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Plot de signalisation pour routes et chaussées.
Cette invention concerne les plots adaptables aux routes ou chaussées et destinés, en vue de la signalisation, à se substituer aux lignes ou traits peints sur la route ou la chaussée ou aux clous métalliques avec tête renflée ou épanouie. Les lignes ou traits peints présentent l'inoonvénient de s'effacer plus ou moins rapidement. Quant aux olous, leurs têtes se rompent ou s'arrachent sous l'action d'une circulation intense, ce qui constitue également un inconvénient.
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La présente invention-a pour objet un plot perfectionné adaptable aux routes ou chaussées en vue de la signalisation, ce plot ayant l'avantage de permettre la constitution de marques ou indications plus visibles pour les conducteurs de véhicules, de ne pas constituer d'obstacle pour les véhicules qui les franchissent, de ne pas être endommagé par eux, enfin de posséder une longévité beaucoup plus grande que les traits ou clous auxquels il a été fait allusion plus haut.
Ce plot de signalisation perfectionné est établi pour présenter une surface surélevée capable de céder ou de s'effacer par déplacement et/ou déformation lorsque la roue d'un véhicule ou le pied d'un piéton passe dessus pour s'arraser alors au niveau approximatif de la surface de la route ou chaussée.
Une caractéristique de ce plot de signalisation per- fectionné c'est que, dans les parois limitant sa surface visible, sont encastrés des réflecteurs aisément visibles dans le jour et pouvant être éclairés la nuit ou par temps sombre ou brumeux par les lumières des véhicules qui le franchissent,
Dans les dessins annexés :
La figure 1 est une vue en élévation d'un plot de signa- lisation pour routes ou chaussées constituant une première réalisation de l'invention.
La figure 2 en est une vue en coupe.
La figure 3 est une vue en coupe d'un plot de signa- lisation constituant une variante de réalisation de l'in- vention.
@ La figure 4 est une vue en coupe par la ligne 4-4
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de la fig. 3.
Les figures 5 et 6 sont des vues analogues aux figures 3 et 4 montrant une autre variante.
La figure 7 est une vue de côté d'une autre variante encore.
La figure 8 en est la vue en bout,
La figure 9 en est une vue en coupe par la ligne 9-9 de la fig. 8.
La figure 10 en est une vue en coupe par la ligne 10-10 de la fig.. 7.
La figure 11 est une vue'de côté montrant le plot de signalisation monté dans une enveloppe de support différente.
La figure 12 en est une vue en bout.
Les figures 13 et 14 sont des vues en plan de deux enveloppes de support différentes pour plots de signalisation elliptiques.
La figure 15 est une vue en plan d'un plot de signalisation établi en forme de croix,
La figure 16 en est une vue en élévation.
La figure 17 est une vue en plan d'une légère variante de construction de l'enveloppe de support par rapport à celle qui est représentée dans les figs. 15 et 16.
La figure 18 en est la vue en élévation.
La figure 19 est une vue en élévation dessinée à échelle réduite d'une variante d'enveloppe de support, en forme de croix,
La figure 20 est une vue en plan d'un plot de signalisation à quatre sections.
La figure 21 est une vue en plan d'une enveloppe de support pour plot de signalisation triangulaire.
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L'invention se prête à un certain nombre de réalisations. Selon la construction qui est représentée dans les figures 1 et 2, A désigne un bloc ou tampon en caoutchouc enchâssé dans une enveloppe en métal B destinée à être encastrée ou noyée dans la surface ou le revêtement d'une route ou chaussée de façon que le sommet de cette enveloppe l'affleure approximativement. L'intérieur de cette enveloppe B peut être plus grand en bas qu'en haut de façon que le bloc ou tampon ait une forme en queue d'aronde et ne puisse être arraché accidentellement de son enveloppe, b désigne une barre de métal qui s'étend en travers de l'enveloppe B et sur laquelle repose le bloc A.
A travers ce dernier et dans l'alignement de la barre b est pratiquée une cavité a qui permet au bloc A en caoutchouc de céder ou s'effacer, lorsqu'une roue de véhicule ou le pied d'un piéton passe dessus, pour s'arraser au niveau approximatif de la surface de la route ou chaussée. Les côtés du bloc A sont pourvus d'évidements a1 et d'alvéoles destinées à loger des réflec- teurs C fixés dans des douilles tubulaires ±. dont la forme est étudiée pour les empêcher de se dégager du bloc A pendant les conditions de fonctionnement ordinaires.
Dans la construction représentée dans les figures 8 et 4, le bloc A en caoutchouc est pourvu de pattes perforées a2 d.ans lesquelles on implante des crampons b1 qui font saillie vers l'intérieur par rapport à l'enveloppe B en déformant ou tordant temporairement le bloc de caoutchouc lors de son introduction dans son enveloppe. En outre, le bloc de caoutchouc est pourvu d'une saillie a3 située au-dessus d'une barre b qui s'étend en travers de l'enveloppe B ; cette'
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supportée par elle quand le bloc A s'enfonce, comme décrit plus haut.
Dans la figure 4, les réflecteurs C ainsi que leurs douilles de support ± sont représentés munis d'organes de fixation supplémentaires constitués par des vis c1 qui peuvent pénétrer dans du liège ou une autre matière de remplissage placée dans ces douilles c.
Dans la construction représentée dans les figures 5 et 6, l'enveloppe B est munie, au-dessous des crampons b1, de rebords b2 faisant saillie vers l'intérieur et servant d'appuis à un bloc D en bois ou autre matière destiné à supporter la face inférieure du bloc en caoutchouc A lors- que celui-ci s'affaisse de la manière décrite plus haut.
Ce bloc en bois D est supporté, en outre, par une barre b3 qui forme pont entre les rebords b2. Les extrémités des crampons b1 embrassent les côtés du bloc de bois D et l'empêchent de se déplacer latéralement.
Selon la construction représentée dans les figures 7 à 10, le bloc de caoutchouc à est établi en deux sections dont chacune est encastrée dans un compartiment séparé aménagé dans l'enveloppe de support B qui a la forme d'une boîte peu profonde (comme le montre la figure 10) ces deux compartiments sont séparés l'un de l'autre par une cloison b . L'intervalle E ménagé entre les parties sail- lantes des deux sections du bloc A et le sommet de cette cloison b4 forme une ligne sombre. Au lieu que le sommet de l'enveloppe de support B ait une surface lisse, il peut d'ailleurs avoir une surface rugueuse ou même une surface crénelée b5, comme le montrent les figures 7 à 10. Selon ces figures, l'enveloppe de support B est munie de pieds b6.
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Si besoin est, l'espace compris entre ces pieds peut être rempli d'un garnissage en bois ou autre matière convenable.
Selon la variante représentée dans les figures 11 et 12, les pieds b6 sont supprimés et l'enveloppe de support B est constituée par une boîte plus profonde dont la cloison de refend b4 s'étend de haut en bas. Des rebords b2 sont prévus dans chaque compartiment pour supporter des blocs en bois D,
L'enveloppe de support B représentée dans la figure 13 est de forme elliptique pour loger un bloc-de signalisation en caoutchouc également elliptique établi en deux sections ; elle est.munie d'une cloison b4 et de crampons b1.
L'enveloppe de support B représentée dans la figure 14 est analogue sauf qu'elle ne comporte pas de barre de support b et que des crampons b1 et des rebords b2 à fonc- tion combinée sont prévus ainsi qu'un bloc en bois tel par exemple que celui qui est représenté dans les figures 5 et 6.
Dans les figures 15 et 16, le bloc en caoutchouc A et l'enveloppe B affectent la forme d'une croix de Malte en vue d'être placés aux carrefours ou croisements de routes.
Des barres ou tiges en métal F traversent les bras de la croix pour servir d'appuis au bloc A.
Selon la variante de construction représentée dans les figures 17 et 18, des crampons ou languettes b1 faisant saillie vers l'intérieur remplacent les tiges F.
L'enveloppe de support B en forme de croix qui est représentée dans la figure 19 est supportée par des pieds
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figures 7 à 10.
La figure 20 montre une enveloppe de support B possé dant quatre compartiments pour loger les quatre sections séparées d'un bloc de signalisation.
Enfin la figure 21 montre une enveloppe de support B dont la forme est étudiée en vue de la réception 'd'un bloc de signalisation triangulaire. Cette enveloppe B est, ici encore, munie de crampons b1.
Là où un certain nombre de plots sont employés pour marquer une ligne dans la surface d'une route ou chaussée, on peut faire appel à des réflecteurs de différentes couleurs. C'est ainsi, par exemple, que dans ceux des plots que les véhicules abordent en premier lieu, les réflecteurs peuvent .être colorés en vert, les réflecteurs suivants étant colorés en jaune, et les réflecteurs suivants en rouge. Une semblable disposition est d'une application particulièrement heureuse dans les cas où les plots conduisent à un croisement, à un virage, à une cote ou à un dos d'ne dangereux.
Les'blocs en caoutchouc de ces plots peuvent être renforcés ou armés par de la forte toile ou une matière analogue qui peut être noyée au seing de ces blocs ou appliquée sur leur surface ou disposée de ces deux manières.
REVENDICATIONS
1. Plot de signalisation pour routes ou chaussées, construit pour présenter une surface en relief capable de céder ou s'effacer par déplacement et/ou déformation lorsque la roue d'un véhicule ou le pied d'un piéton passe dessus en vue de s'arraser au niveau approximatif de la surface de la route ou chaussée.
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