de première qualité contribue au renché- rissement, ce qui a comme conséquence que les chausssures de ce genre que l'on trouve sur le marché et qui méritent le qualificatif de supérieures,sont chères.
Le procédé suivant la présente invention est susceptible d de diminuer considérablement le coût de la main-d'oeuvre, en permettant de réaliser en une seule et unique opération,d'une durée de quelques minutes seulement , la confection de toute la pièce de chaussure en formant simultanément la semelle, en vulcanisation et son union parfaite à l'empeigne, le procédé pouvant¯être appliqué, aussi bien avec du caoutchouc vierge, qu'avec du cao ouchouc régénéré.
Il présente donc un tntérêt maxi- mum dans ce dernier cas puisqu'il permet d'obtenir une chaus- sure parfaite avec un matériel de déchets qui, malgré qu'il ait déjà été utilisé et le soit encore dans ce genre de fa- brication par le fait même que la semelle est fabriquée en caoutchouc régenéré séparément de la chaussure proprement dite nl et quèl'on/obtient pas un collaage parfait ni une résistance mé- canique suffisante pour la couture , n'a pu jusqu'à prés être employé qu'à la confection des chaussures de toute der- nière catégorie .
La réalisation du procédé tel qu'il a été concu, présen- tait la difficulté du moulage de la semelle simultanément avec la pression nécessaire pour réaliser l'assemblage de l'empeigne avec la semelle, sans produire un trop grand pourcentage de pièces avec bavures ou avec défauts constituant des rebus.
Il était donc nécessaire de rendre possible le moulage complet de toute la quantité de caoutchouc destinée à la forma-
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tion de la semelle, même si cette quantité varie dans les li- mites de tolérance un peu larges.
Ceci est réalisé suivant l'invention par l'emploi d'un moule constitue.;'; par une plaque qui forme le dessous de la semelle, une plaque correspondante ayant une ouverture s'accor- dant à la forme extérieure de la semelle, et qui vient s'appli- quer sur la plaque précédente avec interposition de moyens élastiques et une forme correspondant à l'empeigne qui s'appli- que sur la surface supérieure du caoutchouc en le comprimant en même temps que la plaque montée élastiquement, en mettant ainsi en opposition l'effort de dilatation du caoutchouc lors de sa compression et l'effort d'expansion des moyens élastiques -lors de leur oompression, efforts qui s'exercent en sens con- traire et qui s'équilibrent en ayant comme effet que la pres- sion de la forme contre le caoutchouc contenu dans le moule de la semelle,
remplit totalement ce moule. On produit ainsi une semelle parfaite qui variera uniquement, par rapport à une au- tre semelle fabriquée avec le même moule, d'une différence minime d'épaisseur correspondant à la différence de matériel utilisa pour la confection de deux semelles,
Pour permettre de comprendre parfaitement l'objet de l'invention, on a décrit ci-dessus à titre d'exemple une forme d'exécution de l'appareil utilisé de préférence pour la mise en oeuvre du procédé. Sur les dessins on a représenté shhé- matiquement le moule perfectionné et son montage sur une ma- chine pour la réalisation d'une paire de chaussures en une seule opération,
La figure 1 est une vue du moule élastique, de
Les figures 2,3,et 4 sont des vues/divers aspedts de la machine.
D'après ce qu'on voit sur la figure 1, le moule est cons- tttué par une plaque de base , pourvue intérieurement de
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résistances électriques 2 pour assurer le chauffage nécessaire à la vulcanisation. Sur cette plaque de base 1, on a prévu des doigts 3 au nombre de quatre ou davantage, sur lesquels sont enfilés des ressorts 4. Au-dessus de la plaque 1 et dans la région centrale de oelle-oi l'on dispose la forme semelle mé- tallique 5 ayant la conformation du dessous de la semelle tout en possédant si l'on veat, n'importe quel dessin en relief.
Sur la plaque 1, vient s'appliquer une plaque 6 qui possè- de une ouverture 7 de la forme de la semelle, de telle façon qu'en mettant cette plaque 6 sur la plaque 1 guidée par les pivots 3 et par les orifices correspondants 8, la paroi de l'ouverture 7 vient s'ajuster parfaitement avec les parois latérales de la forme 5 de la semelle, en constituant un es- paae entre la forme et les parois latérales de l'ouverture 7, formant ainsi le moule de la semelle dans lequel l'on dispo- sera le caoutchouc pour constituer cette semelle.
Sur la plaque 6 s'appuie par ses bords, mais sans péné- trer dans l'ouverture, la face inférieure 9 de la forme 19, cette dernière,comme le montrent les figures 2 à 4,se trouvant montée sur un arbre de presse, de sorte qu'en faisant tourner cet arbre et en comprimant la forme contre la plaque 6, cette plaque descend contre Inaction des ressorts 4 et le caoutchouc qui se trouve à l'intérieur de l'ouverture 7 est comprimé et obligé à remplir totalement cette ouverture. N'ayant aucune possibilité de fuir sous l'effet de la pression de l'arbre, le caoutchouc exerce à son tour (une fois tous les espaces de l'ouverture remplis) une pression contre les parois du moule qui équilibre la pression de l'arbre par celle des ressorts.
Si 1(on a monté l'empeigne sur la forme 19, en disposant sur sa partie inférieure 9 les rebords internes de cette em- peigne ainsi que la semelle intérieure, la pression s'exerce- ra directement entre le caoutchouc logé dans la plaque 6, #
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)"11I1 ,.a# ,.l.l.".,!i..l'1.8't l'empeigne et la semelle intérieure as-
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surant ainsi une union étroite de ces éléments, La forme 19 est pourvue également de moyens de chauffage électrique et en vulcanisant on réalise un oollage parfait de l'empeigne et de la semelle.
Ainsi, en une seule opération réduite pratiquement au temps nécessaire pour monter l'empeigne sur la forme, disposer le coutchouc dans l'intérieur du moule et 'vulcaniser'opération d'une durée de 5 à 10 minutes- l'on obtient une chaussure com- plètementterminée et pourvue de sa semelle et cela d'une façon telle qu'on ne peut pas l'obtenir- par les procédés de collage actuels.
Suivant une forme de réalisation préférée, les plaques sont montées au nombre de deux sur un châssis d'ensemble, les for- commune mes 19, égamement au nombre dé deux ,sont mont ées sur une barre/ 11 reliée à l'arbre 10 lequel est également relié à une barre 12 disposée entre les deux formes transversalement par rapport à la première. La barre 12 est articulée sur un axe 13 et re- pose en position de travail sur les barres 14 par son extrém- té opposée pourvue d'une manohe 15 et d'une goupille 16 qui les maintient en position.
Avec une machine ainsi établie, le procédé de fabrication est le suivant:
On fait pivoter la barre 12 autour de son axe 13 sépa- rant ainsi les formes 19 des plaques de moule. On met dans l'ouverture 7 du moule le caoutchouc cru ou la gomme en poudre déjà vulcanisée (régénérée)suivant qu'on utilise l'un ou l'au- tre de ces matériaux. Dans le second cas, il est recommandable de disposer une couche de dissolution de caoutchouc non vulca- nisé au-dessus de la couche de gomme en poudre en l'appliquant à cet effet sur l'empeigne, soit sur 'la totalité de son étendue, soit uniquement sur les bords, L'on met alors sur la forme 19 l'empeigne pourvue d'une semelle intérieure appropriée, par
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exemple d'une semelle de chanvre qui évite le contact direct du pied avec le caoutchouc.
Ensuite, l'on abaisse la forme à sa position de travail en tournant en sens inverse la barre 12, on la fixe à l'aide de la goupille 16 et l'on actionne l'arbre 10 qui oomprime simultanément les deux formes sur les semelles correspondantes, produisant alors, de la manière déjà décrite,le remplissage parfait de 1'intérieur du moule avec le caoutchouc et l'appli- cation de celui-ci contre l'empeigne. Le chauffage dont sont pourvues les formes et le moule produit la vulcanisation de la ' manière connue et lorsque le temps nécessaire à cette opion s'est écoulé, on peut retirer les deux pièces de chaussure en- tièrement terminées et prêtes à être utilisées immédiatement.
Sans sortir des principes fondamentaux du brevet, l'on comprendra facilement que l'on peut apporter de nombreuses mo- difications de détail dans la réalisation de l'appareil.
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"Processes for the manufacture of espadrilles and similar shoes with rubber soles".
In all the processes for the manufacture of espadrilles with rubber sole used up to now, we start from the following principle: we manufacture separately the vulcanized rubber sole and then it is fixed on the upper, either by gluing them by means of dissolving rubber, or by stitching. Given that the / goal that we are trying to achieve said in the manufacture of espadrilles and / "beach" shoes is to obtain a very low selling price and a product meeting the best conditions of presentation and duration, one is forced to sacrifice one of these conditions to the other.
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have otherwise, 'it is completely impossible to satisfy them completely.
The multiplicity of operations% to be carried out necessarily increases the cost of labor, and the use of first quality materials contributes to the increase in price, which has the consequence that footwear of this kind found on the market and which deserve the qualifier of superior, are expensive.
The process according to the present invention is capable of considerably reducing the cost of labor, by making it possible to carry out in a single operation, lasting only a few minutes, the making of the entire piece of shoe. simultaneously forming the sole, in vulcanization and its perfect union with the upper, the process being able to be applied, as well with virgin rubber, as with regenerated cao ouchouc.
It is therefore of maximum interest in the latter case since it makes it possible to obtain a perfect fit with a waste material which, despite having already been used and still being used in this type of manufacture. by the very fact that the sole is made of regenerated rubber separately from the shoe proper nl and that a perfect bonding or sufficient mechanical resistance for the seam is not obtained, has so far not been possible to use than in the manufacture of footwear of any last category.
Carrying out the process as designed presented the difficulty of molding the sole simultaneously with the pressure necessary to achieve the assembly of the upper with the sole, without producing too large a percentage of parts with burrs. or with defects constituting rejects.
It was therefore necessary to make possible the complete molding of all the quantity of rubber intended for the forming.
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tion of the sole, even if this quantity varies within somewhat wide tolerance limits.
This is achieved according to the invention by the use of a mold constituted .; '; by a plate which forms the underside of the sole, a corresponding plate having an opening corresponding to the outer shape of the sole, and which comes to rest on the preceding plate with the interposition of elastic means and a shape corresponding to the upper which is applied to the upper surface of the rubber by compressing it at the same time as the elastically mounted plate, thus putting in opposition the expansion force of the rubber during its compression and the force of 'expansion of the elastic means - when they are compressed, forces which are exerted in the opposite direction and which balance each other having as an effect that the pressure of the form against the rubber contained in the mold of the sole,
totally fills this mold. A perfect sole is thus produced which will vary only, in relation to another sole made with the same mold, by a minimal difference in thickness corresponding to the difference in material used for making two soles,
In order to enable the subject of the invention to be fully understood, an embodiment of the apparatus preferably used for carrying out the method has been described above by way of example. The drawings show schematically the improved mold and its mounting on a machine for making a pair of shoes in a single operation,
Figure 1 is a view of the elastic mold, from
Figures 2, 3, and 4 are views of various aspects of the machine.
From what can be seen in figure 1, the mold is constituted by a base plate, provided internally with
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electric resistors 2 to provide the heating required for vulcanization. On this base plate 1, there are provided fingers 3, four or more in number, on which springs 4 are threaded. Above the plate 1 and in the central region of where the form is arranged. metal sole 5 having the conformation of the underside of the sole while having, if seen, any pattern in relief.
On the plate 1 is applied a plate 6 which has an opening 7 in the shape of the sole, so that by placing this plate 6 on the plate 1 guided by the pins 3 and by the corresponding holes 8, the wall of the opening 7 fits perfectly with the side walls of the shape 5 of the sole, constituting a gap between the shape and the side walls of the opening 7, thus forming the mold of the sole in which the rubber will be placed to constitute this sole.
On the plate 6 rests by its edges, but without entering the opening, the lower face 9 of the form 19, the latter, as shown in Figures 2 to 4, being mounted on a press shaft , so that by rotating this shaft and compressing the form against the plate 6, this plate descends against the Inaction of the springs 4 and the rubber which is inside the opening 7 is compressed and forced to fill completely this opening. Having no possibility of leaking under the effect of the pressure of the shaft, the rubber in turn exerts (once all the spaces of the opening are filled) a pressure against the walls of the mold which balances the pressure of the shaft by that of the springs.
If 1 (the upper has been mounted on the form 19, by placing on its lower part 9 the internal edges of this comb as well as the insole, the pressure will be exerted directly between the rubber housed in the plate. 6, #
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) "11I1, .a #, .l.l.".,! I..l'1.8't the upper and the insole as-
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thus ensuring a close union of these elements, the form 19 is also provided with electric heating means and by vulcanizing one achieves a perfect gluing of the upper and the sole.
Thus, in a single operation reduced practically to the time necessary to mount the upper on the last, place the rubber in the interior of the mold and 'vulcanize' the operation lasting 5 to 10 minutes - we obtain a shoe Completely finished and provided with its sole and this in such a way that it cannot be obtained by current bonding methods.
According to a preferred embodiment, the plates are mounted two in number on an overall frame, the forms 19, also two in number, are mounted on a bar / 11 connected to the shaft 10 which is also connected to a bar 12 disposed between the two shapes transversely to the first. The bar 12 is articulated on an axis 13 and rests in the working position on the bars 14 by its opposite end provided with a handle 15 and a pin 16 which maintains them in position.
With a machine thus established, the manufacturing process is as follows:
The bar 12 is rotated about its axis 13 thus separating the shapes 19 of the mold plates. The raw rubber or the already vulcanized (regenerated) gum powder is placed in the opening 7 of the mold, depending on whether one or the other of these materials is used. In the second case, it is advisable to place a dissolving layer of unvulcanized rubber on top of the layer of powdered gum, applying it for this purpose to the upper, that is to say over its entire extent. , or only on the edges, We then put on the form 19 the upper provided with a suitable insole, for
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example of a hemp sole which prevents direct contact of the foot with the rubber.
Then, the form is lowered to its working position by turning the bar 12 in the opposite direction, it is fixed using the pin 16 and the shaft 10 is actuated which simultaneously presses the two forms on the corresponding soles, then producing, in the manner already described, the perfect filling of the interior of the mold with the rubber and the application thereof against the upper. The heating provided to the forms and the mold produces vulcanization in the known manner and when the time required for this has elapsed, the two pieces of shoe completely finished and ready for use can be removed immediately.
Without departing from the fundamental principles of the patent, it will easily be understood that it is possible to make numerous modifications of detail in the embodiment of the apparatus.