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Dispositif pour adapter l'admission de combustible à la quantité d'air requise pour le fonctionnement d'un brûleur ou foyer.
L'invention est relative à un dispositif permettant d'adapter l'admission de combustible à la quantité d'air de combustion requise pour le fonctionnement d'un brûleur ou d'une installation de foyer, ou à un courant d'air ou de gaz à chauffer. Il faut notamment interrompre l'admission de combustible quand le dispositif d'alimentation, par exemple une soufflerie, fournissant l'air de combustion ou le courant d'air à chauffer s'arrête. Jusqu'à présent on utilisait pour régler l'admission de combustible la différence de pression produite par le dispositif d'alimentation par rapport à la pression atmosphérique.
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Cette différence de pression actionnait un organe de réglage, généralement un diaphragme, commandant la soupape à combustible, de telle manière que l'admission de combustible au brûleur ne soit libre que lorsqu'il existe une différence de pression suffisante; autrement l'admission de combustible s'arrêtait.
L'invention permet de se passer d'une telle soupape qu'il faut intercaler en plus des autres soupapes de réglage et de commande dans les conduites d'admission de combustible ou dans une conduite de gaz de commande. L'invention consiste à envoyer à une flamme de commande, régissant l'admission de combustible au moyen d'un thermostat, un courant d'air secondaire dérivé de l'air de combustion ou pris au courant d'air à chauffer. Quand l'alimentation d'air varie, le courant d'air secondaire envoyé au brûleur de commande varie également, et de ce fait la flamme de commande change de forme et de grandeur ou encore de position ou de direction par rapport au thermostat commandant l'admission de combustible au brûleur.
La quantité de chaleur transmise par la flamme de commande au thermostat varie donc à chaque variation de la quantité d'air et les changements de position du thermostat qui en résultent provoquent des mouvements de réglage correspondants de la soupape à combustible.
Pour exécuter l'invention, on peut disposer la flamme de commande à une distance du thermostat telle que celuici ne soit atteint par la flamme et, partant, chauffé par elle que lorsqu'il y a un courant d'air secondaire dirigeant la flamme sur le thermostat. Par contre, quand ce courant d'air s'affaiblit ou fait défaut, la flamme se retire du thermostat et celui-ci se refroidit de ce fait et ferme la soupape d'admission de combustible. Selon une autre forme d'exécution ba-
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sée sur la même idée inventive, la flamme de commande et le thermostat sont enfermés dans un boîtier,empêchant l'entrée d'air extérieur, dans lequel débouche un courant d'air secondaire servant à entretenir la flamme de commande.
De préférence, on munit le bottier d'une sortie en forme de tuyère dans laquelle peut continuer à brûler, avec l'aide de l'air extérieur,le gaz sortant non brûlé lors d'une interruption de l'alimentation d'air. De cette façon on obtient l'avantage qu'après rétablissement de l'alimentation d'air normale, la flamme de commande est ramenée dans le bottier et ouvre de nouveau l'admission de combustible par l'intermédiaire du thermostat chauffé à nouveau. Dans le cas de brûleurs ou de foyers alimentés à l'endroit où se produit la combustion, d'un mélange de combustible et d'air sous pression, il suffit souvent d'alimenter la flamme de commande au moyen d'un seul courant partiel pris au tube de mélange du brûleur.
L'invention procure l'avantage que lors d'une variation du débit d'air on peut varier uniformément ou arrêter le débit de combustible sans avoir besoin d'une soupape spéciale. En apportant des changements constructifs insignifiants on peut même employer un dispositif d'allumage dit "de sûreté" dont la soupape de commande étrangle ou ferme complètement la soupape à combustible quand, respectivement, l'admission de combustible ainsi que l'alimentation d'air diminuent ou cessent.
On peut aussi employer l'invention pour les brûleurs ou installations de foyers dont la soupape à combustible est commandée par un diaphragme qui lui-même est régi par les variations de pression dans la conduite d'air de commande.
Dans le cas de ces brûleurs on monte dans la conduite à air de commande une soupape, faisant office de soupape de commande, actionnée par le thermostat, et on envoie dans la botte de
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cette soupape un courant de gaz secondaire qui, conjointement avec le courant d'air secondaire fournissant l'air de combustion nécessaire, alimente la flamme de commande.
Les dessins annexés montrent plusieurs exemples d'exécution de l'invention.
Fig. 1 montre un brûleur à air comprimé, muni d'une soupape à gaz et d'un brûleur de commande dont la flamme est dirigée sur le thermostat par un courant d'air secondaire.
Fig. 2 représente le même brûleur dont la flamme de commande est alimentée par un courant dérivé pris au tuyau de mélange.
Figs. 5 et 4 montrent dans deux positions de fonctionnement, sur le même brûleur, un dispositif dont le thermostat est enfermé dans un boîtier empêchant l'entrée de l'air extérieur.
Figs. 4 et 5 représentent un dispositif analogue .adapté à une soupape de réglage d'admission de combustible, destinée à être intercalée dans une conduite à gaz.
Fig. 7 montre un chauffe-air, auquel l'air à chauffer est amené au moyen d'un ventilateur et qui comporte un dispositif de sécurité suivant l'invention, ayant la forme d'une soupape régulatrice d'admission de gaz.
Figs. 8 et 9 montrent à plus grande échelle, dans deux positions de fonctionnement différentes, le dispositif de sécurité de l'exemple d'exécution de la fig. 7.
Fig. 10 montre un brûleur à air comprimé comportant un dispositif de sécurité ayant la forme d'une soupape régulatrice d'admission d'air.
Fig. 11 représente un brûleur-pulvérisateur à air comprimé pour combustiblesliquides, muni d'un dispositif d'allumage de gaz et d'un dispositif de sécurité.
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Dans l'exemple d'exécution de la Fig. 1, une con- duite d'embranchement 17 débouchant dans un alésage étroit 18 est branchée sur une conduite à air comprimé 16 allant à la chambre d'aspiration 15. Dans la chambre d'aspiration débou- che une conduite à gaz 19 régie par une soupape à gaz 21 qui est commandée par un thermostat 20. De la chambre d'aspiration 15 part vers l'air libre un alésage étroit 22 dont la sortie constitue la tuyère de la flamme de commande.
Le dispositif fonctionne de la manière suivante:
Tant que l'air arrivant par la conduite 16 a une pression suffisant au fonctionnement normal du brûleur, un courant d'air intense s'écoule de l'alésage 18 et dirige la flamme 23 sur la lame bimétallique du thermostat 20. La soupape à gaz 21 est maintenue ouverte et le gaz peut de ce fait s'é- couler de la conduite 19 dans le mélangeur 24. Lors d'une in- terruption de l'admission d'air le flamme de commande prend la position 23' représentée en pointillée, c'est-à-dire que la flamme se retire du thermostat 20. Celui-ci se refroidit de ce fait et ferme la soupape à gaz. Le même effet se produit quand l'admission de gaz se trouve interrompue.
Par contre, quand on n'interrompt pas complètement l'arrivée d'air, et qu'on la di- minue dans une mesure déterminée, la flamme de commande prend une position comprise entre les positions 23 et 23', dans la- quelle elle ne chauffe que faiblement le thermostat 20. Par suite l'admission de gaz est étranglée dans une mesure cor- respondant à l'admission d'air réduite.
Dans l'exemple d'exécution de la Fig. 2 un mélange d'air et de gaz est amené à la flamme de commande par la con- duite 25 branchée sur le mélangeur 24. Le fonctionnement est le même que dans l'exemple d'exécution de la Fig. 1.
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Dans l'exemple d'exécution des Figs. 3 et 4 le thermostat 20 est constitué par un disque se bombant sous l'action de la chaleur. A la surface de ce disque débouche un alésage étroit 22 par lequel une petite quantité de gaz peut passer de la conduite 19 à l'air libre. Une paroi 26 délimite une chambre 27, contenant le disque bombé, dans laquelle débouche la conduite d'air secondaire 17 branchée sur la conduite à air comprimé 16 et munie d'un étranglement 29.
Le dispositif fonctionne de la manière suivante :
Quand l'air circulant dans la conduite 16 a une pression suffisante, il s'écoule par l'étranglement 29 dans la conduite 17 et dans la chambre 27 du boîtier suffisamment d'air pour que, après allumage du gaz s'écoulant par l'alésage 22 à l'air libre, la flamme ainsi produite vienne directement en contact avec le thermostat à bombement 20 (Fig.3).
Celui-ci s'échauffe et ouvre la soupape à gaz 21. Quand il y a manque d'air ou quand l'admission d'air est complètement interrompue, le pied de la flamme, qui auparavant touchait directement le disque 20 se retire de ce disque, de sorte que le disque est d'abord chauffé moins et finalement n'est plus chauffé du tout. La flamme ne brûle alors que comme veilleuse, en 23-le à l'ouverture 28 de la paroi 26 (Fig. 4). Lorsque l'admission d'air diminue, l'admission de gaz est donc étranglée, et quand l'air de combustion fait complètement défaut, la soupape à gaz 21 se ferme complètement.
Dans l'exemple d'exécution des Figs. 5 et 6 une soupape à gaz 21 est enfermée dans un boitier 30 comportant un raccord d'entrée de gaz 31 et un raccord de sortie de gaz 32. Cette soupape est reliée par une tige 33 à un thermostat 20 ayant la forme d'un tube de dilatation dont la paroi est .percée d'une série de perforations 34. La chambre du thermos-
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tat 20, fermée par un chapeau 35, est alimentée de gaz par un alésage étroit 22. Autour du thermostat est disposé à un cer- tain intervalle un boîtier 36 qui est aussi tubulaire et dont la face supérieure 37 comporte un alésage 28. Avec la chambre délimitée par le thermostat 20, 35 et le bottier extérieur 36,
37, communique par un alésage étroit 29 la conduite à air se- condaire 17.
Le fonctionnement de ce dispositif est essentiel- lement le même que celui des Figs. 3 et 4. Quand une quantité d'air suffisante est amenée à la chambre du tube 36 par la conduite 17,le gaz envoyé par l'alésage 22 au thermostat peut brûler directement aux ouvertures de sortie 34. Les flam- mes 23 ainsi produites chauffent le thermostat 20 (Fig. 5).
Quand l'admission d'air cesse, le gaz s'écoule non brûlé par l'ouverture 28 où il se forme avec l'aide de l'air extérieur une flamme 23' ne chauffant pas le thermostat (Fig. 6).
Dans l'exemple d'exécution des Figs. 7 à 9 une sou- pape à gaz principale 44, commandéepar un diaphragme 43, est intercalée dans la conduite à gaz 42 allant au brûleur 40 d'un chauffe-air 41. Sur la chambre de commande 45 alimentée de gaz par l'ouverture étroite 46 est branchée une conduite de gaz de commande 47 dont l'ouverture de sortie est régie par une soupape de commande 21, enfermée dans une botte à soupape 48 et commandée par un diaphragme bombé 20. La boîte à soupape
48 est enfermée dans un bottier 49 qui communique par une conduite à air secondaire 17 avec le courant d'air produit par un ventilateur 50.
Quand pour une raison quelconque le ventilateur s'arrête, la flamme de commande 23 se retire du disque bombé 20 et la soupape de commande 21 vient appuyer sur l'ouverture de la conduite de gaz de commande 47 par suite du refroidissement subséquent du diaphragme bombé 20. De ce fait la pression dans la chambre de commande 45 croît et la
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soupape à gaz principale 44 coupe l'admission de gaz au brû- leur 40.
Pour éviter que ce processus de coupure empêche l'ins- tallation d'être prête à recommencer son fonctionnement et exi- ge qu'on rallume la flamme de commande, on fait déboucher dans la boite 48 de la soupape de commande 21 une conduite à gaz de veilleuse 51 dans laquelle peut encore être montée, pour éviter toute sortie de gaz après extinction de la flamme de commande, une soupape 21', 48' à allumage de sûreté.
On peut aussi employer la soupape 21 pour des ins- tallations où l'air n'est pas amené sous pression au brûleur ou aux surfaces d'échange thermique, l'air chauffé ou les gaz perdus étant aspirés. Quand par exemple le dispositif 50 pro- duisant la circulation, représenté sur la Fig. 7, aspire l'air chauffé dans le sens de la flèche indiquée en pointillés, il se produit aussi dans la conduite à air secondaire 17 une dé- pression sous l'action de laquelle peut entrer dans le boî- tier 49, par l'alésage étroit 52, une quantité d'air suffi- sant à maintenir une flamme de commande 23'. Bien entendu il faut avoir un alésage 52 suffisamment étroit pour que, à la dépression de régime, une quantité d'air suffisante soit amenée à la flamme de commande.
Dans l'exemple d'exécution de la fig. 10 on a re- présenté un brûleur 53 muni d'un injecteur à air comprimé 16, 24 dont la chambre d'aspiration 15 est précédée en amont par une soupape à gaz 54, ne s'ouvrant que lors d'une dépression, qui est commandée par un diaphragme 55 et est chargée par un ressort 58. L'effet calorifique de ce brûleur 53 est réglé au moyen d'une soupape 57, montée dans la conduite à air comprimé 16 et reliée positivement à un diaphragme 58. Ce diaphragme est commandé par les variations de pression dans une conduite à air de commande 59 dans laquelle débouche en @
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aval d'un étranglement 61 une conduite amenant la pression, communiquant avec la chambre de commande 60.
Dans la conduite à air de commande 59 est intercalée une soupape de commande 63 qui peut être actionné par tout facteur voulu du fonctionnement de l'installation (non représentée) chauffée par le brûleur, par exemple par la température ou par la pression engendrée dans une chaudière, ou par d'autres facteurs de fonctionnement analogue. La sortie de la conduite à air de commande 59 est régie par un diaphragme bombé 20 actionnant la soupape de commande 21 déjà décrite aux exemples d'exécution précédents. Dans la boite 48 de la soupape de commande débouche une conduite d'embranchement à gaz 51 qui ajoute au courant d'air de commande une quantité de gaz suffisant à produire une petite flamme de commande.
La soupape de commande de cet exemple d'exécution ne diffère de celle de l'exemple des Figs. 7 à 9 qu'en ce qu'on n'envoie pas directement dans le boîtier extérieur 49 l'air requis pour la production de la flamme de commande, mais qu'il passe dans ce boîtier indirectement, par l'ouverture percée dans le diaphragme bombé. Le fonctionnement de cette installation de foyer est essentiellement la même que dans l'exemple des Figs. 7 à 9.
Dans le brûleur à huile de la Fig. 11 le bottier extérieur 49 de la boite à soupape 48 est monté dans un prolongement latéral de la chambre de combustion 64 ; la flamme de commande 23 alimentée par la conduite à gaz 65 fait office de flamme d'allumage à laquelle l'air de combustion nécessaire est amené par la conduite à air secondaire 17 branchée sur la conduite 66 amenant l'air de pulvérisation. De la boite de soupape 48 part une conduite de refoulement 67 allant à une chambre de commande 68 d'un diaphragme 69. Ce diaphragme est accouplé positivement à une soupape 71 régissant la conduite
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d'amenée d'huile 70, de telle manière que la soupape ne puis- se s'ouvrir que lorsqu'une pression suffisant à surmonter l'ac- tion d'un ressort de fermeture 72 règne dans la chambre de com- mande 68.
Toutefois cette pression n'existe que lorsque tant le gaz d'allumage que l'air de pulvérisation sont disponibles en quantité suffisante pour assurer le fonctionnement correct du brûleur. Quand un de ces agents de fonctionnement fait défaut, la soupape de commande 21 coupe la communication en- tre la chambre de commande 68 et la conduite à gaz d'allumage 65; la chambre de commande communique alors par l'ouverture de sortie percée dans le diaphragme bombé 20 avec l'atmosphère libre, la soupape 71 se fermant sous l'action du ressort 72.
Dans les exemples d'exécution représentés sur les Figs. 2 à 11 on peut aussi provoquer le mouvement de fermeture de la soupape de commande 21 en envoyant au courant de gaz de commande invariable un courant d'air renforcé, de manière qu'il se forme un mélange qui ne soit plus apte à s'enflammer. De même, en augmentant la quantité de gaz de commande ou en ou- vrant passage à un courant de gaz de commande supplémentaire, on peut produire un mélange dont la teneur en oxygène est in- férieure à la limite d'inflammabilité. Ici également la flamme de commande 23 se retire du thermostat 20 et la soupape 21 se ferme par suite du refroidissement subséquent du thermostat 20.
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Device for adapting the fuel inlet to the quantity of air required for the operation of a burner or fireplace.
The invention relates to a device making it possible to adapt the fuel inlet to the quantity of combustion air required for the operation of a burner or of a fireplace installation, or to a current of air or of gas to be heated. In particular, the fuel supply must be interrupted when the feed device, for example a blower, supplying the combustion air or the air stream to be heated stops. Until now, the pressure difference produced by the feed device relative to atmospheric pressure has been used to regulate the fuel inlet.
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This pressure difference actuated an adjustment member, generally a diaphragm, controlling the fuel valve, so that the fuel inlet to the burner is only free when there is a sufficient pressure difference; otherwise the fuel supply stopped.
The invention makes it possible to dispense with such a valve, which must be inserted in addition to the other adjustment and control valves in the fuel inlet pipes or in a control gas pipe. The invention consists in sending to a control flame, regulating the admission of fuel by means of a thermostat, a stream of secondary air derived from the combustion air or taken from the stream of air to be heated. When the air supply varies, the secondary air flow sent to the control burner also varies, and as a result the control flame changes shape and size or even position or direction relative to the thermostat controlling the 'admission of fuel to the burner.
The quantity of heat transmitted by the control flame to the thermostat therefore varies with each variation in the quantity of air and the resulting changes in the position of the thermostat cause corresponding adjustment movements of the fuel valve.
In order to carry out the invention, the control flame can be placed at a distance from the thermostat such that the latter is not reached by the flame and, therefore, heated by it only when there is a secondary air current directing the flame on. the thermostat. On the other hand, when this air current weakens or fails, the flame is withdrawn from the thermostat and the latter cools thereby and closes the fuel inlet valve. According to another embodiment, ba-
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Based on the same inventive idea, the control flame and the thermostat are enclosed in a housing, preventing the entry of outside air, into which a secondary air stream emerges which serves to maintain the control flame.
Preferably, the casing is provided with an outlet in the form of a nozzle in which can continue to burn, with the help of the outside air, the gas exiting unburned during an interruption of the air supply. In this way the advantage is obtained that after reestablishing the normal air supply, the control flame is returned to the housing and again opens the fuel inlet via the heated thermostat again. In the case of burners or fireplaces fed at the place where combustion takes place, with a mixture of fuel and pressurized air, it is often sufficient to feed the control flame by means of a single partial current. taken from the burner mixing tube.
The invention provides the advantage that when varying the air flow, the fuel flow can be uniformly varied or stopped without the need for a special valve. By making insignificant constructive changes it is even possible to use a so-called "safety" ignition device, the control valve of which throttles or completely closes the fuel valve when, respectively, the fuel inlet as well as the air supply. decrease or cease.
The invention can also be used for burners or hearth installations, the fuel valve of which is controlled by a diaphragm which itself is governed by the pressure variations in the control air duct.
In the case of these burners, a valve, acting as a control valve, actuated by the thermostat, is fitted in the control air pipe, and it is sent into the boot of
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this valve provides a secondary gas stream which, together with the secondary air stream supplying the necessary combustion air, supplies the control flame.
The accompanying drawings show several exemplary embodiments of the invention.
Fig. 1 shows a compressed air burner, fitted with a gas valve and a control burner, the flame of which is directed onto the thermostat by a stream of secondary air.
Fig. 2 shows the same burner, the control flame of which is supplied by a bypass current taken from the mixing pipe.
Figs. 5 and 4 show in two operating positions, on the same burner, a device whose thermostat is enclosed in a housing preventing the entry of outside air.
Figs. 4 and 5 show a similar device adapted to a fuel inlet regulating valve, intended to be inserted in a gas pipe.
Fig. 7 shows an air heater, to which the air to be heated is supplied by means of a fan and which comprises a safety device according to the invention, in the form of a gas inlet regulating valve.
Figs. 8 and 9 show on a larger scale, in two different operating positions, the safety device of the exemplary embodiment of FIG. 7.
Fig. 10 shows a compressed air burner comprising a safety device in the form of an air intake regulating valve.
Fig. 11 shows a compressed air burner-sprayer for liquid fuels, provided with a gas ignition device and a safety device.
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In the example of execution of FIG. 1, a branch line 17 opening into a narrow bore 18 is connected to a compressed air line 16 going to the suction chamber 15. A gas line 19 leads into the suction chamber. a gas valve 21 which is controlled by a thermostat 20. From the suction chamber 15 leaves towards the open air a narrow bore 22 whose outlet constitutes the nozzle of the control flame.
The device works as follows:
As long as the air arriving through line 16 has sufficient pressure for normal burner operation, an intense current of air flows from bore 18 and directs flame 23 onto the bimetallic strip of thermostat 20. The valve at gas 21 is kept open and gas can thereby flow from line 19 into mixer 24. When the air inlet is interrupted, the control flame assumes position 23 'shown. dotted line, that is to say that the flame withdraws from the thermostat 20. The latter cools thereby and closes the gas valve. The same effect occurs when the gas supply is interrupted.
On the other hand, when the air supply is not completely interrupted, and it is reduced to a determined extent, the control flame assumes a position between positions 23 and 23 ', in which it only slightly heats the thermostat 20. As a result, the gas inlet is throttled to an extent corresponding to the reduced air inlet.
In the example of execution of FIG. 2 a mixture of air and gas is brought to the control flame through line 25 connected to mixer 24. The operation is the same as in the exemplary embodiment of FIG. 1.
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In the example of execution of Figs. 3 and 4 the thermostat 20 is formed by a disc bulging under the action of heat. At the surface of this disc opens a narrow bore 22 through which a small quantity of gas can pass from the pipe 19 to the open air. A wall 26 delimits a chamber 27, containing the convex disc, into which opens the secondary air pipe 17 connected to the compressed air pipe 16 and provided with a constriction 29.
The device works as follows:
When the air flowing in the pipe 16 has sufficient pressure, it flows through the constriction 29 in the pipe 17 and into the chamber 27 of the housing sufficient air so that, after ignition of the gas flowing through the 'bore 22 in the open air, the flame thus produced comes directly into contact with the bulb thermostat 20 (Fig.3).
This heats up and opens the gas valve 21. When there is a lack of air or when the air intake is completely interrupted, the foot of the flame, which previously directly touched the disc 20 is withdrawn from this disc, so that the disc is first heated less and ultimately no longer heated at all. The flame then burns only as a pilot, in 23-le at the opening 28 of the wall 26 (Fig. 4). When the air intake decreases, the gas intake is therefore throttled, and when the combustion air is completely lacking, the gas valve 21 closes completely.
In the example of execution of Figs. 5 and 6 a gas valve 21 is enclosed in a housing 30 comprising a gas inlet connection 31 and a gas outlet connection 32. This valve is connected by a rod 33 to a thermostat 20 having the shape of a expansion tube whose wall is pierced with a series of perforations 34. The thermos chamber
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state 20, closed by a cap 35, is supplied with gas through a narrow bore 22. Around the thermostat is disposed at a certain interval a housing 36 which is also tubular and whose upper face 37 has a bore 28. With the room delimited by the thermostat 20, 35 and the external casing 36,
37, communicates by a narrow bore 29 the secondary air pipe 17.
The operation of this device is essentially the same as that of Figs. 3 and 4. When a sufficient quantity of air is supplied to the chamber of tube 36 through line 17, the gas sent through bore 22 to the thermostat can burn directly at the outlet openings 34. The flames 23 thus produced. heat the thermostat 20 (Fig. 5).
When the air intake ceases, the unburned gas flows through the opening 28 where, with the help of the outside air, a flame 23 'is formed which does not heat the thermostat (Fig. 6).
In the example of execution of Figs. 7 to 9 a main gas valve 44, controlled by a diaphragm 43, is interposed in the gas line 42 going to the burner 40 of an air heater 41. On the control chamber 45 supplied with gas through the opening Narrow 46 is connected a control gas line 47 whose outlet opening is governed by a control valve 21, enclosed in a valve boot 48 and controlled by a domed diaphragm 20. The valve box
48 is enclosed in a casing 49 which communicates via a secondary air duct 17 with the air current produced by a fan 50.
When for some reason the fan stops, the control flame 23 withdraws from the domed disc 20 and the control valve 21 presses the opening of the control gas line 47 as a result of the subsequent cooling of the domed diaphragm. 20. As a result, the pressure in the control chamber 45 increases and the
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main gas valve 44 cuts off the gas supply to the burner 40.
To prevent this shut-off process from preventing the installation from being ready to restart its operation and requiring that the control flame be re-ignited, a pipe is made to open into the box 48 of the control valve 21. pilot gas 51 in which can still be mounted, in order to prevent any gas from escaping after the control flame has been extinguished, a valve 21 ', 48' with safety ignition.
The valve 21 can also be used for installations where air is not supplied under pressure to the burner or to the heat exchange surfaces, the heated air or waste gases being sucked. When, for example, the device 50 producing the circulation, shown in FIG. 7, sucks in the heated air in the direction of the arrow indicated in dotted lines, there is also in the secondary air duct 17 a pressure under the action of which can enter the housing 49, through the narrow bore 52, sufficient air to maintain a control flame 23 '. Of course, it is necessary to have a bore 52 which is sufficiently narrow so that, at the operating depression, a sufficient quantity of air is brought to the control flame.
In the example of execution of FIG. 10 has been shown a burner 53 provided with a compressed air injector 16, 24 of which the suction chamber 15 is preceded upstream by a gas valve 54, which opens only during a vacuum, which is controlled by a diaphragm 55 and is loaded by a spring 58. The calorific effect of this burner 53 is regulated by means of a valve 57, mounted in the compressed air line 16 and positively connected to a diaphragm 58. This diaphragm is controlled by the pressure variations in a control air pipe 59 into which opens at @
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downstream of a constriction 61, a pressure supply pipe communicating with the control chamber 60.
In the control air line 59 is interposed a control valve 63 which can be actuated by any factor desired in the operation of the installation (not shown) heated by the burner, for example by the temperature or by the pressure generated in a boiler, or by other similar operating factors. The output of the control air pipe 59 is governed by a domed diaphragm 20 actuating the control valve 21 already described in the preceding examples of execution. Into the control valve box 48 opens a gas branch line 51 which adds to the control air stream a quantity of gas sufficient to produce a small control flame.
The control valve of this exemplary embodiment does not differ from that of the example of Figs. 7 to 9 that in that the air required for the production of the control flame is not sent directly into the outer casing 49, but passes into this casing indirectly, through the opening drilled in the convex diaphragm. The operation of this fireplace installation is essentially the same as in the example of Figs. 7 to 9.
In the oil burner of Fig. 11 the outer casing 49 of the valve box 48 is mounted in a lateral extension of the combustion chamber 64; the control flame 23 supplied by the gas pipe 65 acts as an ignition flame to which the necessary combustion air is supplied by the secondary air pipe 17 connected to the pipe 66 supplying the atomizing air. From the valve box 48 leaves a discharge pipe 67 going to a control chamber 68 of a diaphragm 69. This diaphragm is positively coupled to a valve 71 governing the pipe.
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oil inlet 70, so that the valve can only open when sufficient pressure to overcome the action of a closing spring 72 prevails in the control chamber 68 .
However, this pressure only exists when both the ignition gas and the atomizing air are available in sufficient quantity to ensure correct operation of the burner. When one of these operating agents fails, control valve 21 cuts off communication between control chamber 68 and ignition gas line 65; the control chamber then communicates through the outlet opening pierced in the domed diaphragm 20 with the free atmosphere, the valve 71 closing under the action of the spring 72.
In the execution examples shown in Figs. 2 to 11, it is also possible to cause the closing movement of the control valve 21 by sending to the constant control gas stream a reinforced air stream, so that a mixture is formed which is no longer suitable for s' ignite. Likewise, by increasing the quantity of control gas or by opening up a flow of additional control gas, a mixture can be produced with an oxygen content below the flammable limit. Here too the control flame 23 withdraws from the thermostat 20 and the valve 21 closes as a result of the subsequent cooling of the thermostat 20.
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