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Redresseur à haute tension pour courant polyphasé, en parti- culier triphasé, à commande mécanique. invention concerne un redresseur à haute tension pour courant polyphasé, en particulier triphasé, actionné mécaniquement et destiné aux récepteurs à faible consommation d'énergie, par exemple aux filtres électro-statiques ou aux installations à ayons X, dans lequel les phases sont raccor- @ dées synchroniquement, de façon connue en soi, à un circuit à deux conducteurs. L'invention a pour objet une réalisation de-un redresseur de ce genre telle que la haute tension venant
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de la source de courant polyphasé (transformateur) soit. multipliée, de sorte qu'on puisse récupérer, sous forme de tension continue, un multiple de la tension efficace composée fournie par la génératrice.
A cet effet le redresseur est relié à des condensateurs connectés en série que l'on charge successivement dans un ordre cyclique et dans le même sens, au moyen des contacts qui transmettent la tension continue.
Une telle multiplication des tensions à l'aide de condensa- teurs est déjà connue par exemple dans le cas de courant alter- natif monophasé, sous le nom de connexion Delon. Suivant l'in- vention, on applique un principe analogue au courant polyphasé, spécialement au courant triphasé, et ce en se servant d'un re- dresseur à haute tension à commande mécanique du genre de ceux décrits dans les brevets allemands Nos. 406.663 et 399.165.
Dans le redresseur mécanique à haute tension pour courant polyphasé, spécialement triphasé, suivant le brevet allemand ? 406.663 les deux segments rotatifs b1 et b2 (Fig. 1 du dessin annexé) transmettent la tension continue.
Chacun de ces contacts est relié en permanence au même poten- tiel, par exemple b1 au positif et b1 au négatif. Les p8les fixes c1, c2 et c3 sont raccordés à la haute tension poly- phasée. Si suivant l'invention, on fait correspondre un des trois condensateurs connectés en série, avec un des trois pôles c1,c2 et c3 de telle façon que l'armature positive du premier condensateur soit connectée au segment b1 au mo- ment même où celui-ci se trouve en face du pôle .Ci et qu'en même temps l'armature négative du condensateur soit connectée au segment b2, tandis que les deux autres condensateurs ne sont pas reliés aux segments rotatifs, le premier condensateur
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se charge à ce moment.
De cette façon il devient possible, à l'aide des connexions représentées, de charger continuellement, dans un ordre cyclique, trois condensateurs connectés en sé- rie, et on dispose donc aux bornes de cette série de condensa- teurs d'une tension continue qui vaut le triple de la valeur maxima de la tension efficace composée fournie par la généra- trice (ou le transformateur).
La Fig. 2 représente un schéma de connexions suivant l'invention, qui ressemble à celui de la Fig. 4 du brevet allemand N 399.165. Ici encore, c1, .Sa et c3 sont les pôles du transformateur triphasé et b1, b2 les segments rotatifs se composant chacun de deux contacts reliés électriquement -entre eux. Parmi les trois condensateurs k1, k2 et k3 reliés en série, les condensateurs k1 et k2 sont connectés au contact fixe d1; de même, les condensateurs k2 et k3 sont reliés au contact fixe d2. Par contre, les extrémités gl et g2 de la série de condensateurs sont reliées chacune à un pôle fixe et 1 (par exemple la terre).
Sur la Fig. 2, ces pôles -Si et e2 sont représentés schématiquement l'un à côté de l'au- tre, mais en réalité ils sont disposés de façon que, pendant la rotation, b1 ne passe qu'à côté de .61 , et b2 à côté de e2, les pôles e1 et .eg étant séparés entre eux par une certaine distance (qui dépend de leur différence de potentiel). On peut y arriver par exemple en situant les segments b1 et b2 dans deux plans parallèles, avec un axe de rotation commun, et en faisant coopérer des pôles c1, c2, c3 et d1, d2 avec chacun des plans, tandis que ]!on prévoit un seul des pôles e1 et e2 pour chacun des plans des contacts rotatifs. Pendant la rota- tion de ±1 et de b2, b1 par exemple reste toujours positif et b2 négatif.
Par conséquent l'armature de gauche du conden-
Mateur k1 reçoit une charge positive et son armature de droite
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une charge négative. Les deux condensateurs k2 et k3 ou au moins une de leurs armatures restent isolés des pôles c1, c2 et ±3 . On voit immédiatement que, du fait d'une rotation synchrone dans le sens des aiguilles d'une montre, les conden- sateurs k2 et k3 se chargent également de la façon qui vient d'être décrite pour le condensateur k1, les armatures de gau- che étant toujours positives et celles de droite négatives.
On peut donc obtenir entre les pôles e1 et e2 la tension tri- plée.
En donnant aux contacts fixes des dimensions géométr ques appropriées, on peut construire les pièces b1 et b2 sous forme d'aiguilles, de façon connue en soi, ce qui permet de réaliser un redresseur de construction plus légère.
Suivant la Fig. 3, les deux segments ou aiguilles rotatifs de contact peuvent se trouver de part et d'autre du moteur synchrone M. tandis que les pôles correspondants c1, c2 et c3 ainsi que d1 et d2 sont portés, par l'interné- diaire d'isolateurs de traversée J par une couronne K fixée au moteur entre les deux plans des segments ou aiguilles.
Les pôles de prise de courant.21 et .eg sont fixés à la même couronne K à l'aide d'isolateurs de support opposés Sl et S2.
Afin d'éviter que les pôles de la génératrice qu'on doit, le plus souvent, isoler par rapport à la terre (cuve et primaire du transformateur), ne soient portés, par rapport à la terre, au potentiel multiple, ce qui exigerait le choix d'un isolement approprié à cette tension élevée, on peut in- tercaler l'appareil récepteur de courant entre une des extré- mités de la série de condensateurs et un des contacts rota- tifs, comme c'est représenté sur la Fig. 4.
La disposition se simplifie à l'extrème si ce con-
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tact rotatif (aiguille ou autre) est mis à la terre. De cette façon une des deux bornes f1, f2 de l'appareil récepteur est constamment mise à la terre et aucun des autres pôles ne peut se trouver à un potentiel dépassant celui de la terre d'une valeur plus grande que la tension simple de la généra- trice de courant.
Comme le montre la Fig. 4, cette disposition ne donne plus de tension constante entre les bornes f1,et f2, mais une courbe de tensions augmentant par paliers, et dont la valeur maxima correspond, dans ce cas encore, à la tension multiple ou triple. Dans la position représentée, f1 est re- lié à g2 et f2 à g1. Les condensateurs !si , k2 et k3 étant : chargés par l'opération précédente, on dispose entre f1 et f2 de la tension triple. Dans la position suivante (dans le sens de la flèche), il est encore relié à g2, mais f2 est raccordé entre k2 et k3, de sorte qu'on n'a, entre f1 et f2, que la tension simple du condensateur k3.
Enfin, dans la troisième position, f1 est encore relié à g2, mais f2 se trouve entre ki et k2 de sorte que ce sont les deux condensateurs k2 et k3 qui interviennent et qu'on dispose, entre f1 et f2, de la tension double. La tension s'accroît donc d'après une loi cyclique en passant du simple au double, puis au triple, puis de nouveau au simple, au double, au triple et ainsi de suite.
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