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" Perfectionnements aux méoanismes de ohangement de vitesse
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au.1:.amatiques et synohronisés ".
La présente invention concerne un mécanisme de change- ment de vitesse automatique qui est disposé entre deux arbres et qui permet de transmettre la rotation de l'arbre moteur à l'arbre commandé soit au moyen d'un tmin d'engrenages (ré- duotion de la vitesse de l'arbre commandé par rapport à celle de l'arbre moteur) soit directement, le passage de l'un des étages de vitesse à l'autre ayant lieu automatiquement et sans à-ooups. Un tel changement de vitesse peut être utilisée d'une manière générale pour transmettre à différents arbres les forces motrices provenant d'une source quel conquérais il convient plus particulièrement aux véhicules automobiles,par exemple aux véhioules légers tels que les motocyclettes.
L'invention a principalement pour objet un mécanisme de changement de vitesse automatique et synohronisé, comportant un train d'engrenages planétaires disposé entre l'arbre moteur et l'arbre commande de manière à réduire la vitesse de ce
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dernier, les roues satellites de ce mécanisme tournant sur des axes solidaires d'un carter ou d'un couvercle pouvant lui- même tourner sur les arbres moteurs ou commanés Desro- chets empêchent ce oarter du ce couvercle de tourner jusqu'à ce qu'il ait été provoqué un changement de vitesses des deux arbres obligeant ces derniers à tourner en synchronisme. Tant que le oarter est bloqué, la transmission du mouvement des méoanismes moteurs s'effectue par l'intermédiaire des engre- nages et,
lorsque l'arbre moteur et l'arbre commandé tournent en esynchronisme sous l'influence des variations de vitesse des engrenages, cette transmission s'effectue par accou- plement direct; dans ce cas, le oarter se trouve alors en- traîné par les roues satellites dans le même sens de rotation que les arbres prinoipaux et le mépanisme et l'arbre moteur tournent ensemble autour d'un axe commun.
L'invention a également pour objet un dispositif d'immo- bilisation des roues satellites dans le dernier cas mentionné oi-dessus, ainsi que des formesd'exécution particulièrement avantageuses du dispositif de blocage du oarter.
L'invention prévoit de plus que l'on peut utiliser deux mécanismes d'accouplement reliés l'un à l'autre pour transmet- tre la force motrice entre l'arbre moteur et l'arbre commandé de manière à obtenir un plus grand nombre d'étages de vites- se.
Dans une variante d'exécution les roues satellites peu- vent tourner sur des arbres solidaires d'une pièce qui est ri- gidement reliée à l'arbre moteur et le pignon moteur du méoa- nisme peut tourner sur cet arbre,le blooage et le freinage s'effectuant sur ce pignon et non plus sur le carter-Enfin le train d'engrenages planétaires est de préférence relié à l'arbre moteur de manière à pouvoir en être rendu indépendant ce qui permet d'établir et de supprimer..la liaison aveo la source d'énergie ou d'obtenir un démarrage plus faoile'du moteur.
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La description qui va suivre, en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple, fera bien comprendre de quelle ma- nière l'invention peut être réàlisée.
La figure 1 est une ooupe par 1-1 de la fig, 2, montrant une forme d'exécution du mécanisme de changement de vitesse qui fait l'objet de l'invention.
. La fig. 2 est une ooupe transversale des mécanismes de changement de vitesse et d'accouplement montés sur un véhicule automobile, entre le moteur et l'arbre commandé.
La fig. 3 est une coupe par III-III de la fig. 2.
La fig. 4 est une ooupe par IV-IV de la fig. 2.
La fig. 5 est une vue en ooupe transversale de deux mé- aanismes de ohangement de vitesse réunis, sensiblement ana- logue à oelui de la fig. 1 (bien que sans accouplement).
La fig. 6 est une ooupe par VI-VI de la fig. 5.
Les figs. 7 et 8 montrent une variante d'exécution, la fig. 7 étant une ooupe transversale et la fig. 8 une ooupe par VIII-VIII de la fige 7.
Dans les différentes figures on a utilisé les mêmes ohiffres de référenoe pour désigner les mêmes organes ,ou des organes équivalents.
Dans la forme d'exécution des fig. 1-4 le train d'en- grenages planétaires est établi sous la forme d'un méoa- nisme de changement de vitesse à deux étages aveo un disposi- tif de débrayage; ce train d'engrenages comprend un pignon moteur ou roue planétaire centrale 2 dont le moyeu 3 tourne sur le moyeu 4 d'un plateau 5 qui fait partie du mécanisme de débrayage ou d'accouplement et qui est déorit plus loin,le moyeu 4 étant olaveté ou fixé de toute autre manière sur l'arbre entraîneur 1, et un éorou d'arrêt 6 retenant tous oes organes dans leurs positions respectives.
La roue planétaire réceptrice 7 est de plus grand diamter que la roue 2 et,par 1 intermédiaire de son moyeu 8, elle peut tourner sur un man-
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ohon 9 monté à l'extrémité de l'arbre 1, extrémité dont le diamètre est plus petit que celui de l'arbre. Le moyeu 8 peut être solidaire de l'arbre récepteur,ou- être apporté sur oelui-oi; il peut comporter par exemple une roue à chaîne
8a assurant la liaison aveo l'arbre réoepteur au moyen d'une chaîne ou de tout autre moyen de transmission. Si l'arbre moteur et l'arbre'récepteur sont oo-axiaux, la transmission peut avoir lieu par exemple au moyen d'une bride d'accouple- ment ou d'un moyen similaire.
Le train d'engrenage comprend en outre deux couples de roues satellites constitués chacun par les roues 10 et 11 (on peut utiliser un plus grand nom- bre de tels couples) engrenantavec les roues planétaires 2 et 7; les roues 10 ont un diamètre plus grand que les roues 11 et ces roues sont reliées entre elles au moyen d'un ou plusieurs boulons 12 qui les réunissent en outre à un exoen- trique 13 disposé entre elles et oonstitu é par un certain nombre de disques superposés. Chaque groupe de roues satel- lites, qui est composé de cette manière tourne autour à l'ex- trémité d'un axe 14 qui est monté à demeure entre les parois antérieures et postérieures 15 et 16 du carter protégeant les engrenages .
La paroi ou fond 16 comporte un rebord 17 dirigé vers l'extérieur oonstituant la paroi latérale du oar- ter et servant à la fixation du oouverole 15 ,par exauce au moyen de vis 18 vissées dans des bossages appropriés ou bien de toute autre manière convenable. Le fond est également pourvu d'un rebord annulaire 19 qui est dirigé vers l'inté- rieur et qui entoure l'aooouplement.Des cliquets 21 sont arti- oulés en des points diamétralement opposés du rebord 19(fig.3) sur des axes 20 vissés dans des bossages 19a;
ces oliquets sont de préférence ohaigés par un poids à leurs extrémités et chacun d'eux est sollicité par un ressort 22 relativement faible qui le repousse dans l'une des dents 23 d'une roue à rochets 25 oalée sur le''bâti du moteur ou sur le oarter 24
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du vilebrequin. Les oliquets empêohent ainsi le oarter du train d'engrenages de tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre mais lui permettent de tourner dans le sens oppo- sé. Pendant la rotation du oarter dans le sens des aiguilles d'une montre,la force centrifuge éoarte les cliquets 21 de la roue à roohets et les oblige à s'appuyer progre ssivement, à l'encontre de l'action du ressort 22, sur la paroi du carter.
Le nombre des oliquets est variable. Sur le rebord 19 est vis- sée une plaque 26 formant couvercle qui est disposée entre le rebord et la roue à roohets.
Le carter tourne.sur des ooussinets 27 disposés respec- tivement sur le moyeu de la roue 7 et sur le rebord 28 de la plaque d'entraîneement 29 de l'accouplement. Le rebord 28 est pourvu de dents ou saillies 30 qui pénètrent,dans des évide- ments 31 de la roue 2, de sorte que le disque 29 est effective- ment relié à cette roue 2.
Les excentriques 13 jouent le rôle de masses soumises à l'aotion de la force centrifuge comme il sera expliqué ci- dessous. Les excentriques peuvent faire partie intégrante des roues qui sont fixées sur le même moyeu. Dans ce cas on peut encore se dispenser des excentriques et ménager des trous dans le moyeu, les roues satellites agissant alors directe- ment comme masses soumises à l'action de la force centrifuge.
Le plateau 5 qui a été mentionné précédemment et qui fait partie de l'aooouplement,présente un rebord de guidage 32 dirigé vers l'arrière comme le montre la fig. 4 ; ce rebord est pourvu à sa périphérie d'un certain nombre de saillies radiales 33 et 34 (six dans l'exemple représenté) disposées symétriquement et ayant alternativement des formes légèrement différentes. Sur ce rebord est appliqué un disque d'aooouple- ment 35 qui est bloqué, contre tout déplaoement axial vers l'extérieur, par les bords entaillés 36 des saillies 33-34.
Dans ohaoune des saillies 33 est monté un levier basculant à
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deux bras 38 qui pivote sur un axe 37 et qui, lorsqu'on le regarde depuis l'arbre moteur, bute par eon extrémité exté- rieure oontre un second disque d'accouplement 39 suscepti- ble de se déplacer sur le rebord arrière du plateau 5.Entre les disques 35 et 39 est montée folle une plaque d'entrai- nement 40 pourvue, à sa périphérie, de saillies 41 qui pé- nètrent dans des évidements de la roue à rochets 42 du dis- que 29; la partie extérieure du disque 40 est en outre munie d'un revêtement en liège ou autre matière présentant un grand coefficient de frottement.
Sur les trois autres prolongements radiaux 34 se trou- ve maintenu, au moyen de boulons 43 (fig. 4) un disque 44 élastique et fendu qui s'appuie,par sa partie extérieure, oontre le disque d'aooouplement 39.
L'extrémité intérieure de chacun des leviers basculants
38 pénètre dans un évidement 45 d'une bague 46 par laquelle ils peuvent être oommandés,oette bague 46 tournant par l'intermédiaire d'un palier de butée antifriction dans une seconde bague 48 qui ne peut pas tourner mais peut coulisser sur une portée 47 solidaire du carter du vilebrequin ;la gue 48 comporte un rebord intérieur 48a lui permettant d'en- traîner la bague 46 et présente sur son bord intérieur des rampes inclinées 49. Cette bague 48 peut être déplacée sui- vant son axe au moyen d'un disque annulaire 51 qui,oomne le montre partioulièrement la fig. 3, a un déplaoement angulai- re limité sur le oarter du vilebrequin , et qui est destiné à commander l'accouplement, ce disque présentant extérieure- ment des rampes inclinées 50.
Le disque annulaire 51 oomporte en outre des bras 52 qui traversent des évidements 53 du dis- que de blooage ou roue à roohet 25,oes évidements permettant au disque 51 d'exécuter le déplacement angulaire nécessaire à la commande de la bague 48. Un des bras 52 est soumis à l'action d'un ressort et oomporte le dispositif de fixation
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54 d'un câble de commande 55, un oâble Bowden par exemple ou tout autre dispositif similaire.
Si le disque de commande 51 est dans la position repré- sentée fig. 1, o'est-à-dire s'il ne déplaoe pas la bague 48 et si le disque d'accouplement 39 sous l'action du disque élastique 44 vient frotter oontre la plaque d'entraînement 40 qui, à son tour, se trouve appuyée oontre le disque 35, l'accouplement a lieu entre l'arbre moteur 1 et l'arbre ré- oepteur par l'intermédiaire du moyeu 8 de la roue planétai- re 2, du disque 29, de la plaque d'entraînement 40, de la plaque d'accouplement 35 et du plateau de commande 5.
Lorsque le moteur doit être débrayé, ondéplace le disque de commande 51 dans le sens des)aiguilles d'une montre, de manière que les rampes inclinées de ce disque repoussent la bague 48 et, par oonséquent,la bague 46 suivant l'axe et vers l'extérieur, d'une quantité correspondant à la longueur de la surfaoe de guidage; oe déplacement provoque le basou- lement du levier 38 qui par son extrémité extérieure soulè- ve le disque 39 et le dégage de la plaque d'entraînement 40 qui ainsi, pendant la rotation de la roue planétaire 2, participe seule au mouvement.
Le dispositif d'accouplement décrit ci-dessus n'a été Choisi qu'à titre d'exemple et peut être modifié selon les besoins.
Ce mécanisme de transmission de mouvement fonotionne de lamanière suivante: Après le démarrage du moteur et lors- que l'accouplement a été embrayé, la! l'arbre 1 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre et les arbres 14 des roues satellites tendent à déplacer le oarter du mécanisme dans le sens inverse de oelui qui est permis par les oli- quets 21 qui sont en prise avec la roue à roohets 25, 0 test- à-dire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (fig.2).
Le oarter étant maintenant maintenu fixe,le mouvement de
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l'abre moteur est transmis au moyeu 8 (et à l'arbre réoep- teur) par les oouples de roues satellites. En raison des rapports de transmission du train d'engrenages planétaires le moyeu 8 acquerra, dans ce cas, une vitesse moindre,o'est- à-dire tournera moins vite que l'arbre 1 ; en d'autres ter- mes on obtient une réduotion de vitesse de l'arbre réaep- teur par rapport à l'arbre moteur.
Pendant cette période,la vitesse du moteur augmente jusqu'à une valeur déterminée. L'accouplement direct entre l'arbre moteur et l'arbre réoepteur peut alors être provoqué soit par le fait que la vitesse de l'arbre réoepteur augmen- te par rapport à celle de l'arbre moteur dans le rapport déterminé par la réduotion de vitesse, par exemple dans le cas d'une descente soit par le fait que la vitesse de l'ar- bre moteur diminue par rapport à oelle de l'arbre réoepteur par suite d'un freinage ou de la réduction momentanée de l'admission des gaz au moteur ou du débrayage de celui-ci.
Si l'on se trouve dans le cas mentionné en dernier lieu la roue 10 de chaque couple tournera aussi à une vitesse moindre en raison de la réduotion de vitesse. Mais la vi- tesse de l'aibre récepteur étant supposée oonstante, le oarter sera entraîné par suite du mouvement communiqué par la roue 7 par les arbres des rouas satellites dans le même sens que l'arbre moteur,les roues 10, 11, cest-à- dire les oouples des roues planétaires commencant à rou- ler autour du centre de l'accouplement pour compenser la réduction de la vitesse.
Ce mouvement du carter dans le sens des aiguilles d'une mcntre n'est pas empêché par les cliquets 21 qui pivotent et s'effaoent vers l'exté- rieur etce mouvement s'effectue à une vitesse de plus en plus grande jusqu'à ce que le oarter tourne en synchronisme
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avec l'arbre moteur et par suite avec l'arbre récepteur .
Pendant ce temps la vitesse de rotation des roues satelli- tes autour de leurs arbrespropres diminue de plus en plus pour s'annuler enfin dans la position mentionnée en der- nier lieu. Dans cette position les roues satellites aooou- plent directement les arbres moteurs et récepteur et alors les masses excentrées des roues satellites sont sollicitées vers l'extérieur et il se développe une foroe centrifuge considérable en raison de la vitesse de rotation de tout le système, qui tourne ainsi comme un bloc. Il peut évidem- ment se produire de petits mouvements d'oscillation momen- tanés des roues satellites autour de leurs arbres.
Si l'on suppose maintenant que l'admissiondes gaz au moteur n'est pas modifiée ou qu'elle augmente et si l'on admet en outre que le moteur est embrayé, ce moteur entraî- ne alors le véhicule en prise directe. Il faut, pour que la condition ci-dessus soit remplie, que la force centrifuge soit assez grande pour vaincre le couple de torsion auquel sont soumises les roues satellites par l'abremoteur. En d'autres termes,les masses soumises à l'action de la force centrifuge doivent être telles qu'à la vitesse considérée elles dévelop- pent une force centrifuge égale ou supérieure au couple de torsion.
Comme on l'a indiqué, le passage à l'accouplement direct s'effectue de la même manière si la vitesse de l'arbre ré- capteur et par conséquent celle du moyeu 8 augmente par rap- port à la vitesse de l'arbre 1. L'augmentation de vitesse que le moyeu 8 tend, dans ce cas,à communiquer à la roue satellite 11, mais que la roue 10 ne peut pas transmettre à la roue 2 et à l'arbre 1, provoque ainsi, pour ainsi di- re, un mouvement de compensation des roues satellites. Com- me il a été indiqué précédemment, ces roues sont obligées de rouler autour du cnetrede l'accouplement en entraînant
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le oarter aveo elles. Le mouvement est pour le reste semblât à celui expliqué ci-dessus.
Si pendant le fonctionnement en prise directe le moteur se trouve soumise une suroharge, ou si l'arbre récepteur et le moyeu 8 commencent à tourner à une vitesse moindre,la. résistanoe de ces organes augmente et la vitesse da moteur décroît.
Quant la vitesse de rotation de ces organes est devenue assez faible pour que le couple de torsion qui donne naissan- ce à la foroe centrifuge devienne inférieur au couple de tor- sion exerce par l'arbre moteur,les roues satellites oomnen- cent à tourner ou, en d'autres termes, elles ne peuvent plus rester fixes sur leurs arbres. De ce fait, le moteur n'est plus surchargé et sa vitesse s'accélère, en même temps que la vitesse du oarter diminuepour s'annuler finalement lors- que le moteur a atteint la vitesse correcte correspondant au fonctionnement à vitesse réduite; le carter est alors bloqué par les cliquets 21 qui sont poussés vers l'intérieur et viennent en prise avec la roue à roahe ts 25, de manière à empêcher le carter de tourner en sens inverse des aiguilles d'une maître.
Le passage de la prise directe au mouvement à vitesse réduite, l'entraînement ayant lieu par l'intennédiai- re d'un train planétaire,ne peut par conséquent pas se pro- duire d'une manière complètement synchrone s'il n'est pas fait usage d'accouplements.
Si l'on considère d'une manière générale le mécanisme de transmission qui fait l'objet de l'invention et qui est disposé entre un arbre moteur et un arbre récepteur, on voit que le passage de la marche en vitesse réduite à la marche en prise directe est obtenu par le fait que, pour des variations constantes dans le rapport de transmission,il s'établit une correspondance entre les vitesses des deux
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arbres et l'on peut obtenir cette oorrespondanoe soit en communiquant une vitesse plus faible à l'arbre moteur,soit en communiquant une vitesse plus grande à l'arbre récepteur.
Inversement,le passage de la marche en prise directe à la marche à vitesse réduite est obtenu en augmentant la résis- tanoe et en diminuant la vitesse de l'arbre récepteur ou en augmentant la vitesse de l'arbre moteur jusqu'à ce que l'on ait obtenu le rapport désiré entre les vitesses de ces arbres.
Tous les mouvements de passage se fcnt automatiquement et sans à-ooups.
L'application de l'accouplement convient avantageuse- ment par exemple dans le cas où ce mécanisme de transmission est disposé sur une motocyclette légère dans laquelle la foroe motrice est transmise à l'arbre du pignon. Le oonduo- teur manoeuvre l'accouplement au moyen du câble de commande 55, de manière que l'acre moteur soit débrayé du mécanisme d'engrenages planétaires.
Si maintenant le conducteur monte sur la motocyclette et la faitdémarrer en la poussant,la roue commandée7 du train d'engrenages est mise en rotation et le carter tout entier ainsi que les pièces de l'aooou- plement qui sont reliées au pignon 2 sont obligées de par- tioiper à ce mouvement puisque l'inertie de la masse est vainoue. Lorsque la motocyclette et le oarter du mécanisme ont atteint la itesse désirée et que l'arbre moteur a été aooouplé, il se produit un freinage de la vitesse du pignon 2 et en même temps la force de réaction aooélère le mouve- ment du oarter dans le sens des aiguilles d'une montre, juwu'à ce qu'il atteigne une vitesse dont le rapport avec la vites- se du pignon 7 est déterminée par le rapport de transmission du mécanisme.
Evidemment la puissance d'accélération est éga- le à la résistanoe de démarrage du moteur et est maximum pendant le premier tour du moteur. Après le dénarrage,la vi- tesse du moteur augmente et celle du oarter diminue ; ces variations se poursuivent jusqu'à ce que le carter, l' arbre
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moteur et la roue 7 atteignent la même vitesse et l'on se trouve alors en prise directe. Si, comme on l'a fait remarquer précédemment la force centrifuge développée par les masses des satellites est égale ou supérieure au oouple transmis par le moteur à la roue satellite, la transmission oontinue à s'effectuer en prise directe. Dans le cas contraire,la vites- se du moteur oontinue à augmenter en même temps que celle du carter diminue jusqu'à devenir nulle.
La tendance du oarter à tourner plus vite dans le sens des aiguilles d'une montre est em pêohée par les oliquets 21 et le moteur entraîne le véhicule avec réduotion de vitesse comme il a été expliqué plus haut.
Si,pendant la marche,on désire passer de la marche en prise dicte à la marche à vitesse réduite indépendamment du fonctionnement automatique,on débraye momentanément l'ar- bre moteur;la force vive due à l'augmentation de vitesse s'a- joute alors au couple de torsion de moteur,de telle sorte que la foree centrifuge développée par la masse en rotation se trouve vainoue.
Il est à remarquer lorsque le oyole est agencé pour qu'on puisse le mettre en marché en le poussant en avant, que les forces axiales qui oonmandent l'accouplement parexem- ple avant le démarrage, ont leurs points d'application exclu- sivement sur des pièces fixes, de sorte que l'on obtient la résistanoe de frottement la plus faible'possible.
Les fig. 5 et 6 montrent l'application de l'invention à un dispositif n'utilisant pas d'accouplement et comprenant deuxéléments de transmission A et B qui sont tous les deux sensiblement de même construction que celui des fig. 1 et 2; ces éléments travaillent en série ou, en d'autres termes, for- ment une transmission à trois étages.
Dans l'exemple du des- sin,ohaque mécanisme comporte quatre couples de roues satel- lites, L'excentrique 13a de l'élément A est, comme en le voit
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plus grand que l'excentrique 13b de l'élément B; les masses soumises à l'action de la foroe centrifuge sont disposées de telle manière que pour une vitesse déterminée le rapport en- tre les forces centrifuges exercées sur ces masses et les cou- ples de torsion transmis par l'arbre moteur aux roues satel- lites,soit plus grand dans l'élément A que dans l'élément B.
Si on utilise d'autres mécanismes par exemple si l'on en dis- pose un à l'extérieur à l'élément B, les masses soumises, l'action de la force centrifuges dans cet élément sont éta- blies de manière que pour une vitesse déterminée le rapport entre la foroe centrifuge etle couple soit plus petit que le rapport correspondant à l'élément B et ainsi de suite.
La roue 2 de l'élément A est fixée sur l'ambre 1 par un oroisillon, tandis que la roue 7 de cet élément est clave- tée, par son moyeu 56 qui pénètre dans l'élément B, sur le moyeu semblable 57 de la roue planétaire 2 de cet élément B, moyeu qui tourne lui-même sur l'arbre 1. Les oarters des éléments sont sensiblement de même construction et peuvent tourner indépendamment l'un de l'autre sur des coussinets de l'arbre 1 et des moyeux 57 et 8.
On obtient ainsi dans cette tonne d'exécution deux éta- ges de réduction de vitesse,l'un avec un rapport de trans- mission inférieur et l'autre aveo un rapport de transmission supérieur.
Les dimensions relatives des deux roues planétaires 2, 7 et des deux roues satellites 10, 11 peuvent varier d'un élément à l'autre,de sorte que l'on peut obtenir des rapports de transmission différents dans ces éléments.
Chaque carter comporte un dispositif de freinage qui,sur le dessin,est supposé avoir la forme d'un patin ouabot de frein 81 qui est mobile sur une base fixe et qui peut être maintenu contre le oarter à 1'encontre de l'aotion d'un res- sort 82 au moyen d'un dispositif' de oommande approprié,un
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câble 83, par exemple . Un dispositif de freinage commun peut être utilisé pour les deux cartels. Les freins peuvent être constitues de toute mmière appropriée par exemple par des bagues fendues,extensibles qui sont appliquées oontre la périphérie du oarter.
Les cliquets servant à empêcher le mouvement de rotation du oarter dans le sens inverse des aiguilles d'une montre,sont oonstitués dans ce cas par des organes 58 qui peuvent être poussés contre la surfaoe ex- térieure du carter par un ressort 59 et qui sont articulés surine butée fixe, ces organes étant commandés à distance au moyen d'un câble de manoeuvre 61, d'un fil, ou d'un dis- positif du même genre,un câble Bowden par exemple, ce câble étant fixé à un bras 60.
Les oliquets des différents oarters peuvent aussi être établis comme à l'exemple des fige 1-4; ils sont commandés à la main indépendamment l'un de l'autre de manière à obte- nir le blooage et le desserrage et l'on peut utiliser pour les commander ainsi que pour manoeuvrer le ou les freins,un même crgane
Le mécanisme de transmission représenté fig. 5 et 6 fonctionne sensiblement de la même mmière que celui qui fait l'objet des fig. 1-4 ét qui est pourvu d'un accouplement.
Si l'on fait démarrer l'arbre 1 dans le sens des aiguilles d'une montre, o'est-à-dire dans le sens pour lequel les oar- ters du méoanisme sont immobilisés par les cliquets 58, les couples de roues satellites des différents éléments sont en- traînés successivement en rotation, le mouvement de l'arbre étant transmis à la roue 7 de l'élément B et par conséquent, par la roue à chaîne 8a, à l'arbre réoepteur. En raison des rapports de transmission la roue 7 de l'élément B attein- dra ainsi une vitesse beaucoup plus petits que l'arbre 1.
Dans le cas où, pour des raisons queloonques,par exem- ple par suite d'une fermeture de l'admission des gaz au mo-
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teur, la -vitesse de l'arbre 1 diminue par rapport à oelle du moyeu 8, la vitesse de ce moyeu étant supposée oonstante,les couples de roues satellites 10 et 11 de l'élément A, comme il a été montré dans le préoédent exemple,et lorsque les roues 2 et 7 ont attela successivement la même vitesse,entraînant aveo eux le oarter de l'élément A, sous l'action de la fo rae centrifuge agissant sur les masses excentrées.
Dans ce dernier élément on obtient ainsi l'accouplement direct, tandis que dans l'élément B la roue planétaire 2 tourne à la même vitesse que la roue correspondante de l'élé- ment A, la transmission s'effectuant à vitesse réduite par l'intermédiaire des engrenages.
Si la vitesse de l'arbre 1 ne diminue pas davantage, ces rapports sont maintenus dans les éléments, car l'action de la force centrifuge est plus grande dans l'élément A que dans l'élément B, la force centrifuge dans ce dernier étant à la vitesse oonsidérée, encore inférieure au couple de tor- sion transmis par l'arbre ]Aux roues satellites. Néanmoins; ou si la vitesse de l'arbre 1 continue à diminuer @ se trouve ultérieurement réduite,de telle manière que finalement le pi- gnon 2 de l'élément B aoquiert la mêmevitesse que la roue 7 du même élément, les roues satellites dans cet élément s'ar- rêteront ainsi graduellement etentraîneront avec elles le car- ter de cet élément.
L'arbre moteur et l'arbre récepteur sont alors direotement accouplés. Le fonctionnement sera le même si la vitesse de l'arrerécepteur, pour la même raison ou pour une raison différente augmente graduellement par rapport à oelle de l'arbre moteur. Si pendant la transmission de foce motrioe en prise directe le moteur est surchargé et si par conséquent la résistance de l'arbreréceptuer augmen- te, le passage à la marche par engrenages se produit comme il a étééorit au sujet du méoanisme des fig. 1-4, d'abord dans l'élément B, aussitôt que la vitesse de l'arbre 1 a suffi-
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samment diminué pour que la force centrifuge développée dans cet élément soit vaénoue par le couple de torsion de l'ar- bre 1 auquel l'élément A est encore directement accouplé;
cet accouplement direct subsiste jusqu'à ce que la vitesse de l'arbre 1 ait à nouveau diminué d'une quantité telle pour que dans l'élément A la force centrifuge nepuisse pas retenir plus longtemps les roues satellites et alors la réduction de vitesse a lieu et la vitesse du moteur augmente jusqu'à une valeur déterminée..Le passage d'un étage à l'autre se produit donc automatiquement et sans à-ooups.
Au moyen du ou des freins on peut,s'il est néoessaire, empêoher de tourner l'un des carters ou les deux si on le désire,par exemple en freinant le moteur ; le frein peut ainsi, entre autres,être utilisé dans le même but que l'accouplement pour provoquer le passage de la marche en prise directe à la marche à vitesse réduite.
Si l'on utilise encore un autre mécanisme de transmis- sion on obtient un changement de vitesse à quatre étages qui fonctionne d'une manière similaire.
On peut aussi dans ce cas établir un accouplement ana- logue à celui qui a été décrit précédemment ou d'un autre genre; au moyen de cet aooouplement le mécanisme de transmis- sion tout entier peut être débrayé de l'arbre moteur.
Les fige 7 et 8 montrent une variante d'exécution de la transmission à deux étages,oette transmission pouvant être disposée sur un véhicule automobile ; la roue planétaire 2 peut tourner sur l'arbre 1 par l'intermédiaire de paliers à rouleaux 62 ou d'autres organes, tandisque les arbres 14 des roues satellites sont montés dans une pièoe 63 qui est olave- tée sur l'arbre 1.
Un disque 64 est vissé ou fixé de toute autre manière sur le moyeu de l'arbre 1 qui se prolonge en dehors du oarter du mécanisme, ce disque étant maintenu en position par un éorou de blocage 65 et comportant à sa pé- réph@@ie extérieure un rebord 66 qui fait saillie vers l
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térieur et sur le côté extérieur duquel agit un sabot de frein 67 ou un organe similaire réalisé oomne dans l'exemple des fig. 5 et 6; oontre la face intérieure du rebord 66 vient s'appliquer un rouleau 68 d'un système de roohet à rou- leau 69 de oonstruotion oonnue, disposé sur le oarter du moteur ; ce rouleau 68 empêche la rotation de la roue plané- taire 2 dans le sens des aiguilles d'une mcntre.
La roue planétaire 7 tourne,par l'intermédiaire de pa- liers à rouleaux 70, sur la partie centrale de la pièce 63 qui est olavetée sur l'arbre. Entre le moyeu 8 de la roue 7 et l'extrémité extérieure de l'arbre 1, extrémité dont le diamètre est réduit,est disposé un palier de butée anti- friction 71 qui est maintenu en position au moyen d'une ba- gue d'arrêt 72 vissée sur l'extrémité de l'arbre et retenue au moyen d'un ergot 73 et d'une bague 74 vissée à l'intérieur du moyeu. A l'extérieur du moyeu 8 se trouve un ohapeau ou douille 75 vissé sur ce moyeu et oomportant une roue libre 76 pomrvue d'une denture de roue à chaîne 8a.
Sur le fond 16 du carter du mécanisme de transmission est vissé un couver- ole 15 et les pièces comportât sur leur pourtour intérieur des joints d'étanohéité 77 en contact aveo la roue planétai - re oorrespondante ; le carter est entraîné en rotation par la pièce 63.
Afin d'augmenter l'action de la force centrifuge on pla- oe des excentriques 13 sur les couples de roues satellites eton perce des trous 78 dans le corps de ces roues.
Dans ce cas la roue planétaire 2 joue le même rôle que le carter du mécanisme d'engrenages du précédent exemple.
Le fonctionnement est brièvement déorit ci-après. Si l'on fait démarrer l'arbre moteur 1, en même temps que les roues satellites dans le sens des aiguilles d'une mcntre, la roue planétaire 2 se trouve immobilisée par le dispositif de roohet à rouleau.
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Les roues satellites entrant en rotation et provoquent une réduction de vitesse du pignon commandé 7, correspondant au rapport des diamètres des roues planétaires.Le passage de la transmission parengreages à l'accouplement direct s'effectue, comme il a été indique oi-dessus,par exemple par un débrayage momentané du moteurou par réduction de sa vite s- se ou encore par augmentation de la vitesse de l'arbre réoep- teur.
Sous l'action du pignon commandé ,la roue planétaire 2 tourne dans ce cas dans le même sens que l'acre moteur et à une vitesse correspondant au mouvement retardé de l'arbre moteur 1 et des roues satellites) et est accouplée directe- ment avec cet arbre lorsqu'ils tournent en synchronisme et que sous l'action de la force centrifuge développée par les masses excentrées,les roues satellites restent immobiles sur leurs arbres. Si maintenant la vitesse du moteur augmente ou si, ce moteur étant accoupla,la force centrifuge dévelop- pée par les masses en mouvement augmente,les arbres restent en accouplement direct.
Néanmoins,si la vitesse de l'arbre moteur est réduite en proportion de l'augmentation de la e oharge, la forage centrifuge décroît alors et,lorsqu'elle..de- vient inférieure au couple de torsion transmis par le moteur aux roues satellites,oes roues commencent à tourner, de sorte que la force motrioe est à nouveau transmise par le méoanis- me d'engrenages.
La construction qui vient d'être décrite présente,,en autre,l'avantage d'avoir une masse soumise à l'action de la force centrifuge qui tourne régulièrement aveo l'arbre mo- teur et que le mécanisme peut tenir le rôle de volant pour le moteur.
De même dans cet exemple,on peut utiliser un accouple- ment.
Dans les formes d'exécution décrites le mécanisme a été supposé appliqué à la transmission de puissanoe d'un moteur à
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un véhicule automobile, mais il peut aussi être utilisé à la transmission de foroe entre deux arbres d'une manière géné- rale à partir d'une source quelconque d'énergie.
On obtient par lesdifférents dispositifs décrits oi- dessus un mécanisme très simple et/en même temps sûr, au moyen duquel le passage aux différents étages de transmission peut être exécuté automatiquement et sans à-ooups; il peut aussi être oomnandé à la main. En outre, il peut être établi comme un dispositif de transmission à deux ou plusieurs étages.
Il va de soi que des modifications de détail peuvent être apportées au méoanisme de transmission qui vient d'être décrit sans pour cela sortir du cadre de la présente inven" tion.