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Composé épilatoire et méthode pour sa productions.
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nonvont-'Lun inj;armlt.i.ona7.c: T1l)Jhtldc de brevet r7ea.,t,ts.rPni.s d' Amérique N 584.758 déposée le 4 janvier 1932 par Mr.Ralph Harper McKee et Mr, Earle Howard Morse, dont le demandeur est l'ayant droit.
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Les composés épilatoires jusqu'ici employés pour épiler l'épiderme humain sont dépourvus de l'une ou de plusieurs des caractéristiques suivantes : Efficacité et rapidité d'ac- tion; stabilité lorsqu'ils sont exposés à l'air; non-toxicité ot absence d'irritation dans leurs effets sur la peau et l'organisme; exemption de couleur répugnante; un composé d'un blanc pur est préférable pour la toilette ; absence d'odeur désagréable et écoeurante.
. Invariablement on emploie, dans la préparation des produits épilatoires d'usage le plus commun, un composé de soufre tel qu'un sulfure alcalin, comme agent épilatoire actif et il en résulte que les produits épilatoires de ce genre ont une odeur extrêmement désagréable et écoeurante qu'il est im- possible d'éliminer en dépit des nombreuses tentatives faites pour masquer cette odeur par l'addition de parfums et de pro- duits de désodorisation. C'est pourquoi les produits épila- toires' àbase de soufre présentent de grands inconvénients comme préparations pour la toilette. Cen produits offrent, en outre, d'autres inconvénients, comme articles de toilette, par suite de leur couleur qui., d'ordinaire, varie d'un bleu , mat à un gris foncé.
De plus, l'exposition à l'air les dé- compose rapidement et en détruit partiellement ou entièrement l'efficacité; il faut par conséquent les maintenir hermétique- ment bouchés pour éviter que le contact avec l'atmosphère ne les détériore. Enfin, certains des composés de soufre employés sont des poisons actifs qu'on ne saurait appliquer librement , sur l'épiderme.humain, spécialement sur les lèvres, sans s'exposer à des 'effets néfastes.ou désagréables .
On a proposé l'emploi d'agents épilatoires exempts des caractéristiques déplaisantes que présentent les agents
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à base de soufre employés à la préparation des composes epila- toires, et l'on s'est servi, dans ce but, de sels de thalium.
Toutefois on peut reprocher aux sels de thallium leur toxicité et le fait qu'ils agissent moins sur les poils que sur les nerfs ou les vaisseaux sanguins qui entourent la racine des poils, de sorte qu'après plusieurs applications les poils se détachent individuellement de leurs follicules et peuvent aisé- ment s'arracher. Par conséquent, un composé de ce genre, à base de sels de thallium, qui pénètre dans l'organisme et n'est efficace qu'en agissant comme une drogue sur la racine des poils, ne saurait être considéré comme un produit épila- toire dans le sens dans lequel ce mot est généralement com- pris, sens dans lequel je l'emploie dans les présentes.
L'emploi d'un stannite (Na2Sn02) relativement soluble comme agent épilatoire actif offre des avantages qu'il est impossible d'obtenir avec l'emploi d'autres composés. Les composés.bivalents et insolubles d'étain, comme certains sels stanneux, par exemple: le sulfure stanneux (SnS), ne sauraient convenir puisqu'il est impossible de les mettre effectivement en contact avec les poils. En outre, le chlorure stanneux (SnCl2 ..2H20), le sel,d'étain bivalent le plus commun et qui est facilement soluble dans l'eau, no saurait être employé seul puisqu'il n'attaque pas le poil.
Toutefois, en combinai- son avec un hydroxyde.métallique alcaligène, le sel stanneux ainsi formé a un effet de.désintégration sur le poil, et le degré de désintégration.dépend surtout du degré de solubilité du sel stanneux particulier ainsi formé. Par exemple, le stannite de calcium (Ca Sn02) presque insoluble qui serait formé par la combinaison du chlorure stanneux (SnCl2) et de l'hydroxyde de calcium (Ca(OH)2) agirait sur le poil, mais l'action en est par trop lente pour être d'utilité pratique
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comme agent épilatoire du type mentionné ici. La rapidité de la destruction du poil par un agent épilatoire du genre décrit dépend du temps qu'il faut à un tel agent pour pénétrer dans le pokl sous forme suffisamment concentrée.
Bien que la rapidité d'action puisse être jusqu'à un certain point aug- mentée par une augmentation de l'alcalinité du mélange épila- toire, les limites dans lesquelles cette alcalinité reste sans effet trop caustique et irritant sur l'épiderme humain sont réduites.
Pour fournir un mélange épilatoire d'action relative- ment rapide sans' excès d'alcalinité, j'emploie,' comme agent épilatoire actif, un stannite relativement soluble, et de pré- férence un stannite considérablement plus soluble que le stan- nite de calcium.
Comme indiqué plus haut, je donne la préfé- . rence à un stannite alcalin et spécialement au stannite de sodium (Na2SnO2), bien que d'autres stannites plus solubles que le stannite de calcium, comme par exemple le stannite de barium, donnent de bons résultats. 'Dans certains cas un mé- lange,,comme par exemple un mélange de stannite de barium et d'une petite quantité de stannite de sodium, est tout spéciale- ment efficace car il est d'action rapide mais non irritante pour l'épiderme,
Pour contrôler l'alcalinité et empêcher le mélange de devenir trop alcalin, on peut ajouter n'importe quel métal amphotère sous une forme donnant rapidement une réaction avec l'excès d'alcali caustique et ce procédé permet d'ajouter d'importantes proportions d'alcali puisant pour augmenter la rapidité de l'épilation, si on le désire,
sans avoir une quan- tité suffisante d'alcali caustique libre, dans le mélange, pour attaquer les surfaces de l'épiderme pendant le temps nécessaire à la destruction de la structure du poil. Les mé- taux amphotères ordinairement disponsibles sont l'étain, le @
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zinc et l'aluminium. Les épreuves montrent que ces métaux amphotères sont satisfaisants pour contrôler l'alcalinité dans le produit qui constitue mon invention mais je donne la préférence à l'étain. Lorsque l'on emploie l'étain tout seul comme agent de contrôle, il est préférable de l'employer'sous forme d'hydroxyde stanneux (Sn(OH)2).
Dans la pratique employée de préférence pour composer ma préparation épilatoire, je forme un stannite de sodium' au moyen d'une réaction d'hydroxyde stanneux stabilisé (Sn(OH)2) et d'hydroxyde de sodium (NaOH). Bien qu'il soit évidemment possible d'obtenir le stannite de sodium par un mélange'de chlorure stanneux, source ordinaire des composés stanneux, et de soude caustique, ce procédé'offre dans la pratique,.en ce qui concerne la présente invention, l'inconvénient de per- mettre d'ordinaire la formation d'oxyde stannique hydraté brun et d'étain métallique gris en plus de la formation du stannite de sodium normal, et ces deux premiers corps donnent au com- posé une couleur foncée peu désirable. En outre,: le stannite de sodium normal qui est formé par suite de cette réaction est relativement peu stable.
Par conséquent,,je préfère pré= parer tout d'abord l'hydroxyde stann@ux, puis stabiliser ce composé avec un sel alcalin d'un acide organique polybasique, comme les acides du groupe hydroxylique, acide tartrique (C4O6H6) ou acide citrique (C6O7H8). L'hydroxyde stanneux stabilisé'qui en résulte est alors soumis à la réaction d'une solution d'hydroxyde de sodium pour donner environ une solu- tion à'deux pour cent du stannite soluble qui est alors mé- langée avec les autres ingrédients comme suggéré plus haut et de la façon décrite, en détail par la suite.
L'exemple spécifique suivant de la méthode préférée pour composer mon nouveau composé'épilatoire sous forme d'un article de toilette attrayant peut être considéré comme @
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illustrant mon invention:
On prépare l'hydroxyde stanneux en dissolvant 100 grammes de "sel stanneux" (SnCl2.2H2O) dans 400 centimètres cubes d'eau, et en mélangeant lentement cette solution avec une solution de 60 grammes de carbonate de soude commercial (carbonate de sodium sec) dans 1000 centimètres cubes d'eau* Immédiatement avant l'addition de la solution de chlorure stanneux à la solution de carbonate de soude commercial, on dilue la première avec une quantité additionnelle de 400 cen- timètres cubes dieau.
L'hydroxyde stanneux se sépare sous forme de précipité gélatineux blanc qui se dépose rapidement.
On lave ce précipité par décantation puis on soutira l'excès de liquide au dessus du précipité. Il est préférable de faire la réaction que nous venons de mentionner à une température approximativement la température ordinaire de la salle.
Pour stabiliser l'hydroxyde stanneux, le précipité formé comme indiqué plus haut est mélangé avec 46 grammes de tartrate de potasse et de soude (sels de Rochelle) dissout dans une petite quantité d'eau. L'action stabilisante qui résulte de ce traitement est probablement similaire à celle des sels de Rochelle sur l'oxyde de cuivre dans la solution de Fehling, c.-à-d. que cette action semble due à la formation de sels tartriques acides complexes qui sont stables en solutions d'alcalinité modifiée. Le volume du précipité formé par suite du traitement qui vient d'être décrit est d'environ 400 centi- mètres cubes et il contient approximativement 56 grammes de SnO. C'est une masse qui a à peu près la consistance d'une crème épaisse.
Dans le mélange final qui constitue le produit épilatoire, on emploie une quantité suffisante de cette masse liquide pour donner au mélange une teneur en SnO de 3,5 pour cent de préférence, bien que l'on puisse employer des pour- centages de stannite dissout variant depuis un demi pour cent
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jusqu'à saturation. Un pourcentage de moins de 1/2% (un demi pour cent) n'est guère désirable.
Je prépare ensuite une solution à 20 pour cent de soude caustique en une quantité contenant environ deux molécules d'hydroxyde de sodium pour chaque atome d'étain à traiter lors de la prochaine phase du procédé.
Les deux masses liquides ainsi préparées sont mé- langées ensemble pour produiro le stannite de sodium soluble désire. A peu près la moitié de l'hydroxyde stanneux se dis- sout dans cette quantité d'alcali (onviron 2 pour cent de SnO); le reste agissant comme agent de contrôle de l'alcalinité.
Le stannite de sodium soluble qui résulte de cette réaction n'est pas le stannite de sodium normal instable, mais il est- évidemment une forme plus stable de stannite. Il est complète-' ment stable, toute tendance à la décomposition ayant été éli- minée par l'addition des sels de Rochelles (Tartrate de po- tasse et de soude) au compose, et son efficacité épilatoire reste intacte dans le composé aussi longtemps que le composé.^ n'est pas directement exposé pendant un temps considérable à la lumière solaire.
Au stannite alcalin ainsi préparé on peut ajouter 10 grammes d'oléate de sodium (savon blanc en poudre) et bien incorporer les deux produits par agitation. La pâte relative- ment peu épaisse qui résulte du traitement qui vient d'être .décrit peut être épaissie par l'addition d'un produit de remplissage inerte comme l'argile blanche pour former une pâte ' ou crême molle ; on peut aussi se servir de la pâte légère elle-même ou de son produit de filtrage comme produit épila- toire.
Un produit épilatoire ainsi préparé sera blanc, sans odeur, sans pour ainsi dire aucun effet irritant, non-toxique, stable à moins d'être longtemps exposé à la lumière solaire, .
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et extrêmement rapide dans son action sur le poil ; détruisant la structure du poil au liou de le dissoudre complètement mais permettant, quelques minutes après l'application, d'en- lever complètement le poil au moyen d'un léger frottement sur l'épiderme. Doué des caractéristiques ci-dessus, le composé perfectionné peut se livrer sous forme d'un attrayant article de toilette qui fait disparaître les poils ordinaires en quel- ques (de trois à-sept) minutes mais qui peut-rester plus long- temps sur l'épiderme sans aucun danger dtabimer la peau.
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Depilatory compound and method for its production.
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nonvont-'Lun inj; armlt.i.ona7.c: T1l) Patent Jhtldc r7ea., t, ts.rPni.sd 'America N 584.758 filed January 4, 1932 by Mr. Ralph Harper McKee and Mr., Earle Howard Morse , of which the applicant is the beneficiary.
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Depilatory compounds heretofore employed for epilating the human epidermis lack one or more of the following characteristics: Efficiency and rapidity of action; stability when exposed to air; non-toxicity ot absence of irritation in their effects on the skin and the organism; disgusting color exemption; a pure white compound is preferable for the toilet; absence of unpleasant and sickening odor.
. Invariably, in the preparation of the most commonly used depilatory products, a sulfur compound such as an alkali sulphide is employed as the active depilatory agent, and it follows that such depilatory products have an extremely disagreeable and disgusting odor. which it is impossible to eliminate in spite of the numerous attempts made to mask this odor by the addition of perfumes and deodorizing products. Therefore, sulfur-based depilatory preparations have great disadvantages as toilet preparations. These products also have other disadvantages, such as toiletries, due to their color which usually varies from a matt blue to a dark gray.
In addition, exposure to air quickly breaks them down and partially or completely destroys their effectiveness; they must therefore be kept hermetically sealed to prevent contact with the atmosphere from damaging them. Finally, some of the sulfur compounds employed are active poisons which cannot be freely applied to the human epidermis, especially to the lips, without exposing oneself to harmful or disagreeable effects.
It has been proposed to use depilatory agents free from the unpleasant characteristics exhibited by
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based on sulfur used in the preparation of epilatory compounds, and thalium salts have been used for this purpose.
However, thallium salts can be blamed for their toxicity and the fact that they act less on the hairs than on the nerves or blood vessels which surround the root of the hairs, so that after several applications the hairs are detached individually from their hair. follicles and can easily tear off. Therefore, a compound of this kind, based on thallium salts, which enters the body and is only effective by acting as a drug on the hair roots, cannot be regarded as a depilatory product. in the sense in which the word is generally understood, the sense in which I use it herein.
The use of a relatively soluble stannite (Na2SnO2) as an active depilatory agent offers advantages which are not possible with the use of other compounds. Bivalent and insoluble tin compounds, such as certain stannous salts, for example: stannous sulphide (SnS), cannot be suitable since it is impossible to put them effectively in contact with the bristles. In addition, stannous chloride (SnCl2 ..2H20), the most common divalent tin salt, which is easily soluble in water, cannot be used alone since it does not attack the hair.
However, in combination with an alkalogenic metal hydroxide, the stannous salt thus formed has a disintegrating effect on the hair, and the degree of disintegration depends primarily on the degree of solubility of the particular stannous salt thus formed. For example, the almost insoluble calcium stannite (Ca Sn02) which would be formed by the combination of stannous chloride (SnCl2) and calcium hydroxide (Ca (OH) 2) would act on the hair, but the action is too slow to be of practical use
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as a depilatory agent of the type mentioned here. The speed with which the hair is destroyed by a depilatory agent of the type described depends on the time it takes for such an agent to penetrate into the pokl in sufficiently concentrated form.
Although the rapidity of action can be increased to a certain extent by an increase in the alkalinity of the epilatory mixture, the limits within which this alkalinity remains without too caustic and irritating effect on the human epidermis are reduced.
To provide a relatively fast-acting depilatory mixture without excess alkalinity, I employ as the active depilatory agent a relatively soluble stannite, and preferably a stannite considerably more soluble than the stannite. calcium.
As stated above, I give the pref-. This is based on alkaline stannite and especially sodium stannite (Na2SnO2), although other stannites more soluble than calcium stannite, such as for example barium stannite, give good results. 'In some cases a mixture, such as for example a mixture of barium stannite and a small amount of sodium stannite, is especially effective because it is fast acting but not irritating to the epidermis. ,
To control the alkalinity and prevent the mixture from becoming too alkaline, any amphoteric metal can be added in a form which reacts rapidly with the excess caustic alkali and this process allows for the addition of large amounts of acid. 'strong alkali to increase the speed of hair removal, if desired,
without having a sufficient amount of free caustic alkali in the mixture to attack the surfaces of the epidermis for the time required to destroy the hair structure. Usually available amphoteric metals are tin, @
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zinc and aluminum. The tests show that these amphoteric metals are satisfactory for controlling alkalinity in the product which constitutes my invention but I give preference to tin. When tin is used on its own as a controlling agent, it is preferable to use it in the form of stannous hydroxide (Sn (OH) 2).
In the practice preferably employed in composing my depilatory preparation, I form a sodium stannite by means of a reaction of stabilized stannous hydroxide (Sn (OH) 2) and sodium hydroxide (NaOH). Although it is obviously possible to obtain sodium stannite by a mixture of stannous chloride, an ordinary source of stannous compounds, and caustic soda, this process offers in practice, with regard to the present invention, the disadvantage of ordinarily permitting the formation of brown hydrated stannic oxide and gray metallic tin in addition to the formation of normal sodium stannite, and these first two bodies give the compound an undesirable dark color . In addition, the normal sodium stannite which is formed as a result of this reaction is relatively unstable.
Therefore, I prefer to prepare the stann @ ux hydroxide first, then stabilize this compound with an alkali salt of a polybasic organic acid, such as acids of the hydroxyl group, tartaric acid (C4O6H6) or citric acid. (C6O7H8). The resulting stabilized stannous hydroxide is then subjected to the reaction of a sodium hydroxide solution to give about a two percent solution of the soluble stannite which is then mixed with the other ingredients such as. suggested above and as described, in detail below.
The following specific example of the preferred method of composing my new hair removal compound in the form of an attractive toiletry item can be considered @
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illustrating my invention:
Stannous hydroxide is prepared by dissolving 100 grams of "stannous salt" (SnCl2.2H2O) in 400 cubic centimeters of water, and slowly mixing this solution with a solution of 60 grams of commercial soda ash (dry sodium carbonate ) in 1000 cubic centimeters of water * Immediately before adding the stannous chloride solution to the commercial soda ash solution, the former is diluted with an additional 400 cubic centimeters of water.
The stannous hydroxide separates out as a white gelatinous precipitate which settles quickly.
This precipitate is washed by decantation and then the excess liquid is withdrawn above the precipitate. It is preferable to carry out the reaction just mentioned at a temperature approximately the ordinary temperature of the room.
To stabilize the stannous hydroxide, the precipitate formed as indicated above is mixed with 46 grams of potash and soda tartrate (Rochelle salts) dissolved in a small quantity of water. The stabilizing action which results from this treatment is probably similar to that of Rochelle's salts on copper oxide in Fehling's solution, i.e. that this action appears to be due to the formation of complex acid tartaric salts which are stable in solutions of modified alkalinity. The volume of the precipitate formed as a result of the treatment just described is about 400 cubic centimeters and it contains approximately 56 grams of SnO. It is a mass that has roughly the consistency of heavy cream.
In the final mixture which constitutes the depilatory product, a sufficient amount of this liquid mass is employed to give the mixture an SnO content of preferably 3.5 percent, although percentages of dissolved stannite may be employed. varying from half a percent
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until saturation. A percentage of less than 1/2% (half a percent) is hardly desirable.
I then prepare a 20 percent caustic soda solution in an amount containing about two molecules of sodium hydroxide for each tin atom to be treated in the next phase of the process.
The two liquid masses thus prepared are mixed together to produce the desired soluble sodium stannite. About half of the stannous hydroxide dissolves in this amount of alkali (about 2 percent SnO); the remainder acting as an alkalinity control agent.
The soluble sodium stannite which results from this reaction is not the normal unstable sodium stannite, but it is obviously a more stable form of stannite. It is completely stable, any tendency to decompose having been eliminated by the addition of Rochelles salts (tartrate of po- cup and soda) to the compound, and its depilatory efficacy remains intact in the compound as long that the compound is not directly exposed for a considerable time to sunlight.
To the alkaline stannite thus prepared, 10 grams of sodium oleate (powdered white soap) can be added and the two products well incorporated by stirring. The relatively thin paste which results from the treatment just described can be thickened by the addition of an inert filler such as white clay to form a soft paste or cream; the light paste itself or its filtering product can also be used as a depilatory product.
A depilatory product thus prepared will be white, odorless, without virtually any irritant effect, non-toxic, stable unless exposed to sunlight for a long time.
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and extremely fast in its action on the hair; destroying the structure of the hair by means of the liou to dissolve it completely but allowing, a few minutes after application, to completely remove the hair by means of a light rubbing on the skin. Endowed with the above characteristics, the improved compound can be delivered in the form of an attractive toiletry article which makes ordinary hairs disappear in a few (three to seven) minutes but which can stay longer on. the epidermis without any danger of damaging the skin.