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BREVET D'INVENTION. " Perfectionnements apportés aux grilles de chauffage, notamment à celles pour chaudières de chauffage central ".
@ Monsieur POCHEBONNE (Pierre) @ 16, rue du Onze Novembre, à CLERMONT-FERRAND (P.d.D.) France
L'invention est relative aux grilles de chauffage du genre de celles comportant des éléments alignés dans des directions substantiellement parallèles,voire, dans des direc tions rayonnantes, ces éléments étant notamment tubulaires et refroidis par une circulation de fluide;
et elle concerne plu spécialement (parce que c'est dans leur cas que son applicati semble devoir présenter le plus d'intérêt), mais non exclusivement, parmi ces grilles, celles des chaudières de chauffage central, dans lesquelles les éléments des grilles sont consti tués par des prolongements inférieurs des éléments formant les'parois desdites chaudières, l'ensemble étant traversé pai le fluide (eau ou vapeur).
Dans les grilles de ce genre, actuellement sur le marché, les intervalles ou fentes séparant les susdits élé-
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ments sont de largeur trop importante pour qu'il soit possible d'y brûler des charbons en grains, ou pulvérisés, desquels soit ce/'pendant des plus intéressants étant donné leur prix peu élevé.
L'invention a pour but, surtout, de rendre telles ces grilles, qu'elles permettent de brûler lesdits .charbons.
Elle consiste, principalement, à interposer, dans les intervalles ou fentes séparant les éléments tubulaires à faire comporter aux grilles du genre en question, des éléments ou barreaux supplémentaires, avantageusement mobiles, propres à obturer partiellement lesdits intervalles.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'application (celui pour lequel on l'applique aux grilles des chaudières de chauffage central), ainsi que certains modes de réalisation, des susdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les grilles du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les installations, notamment les chaudières, comportant de semblables grilles.
Et elle pourra, de toute.façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
La fig. 1, de ces dessins, représente, partiellement et en plan, une grille de chaudière de chauffage central, établie conformément à l'invention.
Les fig. 2 à 9, enfin, représentent certains organes de la susdite grille, ainsi que des variantes de ces or- ganes.
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. Selon l'invention, et plus spécialement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, disposant, par exemple, d'une chaudière de chauffage central du genre de celles constituées par un assemblage d'éléments tubulaires 1, traversés par le fluide à chauffer, et qui, sur toute leur surface destinée à former la paroi 2 de la chaudière, sont jointifs, étant assemblés par des tiges de fixation ou par tout autre moyen, tandis que leurs portions inférieures 3, destinées à former la grille, sont agencées de façon à laisser entre elles des intervalles 4 par lesquels peut passer l'air de combustion et sont munies généralement, de saillies ou ailettes transversales 5,
et se proposant de combiner à cet ensemble des moyens propres à permettre de brûler du charbon en grains, ce qui est impossible sur des chaudières existantes du type qui vient d'être décrit, du fait que les intervalles'tels que 4 sont de trop grande section, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
On constitue lesdits moyehs par des barreaux 6 que l'on vient interposer dans lesdits intervalles 4, dans le sens de leur longueur et à raison d'un au moins par intervalle.
A cet effet, on peut procéder de multiples manières pour établir les susdits barreaux 6 et 'lés constituer par' des éléments plats ou éventuellement munis de saillies, ou par des éléments de toute autre forme.
En ce qui concerne alors le mode de fixation des batreaux 6, on peut, ' ou b en disposer les susdits barreaux à demeure dans les intervalles 4, en les faisant reposer, par exemple, soit. comme représenté fig. 2, sur des supports latéraux
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tels que des barres 7 disposées dans le foyer, soit au contraire sur le fond même du cendrier auquel cas on donne substantiellement aux susdits barreaux une forme en U renversé ainsi que représenté fig. 3, soit, sur deux éléments tubulaires adjacents à raison par exemple de deux barreaux par intervalle 4, comme représenté fig.
4 et 5, les barreaux 6 devant alors présenter une épaisseur suffisante à leur partie supérieure qui se trouve être dans le foyer, ou bien, et mieux, disposer les susdits barreaux 6 de façon à leur laisser au moins une certaine liberté de déplacement, de sorte qu'ils puissent'notamment, par des moyens appropriés, être déplacés d'un mouvement alternatif ou oscillant permettant d'assurer l'évacuation des cendres et des scories par les intervalles subsistant encore entre les susdits barreaux 6 et les éléments tubulaires 3, et que, de préférence, ils ne fassent pas saillie à l'intérieur du foyer ou le charbon incandescent les mettrait rapidement hors d'usage puisqu'ils ne sont pas refroidis par une circulation de fluide cornue les éléments 3.
A supposer, comme réalisé sur la plupart des chaudières à éléments tubulaires, que la grille comporte en outre une fente médiane 8 transversale aux intervalles. 4 et séparant les éléments 3 en deux parties, on dispose avantageusement, dans cette fente transversale 8, un organe propre à l'obturer partiellement ou à la recouvrir, organe que l'on constitue par au moins une traverse ou poutrelle 9 (fonte, acier, fer etc.
) pouvant, mais non nécessairement, faire saillie à l'intérieur du foyer, vu que le tirage, particulièrement actif dans cette zone dudit foyer, aura pour effet de refroidir suffisamment ladite traverse 9 pour éviter sa détérioration, et on utilise avantageusement cette traverse 9 pour supporter les bateaux 6, à leurs extrémités correspondantes,
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barreaux que lien répartit en deux rangées de part et d'autre du plan transversal médian passant par la susdite traverse 9.
Cest ainsi que l'on peut, suivant le mode de réalisation de l'invention faisant l'objet de la fig. 6, constituer cette traverse par un fer du type en I, c'est-à-dire com prenant une âme et deux tables, la table inférieure (ou supérieure) pouvant être rapportée après montage, pour faciliter ce dernier.
Ladite traverse peut être, soit fixée, soit, et mieux, simplement supportée par les extrémités en regard des éléments tubulaires 3 sur lesquels peut s'appuyer sa table supérieure.
Il suffira, dans ces conditions, pour fixer en place les barreaux 6, de les faire supporter, du coté de la traverse 9, par la table inférieure de celle-ci, tandis que leurs autres extrémités, du côté de la paroi du foyer, peuven être fixées ou supportées de toute manière appropriée.
On peut par exemple se contenter de faire appuyer chaque rangée de barreaux 6 sur une tringle 10 les traversant dans des orifices ménagés à cet effet à leur extrémité, ou, et de préférence, pour la facilité de la pose, dans des échan crures 11 (fig. 7).
En outre, pour permettre de déplacer les barreaux pour l'évacuation des cendres, on aura avantage à faire telle la traverse 9 que des mouvements verticaux puissent lui 4tre communiqués par des moyens de commande et qu'elle transmette lesdits mouvements aux barreaux, et, dans ce but, il suffira de donner à l'âme de la traverse 9 une hauteur suffisante pour lui permetre de se déplacer verticalement, les barreaux 6 ayant eux-mêmes une hauteur correspondante.
Ces derniers pourront avoir, comme représenté, une forme oblongue allant en s'amincissant vers la paroi 2, cette
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forme étant telle, de toute façon, que leur bord supérieur, .dans la position normale desdits barreaux, affleure au plan supérieur des éléments tubulaires 3 ou soit légèrement en re- trait de ce plan.
On peut encore, suivant le mode de réalisation re- présenté fig. 8, avoir recours, pour fixer les barreaux à la traverse, à des axes 12 fixés à la partie inférieure de la susdite traverse, de part et dautre de son âme, ces axes pou- vant éventuellement constituer eux- marnes la traverse centrale et être fixés par leurs extrémités à des profilés ou cornières fixes ou mobiles par rapport au cendrier.
Pour ce qui est alors des moyens pour actionner la traverse 9, on peut les réaliser d'une manière quelconque, par exemple à l'aide de carnes disposées dans le cendrier et ac- tionnables de l'extérieur de ce dernier.
. Mais, bien entendu, les barreaux 6 pourraient être actionnés de multiples manières; notamment la traverse 9 pour- rait être fixe, tandis que les extrémités des barreaux 6 dis- - posées du c8té de la paroi 2 seraient actionnables par tout système cinématique convenable.
On pourrait enfin, comme représenté fig. 9, monter solidairement de la traverse 9'les barreaux 6, ce qui permet alors,en faisant osciller ladite traverse autour de son axe, de communiquer également un mouvement oscillant aux susdits barreaux.
En suite de quoi, quel que soit le mode de réalisa- tion adopté, on obtient une grille de chaudière dont le fonc- tionnement iésulte suffisamment clairement de la description qui vient d'en être faite pour qu'il soit inutile d'entrer à son sujet dans aucune explication complémentaire.
De toute façon, une telle grille présente, entre autres avantages, celui de permettre l'utilisation, dans le foyer, de char- bon en grains, puisque les sections de passage de l'air, aussi
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bien dans les intervalles longitudinaux 4 que dans la fente transversale 8, sont suffisamment réduites pour empêcher,les grains de passer librement, celui d'assurer cependant un tirage bien suffisant, qui peut d'ailleurs,si nécessaire, être activé par un ventilateur, celui d'être très résistant, du fait que les éléments supplémentaires 6 et 6 sont soustraits à l'action destructive de la masse incandescente, celui de permettre une évacuation aisée des cendres et scories, et celui, lorsque les barreaux sont mobiles,
de permettre la désagrégation de la couche de mâchefer se formant au con- tact des élérnents tubulaires ce qui a pour effet de rétablir le passage de l'air nécessaire à la bonne combustion.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant plus spécialement été indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les va* riantes.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.