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Dispositif intégrateur pour comptage électrique .
On utilise déjà des dispositifs intégrateurs pour comptage électrique dans lesquels , à des intervalles de temps déterminés , 1' un des facteurs caractérisant les valeurs à mesurer assure la fermetu- re d'un circuit pendant une durée variable , la fermeture de ce circuit ayant pour but d'intercaler momentanément dans l'installation un compteur approprié . La durée de fonctionnement du compteur dépen- dra des diverses fermetures du circuit précité et les valeurs comp- tées seront additionnées les unes aux autres , et si p. expl. l'action du dispositif de mise en circuit du compteur est proportionnelle à une vitesse de passage d'un fluide etc.. on obtiendra un comptage proportionnel à la quantité totale du fluide ayant circulé .
Lorsqu' on utilise un compteur électrolytique et une source de courant dont l'intensité dépend de la différence de deux températures , p. expl. des éléments thermo-électriques , on peut de la sorte intégrer le produit de vitesse du fluide et de la différence de température ,c' est à dire obtenir un compteur calorimétrique.
Dans cet ordre d'idées il est principalement important de construire le dispositif de telle sorte qu'il assure toujours un passage net du courant tout en utilisant intégralement le temps de la fermeture du circuit . Le réglage doit aussi être des plus simples
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et s'effectuer sans produire aucun effet réactif variable .
Suivant l'invention on aménage sur un tambour commutateur tournant à une vitesse constante deux ou plusieurs segments annulaires conducteurs formant des contacts de longueurs rigoureusement égales , et qui ne sont séparés l'un de l'autre que par des interstices ou des lames d'isolant étroits . Suivant l'invention deux balais à sec- tion de contact réduite sont appliqués et maintenus contre la généra- trice de ce tambour et ils sont susceptibles d'être déplacés l'un par rapport à l'autre sous l'action d'un dispositif soumis à l'influ- ence du fluide dont les caractéristiques de température et de débit doivent déterminer les données du comptage .
Les deux balais sont montés en série de telle manière que les secteurs du tambour-commuta- teur forment le pont de contact entre eux ; à l'un des balais arrive le courant venant de l'élément thermo-électrique ou autre , le second recevant ce courant quand le commutateur est fermé pour le conduire au compteur .
Pour les applications à titre d'appareils calorimétriques on utilise les compteurs à passage qui sous forme d'un compteur à cône de suspension sont conditionnés de telle sorte que la course de la valve conique est directement proportionnelle à la vitesse de pas- sage du fluide , ou des appareils dont l'action mécanique est propor- tionnelle à la pression du fluide sur un organe de barrage et par conséquent proportionnelle au carré de la vitesse de passage du flui- de .
L'invention est applicable aux deux types d'instruments.
En utilisant un compteur à cône à suspension on détermine l'endroit de contact du balai réglable en tenant compte de la posi- tion haute du cône , comme il sera décrit ci-après , à l'appui de la figé 1 .
A l'intérieur de l'enveloppe du compteur à eau a le cône à suspension b est fixé à la tige c muni d'un piston amortisseur d servant' en même temps de poids de charge et qui fait tourner l'axe f par l'entremise du levier e . Cet arbre traverse la paroi de l'en-
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veloppe dans un presse-étoupe approprié et porte un levier g auquel est articulé le levier h faisant office d'aiguille . Ce levier est muni d'un balai élastique i qui porte de même que le balai fixe k sur le tambour commutateur 1 . Celui-ci se compose d'une série de lames, de largeur égale ,isolées les unes des autres , et tourne à une vi- tesse constante par l'entremise d'un engrenage n mû par un moteur m, p. expl. un moteur synchrone .
Les balais i et k lorsqu'ils se trou- vent simultanément sur la même lame du commutateur sont destinés à établir une cormexion électique entre les éléments thermiques t et le compteur d'électricité u . Les endroits de soudage des dits élé- ments sont logés dans les conduites d'aller et retour r , s .
Dans la position représentée au dessin et dans laquelle la quantité de fluide passant en a est égale à zéro, les deux balais se trouvent écartés l'un de l'autre d'une distance un peu supérieure à la largeur d'une lame du commutateur et il est par conséquent impossible que pour un débit nul du compteur d'eau , un courante venant des éléments ther- mo-électriques, aille au compteur et le fasse tourner .Si , par contre , l'installation commence à débiter , le levier h et le balai i est déplacé dans le sens horaire autour de l'axe central du tam- bour commutateur par l'intermédiaire du compteur d'eau . Si l'aiguil- le h dévie jusqu'à la graduation o , la dernière qui correspond au plus grand débit possible de l'installation , le balai i se déplace et prend sa position la plus proche du balai k .
A ce moment la dis- tance qui sépare les deux balais est inférieure à la largeur d'une la- me du commutateur et le courant passe pour aller au compteur . La durée de la fermeture du circuit correspond alors sur chacune des la- mes à la largeur de la dite lame , et comme l'interstice isolateur entre deux lames est excessivement réduit le fonctionnement du comp- teur est pratiquement ininterrompu ; le courant provenant des élé- ments électro-thermiques est ainsi transféré totalement au compteur électrolytique u .
Dans les positions intermédiaires du compteur à liquide la durée du contact entre les balais i et k est proportionnel- le à la quantité de liquide passée et le comptage enregistré est
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fonction de cette durée et/de la différence de température entre les flux d'aller et de retour qui détermine la génération du courant par les éléments thermo-électriques .
La fig. 1 montre encore une petite bobine auxiliaire p qui maintient le contact q ouvert aussi longtemps qu'un courant traverse le moteur d'entraînement m. Si le courant moteur est coupé , le contact q se ferme et on empêche ainsi qu'un courant venant des élé- ments électro-thermiques ne traverse le compteur . Ceci est important dans le cas d'une commande par moteur alimenté par la ligne v . *
En utilisant l'objet de la présente inventicn, il est par- fois désirable de pouvoir lire sur un compteur calorimétrique non pas seulement la quantité des calories , mais encore le volume du li- quide débité .
Suivant l'invention ce fait peut d'une manière fort simple être réalisé par l'entremise d'un compteur électrique monté connue le compteur électrolytique u mais commandé par une source de courant constante et non pas par des éléments thermo-électriques .
On relie dans ce cas le levier h à un balai à ressort spécial qui coopère avec une lamelle spéciale qui en est isolée électriquement et avec un ressort de contact fixe y appartenant . Dans le tambour commutateur suivant la fig. 1 , divisé en 10 sections , on peut déca- ler les deux groupes de balais à ressort de 1800 l'un par rapport à l'autre . Ces balais frottent alors contre des secteurs isolés des autres . dans autrex Dans le cas où/les compteurs calorimétriques le passage est mesuré par une pression du fluide se produisant dans un obturateur, une tuyère ou dans un tube Venturi , on produit dans le manomètre à pression différentielle , des indications lisibles selon les oscilla- tions d'une aiguille et qui sont proportionnelles à ces pressions et par conséquent au carré de la quantité de fluide débité .
Dans ce cas il est'nécessaire de transformer à l'aide d'un dispositif spécial la relation carrée entre la pression différentielle et la quantité en une déviation linéaire croissante .
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Suivant l'invention cette fonction produit d'une manière simple une modification du dispositif contacteur de telle sorte qu' une simple déviation oscillante du bras de contact autour du centre du tambour commutateur se trouve abandonnée , tandis.que la pièce de contact est toujours touchée au même endroit par le tambour commuta- teur et que le centre d'oscillation est disposé en dehors du centre du dit tambour alors que la pièce de contact modifie simultanément son endroit de contact par l'évolution de sa génératrice sur le tam- bour commutateur . En présence d'une différence , aussi petite qu' elle soit , entre le rayon d'incurvation du tambour commutateur et la pièce de contact , la variation du point de contact peut, suivant l'invention , être augmentée à volonté dans de grandes proportions dans le voisinage du point zéro sans produire une résistance .
Fig. 2-4 montrent p. expl. cet arrangement dans différentes positions .
1 désigne l'arbre dont la position est réglée par un mano- mètre différentiel . La rotation angulaire de cet arbre s'effectue en rapport avec des croissances équivalentes de la vitesse d'après la loi du carré , indiquée aux fig. 2 et 4 par une échelle 2 devant la- quelle se déplace le pointeau de la corde 3 qui entraîne l'arbre 1 par l'entremise d'un rouleau 4 . Sur l'arbre est fixé le levier 5 avec son point d'articulation extérieur 6 pour le bras de contact 7 re- présenté par le trait fort . Dans la fig. 2 , le bras de contact s' appuie au point zéro contre le tambour commutateur 8 .
Ce point zé- ro concorde dans l'occurence avec le centre de l'arbre 1 et il est décalé de la largeur d'un segment du tambour commutateur divisé en quatre zones , par rapport au point de contact du balai 9 . Dana la fig. 3 , le point de contact 10 désigne le milieu entre le point zéro et le point de'contact 9 . Dans la fig. 4 la pièce de contact 7 tou- che le tambour 8 au point 11 concordant avec celui du balai 9 .Les positions respectives des points de contact sont indiquées par une graduation d'angles 12 concentriques à l'axe 13 du tambour . On recon- nait,par ces positions des points de contact susmentionnées , comment
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l'échelle au carré 2 se transforme selon la linéaire décelant le déplacement des points de contact .
Comme il peut arriver que l'organe de mesure ne revienne pas exactement à la position zéro , on aménage , suivant l'invention sur le contact actionné par l'organe de mesurage une butée fixe de tel. le manière que peu avant la position zéro le contact est légèrement écarté du tambour commutateur . On évite ainsi que l'instrument con- tinue à compter lors d'un arrêt prolongé du service .
Comme , en ce qui concerne la commande proprement dite du tambour commutateur , il ne s'agit que de lui imprimer une résolution constante , on peut aussi utiliser un mouvement d'horlogerie que 1' on remonte à la main ou par commande électrique .
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