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Compresseur volumétrique rotatif.
La présente invention se rapporte aux compres- seurs volumétriques rotatifs à grande vitesse, et plus particulièrement aux compresseurs rotatifs comportant un rotor muni de pales et monté excentriquement dans un cylin- dre fixe ou stator,
Dans tous les types d'appareils connus, dans lesquels les Pales sont indépendantes et soumises à l'ac- tion de la force centrifuge, du fait de leur rotation avec le rotor, la puissance, absorbée par le frottement de l'ex- trémité,des pales contre la paroi fixe du stator, limite fortement les vitesses d'utilisation pratique ; l'usure des pales et l'échauffement des parois, résultant du frottement, atteignent à grande vitesse des valeurs très élevées.
Diverses solutions ont été proposées et réalisées @
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pour atténuer ces inconvénients et permettre l'élévation de la vitesse d'utilisation de ces compresseurs :
1 ) On a proposé un système à un ou plusieurs anneaux fous, bien lubrifiés, mobiles dans un ou des logements mé- nagés à cet effet dans le stator ; ces anneaux maintien- nent les pales indépendantes, de façon à supporter l'ef- fort centrifuge exercé sur elles et à les empêcher de frot- ter sur la paroi du stator.
Dans ce système, les pales n'étant pas en contact avec ia paroi du stator, l'étanchéi- té n'est pas assurée à leur extrémité ; et le rendement volumetrique de ces appareils est relativement limité ;
2 ) On a proposé un système avec pales indépendantes à talon, retenues dans des bagues folles de roulement ; la lubrification des talons est plus difficile à obtenir que dans le premier cas ; l'étanchéité à l'extrémité des pales n'est pas meilleure ; seul le déplacement relatif des talons des pales dans les bagues de retenue est plus fai- ble que dans le cas précédent, du fait de la réduction de ciamètre de ces bagues de retenue ;
30) On a proposé un système de compresseur, dans le- quel les pales sont reliées deux à. deux et retenues par un tourillon central, portant une bague ou un roulement à billes;
le résultat obtenu est le même que dans les deux cas précédents ; les pales ne portent pas sur la paroi du stator et l'étanchéité n'est pas assurée ; de plus, on éprouve, aux grandes allures de fonctionnement,les plus grandes difficultés pour la bonne conservation des roule- ments servant d'appui aux pales ;
4 ) On a proposé un système de compresseur, dans lequel un fourreau distributeur mobile, tournant avec le rotor et les pales, est interposé entre l'extrémité des pales et la paroi fixe du stator ; l'effort centrifuge exercé sur les pales est supporté par le fourreau mobile intermédiaire, mais ce dernier doit avoir un jeu suffisant
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pour ne pas frotter sur la paroi du stator, malgré sa dilatation pendant le fonctionnement ;
de ce fait, l'étanchéité n'est toujours pas assurée entre le fourreau , distributeur tournant et la paroi du stator;
5 ) Afin d'assurer l'étanchéité entre les pales et la paroi du stator, tout en limitant la valeur de l'effort d'application des pales contre cette paroi du stator, dû à la force centrifuge, on a proposé un type de compresseur à palettes pa,rtiellement équilibrées, en réunissant entre elles d'une manière rigide deux à deux les palettes opposées . On a pu, avec cette disposition , réaliser des compresseurs, à deux , quatre et six pales.
Avec cesystème, la valeur de l'effort d'application des pales contre la paroi du stator est ramenée à une valeur plus faible égale à la différence entre les deux forces centrifugea., agissant en sens opposé sur les deux pales réunies ; ces forces sont égales deux fois par 'Gour et par conséquent s'annulent, au moment où le centre de ravité des deux pales réunies se confond avec le centre de rotation du rotor.
La différence entre les deux forces centrifuges, agissant respectivement sur chacune des deux pales opposées, atteint sa valeur maximum, lorsque leur plan commun se confond avec la ligne droite passant par les deux centres respectifsdu stator et,du rotor.
Dans ce système, les pales sont encore appliquées avec une force trop élevée contre la; paroi du stator, d'où il résulte un frottement et une puissance absorbée encore élevés. Dans ce type d'appareil, l'une des pales, qui a une forme en H, est équilibrée, étant donné que son centre de gravité est situé au cantre géométrique de la surface développée; mais il n'en est Pas de même pour les autres pa- les , qui sont en forme de u et dont le centre de gravité est très éloigné du centre géométrique de leur surface, ce
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qui tend à les faire basculer suivant leur plan, deux fois par tour du rotor. ceci a pour effet de les projeter obliquement contre la paroi du stator ; il en résulte une surcharge des deux bords d'une même extrémité des deux pales réunies.
Le joint n'est par suite pas assuré ; le jeu ménagé entre la .pale et le stator se présente sous la forme d'un triangle très allongé, du fait que le bord de la pale n'est plus parallèle à la paroi du stator . cet effet est d'autant plus accentué que la vitesse de rotation est plus élevée.
En outre, dans tous les systèmes qui viennent d'être décrits, les faites, résultant dujeu nécessaire au glisse- Ment des pales dans leur logement ménagé dans le rotor, diminuent le rendement volumétrique de ces appareils.
La présente invention a pour but de remédier à ces in- convénients par une disposition et une construction particulière du stator, du rotor et des paies.
Conformément à la présente invention, la plus grande partie de la force centrifuge, provoquant l'application des pales contre la paroi du stator, est absorbée par une compression d'air, produite automatiquement par le mouvement des pales dans leurs logements du rotor, cette compression étant toutefois déterminée de manière à maintenir le contact des extrémités des pales avec la paroi du stator de façon à assurer l'étanchéité.
A cet effet, chacune des pales ne vient en contact avec les parois de son logement qu'aux extrémités extérieure et intérieure de celui-ci, formant glissières de guidage, et la pale est élargie en forme de piston dans sa partie d'extrémité intérieure, et des rainures, ménagées dans la partie correspondante des parois du logement de la pale constituent des lumières permettant l'admission d'air, à partir de la région axiale du rotor, dans ces logements, ainsi que la compression de cet air entre la partie d'extrémité intérieure
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élargie de la pale et la partie d'extrémité extérieure étranglée du logement, lors du mouvement de la pa.le vers l'extérieur.
Cette disposition améliore également le guidage des pales, tout en diminuant les surfaces de contact afin de diminuer la puissance absorbée par les frottements.
L'air, ainsi comprimé par la partie d'extrémité intérieure élargie des palettes, formant piston, est refoulé dans les cellules du compresseur, de préférence en passant par des rainures, creusées dans la paroi des logements des pales, à l'extrémité extérieure de ces logements. Cet apport d'air comprimé corrige et annule des pertes de charge, par suite de fuites d'air comprimé, des cellules de refoulement du compresseur dans le rotor en passant par les logements des pales; d'autre part, le débit d'air comprimé refoulé par les pales, s'ajoute au refoulement général du compresseur.
Cette disposition facilite et améliore également le graissage des surfaces des pales par la création, dans la région axiale du rotor,aune zone de dépression ; il suffit de faire arriver en cet endroit le lubrifiant, qui est alors aspiré et reparti sur toutes les surfaces des pales et de leurs logements..
On équilibre les pales en faisant coïncider autant que possible leur centre de gravité avec le centre géométrique des surfaces dév eloppées et en lestant en des endroits appropriés celles des pales qui ne possèdent pas cette coïncidence du centre de gravité et. du centre géométrique.
D'autre part, on donne aux différentes pales la même masse, en employant la même quantité de matière et de lest dans la construction de chacune des pales.
On peut, grâce à cette disposition, réaliser faci-
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lement le montage de huit pales, exactement équilibrées deux à deux ou d'un nombre plus grand de pales, ce qui permet d'améliorer le rendement général, en diminuant l'écart de pression d'une cellule àl'autre, et par suite la charge appliquant les pales sur leurs glissières de guidage dans leurs logements.
Le rotor, avec les logements pour les pales, est constitué par des éléments Gubulaires, de section transversala triangulaire, très légers et en un métal à grande résistance. Ceci produis la diminution de l'inertie du rotor lors des variations de vitesse pour l'utilisation de ce compresseur sur des moteurs rapides.
Des plateaux, tourillonnés dans les fonds du stator, comportent sur leur face intérieure des saillies ou nervures radiales, engagées entre ces éléments tubulaires, constituant le rotor, de façon à maintenir ces éléments convenablement en place et à les entraîner.
Ces éléments tabulaires sont assemblés par de longues vis tabulaires, vissées dans l'un des plateaux et montées dans l'autre plateau par une tête, de préférence de forme sphérique, de sorte que la légère flexion de ces vis, due à l'action de la force centrifuge pendant le mou- vement de rotation du rotor, produit un blocage des plateaux d'entraînement contre les éléments tubulaires du rotor et cela d'autant plus énergiquement que la vitesse du rotor est plus grande.
Les pales sont faites en des manières possédant une résistance mécanique suffisante, mais une densité extrêmement faible par exemple des alliages de magnésium, du celoron, de la bakélite, dont les qualités de frottement et la résistance mécanique sont suffisantes et dont la densité ne dépasse pas 1,7. Ceci permet d'abaisseur la valeur de l'effort centrifuge exercé sur les pales.
Pour les surfaces soumises au frottement, c'est à dire
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l'inférieur du stator, les parois au rotor et les sur- faces constituant les logements et les glissières de gui- dage des pales, on utilise des métaux à haute résista.nce , traités de façon à posséder une grande dureté superficielle.
Ceci permet d'abaisser le coefficient de frottement des pales sur ces surfaces.
Les dessins ci-joints représentent., mais à titre d'exemple seulement, une forme de réalisation de l'inven- tion dans son application à un compresseur rotatif à huit pales, équilibrées deux à deux .
La fig. 1 est une vue en coupe verticale transver- la sale du compresseur, suivant ligne 1-1 de la fig. 2.
La fig. 2 est une vue en coupe longitudinale, sui- vant la ligne brisée 2-2 de la fig. 1.
Les fig. 3, 3a, 3b, 3c représentent séparément les pales équilibrées, réunies deux à deux.
La fig. 4 représente, en une vue en perspective, les pales après montage, emboîtées l'une dans l'autre,
La fig. 5 est unevue en élévation de face d'un des plateaux d'assemblage et d'entraînement des éléments composant le rotor.
La fig. 6 est une vue en développement, de l'inté- rieur, d'un logement d'une pale.
La fig. 7 est une vue de détail, en coupe transver- sale, à échelle agrandie, d'une pale et de son logement ; et
La fi. 8 est une vue correspondant à la fig. 7, pour une autre position de lappale.
Le compresseur représenté comprend un corps, for- niant carter, a, muni d'ailettes de refroidissement ; ce carter est exécuté de préférence en un métal très bon con- ducteur de la chaleur, par exemple en un alliage d'alumi- nium ou de magnésium ; l'intérieur est usiné à un profil cylindrique .
Dans ce carter, est ajusté, de façon très
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exacte, pour obtenir un contact parfait, un fourreau mince, de position fixe, ai, à Grès haute résistance ; ce fourneau pré- une surface sente cylindrique et un alésage elliptique , se rapprochant étroitement de la courbe théorique décrite par les extré- mités des pales du rotor, de telle manière qu'il n'existe, entre ce fourreau et les pales, que le jeu Juste nécessai- re pour la dilatation des pales dans toutes les positions qu'elles peuvent prendre pendant une révolution complète.
Cette disposition est décrite dans la demande de brevet déposée en France @u même nom le 7 mai 1931, pour "Per- fectionnements aux compresseurs rotatifs à palettes". La surface intérieure du stator est traitéa de manière à présenter une très grande dureté superficielle, afin de diminuer le plas possible le coefficient de frottement de 1 extrémité des pales sur cette surface. Le fourreau al est maintenu et bloqué à l'aide des fonds b et bl de fermeture du compresseur et de vis et boulons b2, unifor- mément répartis sur la circonférence du fond b.
Sur le pour tour du fourreau, al sont ménagés, aux endroits conve- nables, les orifices d'admission a2 et de refoulement a3, débouchant respectivement dans la chambre d'admission et dans la chambre de refoalement du compresseur.
Le rotor est constitué par des éléments tubulaires profilés c, de section transversale triangulaire, en acier à haute résistance. Ces éléments sont assemblés par leurs extrémités, parfaitement dressées et rectifiées, à l'aide de deux plateaux en acier d, dl, qui sont emboités et serrés sur une partie, emboutie et très bien ajustée, cl, ménagée à chaque extrémité des éléments tubulaires. La section triangulaire de ces éléments c permet d'obtenir une construction très légère et très résistante du rotor.
L'assemblage des éléments c composant le rotor est obtenu à l'aide de grandes vis tubulaires e, vissées en el, dans le plateau d'entraînement d et dont la tête sphé-
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n=1 '" P':;' Ft 10 ée dans an proza, de profil correspondant,
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d2, du plateau dl. Ces vis tubulaires e sont soumises à l'action de la force centrifuge pendant la rotation du rotor ;;l'effort de traction, exercé par ces vis tubulai res sur les plateaux, résultant d'une légère flexion du corps de ces vis qui se trouve dans le vide, produit un blocage des plateaux d, dl contre les éléments emboîtés c, constituant le rotor, et ceci d'une façon d'autant plus énergique que la vitesse au rotor est elle-même plus élevée.
Des saillies ou nervures radiales d3, soigneusement usinées, sont réservées par fraisage sur la face interne des plateaux d et dl ; cesnervures d3 assurant la répartition précise des éléments triangulaires c autour de l'axe du rotor, ainsi qu'un parallélisme rigoureux des faces internes des parois adjacentes c2 dans chaque paire d'éléments juxtaposés (voir fig. 7 et 8).
Ses ner-vures radiales d3 servent en outre à entrainer les éléments tubulaires triangulaires c, entre lesquels elles sont engagées, de façon à produire le mouvement de rotation du rotor.
Le rotor est supporté par deux roulements à billes f, f1, maintenus dans les portées du carter a; l'un de ces roulements,f, est maintenu en double butée tant dans le carter a, que sur l'arbre g, afin de centrer longitudinalement le rotor c et d'éviter le frottement des plateaux d,dl sur les surfaces latérales des fonds b,bl. Des ba- gues de centrage h, munies d'un épaulement reposant contre les plateaux d.,dl, servent d'appui aux éléments c du rotor vers l'intérieur de celui-ci.
L'espace, compris entre les parois parallèles c2 de chaque paire d'éléments c juxtaposés, constitue un logement i pour une paie k (fig. 7 et 8) ; la partie d'extrémité extérieure de ce logement est étranglée, en il ; d'autre part, la partie d'extrémité intérieure
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de chaque pale k est élargie, en forme de piston de section rectangulaire, comme représenté en kl.
Les pales opposées sont reliées deux à deux par un ou deux bras, formant entretoises, k2 (fig. 3,3a,3b, 3c) ; dans le cas de deux bras, la masse de ces deux bras est égale à la masse du bras unique. Ces bras k2 sont établis de manière que le centre de gravité des pales coïncide aussi exactement que possible avec le centre géométrique de la surface développée des pales. C'est le cas pour les pales représentées sur les fig. 3 et 3a, qui comportent deux bras-entretoises k2, disposés symétriquement par rapport à l'axe géométrique transversal de la pale.
Pour les pales représentées sur les fig. 3b, et 3c, le centre de gravité est très légèrement désaxé, du fait que le bras unique k2 est légèrement déporté latéralement par rapport à l'axe géométrique transversal de l'ensemble des deux pales. Pour faire coïncider dans ces pales (fig. 3b et 3c) le centre de gravité et le centre géométrique des surfaces développées, on leste convenablement costales, par exemple par des rivets en plomb, k3, placés en des endroits convenables, du coté de l'axe géométrique transversal opposé au bras entretoise k2.
Ce même lest est appliqué suivant l'axe géométrique transversal des pales, sur les fig. 3 et 3a, de façon à obtenir des pièces en mouvement ayant des masses rigoureusement équivalentes, ce qui permet d'augmenter la précision de l'appareil en ce qui concerne la régularité du frottement de l'extrémité des pales sar la paroi du stator.
Les huit pales, réliées deux à deux, telles que représentées sur la fig. 3,3a, 3b,3c peuvent être emboitées à la main, pour former le groupe représenté sur la fi. 4 ; les distances comprises entre les divers bras-
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entretoises k2 sont établies de façqn à permettre le passage en diagonale de la deuxième pale (fig.3a) dans la première pale (fig. 3) et ensuice des pales (fig. 3b et 3c), l'une après l'autre, dans l'ensemble formé par les deux premières pales (fig. 3 et 3a).
Pour le montage de l'ensemble, tous leséléments c du rotor étant montés sur le plateau d' entraînement d, on glisse longitudinalement le groupe des pales, montées comme indiqué ci-dessus, dans les logements ménagées entre les éléments c du rotor. Un emboite ensuice le plateau dl et on bloque les deux plateaux d, dl contre les extrémités des éléments c, à l'aide des grandes vis tubulaires e.
Comme représenté sur les fig. 3 et 4, il est facile de se rendre compte que les parties d'extrémité intérieure élargies, kl, renforcent les pales k à l'endroit des brasentretoises k2, reliant deux à deux des pales opposées.
Ces.parties élargies kl des pales sont ajustées entre les faces internes des parois c2, parallèles deux à deux, des éléments c du rotor (fig. 7 et 8). Les pales ne viennent ainsi en contactavec les parois opposées de leur logement, de manière à être guidées, qu'aux extrémités intérieure et extérieure de celui-ci ; ceci permet de diminuer la valeur des surfaces en contact entre les éléments c du xotor et les pales k, tout en assurant un excellent guidage de ces dernières.
De petit@es rainures c3, creusées dans la face interne de la partie d'extrémité intérieure des parois c2 des éléments du rotor, constituent des lumières, qui font communiquer, lorsque la pale est complètement rentrée à l'intérieur de son logement (voir fig. 17) la grande chambre ainsi délimitée autour de chaque pale dans son logement entre les deux parois opposées c2,avec la région axiale 1 du compresseur entre les extrémités intérieures des éléments triangulaires c du rotor (voir fig. 1) ; cette
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région axiale 1 est en communication avec l'extérieur par les orifices m, ménagés à l'extrémité arrière du compresseur, à travers le plateau dl et la bague h (voir fig. 2).
De petites rainures obliques, calibrées, c4, sont ménagées dans la face interne de la partie d'extrémité extérieure des parois c2 des éléments c, qui délimite la par- tie étrangléé il des logements i des pales ; rainures sont destinées à permettre la communication entre l'intérieur des logements i des pales et les grandes chambres n de compression (voir fig.l).
La fig. 6 représente en développement les rainures c3 et c4, ménagées dans la face interne des parois c2 des éléments triangulaires . un tube de graissage o, passant suivant l'axe du rotor par les orifices m, à travers le plateau dl et la bague h , amène le lubrifiant tout près'de la partie in- térieure des Pales, dans la région axiale 1 du compresseur.
Le fonctionnement est le suivant :
Le rotor et les pales tournant dans le sens de la flèche (fig.1), de l'air est aspiré dans la chambre d'admission du compresseur par les orificesa2, est comprimé par la rotation des pales et la variation de volume des c ellules ou chambres n, et est refoulé par les orifices a3 du compresseur.
Le déplacement des pales dans leur logement i est commandé d'une façon positive par la paroi du stator.
Pendant ce déplacement des pales, la partie d'extrémité in- térieure élargie kl de chaque pale, formant piston, crée, par suite des variati@ns de volume produites dans la chambres, délimitée à l'intérieur du logement i de la pale par ce piston, tantôt une dépression, au moment du volume maximum, tantôt une compression, pendant la rédaction de ce voirie . Chaque fois que la pale considérée est revenue à fin de course vers l'inférieur, c'està dire vers l'axe du rotor, de l'air, à la pression'atmosphérique, pénètre
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de la zone axiale 1 au compresseur, par les lumières c3, à 1' intérieur du logement i de la pale.
Lorsque le sens de déplacement de la pale esL inversé, celle-ci s'éloignant de l'axe du rotor vers l'extérieur, le piston kl ferme dabord ces lumières c3, et comprime ensuite l'air ainsi admis, dans la chambre, dont le volume va en décroissant, formée par le piston dans le logement i de la pale ; cette compression dure jusqu'à, ce que la pale se trouve à fin de course vers l'extérieur.
La valeur de cette compression est limitée à l'a@ de d'une parie de charge, créée par les petites rainures obli- ques calibrées c4. La valeur de lacompression d'air effec- tuée, à fin de course du piston kl, dans la chambre de volume minimum ménagée dans le logement i de la pale, est réglée de façon à absorber presque en totalité, mais pas de façon complète, l'action de la force centrifuge agissant sur la masse de la pale, qui se trouve à la limite d'ex- centrage par rapport à l'axe de rotation du rotor , et cela au régime normal d'utilisation.
L'absorption de la presque totalité de la force centrifuge, exercée sur la pale, permet à celle-ci de res- ter en contact avec la paroi du stator, de façon à assurer l'étanchéité, mais avec une charge d'application contre cette paroi, limitée à une très faible valeur .
On voit donc que grâce à cette compression d'air convenablement calculée, par les pales k dans leur loge- ment au cours de leur déplacement vers l'extérieur, on peut, à l'aide des pertes de charge, réglées par la section des rainures calibrées c4, réduire à une valeur très fai - ble le frottement de l'extrémité des pales contre la paroi du stator. Ceci permet d'élever les régimes d'utilisation pratique du compresseur tout en obtenant un rendement mé- canique élevé,pour un compresseur à palettes.
Le réglage de l'absorption de la plus grande partie @
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de la force centrifuge, exercée sur la masse des pales, est obtenu, par la différence de section entre la partie principale k ou corps de la pale e. sa partie d'extrémité intérieure élargie kl, en combinaison avec le calibrage des rainures c4, qui délimite les pertes de charge, on leur largeur pour augmenter la valeur de ces pertes de charge afin de réaliser l'équilibrage désiré pour le révise d'utilisation normale choisi, il est à remar- que@r que le freinage ainsi obtenu varie dans le même sens que la force centrifuge, c'est à dire que la vi- tesse.
Le fonctionnement des pales étant extrêmement rapide dans le temps, il est facile d'obtenir en régime permanent, une pression de l'air, comprimé dans les petites chambres délimitées par le piston kl dans le logement i de chaque pale, toujours supérieure à celle existant dans les grandes cellules de refoulement n du compresseur. La compression dans ces petites chambres permetun écoulement d'air à travers les rainures calibrées c4 vers les cellules de refoulement, ce qui annule totalement les fuites dues au jeu des pales dans le rotor. En outre, les pertes de charge par les rainures calibrées c4 constituent un apport d'air supplé- mentaire dans les grandes cellules de refoulement du compresseur.
La zone de dépression créée dans la région axiale 1 du rotor permet le graissage centrifuge des pales à l'aide d'un brouillard d'huile pulvérisée, grâce à la vitesse d'écoulement de l'air autour du tube de graissage o, qui pourrait- d'ailleurs déboucher dans un dispositif de tubes Venturi , pour faciliter la pulvérisation de l'huile.
Le graissage des pales dans leurs glissières est
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effectué par la condensation du brouillard d'huile sur les surfaces. Les rainures obliques calibrées c4 permetcent également la répartition uniforme du lubrifiant sur toute-la longueur des Pales.
Ce mode de graissage assure une répartition parfaite du lubrifiant et permet de réduire considérablement le débit d'huile nécessaire au graissage du compresseur.
Le mode d'absorption de la force centrifuge, agis-
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sant sur la masse des pai.es, par un freinage Il1euma!joique tel que décrit ci-dessus, peut s'appliquer parfaitement à tout système de compresseur à pales indépendantes ; il suffit, sans rien changer à la nature de l'invention, de calculer et établir en conséquence la section des parties d'extrémité intérieure élargies en forme de piston k1 des pales et celle des rainures c4, déterminant les pertes de charge.
Le mode de montage des pales, tel que décrie cidessus, peut s'appliquer aux compresseurs à deux, quatre;, six et huit pales ; il est évident qu'il y a intérêt à employer le plus grand nombre possible de pales pour diminuer la différence entre les pressions régnant dans les cellules de refoulement voisines du compresseur. Le nontage à huit pales présente par suite, sur les appareils connus munis de deux , quatre ou six pales, l'avantage de diminuer les charges appliquant les pales sur les sur faces des glissières.
Le mode de construction du rotor, par éléments tubulaires indépendants qui permet d'obtenir une grande légèreté, une grande résistance, ainsi qu'un usinage parfait par rectification des surfaces des glissières, peut être appliqué à tout système de compresseur, qu'il soit muni de pales jumelées ou de pales indépendantes, et quel que soit le nnmbre de pales employées.
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L'équilibrage parfait des pales, consistant à faire coïncider le centre de gravité des pales avec le centre géométrique de la surface développée, ainsi que l'égalisation de leur masse, peuvent s'appliquer à tout système de compresseur.
Le mode de montage des éléments du rotor, avec baeues de centrage, avec frettage de ces éléments par une jante circulaire non découpée des plateaux d'assemblage, ainsi que la répartition uniforme et précise des éléments, tubulaires autour de l'axe du rotor et leur entraînement, par des saillies ou nervures radiales réservées par fraisage dans la masse mène des plateaux d'assemblage et d'en- urainement du rotor, peut s'appliquer à tout autre système de compresseur.
L'établissement d'une zone de dépression, dans la région axiale du rocor, permettant le graissage des pales par un brouillard d'nuile pulvérisée, en arnéliorant ainsi considérablement les conditions de graissage du compresseur par réduction de la quantité d'huile nécessaire, peut aussi s'appliquer à tout autre syscème de compresseur.
Dans l'uuilisation de ce compresseur, à des moteurs d'aviation, pour maintenir aux grandes altitudes une pression constante de l'air inspiré par les pales à partir de la région axiale du rotor, on peut raccorder à celle-ci un tube branche sur le refoulement du compresseur et dans lequel est intercalé un diaphragme détendeur assurant la pression désirée. Cette disposition est destinée à nain*ce- air l'équilibrage de l'action de la force centrifuge, réalisé par compression d'air par les pales dans leurs logements.