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Pompe lubréfiante à huile sans soupape.
Louis Friedmann
La présente invention se rapporte au type de pompes lubréfiantes sans soupape dans lequel il n'existe aucun piston spécial de distribution, et dans lequel le piston de pompe contrôle lui-même l'admission de l'huile dans le cylindre et également le débit de l'huile dans le tuyau de refoulement. Ce contrôle est assuré en donnant au piston, simultanément au mouvement de va-et-vient, un mouvement pendulaire autour de son axe longitudinal.
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L'invention réalise un perfectionnement considérable de ce type de pompes, et ce grâce aux caractéristiques suivantes :
Le cylindre de pompe comporte deux orifices de sortie diamétralement opposés débouchant tous les deux dans le canal de refoulement, et sur la périphérie du piston sont ménagées une ou deux rainures débouchant dans le pied du piston. Le piston comporte en outre à son extrémité extérieure (qui ne s'enfonce pas dans le cylindre) une tête de crosse présentant une cavité.
L'organe produisant le mouvement pendulaire du piston est logé excentriquement dans cette cavité, et il est adapté de manière à s'y mouvoir en sens longitudinal. De plus, un ressort ayant tendance à faire sortir le piston du cylindre est prévu. Le mouvement du piston lors de sa course de sortie hors du cylindre est limité par une butée réglable fixée au récipient d'huile.
La description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple, fera bien comprendre les avantages de l'invention.
Les fig. 1 et 2 représentent, en coupe verticale et en coupe horizontale respectivement, l'appareil objet de l'invention.
La fig. 3 donne une coupe longitudinale d'un piston et d'un cylindre.
La fig. 4 représente, en coupe transversale, le piston et le cylindre pendant la course d'aspiration.
La fig. 5 est une vue analogue du piston et du cylindre pendant la course de refoulement.
Les fig. 6,7 et 8 font voir une variante d'exécution du piston où l'huile peut passer entre le piston et la paroi du cylindre vers la portion d'embase intérieure du piston, la périphérie du piston portant des rainures correspondantes à cet effet.
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Sur les fig.l et 2, le chiffre de référence 1 désigne le récipient d'huile contenant les cylindres 2 où les pistons 3 pompent l'huile. A l'extrémité extérieure de chaque piston est montée une tête de crosse 4 présentant une cavité 5. Cette cavité 5 est de largeur suffisante pour qu'un bras 6 puisse s'y loger exactement. La longueur de la cavité dans le sens de l'axe du piston est toutefois suffisante pour permettre un déplacement relatif du piston par rapport au bras 6. La longueur du bras est telle qu'il s'engage dans la cavité 5 excentriquement par rapport à l'axe du piston.
Le piston lui-même est sous l'action d'un ressort 7 qui tend à faire sortir le piston du cylindre. La tête de crosse 4 est prolongée par une tige de butée 8 guidée dans une pièce 9 solidaire du récipient d'huile. Cette pièce 9 porte, dans le prolongement de l'axe de la tige de butée, une vis de réglage 10 contre laquelle vient buter le piston par l'intermédiaire de la tige 8. L'ensemble de ce dispositif, y compris la vis 10, est logé ou sous ou dans le couvercle,du récipient d'huile.
Le cylindre 2 présente, comme on le voit sur les fig.4, 5,7 et 8, un canal d'admission d'huile 11 et deux orifices 12 et 13 diamétralement opposés qui communiquent tous deux avec le canal de refoulement 14 par des passages prévus dans la culasse du cylindre, de manière que la contre-pression régnant dans le canal 14 se fasse sentir au même degré dans les deux canaux 12 et 13. Par conséquent, s'il existe une pression dans le canal 14, le piston sera soumis à cette pression sur ses deux côtés, et toute pression unilatérale ainsi que la tendance du piston à se bloquer sont évitées. Le piston lui-même présente un canal 15 en forme de T dont une extrémité
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communique avec la base du cylindre et l'autre avec des rainures 15a et 15b pratiquées à la périphérie du piston.
Néanmoins, à titre de variante représentée sur les fig. 6, 7 et 8, on peut ménager dans le contour du piston 3 des rainures 15a et 15b prolongées jusqu'au pied du piston. Ces rainures ont pour fonction d'établi une communication entre le cylindre et la lumière d'entrée 11 quand le piston est soulevé, et de faire communiquer le cylindre avec les deux canaux de sortie d'hui 12 et 13 pendant la course de refoulement du piston.
Il est suffisant, si on le désire, de prévoir une seule rainure sur le contour du piston et dans ce cas, pendant la course de refoulement du piston, l'huile ne parviendra dans le canal de refoulement 14 que par l'un des canaux de sortie, c'est à dire ou par 1 ou par 13. Le piston ne sera donc complètement affranchi de pression que durant sa course d'aspiration, tandis que pendant sa course de refoulement il ne le sera qu'en partie parce que la section de passage du canal de sortie 13 est inférieure à celle des rainures 15a ou 15b.
En vue d'actionner convenablement plusieurs pompes par un arbre commun, un arbre 17 est monté perpendiculairement aux axes despistons et est solidaire d'un bras 18 dont l'extrémité libre s'engage excentriquement dans un plateau 19. Ce dernier est mis en rotation par l'arbre moteur 16. Quand l'arbre 16 tourne, l'arbre 17 aura un mouvement axial et en même temps une oscillation autour de son axe de manière à faire décrire une courbe fermée à chaque bras 6. Grâce à ce mouvement, les pistons reçoivent également un déplacement axial et
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simultanément un mouvement pendulaire autour de leurs axes longitudinaux.
La plongée de chaque piston dans son propre cylindre est produite par l'action du bras 6, tandis que la course de sortie de chaque piston hors de son cylindre est provoquée par l'effet du ressort 7, et ce dernier mouvement se continue jusqu'à ce que le piston soit arrêté par la butée 10. Le déplacement axial de chaque piston peut être réglé par sa vis de réglage 10 sans changer le mouvement d'oscillation.
Résumé.
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