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PERFECTIONNEMENT AUX BOITES POUR ALLUME TTES
La présente invention a pour objet un perfectionnement aux boites pour allumettes, du type dit "à tiroir".
Telles qu'elles sont actuellement fabriquées, ces bottes présentent un certain nombre d'inconvénients. Quand l'usager pousse trop violemment le tiroir, oelui-ci peut quitter sa coulisse et tomber sur le sol où se répandent alors les allumettes. Le tiroir, quand il est trop libre dans sa coulisse, peut même s'ouvrir inopi- nément-dans la poche de l'usager. Dans 1$obscurité, on ne sait jamais si le tiroir ne va pas s'ouvrir le fond au-dessus, ce qui provoguerait également la chute des allumettes. Même si le tiroir s'ouvre convenablement, on court encore le risque de saisir une allumette vers sa tête et de frotter l'autre extrémité. Si l'on a les mains humides, l'allumette est rendue incapable de s'enflammer.
Le but de l'invention est d'éviter toutes ces incommodi- tés. A cet effet, on prévoit une butée d'arrêt pour le tiroir,et un repère, destiné à permettre de se rendre compte au touoher si
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le fond du tiroir est en bonne position.
Dans la forme d'exécution préférée, la butée est disposée de manière à oe qu'elle serve elle-même der père, ce qui, au point de vue du prix de revient, présente une grande importance.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution d'une botte conforme à l'invention.
La fig. 1 montre la première forme, en coupe longitudinale, à l'état fermé.
La fig. 2 est une vue en perspective correspondante, à l'état ouvert.
La fig. 3 est une coupe longitudinale de la seconde forme, à l'état fermé.
La fig. 4 est la vue en perspective correspondante, à l'état ouvert.
D'après la fig. 1, la coulisse 1 porte, au centre de sa fase opposée au fond du tiroir 2, un disque saillant 3, servant de tôte à une petite goupille 4. Celle-oi traverse la dite face de la coulisse et fait saillie à l'intérieur de cette dernière, jusqu'audessous du bord du tiroir. Le tout est fixé à la coulisse, par exemple soit par collage du disque 3, soit par rivetage de la goupille.
Dans ces conditions, on n'a d'abord aucune hésitation pour donner dans l'obscurité la position convenable au fond du tiroir. Il suffit de chercher avec un doigt le disque 3 et de rame- ner sur le dessus. Quand on pousse ensuite le tiroir, il est arrêté à mi-course, ce qui est suffisant pour que l'on puisse prendre une allumette.
Il est à remarquer qu'avec un arrêt central, il n'y a aucun inconvénient sérieux à ce que le tiroir s'ouvre le fond audessus. En effet, les allumettes ne pouvant jamais être libérées que de moins de la moitié de leur longueur, ne risquent pas de tomber d'elles-mêmes hors de la boite.
Suivant la fig. 3, le disque 3 et sa goupille 4 se trou-
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Ici encore, le fond du tiroir peut être placé, avant ouverture, dans la position convenable, grâce au disque 3. La butée 4 ne permet d'ouvrir le tiroir que dans le sens correspondant à la présentation des allumettes par leur extrémité opposée à la tête.
On est donc certain qu'une allumette prélevée dans la boite sera saisie par cette extrémité et prête par conséquent à être appliquée du côté de sa tête sur le frottoir. De plus, la tête sera toujours protégée contre tout contact avec des doigts humides.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à ce qui est décrit et représenté, mais peut donner lieu à des variantes. Ainsi, le repère pourrait avoir toute forme jugée utile, par exemple celle d'une flèche indiquant la direction dans laquelle il oonvient de pousser le tiroir pour que -les allumettes se présentent par le bout non enduit. Ce repère peut par exemple être en creux au lieu d'être en relief. Le repère formant butée peut être disposé en un point quelconque de la boite. Au lieu d'être rapportés sur la boîte, le repère et la butée peuvent être constitués par la matière même de la botte.
Par exemple, la butée pourrait être obtenue par simple refoulement d'un point de la face supérieure de la coulisse, et former ainsi sur cette face un repère en creux.
Eventuellement, le tiroir pourrait être relié à la coulisse par un fil de caoutchouc 5, qui assurerait la fermeture autopatique de la boîte (fig.2).
L'invention peut être appliquée à. des boites à tiroir contenant des objets pour lesquels on rencontre des difficultés du même genre, par exemple des cigarettes.
REVENDICATIONS 1) Perfectionnement aux boites pour allumettes, du type à tiroir, caractérisé par la combinaison d'une butée d'arrêt pour le tiroir et d'un repère destiné à permettre de se rendre compte, par le toucher, de la position du fond du tiroir.
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