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" Perfectionnements apportés aux dispositifs inversaura du sens de marche, notamment à ceux que comportent les transmissions mo- tricea ".
L'invention est relative aux dispositifs. inverseurs du sens de marche; et elle concerne plus spécialement (parce que c'est en leur cas que aon application paraît devoir offrir le plus d'intérêt), mais non exclusivement, parmi ces dispositifs, ceux à adjoindre aux transmissions, motrices, à vitesse variable ou non, notamment à celles pour bateaux.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels ces disposi- tifs, qu'ils puissent fonctionner dune manière 'plus ration- nelle,, rotament en ce qui concerne la transmission du couple moteur ainsi que la simplicité et la rapidité avec lesquelles on peut passer de l'entratnement dans un sena à 1'entraînement dans l'autre sens de marche.
Elle consiste, principalement. à faire comporter, aux dispositifs du genre en question, deux accouplements, de prêfé- @ rence à serrage progressif, établis en parallèle par rapport à
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l'organe entraîneur et reliés à l'organe à entraîner par des transmissions propres à actionner ledit organe à entraîner res- pectivement suivant deux directions opposées.
Elle consiste, mise à part cette disposition principa- le en certaines autres dispositions, qui s'utilisent de préfé- rence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci- après*
Elle vise plus particulièrement certains moees d'appli- cation, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dis- positions ; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux,- les dispositifs inver- seurs du genre en question, comportant application desdites dise* positions, les éléments et outils, spéciaux propres à leur éta- blissement; les transmissions motrices comportant de semblables dispositifs, ainsi que les ensembles,, fixes ou mobiles, notam- ment les bateaux, comportant de telles transmissions.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément'de description qui suit, ainsi que des. dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu donnés surtout à titre d'indication.
Les fig. 1 et 2 de ces dessins montrent respective- ment en coupe longitudinale suivant 1-1 fig.2 et en coupe transversale suivant 2-2 fig. 1, un dispositif inverseur du sens de marche! établi conformément à l'invention.
Selon l'invention, et plus spécialement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisa tion de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu daccorder la préférence, se proposant de constituer un dis- positif inverseur du sens de marche pour une transmission mo- trice pour bateau, on s'y prend comme suit,ou de façon analoe gue.
En général, les transmissions motrices usuelles de ce genre, avec inverseurs du sens de marche -- ainsi d'ailleurs que celles pour véhicules automobiles., pour machines -eutiles
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pour appareils de levait etc. -- sont constitués essentiellement: de la manière suivante.
Un premier accouplement -- généralement un embrayage à serrage progressif -- est susceptible de relier l'organe moteur ou entraîneur à une transmission à engrenages. ou autre comportant au moins une combinaison de vitesses, ladi- te transmission comportant un deuxième accouplement -- généra lement un engrenage ou pignon susceptible d'être déplacé axia- lement par une commande manuelle ou autre -- quia suivant la position caractéristique qu'il cocupe établit la liaison entre la transmission susdite et l'organe à entraîner, pour l'un ou l'autre sens de marche dudit organe.
Quels que soient les. mo- des de constitution de ces deux accouplements ainsi que la ma- ni ère dont ils sont mis en et hors action, on constate qu'ils sont disposés **en série* par rapport à l'organe entraîneur ou moteur, c'est-à-dire que lorsque le premier accouplement nest pas "mis en action, tout entraînement dans un sens ou dans l'autre est impossible.
Conformément à la présente invention on prévoit un accouplement distinct par chaque sens de marche, On constitue chaque accouplement d*une manière appropriée quelconque, de préférence cependant de façon à obtenir un serrage progressif, et on 1'agnece de manière telle qu'une de ses moitiés soit sol- licitée, directement ou indirectement, par l'organe entraîneur (arbre moteur), alors que son autre'moitié est reliée 1 directe- ment ou indirectement (par l'intermédiaire d'une ou plusieura combinaisons de vitesses diff0rentes)à l'organe à entraîner (arbre conduit). On est ainsi amené à établir l'accouplement ré- servé à la marchedans un sens dé marche *en amont* de celui ré- serve à l'autre sens de marche.
Pour l'exemple qui sera décrit cidessous on a admia que 1*accouplement pour la marche arrière se trouve en amont de l'accouplement pour la marche avant, étant entendu qu'on pourrait adopter une disposition inveraeo, On peut donc admettre que les deux accouplements, fonctionnent -en parais @ lèle" par rapport à l'organe entraîneur, comparativement à ce
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qui a été expliqué ci-dessus en ce qui concerne le fonctioionne- ment "en séria*.
Pour le mode de réalisation montré sur les dessins, on a supposé qu'il n'existe qu'une combinaison de vitesses pour chaque sens de marche, ainsi que cela se présente en général pouf certaines transmissions entraînant l'hélice des bateaux, l'in- vention n'étant, bien entendu,, pas limitée à une application aussi simple. Cegt ainsi, par exemple,que s*il s*agisaait d'u- ne autre application la transmission réservée à la marche avant pourrait comporter plusieurs combinaisons de vitesses dont la permutation serait obtenue par une commande appropriée, non-au- tomatique ou automatique.
D'autre part, on a admis que les accouplements utili ses sont du type à friction et les transmissions du type à en- grenages, sans que l'invention puisse être considérée comme étant limitée à ces dispositions particulières.!.
Sur l'arbre moteur on monte la moitié bl d'un accou-
2 plement ou embrayage.. à friction, et on établit l'autre moitié b dudit accouplement sur un arbre intermediaire c coaxial à l'ar- bre a et sur lequel on monte un pignon d - le cas échéant avec interposition d*un dispositif à roue libre ou analogue -- qu'on fait engrener avec une roue dentée c, calée sur 1 arbre conduit f.
On prévoit pour agir sur le mécanisme de serrage de l'accouplement b1, b. un manchon!!: qu'on peut faire coulis- ser sur l'arbre a, sur lequel il est engagé librement, par l'in- termédiaire d'un levier de manoeuvre 1 ou analogue.
2 Quand 1.accouplement bl b. est serré on obtient.d*une manière simple l'entraînement de l'arbre ± dans un sens déter- miné, en marche avant, par exemple.
Pour ce qui est de l'entraînement en marche arrière, on monte sur l'arbre moteur et en amont de l'accouplement sus- dit b1 b . un deuxième accouplement qui, étant serré alors que , 1 accouplement suivant b1 b. est desserré,, entraîne un arbre 11
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intermédiaire parallèle à l'arbre a et sur lequel on monte un pignon k. le cas échéant avec interposition d'un dispositif à roue libre, qu'on fait engrener avec la roue dentée montée sur l'arbre conduit f.
On obtient ainsi l'entraïnement de l'ar- bre f en sens contraire à celui indiqué plus haut -- en marche arrière par exemple -- sans que la transmission d-c puisse gêner
1 2 cle mouvement, grâce au desserrage de 1'accouplement '6 b,- et à la présence éventuelle du dispositif à roue libre ou analogue du pignon d.
On peut constituer l'accouplement pour la marche ar- rière de toute manière appropriée quelconque, notamment par un embrayage à friction analogue à celui utilisé pour la marche avant et coopérant avec des roues. dentées, constamment en prise et montées respectivement sur les arbres a et j ou par un accou plement à serrage progressif, de tout autre genre que celui sus- indiqué.
Sur les dessina on a montré un mode de réalisation particulièrement avantageux d'un dispositif d'accouplement con- venant au but qu'on se propose datteindre..
Selon ce mode de réalisation, on constitue ce dispo- sitif d'accouplement en calant une roue 1 1 sur 1*arbre moteur a et dans la jante de laquelle on ménage au moins une gorge péri- phérique et circulaire m, de section transversale allant en di- minuant vers le fond de la gorge, en ayant par exemple une forme trapézoïdale ou triangulaire.
On fait coopérer avec cette roue 1 1 une deuxième roue 12 à laquelle on fait comporter une ou plusieurs nervurea n propres à coagir avec la ou les rainures n susdites et cela de manière telle que lorsque le contact est établi entre les faces desdites rainures et desdites nervures, on obtienne, par coince- ment des faces obliques des nervures des roues respectives, un entraînement positif de l'arbre intermédiaire j par larbre mo- teur a alors qu'un léger éartement desdites facea suffit à in- terrompre l'entraînement..
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Alors que la fig. 2 montre les positions relatives exactes des atbres a et j et des roues 11 et 1 qu'ils portent respectivement, on a été amené, en effectuant la coupe selon la ligne brisée 1-1 de la fig. 2, à montrer l'arbre 1 et la roue
2
1 dans une position rabattue dans le plan de la fige 1 et il en réaulte que la roue Lest montrée comme étant très écartée de la roue 11 alors que en réalité les nervures n. restent engagées dans les rainurea m, comme indiqué en 1. sur la fig. 1, quand l'accouplement est desserré.
Pour obtenir, dans ce cas,, le s.errage et le desserrage de l'accouplemeent 11 . on pourrait déplacer l'arbre interné- diaire suivant une direction transversale par rapport aux au- tres organes de la transmission; toutefois il est préférable de monter lextrémité de l'arbre j, opposée à celle où est éta- blie la roue ., de façon que cet arbre puisse être déplacé an- gulairement par rapport à ladite extrémité, ce qui peut être obtenu, par exemple, en montant cette dernière sur un palier à rotule 2. ou analogue que l'on fait supporter par le carter .!!.
@ et en laissant subsister entre les dents des engrenages k et e un jeu suffisant pour permettre ce déplacement angulaire, sons influencer l'entraînement normal.
Pour commander le déplacement angulaire de l'arbre intermédiaire 1-1 en vue d'écarter ou de rapprocher les roues 11 2 et 1 on peut avoir recours à toute commande appropriée, par exemple et comme montré,, à un palier p engagé dans une bague excentrée CI, susceptible d'être déplacée angul:airement dans son logement r.
Pour actionner la commande susdite, et plus spéciale- ment la bague dont question ci-dessuson peut adopter un orga- ne de manoeuvre indépendant du levier ou analogue utilisé pour la commande de l'accouplement ou embrayage b1 b. ou combiner les deux commandes.. cet effet on établit une liaison rigide ou souple entre le levier 1 et la bague et on constitue de maniés re telle, cette liaison, que, lorsque le levier i occupe aa po-
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sition moyenne, les deux accouplements b1 b2 et 1 12 soient desserrés, que, lorsqu'on amène le levier i à une de ses positions extrêmes, l'accouplement bl b2 soit serré et,, le cas échéant, l'accouplement 11 12 desserré davantage, et que, lorsqu'on amène le levier 1 à son autre position extrême,
l'accouplement b1 b2 soit desserré et l'accouplement 1 2 serré.
1 1 serré.
En suite de quoi on obtient un dispositif inverseur du sens de marche qui, tout en ayant un faible encombrement, peut être constitué d'une manière particulièrement robuste et économique et pour lequel l'entraînement dans le sens voulu peut être obtenu par une manoeuvre simple et ràpide.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limita aucunement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant plus spécialement été indiqués; elle en embrasse$ au contraire, toutes les varian- tes.