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"Perfectionnements apportés aux pompes d'injection de combustible".
La présente invention consiste en des perfection- nements apportés aux pompes d'infection de combustible, permettant l'utilisation de pistons et de cylindres exempts de rainures assymétriques, -d'où la suppression des usures irrégulières,- le réglage précis de la course du piston de la pompe et le graissage à l'huile de ces organes, ce qui
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permet utiliser %M.Qombust:Lble.lêger, ne possédant pas de qualités lubrifiantes propres.
@ Les dessins annexés représentent à titre d'exemple la pompe d'injection à piston, le dispositif de réglage de
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la course du piston de la pompe et le dispositif de graissage des pistons et des cylindres de la pompe.
Dans ces dessins:
La figure 1 est une coupe transversale de la pompe.
13 désigne le piston de la pompe, 14 le cylindre, 15 le ressort de rappel, 16 l'arrivée du combustible, 17 la soupapd d'aspiration, 18 la soupape de refoulement, 19 le canal de refoulement, 20 l'arrivée de l'huile de graissage, 21 le canal circulaire pour l'huile, 22 le trou d'huile dans le cylindre, 23 les rainures circulaires d'huile sur le piston, 24 le corps de la soupape de retenue et 25 la soupape de retenue de l'huile de graissage.
La pompe comprend un ou plusieurs cylindres 14. Le piston est mis en mouvement alternatif par une came 3 à l'alite des leviers 5-6, d'un poussoir 12 et d'un ressort de rappel 15. Ces leviers peuvent être éventuellement des culbut eur s.
Le dispositif de réglage consiste en deux leviers 5 et 6. Le premier levier 6 est fixé par l'une de ses extré- mités, au moyen d'un axe 7, sur le corps de la pompe. Son autre extrémité est munie également d'une articulation 4a pourvue d'un galet 4 qui s'appuie sur la came 3 de la pompe.
Sur cette articulation 4a est fixé le deuxième levier 5 dont la seconde extrémité est libre. Ce deuxième levier 5 est placé entre le point d'appui du poussoir du piston 12 (ou du piston 13, dans le cas où le poussoir n'existe pas) et une pièce spéciale (10 ou 26 ) qui est déplaçable et qui sert de point d'appui variable. Cette pièce spéciale (10 ou 26) servant de point d'appui variable peut se déplacer le long du deuxième levier 5 en s'appuyant sur le corps de la pompe; elle change ainsi les amplitudes de l'oscillation de ce levier 5 et fait varier également de ce fait, la course du piston 13 entre 0 et son maximum.
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pendant la rotation, la came 3 agit à l'aide du galet 4 et du levier 5 sur le poussoir 12, qui soulève le piston 13 de la pompe.
Une extrémité du levier 6 est fixée à l'axe 7 sur lequel elle tourne librement. La ligne du centre de cet axe est immobile par rapport au courps de la pompe. Sur cet axe ou sur un autre axe approprié peuvent être fixées également les manivelles 8 qui, à l'aide de articulations 9 sont reliées au dispositif 10 servant de point d'appui variable. Sur l'axe 7 est fixé aussi le levier 11 (fig. 3) qui est relié au régulateur du moteur ou à l'accélérateur.
Quand on tourne l'axe 7, celui-ci change la position du point d'appui variable 10 à l'aide de la manivel- le 8 et des articulations 9 en l'éloignant ou en l'approchant de l'axe du piston de la pompe,
Quand le point d'appui se trouve sur l'axe du piston de la pompe, comme montré sur la fig. 1, le levier 5 étant soulevé par la came 3 à l'aide du galet 4 oscille seulement sur le point d'appui variable 10 et ne soulève ni le poussoir 12, ni le piston de la pompe 13.
Au fur et à mesure que le point d'appui 10 d'éloigné de l'axe du piston, le levier 5 commence à se soulever et soulève le piston 13 de la pompe. Quand le point d'appui 10 atteint sa position extrême, comme l'indique la fig. 2, la course du piston de la pompe est à son maximum.
Cette course est indiquée en pointillé sur la fig. 2.
Ainsi, on peut régler avec précision la course du piston de la pompe en tournant l'axe 7 qui rapproche ou éloigne l'axe du piston de la pompe le point d'appui varia- ble 10 sur lequel s'appuie le levier 5. Ce dispositif ne provoque aucune résistance au régulateur, attendu que les
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frottements sont réduits au. maximum.
La figure 2 montre la coupe transversale du mécanisme de réglage de la course du piston de la pompe.
On peut remplacer le dispositif de point d'appui variable 10 par un rouleau cylindrique (figures 8 et 9) posé @ sur une pièce appropriée 26; cette pièce peut être de plus munie d'autres rouleaux à son autre extrémité, afin de supprimer tout frottement.
La figure 3 montre en plan le mécanisme de réglage.
La figure 4 montre le levier 5 vu de profil.
La figure 5 montre le levier. 5 vu- en plan.
La figure 6 montre le levier latéral 6 de l'articu- lation.
' La figure 7 montre le levier latéral 6 vueen plan.
En réglant le débit de combustible par le changement de la course du piston, on atteint une course très courte pour le piston de la pompe, permettant à la pompe de tourner à très grande vitesse.
L'invention est également applicable aux diverses soupapes des moteurs à explosion, Diesel, turbines, et autres moteurs ou pièces en mouvement. Le dispositif décrit pour le changement de la course du piston, peut également être appliqué pour changer la course des soupapes de cylin- dres dtun moteur quelconque, en la réglant en corrélation avec les autres caractéristiques des moteurs, tels que aspiration, balayage, échappement etc..
Une autre caractéristique de l'invention porte sur le graissage du piston et du cylindre. Avec un graissage à l'huile, 'sous ou sans pression, des cylindres et pistons, on obtient une étanchéité plus complète de la pompe, et on préserve ces cylindres et ces pistons de l'usure. La pression de l'huile de graissage peut être choisie plus grande que celle du combustible, Quand la pression de l'huile de
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graissage est supérieure à celle du combustible - on obtient la garantie la plus absolue de l'étanchéité de la pompe, Dans des conditions normales, on peut travailler avec une basse pression de l'huile de graissage, ou même sous pression atmosphérique. On décrira plus loin un dispositif particulier de graissage sous press ion.
L'huile de graissage est introduite par un double ressort 24 (fig. 1) muni d'une soupape de retenue 25 (clapet de retenue) laquelle, au moment de l'aspiration, s'ouvre et fait entrer l'huile dans les canaux de graissage, tandis que pendant la période de refoulement la soupape de retenue 25 se referme hermétiquement et évite le refoulement de l'huile, L'huile qui remplit les canaux circulaires de graissage des pistons, s'oppose absolument à l'écoulement du combus- tible et en même temps lubrifie les pistons et les cylindres de la pompe. Le graissage à l'huile, de préférence sous pression, des pistons et des cylindres, fait défaut dans tous les autres systèmes de pompes connus, et c'est pour cette raison que les autres pompes ne sont pas étanches, que le combustible fuit le long des parois entre le piston et le cylindre, et que ces derniers s'usent rapidement.
Par l'application d'un graissage spécial à l'huile du piston et du cylindre de la pompe celle-ci peut fonctionner avec tous combustibles, même avec ceux qui ne possèdent aucune propriété lubrifiante propre, entre autres l'essence légère, la gasoline, le pétrole, l'alcool.
Le cylindre peut posséder une ou plusieurs rainures circulaires pour que l'huile de graissage y puisse demeurer, et dans ce cas il est préférable de relier la rainure la plus proche de la tête du piston, par une conduite, avec la source de l'huile et de placer dans cette conduite une soupape de retenue 25. Les rainures circulaires peuvent
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être reliées entre elles par de fines gorges tracées sur la circonférence du piston ou du cylindre ou par des passages ménagés dans le piston ou le cylindre. On peut également ménager des rainures hélicoïdales ou longitudinales tracées soit sur les parois du cylindre s oit sur le piston. Ces rainures peuvent être également remplacées par les trous percés dans le corps du piston. La forme de ces rainures peut varier à l'infini.
Pour réaliser le graissage sous pression des cy- lindres de la pompe d'alimentation, il faudrait la munir d'une pompe supplémentaire, destinée à maintenir la pression de l'huile de graissage.
Afin d'éviter l'emploi d'une pompe supplémentaire, on munit la pompe d'alimentation d'un graisseur automatique spécial, montré à la figure 10 des dessins annexés, et permettant de maintenir automatiquement une pression inférieure ou supérieure d'huile de graissage/égale/ à celle du combustible,
Ce dispositif se compose d'un corps 38 rempli d'huile dans lequel est enfermé un cylindre 31 muni d'un piston 50 et d'un ressort de rappel 33. Le cylindre du graisseur est relié par un tuyau 28 du tuyau de refoulement de combustible 27 sortant de la pompe.
Pendant le fonctionnement de la pompe, une partie du combustible sous pression passe du tuyau de refoulement
27 dans le tuyau 28 et, remplissant la partie supérieure du cylindre du graisseur 29, agit sur le piston 50. A san tour, le piston agit sur l'huile de graissage remplissant l'autre partie du cylindre 32 et la refoule par la soupape de rete- nie 34, le tuyau 35 et une autre soupape de retenue 25 jusque dans le ou les trous d'huile percés dans les parois du cylindre de la pompe, d'où elle passe dans les canaux circulaires en assurant ainsi le graissage parfait et
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l'étanchéité complète des cylindres et des pistons de la pompe.
Le rechargement en huile de la partie inférieure 32 du cylindre 31 se fait automatiquement à chaque arrêt de la pompe. Lorsqu'on arrête la pompe, la compression créée dans les tuyaux 27 et 28 ainsi que dans la partie supérieure 29 du cylindre du graisseur tombe à 0, et le piston 34 est ramené à sa position initiale par le ressort de rappel 33, ce qui provoque une dépression dans la partie inférieure 32 du cylindre du graisseur, laquelle dépression cause l'ouver- ture de la soupape 26 en permettant ainsi à l'huile de graissage de remplir cette partie 32 du cylindre. Ce rechar- gement se fait automatiquement et instantanément à chaque arrêt du moteur, et par conséquent de la pompe, de sorte que le graisseur est toujours rempli et prêt à fonctionner à nouveau.
Il va de soi que modifiant la forme du piston 30 et du cylindre 31 on pourra obtenir une pression de graissage inférieure égale ou supérieure à celle du combustible.
Au lieu de faire fonctionner ce graisseur au moyen de la pression du combustible refoulé par la pompe, on peut naturellement le faire fonctionner également à l'aide de la pression créée dans les cylindres du poteur, et dans ce cas le tuyau 28 doit être relié au cylindre du moteur au moyen d'une soupape de retenue. On peut aussi envisager la mise .en f onctionnement du graisseur au moyen d'une pression provenant de toute autre source. @
Contrairement aux systèmes employés couramment, le corps du piston ne comporte pas de rainures assymétriques, et on évite ainsi les pressions d'application irrégulières, qui provoquent l'usure rapide d'un côté du piston, et l'écoulement du combustible le long des parois du cylindre.
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On conçoit que l'Invention décrite telle qu'appli- quée à une pompe d'injection de combustible peut naturel le- ment s'appliquer à toutes les pompes, soit à liquide soit même à gaz.
De même, le dispositif de réglage de la course du piston est également applicable au réglage de la course d'autres organes, par exemple soupapes ou pièces mécaniques en mouvement commandées par la rotation d'une came.
Enfin, il est évident qu'on pourra sans sortir du cadre de l'invention ad joindre au dispositif fondamental décrit divers ressorts ou leviers auxiliaires destinés à en faciliter le fonctionnement.