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Perfectionnements aux appareils ramoneurs à soufflage.
La présente invention concerne un appareil ramoneur pour appareils de chauffage de fluide, du genre comportant un organe souffleur destiné à débiter du fluide de ramonage à proximité des parties à nettoyer de l' appareil de chauffage.
L'un des buts principaux de l'invention est de fournir un ramoneur de ce genre, qui comprend un souffleur mobile et de procurer des dispositifs perfectionnés pour imprimer .au souffleur les mouvements désirés.
L'invention vise également des dispositifs actionnés par force motrice pour imprimer un mouvement d'oscillation ou un mouvement analogue à un souffleur pour que le fluide
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de ramonage débité par le souffleur soit dirigé convenable- ment à proximité des parties à nettoyer de l'appareil de chauffage.
Divers autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description ci-après, se référant aux dessins annexés dans lesquels:
La Fig. 1 est une vue en élévation de côté, partie en coupe, d'un ramoneur d'appareil de chauffage construit conformément à la présente invention.
La Fig. 2 est une coupe faite sensiblement par la ligne 2-2 de la Fig. 1.
La Fig. 3 est une coupe faite sensiblement par la ligne 3-3 de la Fig. 1.
La Fig. 4 est une vue semblable à la Fig. 1 montrant une forme de construction légèrement modifiée.
La Fig. 5 est une coupe faite sensiblement par la ligne 5-5 de la Fig. 4.
La Fig. 6 est une coupe faite sensiblement par la ligne 6-6 de la Fig. 5.
La Fig. 7 est une vue semi-schématique, partie en coupe et partie en élévation, montrant une autre variante de construction.
La Fig. 8 est une coupe du moteur faisant partie de la construction représentée à la Fig. 7.
Dans ces dessins, les mêmes chiffres de référence désignent des pièces correspondantes sur toutes les figures.
Le chiffre 10 désigne la paroi d'un appareil de chauffage de fluide qui, comme on le comprendra, peut être un réchauf- feur d'air, une chaudière ou tout autre appareil analogue.
Dans une euverture 11 de cette paroi est montée une boîte de .paroi 12, à travers laquelle s'étend un souffleur 13. Le
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souffleur est alimenté de fluide de ramonage d'une manière qui sera décrite dans la suite et il est pourvu de tuyères pour débiter ce fluide de nettoyage à proximité des parties à nettoyer de l'appareil de chauffage, une des tuyères étant représentée à la Fig. 1 du dessin et étant désignée par le chiffre de référence 14.
A l'extérieur de l'appareil de chauffage de fluide, le souffleur est supporté dans un branchement 15 d'un raccord
16 en forme d'Y, un tuyau 18 d'alimentation de fluide de ramonage étant relié au fût 17 de raccord. Ce tuyau d'alimenta- tion de fluide est relié à une source appropriée quelconque de fluide de ramonage qui peut être de l'air sous pression, de la vapeur ou tout autre fluide, ou toute autre substance désirée.
Une soupape 19 située dans le tuyau d'alimentation 18 commande l'écoulement du fluide de ramonage par ce tuyau et vers le raccord en Y.
Le branchement 20 du raccord en Y est relié directe- ment à un moteur à fluide 21 qui peut être de n'importe quel genre voulu, la construction de ce moteur ne faisant pas partie de la présente invention. Ce moteur à fluide peut être avantageusement un moteur rotatif et on lui relie de préféren- ce directement des engrenages planétaires de réduction, dési- gnés par le chiffre de référence 22. L'arbre entraîné 23 de l'engrenage réducteur est accouplé au moyen d'un joint unîver- sel 24 à un accouplement coulissant 25 qui à son tour est accouplé par un joint universel 26 à un arbre 27 auquel est fixé un pignon 28.
Le pignon de commande 28 est disposé de façon à venir en prise avec les dents intérieures d'un engrenage en forme de rognon, où il est guidé par une voie 31 qui est formée dans le logement de l'engrenage, et dans laquelle
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circule un prolongement de l'arbre 27. On voit que la rotation du pignon 28 oblige ce pignon à circuler sur tout le pourtour à l'intérieur de l'engrenage en forme de rognon, en parcourant un trajet parallèle à la ligne primitive de l' engrenage.
Un bras 35 est monté librement sur l'arbre 27 de façon que cet arbre puisse tourner librement par rapport au bras, et l'extrémité inférieure de ce dernier s'adapte téles- copiquement dans une douille 36, formée sur un organe 37 qui entoure le souffleur et est fixé à celui-ci. On voit que l'organe 37 est ainsi fixé au bras 35 par un accouplement à glissement et que comme le bras 35 suit le trajet du mouvement du pignon 28, le souffleur est, lors de la rotation du pignon, mis en oscillation suivant un arc proportionné à la course du pignon 28 à l'intérieur de l'engrenage en forme de rognon.
Le moteur à fluide, l'engrenage en forme de rognon et le raccord en Y peuvent tous être supportés de façon flottante par rapport à la paroi de 1-'appareil de chauffage de fluide. A cet effet, l'engrenage en forme de rognon est monté sur l'extrémité supérieure d'un bras 40 dont l'extrémité inférieure forme un moyeu 41 qui entoure le souffleur, ce dernier étant toutefois libre de tourner dans le moyeu. Le bras 40 porte un boîtier 42 qui contient un ressort 43 dont l'extrémité inférieure repose sur un boulon 44 fixé dans la boite de paroi 21, ce boulon passant dans une ouverture agrandie 45 formée dans le bras 40. La tension du ressort 43 peut être réglée par une plaque de butée réglable 46 disposée à l'intérieur du'boîtier 42.
A une patte formée vers le bas sur le moyeu 41 est fixé un boulon 47 qui s'étend à travers une ouverture
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élargie 48 forée, dans une patte formée vers le bas sur le branchement 15 du raccord en Y. Un ressort 49 entoure de préférence ce boulon. L'engrenage en forme de rognon peut être fixé .au bottier qui enferme l'engrenage de réduction par une entretoise appropriée 50.
Avec la construction décrite ci-dessus, on voit que l'ouverture de la soupape 19 laisse entrer du fluide de nettoya- ge dans le souffleur pour que ce dernier le débite à proximité des parties à nettoyer de 1'appareil de chauffage de fluide ou appareil analogue. T'ouverture de cette soupape admet également le fluide sous pression dans le moteur à fluide 21, lequel actionne le pignon 28 par l'intermédiaire de l'engrenage réducteur planétaire, du joint universel et de l'accouplement à glissement. La rotation du pignon oblige ce dernier à circuler autour de l'intérieur de l'engrenage en forme de rognon, ce qui oblige l'arbre 27 et l'extrémité supérieure du bras 35 à circuler sur un trajet parallèle à la ligne primiti- ve des dents de l'engrenage en forme de rognon.
Cette oscilla- tion du bras 35 produit une oscillation du souffleur de sorte que le fluide de nettoyage débite par ce dernier est dirigé vers des parties différentes de l'appareil de chauffage de fluide à ramoner.
Le souffleur et les organes servant à le faire osciller et à l'alimenter de fluide de nettoyage sont supportés de façon flottante par rapport à la paroi de l'appareil de chauffage par le ressort 43, le boulon 44 et la construction associée.
Les Fig. 4 à 6 inclusivement représentent une forme légèrement modifiée du dispositif de commande du souffleur.
,Sur ces figures 10a désigne la paroi d'un appareil de chauffage
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de fluide, dans une ouverture 11a de laquelle une boîte de paroi 12a est montée. Le souffleur 13a s'étend à travers la boite de paroi et est supporté à l'extérieur de la paroi de l'appareil de chauffage dans le branchement 15a du raccord
16a en forme d'Y.Au fait du raccord en Y est relié un tuyau
15a d'alimentation de fluide de ramonage, pourvu d'une soupape
19a qui commande l'admission du fluide de ramonage au raccord en Y et ainsi au souffleur.
Comme dans la première forme de construction décrite, le branchement 20a du raccord en Y est relié à un moteur à fluide 21a de n'importe quelle construction appropriée. A ce moteur à fluide est combiné un engrenage réducteur approprié qui peut être du type planétaire et qui est désigné d'une manière générale par le chiffre de référence 22a. L'arbre entraîné 23a partant de cet engrenage réducteur est, dans cette forme de réalisation, relié au moyen d'un joint universel 55 à un arbre 56 sur lequel est montée une poulie de commande à double denture de chaîne désignée dans son ensemble par le chiffre de référence 57. Cette poulie de commande comprend les roues de chaîne 58 et 59 avec lesquelles sont en prise respec- tivement les chaînes 60 et 61.
Ces chaînes passent sur les dentures de chaîne 62 et 63 d'une seconde poulie 64 à double denture qui est fixée à l'arbre 65, tournant dans des paliers appropriés suspendus au branchement 15a du raccord 16a en forme d'Y et au moyeu 41a.
Une série de dents de crémaillère flexible, désignée par le chiffre de référence 66 est fixée du côté intérieur de la chaîne.60, tandis qu'une série de dents de crémaillère flexible 67 est fixée du côté extérieur de la chaîne 61. Les poulies à dents 57 et 64 présentent des surfaces lisses 68 ,.,sur lesquelles les dents de crémaillère peuvent circuler
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lorsqu'elles passent sur les poulies.
Sur le souffleur est calée une roue dentée 70 ayant deux séries de dents, l'une étant désignée par le chiffre de référence 71 et 1'.autre par le chiffre de référence 72. A côté de ces séries de dents sont ménagées des surfaces de guidage lisses 73 et 74 sur lesquelles les chaînes 61 et 60 peuvent glisser.
Les dents de crémaillère 66 sont destinées à venir en prise avec les dents 72 de la roue 70, tandis que les dents de crémaillère 67 viennent en prise avec les dents 71 de cette roue. Les dents de crémaillère flexible 66 et 67 sont disposées de telle manière sur leur chaîne de transmission respective que la crémaillère d'une chaîne, en venant en prise avec une série de dents de la roue 70, fait tourner cette roue dans le sens des aiguilles d'une montre tandis que lorsque l'autre série de dents de crémaillère vient en prise avec les dents de la roue dentée, cette dernière est mise en rotation en sens inverse de celui des aiguilles d'une montre.
Les dents de crémaillère sont espacées sur les chaînes de telle façon que chaque crémaillère cesse d'être en prise avec les dents de la roue et est complètement dégagée de celle-ci avant que l'autre crémaillère entre en prise avec les dents d'engrenage de la roue. Une poulie de guidage appropriée 75 est de préfé- rence prévue pour maintenir la chaîne 61 dans une position telle que les dents de crémaillère portées par celle-ci vien- nent en prise avec les dents d'engrenage 72.
Comme dans la forme de construction décrite'anté- rieurement, le souffleur et le mécanisme de commande de ce dernier peuvent être supportée de façon flottante par rapport à la paroi de l'appareil de chauffage de fluide, par un monta- ge élastique qui comprend le boîtier 42a et le boulon 44a, ce
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dernier étant fixé à la boite de paroi et venant en contact avec un ressort (non représenté) disposé dans le logement 42a.
On voit qu'en fonctionnement., chaque fois que la soupape 19a est ouverte, du fluide sous pression est admis -au souffleur pour être débité par celui-ci, et est admis également dans le moteur à fluide pour actionner ce dernier. Le moteur à fluide fait tourner la poulie à dents 57, ce qui actionne les chaînes de transmission 60 et 61. Au cours de leur mouve- ment, ces chaînes amènent les dents de crémaillère qu'elles portent, en prise avec les dents d'engrenage de la roue 70, ce qui fait tourner la roue d'abord dans un sens et ensuite dans l'autre et provoque une oscillation du souffleur. L'ampli- tude du mouvement de la roue 70 et par suite l'amplitude d'oscillation du souffleur sont en proportion de la longueur des dents de crémaillère sur les chaînes de transmission.
Les Fig. 7 et 8 représentent une autre forme modi- fiée de construction qui comporte un dispositif pour faire osciller le souffleur, avec un dispositif pour faire cesser automatiquement l'socillaton du souffleur après une oscilla- tion désirée, déterminée, de celui-ci. Sur ces figures, le chiffre de référence 13b désigne un souffleur qui, comme on le comprendra, fait saillie dans un appareil de chauffage de fluide (non représenté) pour débiter du fluide de ramonage à proximité des parties à nettoyer de cet appareil.
Pour faire osciller le souffleur, celui-ci est fixé directement au rotor 80 d'un moteur à fluide désigné d'une manière générale par le chiffre de référence 81. Le rotor est disposé au centre d'un boîtier 82 délimitant une chambre annulaire 85 entre le rotor et sa propre surface intérieure.
Une ailette ou saillie 84 fixée au rotor s'étend en travers de la chambre annulaire et balaie la surface intérieure du
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bottier lorsque le rotor est mis en oscillation.
Une plaque ou cloison 85 ferme l'espace entre le rotor et le boîtier d'un côté du rotor et est avantageusement formée sur la paroi interne du boîtier comme c'est représenté.
Dans le boîtier sont fixés de façon à communiquer avec la chambre 83, sur les côtés opposés de la cloison 85, des con- duits 86 et 87 par lesquels du fluide sous pression peut être admis dans la chambre annulaire pour agir sur les faces oppo- sées de l'ailette 84. De préférence, les conduits 86 et 87 comportent des passages étranglés 88 dont le rôle sera décrit ci-après.
Les conduits 86 et 87 aboutissent respectivement à des chambres 90 et 91 contenant un liquide qui est utilisé pour agir sur l'ailette 84 en vue d'actionner le rotor 80.
En employant un liquide comme force motrice pour actionner le rotor, on peut utiliser commodément les passages étranglés 88 pour retarder et régler la vitesse de mouvement du rotor comme on le désire.
Pour obliger le liquide se trouvant dans les chambres 90 et 91 à se rendre dans la chambre 83, on admet du fluide sous pression aux extrémités supérieures des chambres 90 et 91. Ceci est réalisé au moyen d'un distributeur 92 ayant une chambre 93 dans laquelle des conduits 94 et 95 débouchent, ces conduits communiquant respectivement avec les extrémités supérieures des cylindres 90 et 91. Des conduits d'échappement 96 et 97 vont de la chambre 93 et à un point d'échappement approprié quelconque (non représenté).
A l'intérieur de la chambre 93 sont disposés des pistons espacés 98, montés sur une tige 99 qui traverse les extrémités du distributeur 92 et qui est fixée à un étrier 100.
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Ce dernier est monté en vue d'un mouvement de va-et-vient dans des guides appropriés 101 et est pourvu d'une patte ou saillie 102 destinée à venir périodiquement en prise avec un bras 103 tournant avec le rotor 80.
Le chiffre 105 désigne un tuyau d'amenée de fluide de ramonage sur lequel est branché un conduit 106 qui aboutit au distributeur 92 où. il débouche sensiblement au milieu de la chambre 93. Une soupape 107 disposée dans le conduit 106 commande l'écoulement de fluide sous pression du tuyau d'ali- mentation 105 vers la chambre 93.
Un conduit 108 est branché sur le conduit 106 au- delà de la soupape 107 de ce dernier et communique avec l'ex- trémité inférieure d'un cylindre 109. Dans ce cylindre se trouve disposé un piston 110 auquel est reliée la tige 111 d'une soupape 112 qui commande l'écoulement de fluide de ramonage par le tuyau d'alimentation 105 vers le souffleur
13b. Un ressort 114 agit sur la face supérieure du piston 110 pour maintenir normalement fermée la soupape 112. Il est à remarquer que le conduit 106 est branché sur le tuyau d'ali- mentation en avant de la soupape 112, de sorte que chaque fois que la soupape 107 est ouverte, du fluide sous pression est .admis à la chambre de soupape 93 et au cylindre 109.
La soupape 107 est normalement maintenue fermée par un ressort 115 qui entoure sa tige 116 et vient en contact avec un collier 117 sur cette tige. Pour déplacer la soupape
107 vers la position d'ouverture contre l'action du ressort
115,une came 118 est fixée à un arbre 119 et tourne avec celui-ci. Une roue à rochet 120 est également fixée à l'arbre
119 pour tourner avec la came 118 et porte des dents de rochet 121 destinées à venir en prise avec un cliquet 122
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articulé à une extrémité de l'étrier 100. On voit donc qu'un mouvement de va-et-vient de l'étrier 100 produit un mouvement de rotation saccade de la roue à rochet 120 et par conséquent de la came 118.
Sur l'arbre 119 est montée de façon à pouvoir tourner une poulie 125 sur laquelle est articulée un cliquet
126 destiné à venir en prise avec une grande encoche ou dent 127, formée dans la périphérie de la roue à rochet 120. Une chaîne ou un organe flexible analogue est placé autour de la poulie 125 que l'on peut actionner en agissant sur les extré- mités pendantes 128 et 129 de cette chaîne. L'extrémité pen- dante 129 de la chaîne passe à travers un guide fixe appro- prié 130 contre lequel un collier 131 fixé à cette extrémité
129 de la chaîne est destiné à buter pour limiter dans un sens le mouvement de la chaîne.
En fonctionnement, on comprend que lorsque le souffleur n'est pas en action, la came 118 est placée de telle façon, par rotation par rapport à la tige de soupape 116, que la soupape 107 est fermée. Avec cette soupape fermée, le flui- de sous pression n'est pas admis à la chambre 93 et la soupape
112 qui commande l'admission de fluide de ramonage au souffleur est fermée par le ressort 114 agissant sur le piston 110.
Pour faire commencer le fonctionnement du souffleur, on tire vers le bas l'extrémité 129 de l'organe de commande flexible pour faire tourner la poulie 125 dans le sens des aiguilles d'une montre. Cette rotation de la poulie est conti- nuée jusqu'à ce que le cliquet 126 vienne en prise avec l'en- coche 127 de la roue à rochet 120. On comprend que pendant cette rotation de la poulie dans le sens des aiguilles d'une montre, la roue à rochet reste fixe. Dès que le cliquet 126 s'engage dans l'encoche 127, on peut tirer l'extrémité 128 de ,l'organe flexible pour faire tourner la poulie en sens inverse
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des aiguilles d'une montre. Par suite de l'engagement du cliquet 126 dans l'encoche 127, la roue à rochet tourne avec la poulie en sens inverse des aiguilles d'une montre.
La rotation de la poulie dans ce sens est continuée jusqu'à ce que le collier 131 rencontre l'arrêt 130.
La rotation de la poulie et de la roue à rochet en sens inverse des aiguilles d'une montre oblige la came 118 à se mettre, par rotation, dans une position où elle agit sur la tige de soupape 116 et ouvre la soupape 107. L'ouverture de cette soupape admet du fluide sous pression dans la chambre de distribution 93 et dans le conduit 108, le fluide sous pression de ce dernier conduit pénétrant dans le cylindre 109 en-dessous du piston 110. Celui-ci refoule le piston vers le haut contre 1-'action du ressort 114, ce qui ouvre la soupape 112 et .admet le fluide de ramonage sous pression au souffleur 13b.
L'admission de fluide sous pression à la chambre 93 produit l'envoi de fluide sous pression au sommet de l'une ou l'autre des chambres 90 et 91, suivant la position des pistons 98. Dans la position représentée des organes, la chambre 90 est reliée au conduit d'échappement 96 par le conduit 94 et une partie de la chambre 93, tandis que le fluide sous pression est admis dans la chambre 91 par son conduit 95 qui communique avec la partie de la chambre 93 où le fluide sous pression est envoyé. Le fluide sous pression agissant sur le liquide dans la chambre 91 refoule le liquide de cette chambre par le conduit 87, ce qui oblige le liquide à agir sur l'ailette 84 et fait tourner le rotor dans le sens des aiguilles d'une montre.
Juste avant que le rotor ait tourné suffisamment
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pour amener son ailette en contact avec la cloison 85, le bras 103 rencontre la saillie 102 pour déplacer l'étrier 100 et les pistons 98 vers la gauche. Ce déplacement des pistons fait arriver du fluide sous pression dans la chambre 90 et relie la chambre 91 à l'échappement, de sorte que le rotor est alors mis en rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre. Comme on l'a mentionné précédemment, les passages réglables 88 permettent de commander la vitesse d'oscillation du rotor 80.
Chaque fois que l'étrier se meut en va-et-vient, le cliquet 122 qu'il porte fait tourner la roue 120 en sens inverse des aiguilles d'une montre. On voit immédiatement qu'après un mouvement déterminé de la. roue à rochet dans ce sens, la came 118 est dégagée de la tige 116 de la soupape 107, ce qui permet à cette soupape de se fermer et arrête le fonctionnement du moteur à fluide 81 et coupe l'arrivée de fluide de ramonage au souffleur.
Il est évident que l'amplitude du déplacement qui doit être imprimé à la came pour dégager cette dernière de la tige de soupape 116 détermine le nombre de. mouvements oscillatoires qui est imprimé au souffleur avant que la soupa- pe 107 soit fermée. En plaçant convenablement la came 118 par rapport à la roue à rochet 120 et en disposant convenable- ment le collier 131 sur la chaîne de commande, on peut amener la came dans la position initiale désirée, par rotation, lorsqu'on actionne la chaîne de commande. Ce réglage de la position initiale de la came détermine évidemment l'amplitude du mouvement de la came nécessaire pour dégager cette dernière de la tige de soupape en vue de permettre la fermeture de la soupape 107.
Il ressort de ce qui précède que l'invention procure
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un ramoneur d'appareil de chauffage de fluide qui comprend un souffleur monté de façon à pouvoir osciller et comporte des dispositifs perfectionnés, actionnés par force motrice, pour faire osciller le souffleur. Dans une forme de réalisation de l'invention, l'oscillation du souffleur peut être amorcée et des dispositifs arrêtent automatiquement le fonctionnement du souffleur après que ce dernier a été en action pendant un nombre de cycles déterminé. L'invention procure en outre des dispositifs grâce auxquels l'ouverture d'une seule soupape de commande produit une oscillation du souffleur et l'admission de fluide de ramonage au souffleur.
Bien que plusieurs formes de réalisation de l'inven- tion aient été décrites en détail, il va de soi que la descrip- tion est donnée à titre exemplatif et non limitatif. Les dé- tails de construction et la disposition des pièces peuvent être modifiées sans qu'on s'écarte de l'invention.