BE413489A - - Google Patents

Description

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 procédé et appareil pour la rectification et l'amélioration de l'eau pour usage alimentaire. 



   La présente invention a pour objet un procédé et l'appareil y relatif pour la rectification et l'amélioration de l'eau pour u sages al imentaire s. 



   Jusqu'à présent l'eau a été évaluée en raison de la qualité    et de la quantité de s minéraux dissous dans l'eau, parce qu'ils s   déterminent sa dureté. 



   Tout ce qui a été fait jusqu'ici dans la technique et dans l'industrie tendait à réduire la dureté de l'eau par deméthodes chimiques (emploi de substances basiques et alcalines), pour obtenir une eau pour usagesindustriels(alimentation de chaudières, buanderies, teintureriess e tc. ). 



   Le problème de la rectification de l'eau pour des buts alimentaires (infusions, extractions, percolations, etc.) est resté jusqu'ici complètement négligé bien qu'il soit de la plus grande importance. 

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   L'eau pour la préparation de produits alimentaires doit être classifiée, non en raison de sa dureté, mais en raison de son pouvoir et sa capacité de dissoudre lessubstances organiques, ainsi   qu' en   raison de son goût plus ou moins agréable. 



   Il a été constaté par expériences que l'eau possède les propriétés idéales susmentionnées quand elle contient en solution et demi-lié par des effets naturels le bioxyde de carbone ou anhydride carbonique (uo2). 



   La simple gazéification de l'eau par l'anhydride carbonique   (C02)   comme dans la préparation de l'eau de seltz ne change nullement la propriété de l'eau, puisqu'il s'agit seulement de dissolution du CO2 dans l'eau, ju squ' à saturation. 



   La rectification et l'amélioration de l'eau par rapport à sa capacité de dissoudre lessubstances organiques, augmentant ainsi la valeur de son goût, est réalisable uniquement par l'emploi méthodique du bioxyde de carbone (002) comme il résulte du procédé suivant l'invention. 



   Ce procédé consiste essentiellement à saturer l'eau, à sa température normale, en bioxyde de carbone   (002)     jusqu'à   ce que la gaz se dissolve dans l'eau dans les meilleures conditions, en soumettant successivement l'eau ainsi saturée à un chauffage dans un récipient clos(chaudière), éventuellement   jusqu' à   atteindre une certaine pression de vapeur, afin de réaliser ainsi une combinaison chimique forcée entre une partie du bioxyde de carbone (C02) et la chaux ou le magnésium (s'il y en a) dissous dans l'eau ;ceci donne lieu à une précipitation rapide de carbonate s. 



   La gazéification de l'eau par l'anhydride carbonique (CO2) peut être effectuée indifféremment par un moyen quelconque ; il est également indifférent que le gaz employé soit engendré di-   re cterr.ent   par réduction descarbonates sousl'action d'acides, ou soit emmagasiné préalablement en bouteilles. 



   La formation des précipités sera d'autant plus rapide que 

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 la pression à laquelle est soumise l'eau sera plusélevée ; le volume descristaux descarbonates sera augmenté dans le même rapport. 



   Aprè avoir soumisl'eau au procédé décrit, on élimine de l'eau le précipité solide par décantation ou par filtration. 



   Apresfiltration, on conserve l'eau, jusqu'au moment de l'utiliser, dans un autre récipient clos, afin d'éviter la perte du C02 gazeux non. dissous. 



   Au cas où l'eau ainsi rectifiée doit être utilisée à   l'état chaud, afin d' évi ter un double chauffage et pour de s   raisons de simplicité et d'économie, il sera utile d'employer une chaudière double ou même deux ou plus de chaudières superposéesou réuniesentre ellesen série. 



   A titre d'exemple non limitatif, on va décrire un type de chaudière double qui répond parfaitement au but envisagé et qui est représenté en coupe verticale à la   fig.l   et en plan à la fig.2 du dessin. 



   La chaudière double se compose de deux chaudières B et A emboîtées l'une dans l'autre, (A chaudière externe de dimensions plusgrandes, B chaudière interne pluspetite). Les 'deux chau -   dières  sont reliéespar le haut entre elles par une tubulure J, pourvue de soupape de prise K, pour que dans lesdeux chaudièresrègne la même pression. 



   Au fond de la chaudière externe A ou à proximité de son bord inférieur est prévue la tubulure D-H qui met en communication la chaudière interne avec la chaudière externe, sur la tubulure D-H sont insérés une soupape E et un filtre externe F ; la tubulure permet à l'eau de sortir avec les précipités solidesde la chaudière externe A, où a lieu la combinaison chimique entre le C02 et lesminéraux contenusdans l'eau, pour entrer dans la chaudière interne B en passant préalablement par le filtre F où elle se libère de tous les sédiments. 



   La double chaudière ainsi construite forme une seule unité ; 

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 un seul foyer ou autre source de chauffe suffit pour maintenir l'eau à une température égale et constante dans les deux chaudières. 



   Leschaudières seront naturellement muniesde tous lesappareilset soupapesnécessaires de manoeuvre et de sûreté N. 



   En aval du filtre F est prévue une soupape de retenue G dont le but est d'empêcher que l'eau rectifiée et épurée puisse re tourner de la chaudière interne B dans la chaudière externe A par suite   àu   vide se formant dans la chaudière externe après extinction du feu dans la chaudière externe. 



   En se rapportant aux figures du dessin, l'eau à rectifier est introduite dans la chaudière externe A par la tubulure d'amenée c, tandis que l'eau rectifiée et épurée sort par pression par la tubulure y qui plonge dans la chaudière interne B et sur laquelle est inséré un robinet de prise. 



   La vapeur se formant dans les chaudièrespeut être déchargée par la tubulure L, sur laquelle est également insérée une soupape de prise. 



   Comme déjà mentionné, au lieu de la double chaudière décrite, on peut utiliser deux chaudièressuperposées ou reliéesen série ;la double chaudière présente toutefois l'avantage d'une plus grande compacité, d'un moindre encombrement et d'une plus grande économie. 



   Pour prévenir les effets corrosifs et pour empêcher les effets électrolytiquesque pre sque touless gaz dissous dans l'eau provoquent sur lesmétaux, il est bon d'employer autant que possible des chaudières, récipients et tubuluresen fer émaillé. 



   L'eau traitée par le système décrit peut être considérée comme rectifiée d'une manière idéale, possédant les propriétés spécifiées plus haut et partiellement épurée, et elle garantit des résultats excellents pour toutes les industries (fabrication de la bière, pâtealimentaires, boissons, etc, ) et en particu - 

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 lier pour la préparation d'infusions de café et de thé. 



   REVENDICATIONS. 



   1. procédé pour la rectification et l'amélioration de l'eau pour usagesalimentaires moyennant traitement par lebioxyde de carbone   (002)   et chauffage sous pression en double chaudière ou en chaudièresen série, essentiellement caractérisé par, le fait que l'eau à rectifier est saturée préalablement, à température normale, par le bioxyde de carbone (CO2) et soumise successivement au chauffage en récipient clos (chaudière) jusqu'à atteindre une certaine pression de vapeur, réalisant ainsi la combinaison chimique entre une partie du bioxyde de carbone   (002)   contenu dans l'eau et. lesminéraux (spécialement chaux et magnésium) dissousdans l'eau,   lesquels  se séparent sousforme de précipité s.

Claims (1)

1. 2. procédé d'après la revendication 1, caractérisé par le fait que l'eau épurée et rectifiée comme décrit est ensuite soumise au filtrage ou à la décantation pour éliminer les précipités solides et est conservée, pour son utilisation, en des récipientsclos afin d'éviter la déperdition du (002) gazeux, 3.

   Appareil pour la réalisation du procédé d'âpres les revendications 1 et 2, plus spécialement pour l'utilisation à chaud de l'eau rectifiée, afin d'éviter un double chauffage, caractérisé par une double chaudière (A-B) (deux chaudièresembottées l'une dans l'autre, ou superposées, ou connectées en série et ayant la même pression interne), dans la première desquelles a lieu le traitement de l'eau par le bioxyde de carbone (C02) et son chauffage successif sous pression, tandis que dans la seconde chaudière est introduite l'eau traitée et épurée par la première chaudière, cette eau étant préalablement obligée à passer par un filtre 3 ou autre dispositif propre à éliminer les précipités solides qui se sont formés.

   4. Appareil d'après la revendication 3, caractérisé par le <Desc/Clms Page number 6> fait que leschaudières, récipients et tubuluresqui le compo sent sont en fer émaillé afin d'éviter lesphénomènesélectrolytiques et empêcher l'altération de l'eau rectifiée.