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B R E V E T D'INVENTION
Charge pour des lignes téléphoniques, notamment des lignes en câble, fonctionnant au moyen de courants porteurs.
Il a déjà été proposé de faire passer des sys- tèmes de transmission téléphoniques fonctionnant avec des courants porteurs, à travers des conducteurs chargés,Mais jusqu'à présent, on n'a pas utilisé de lignes chargées pour la téléphonie à courants porteurs sur de grandes dis- tances, excepté dans les installations à deux bandes de fréquences utilisant des câbles pupinisés, en raison des craintes auxquelles donnent lieu la stabilité, les dis- torsions non linéaires et les perturbations des circuits entre eux par suite de la répartition non linéaire des éléments de charge.
La présente invention est basée sur des recher- ches qui ont montré qu'on peut parfaitement bien utiliser
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des lignes chargées pour la téléphonie avec courants por- teurs si les facteurs d'hystérésis des lignes chargées sont soumis à certaines limitations. Selon la présente invention, la charge des lignes téléphoniques, notamment des lignes en câble, pour le fonctionnement au moyen de courants porteurs, est calculée de façon que le facteur d'hystérésis des différentes sections chargées soit déter- miné par la relation suivante :
EMI2.1
dans laquelle Fh désigne la résistance d'hystérésis de l'unité chargée pour un ampère et 1000 périodes par se- conde, Rsla résistance de l'unité chargée, et Ls la self induction de cette unité.
Le calcul exact des conditions de diaphonie dans les lignes qui transmettent des courants téléphoniques composés de plus d'une bande de fréquence de conversation, montre que le facteur d'hystérésis admissible pour l'in- ductance de l'unité chargée est déterminé par la résistan- ce ohmique de l'unité chargée, multipliée par une constan- te K comprise, dans les applications pratiques, entre 1 et 5, et par la capacité C du câble, l'intervalle A (en km) entre les points d'amplification et la puissance N ( en watts), selon l'équation suivante :
EMI2.2
Lorsque le facteur d'hystérésis est détermimé de cette façon, la limitation de la portée ou longueur des lignes chargées, par la diaphonie non linéaire entre un circuit donné et un autre circuit, est réduite dans une mesure telle qu'elle est uniquement déterminée par la du- rée de parcours des lignes,
Quelques exemples d'exécution d'une charge de lignes conforme à la présente invention sont déclids dans ce qui suit :
1 ) Supposons que dans une transmission par courants porteurs, qu'il s'agisse d'un trafic à deux bandes
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utilisant des quartes ou d'un trafic à deux bandes utili- sant des paires, au moyen, par exemple, d'une bande de fré= quences de conversation comprise entre 300 et 2700 périodes et d'une bande de fréquences porteuses comprise entre 3300 et 5700 périodes, les lignes composantes d'un câble pupini- sé soient prévues pour une fréquence limite de 7700 pério.- des. Supposons les lignes faiblement chargées équipées avec les bobines usuelles de 30 millihenrys disposées à des distances de 1,7 km environ, et comportant un facteur d'hystérésis inférieur ou égal à 8 ohms par ampère de cou- rant alternatif.
Par ce moyen, la portée est augmentée jusqu'à la distance de 7000 km déterminée par la durée de parcours.
On peut également déterminer d'une façon sembla- ble les caractéristiques des bobines des circuits fantômes pour leur utilisation par les courants porteurs.
2 ) Considérons un service assuré par courants porteurs à travers un câble utilisé avec une bande de fré- quences faibles et trois bandes de fréquences porteuses comprises par exemple entre 6000 et 15000 périodés. Le câble prévu à cet effet est chargé à des intervalles de 1,7 km environ, pour une fréquence limite de 20.000 pério- des, par des bobines de charge de 3,2 millihenrys d'induc- tance environ et un facteur d'hystérésis de 0,6 ohms par ampère de courant alternatif. La portée obtenue avec un tel câble est de 21. 000 km environ, lorsqu'on tient compte aussi bien de la diaphonie non linéaire que de la durée de parcours.
3 ) Supposons qu'au moyen d'un câble pupinisé on transmette en plus de la bande de fréquences faibles de conversation et sur une seule et même ligne huit bandes de fréquences porteuses comprises, par exemple, entre 6000 et 30.000 périodes. Le câble pupinisé a une fréquence limite de 40. 000 périodes et des bobines de charge que l'on monte à des intervalles de 0,85 km, avec une inductance de 1,6 @
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millihenrys et un facteur d'hystérésis de 0,15. La portée de ces câbles est de 21. 000 km environ.
La règle, indiquée ci-dessus pour les bobines Pupin, et concernant le facteur d'hystérésis, est directe- ment applicable également aux câbles krarupisés, il suffit pour cela de tenir compte dans les équations de la valeur kilométrique du facteur d'hystérésis, de l'inductance des bobines et de la résistance ohmique.
La charge est applicable aussi bien à des câbles dans lesquels les conducteurs sont réunis en paires, qu'à des câbles où ils sont réunis'en quartes. Les règles de détermination de la charge sont également applicables lorsque les lignes sont toutes utilisées de la même maniè- re et lorsqu'une ou plusieurs lignes le sont de façon dif- férente. Les moyens pour réduire le facteur d'hystérésis des bobines de charge sont connus et consistent, par exem- ple, dans l'utilisation de noyaux massifs ou de noyaux en ruban à entrefers efficaces importants, ou dans le choix de grands volumes pour les circuits magnétiques ou d'une matière ayant une faible constante d'hystérésis.
- : REVENDICATIONS :.
1 / Charge pour lignes téléphoniques, notamment pour lignes en câble, fonctionnant au moyen de courants porteurs, caractérisée par le fait que le facteur d'hysté- résis des sections chargées est déterminé par la relation Fb < Fh/L@ = 5.Rs, dans.laquelle Fh désigne la résistance s d'hystérésis de l'unité chargée pour un ampère et 1000 pé- riodes par seconde, Rs la résistance de l'unité chargée et
Ls la self induction de l'unité chargée.