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"Perfectionnements apportés aux strapontins, notamment aux strapontins à dossiers".
L'invention est relative aux strapontins, et elle concerne plus spécialement (parce que c'est en leur cas que son application parait devoir offrir le plus d'intérêt), mais non exclusivement, parmi ces dispositifs, les strapontins à dossier, notamment pour salles de spectacles.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, ces dispo- sitifs, qu'ils répondent, mieux que jusqu'à présent, aux divers desiderata de la pratique.
Elle consiste, principalement -- en même temps qu'à faire comprendre, aux dispositifs du genre en question, d'une part, un siège articulé sur un support approprié, et, d'autre part, des éléments d'appui (dossier ou accoudoirs, ou à la foins dossier et accoudoirs), propres à être rabattus sur ledit siège dans la position relevée de ce dernier 00,à agencer de manière telle, ces dispositifs, que les déplacements desdits éléments
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d'appui vers leur position rabattue ou vers leur position d'utilisation puissent être obtenus par le fait de relever ou d'abaisser le siège.
Elle consiste, mise à part cette disposition prin- dipale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps, et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'ap- plication (celui où on l'applique aux strapontins à dossier), ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les dispositifs du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les installations comprenant de semblables dispositifs.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du comnlément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels comnlément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les fig. 1 et 2, de ces dessins, montrent, respecti- vement, en vue de côté et en vue de face, un strapontin à dos- sier dans sa position ouverte, ledit strapontin étant établi conformément à l'invention.
La fig. 3 montre, en vue de face analogue à celle de la fig. l, le même strapontin, représenté respectivement, en trait plein et en trait pointillé, dans sa position relevée et dans une position intermédiaire de fonctionnement.
Les fig. 4 et 5, enfin, montrent, respectivement en élévation et en coupe par 5-5 fig. 4, et à plus grande échelle, certains des éléments du strapontin représenté sur les fig. 1 à 3.
Selon l'invention, et plus spécialement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réali- sation de ses diverses parties auxquels il semble que doive
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être aooordée la préférence, se proposant, par exemple, d'éta- blir un strapontin à dossier destiné à être monté latéralement, à un fauteuil ou à une rangée de fauteuils, à l'intérieur, par exemple encore, d'un véhicule, ou comme on le supposera ci- après, d'une salle de spectacles, on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
On agence de manière telle, ledit strapontin, que son siège proprement dit 1 soit, comme d'ordinaire, monté de façon telle, sur le fauteuil adjacent, qu'il puisse tourner autour d'un axe par exemple horizontal de manière à pouvoir, dans sa position relevée, venir s'appliquer latéra- lement contre ledit fauteuil, que son dossier 2 soit lui-même relié de façon articulée audit siège, que des accoudoirs soient éventuellement prévus, l'un d'eux 3 étant par exemple fixe et solidaire dudit fauteuil, tandis que l'autre 4 peut être mobile, ses mouvements étant, parpexempl;
e encere,liés à ceux du dossier, et qu'enfin, des moyens soient prévus pour permettre que les déplacements du dossier et de l'accoudoir vers leur posi- tion rabattue sur le siège, ou au contraire vers leur position d'utilisation, puissent être obtenus par le fait de relever ou d'abaisser ledit siège.
A cet effet, on peut procéder, par exemple, pour réaliser ledit strapontin, de l'une des manières qui vont être indiquées.
On prévoit d'abord, comme d'ordinaire, sur le côté du fauteuil (non représenté) auquel on veut adapter ledit strapontin, un bâti suffisamment rigide pour supporter le poids de la personne assise (à moins que ledit fauteuil ne soit, par lui-même, suffisamment résistant), ledit bâti étant constitué, par exemple, par un châssis rectangulaire compre- nant deux montants 5 réalisés avantageusement à l'aide de cornières à section en U et réunis par des entretoises 13, 14,
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l'ensemble reposant sur le sol par une semelle 6 et étant fixé audit fauteuil par une béquille 7 portant par exemple l'accoudoir 3.
Puis on vient articuler, sur le bâti ainsi constitué, le siège 1 (établi lui-même de toute manière appropriée et de forme par exemple rectangulaire), et ce de façon telle, ou bien que l'axe d'articulation soit, comme d'ordinaire, monté sur le bâti lui-même, ou bien, et mieux, que cet axe soit disposé à une cer- taine distance dudit bâti, en étant porté, soit par des conso- les fixes à ce dernier, soit, suivant une disposition parti- culièrement intéressante, par des éléments eux-mêmes reliés de façon articulée audit bâti.
Suivant cette dernière disposition, représentée sur le dessin, on constitue ces éléments par deux barres 8. de forme par exemple incurvée, réunies de façon articulée, à leur extrémité inférieure, aux cornières 5, on monte, à l'extrémité supérieure de ces barres, un axe d'articulation 9 relié à un châssis sur lequel est fixé le siège 1,, ce châssis étant constitué, par exemple, par deux fer- rures 10, de forme appropriée, réunies par une entretoise 11, et traversées par ledit axe, on prévoit des moyens pour guider ce châssis, au cours de son pivotement autour de l'axe 9, moyens que l'on réalise à l'aide d'une liaison coulissante ménagée entre ledit châssis et le susdit bâti, et obtenue, par exemple, en montant, à l'ex- trémité libre des ferrures 10, des galets 12 propres à se dé- placer à l'intérieur des cornières 5, et, enfin,
on prévoit une butée propre à permettre d'arrê- ter le siège dans une position horizontale, et à encaisser la réaction du poids de la personne, cette butée étant constituée par exemple par l'entretoise 13 contre laquelle peuvent venir s'appuyer, lorsque la susdite position est atteinte, les ex-
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trémités libres des ferrures 10.
Pour ce qui est, maintenant, du dossier 2, on le monte de façon pivotante autour d'un axe horizontal 16 (ou de deux demi-axes disposés sur les deux bords opposés du dos- sier), axe que l'on fait porter, soit directement par le siè- ge 1, soit, comme représenté, par des supports eux-mêmes fixés au siège et constitués par exemple par des plaques coudées 17, des butées telles que 18 étant, de toute façon, prévues, pour permettre d'arrêter le dossier dans une position convenable d'utilisation (fig.
1 et 2), et, pour ce qui est de l'accoudoir 4, on le fait porter, par exemple, par une biellette 19 qui peut être, soit seulement articulée sur le dossier 2, une butée étant alors prévue pour amener ladite biellette à une position convenable lorsque le- dit bâti est lui-même en position d'utilisation, soit, comme représenté et comme supposé dans ce qui suit, articulée à la fois, par ses extrémités, respectivement au dossier 2 et à une biellette 20 qui est elle-même montée de façon pivotante autour d'un axe horizontal 21 traversant par exemple le siège, ou disposé en dessous de ce dernier, ladite biellette 20 étant de longueur telle que l'ensemble du dossier et des deux biellettes 19, 20 puisse se rabattre à plat sur le siège 1 (fig. 3).
Pour ce qui est, enfin, des moyens propres à per- mettre d'obtenir le rabattement, ou la mise en position d'uti- lisation, du dossier et de son accoudoir par le fait de rele- ver ou d'abaisser le siège, on les réalise, par exemple, en rendant l'un des axes 16 ou 21, solidaire, par cla- vetage, de l'élément correspondant, dossier 2 ou biellette 20, de sorte que la rotation dudit axe entraîne celle dudit élé- ment et, par suite, le pivotement du dossier et de son accou- doir et en ayant recours, pour commander la rotation dudit axe, @
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ou bien à un système cinématique propre à conjuguer, tout au moins pendant une portion de la rotation du siège, le mouvement de rotation de cet axe à un mouvement de rotation relatif de l'axe 9 par rapport au siège, ce dernier axe étant empêché de tourner par rapport aux barres 8,
ou bien, suivant une disposition particulièrement inté- ressante et représentée sur le dessin, à une came telle que 22 que l'on vient claveter, soit sur un axe relié de façon appropriée à l'un des axes 16 ou 21, soit directement sur l'un de ces derniers, par exemple sur l'axe 21, ladite came étant propre à coagir de façon telle, avec un organe tel qu'un ga- let 23 monté sur un support 24 rendu solidaire du bâti fixe du strapontin, que ladite came puisse être commandée par ce galet au cours d'une portion de la rotation du siège, pendant laquelle ledit siège est compris entre sa position horizontale et une certaine position intermédiaire telle que celle repré- sentée en pointillé sur la fig. 3, ou bien, à l'aide de tous organes conduisant au même résultat.
Dans le cas où l'on a recours à une came, on donne avantageusement à cette dernière la forme d'une fourchette entre les branches de laquelle vient s'appuyer ledit galet.
Disposant d'un ensemble tel que décrit ci-dessus, on prévoit, en outre, de préférence, des moyens élastiques propres à provoquer la fermeture du strapontin dès que la personne se lève, moyens que l'on peut réaliser de toute maniè- re appropriée, par exemple en ayant recours à un ressort 25 traversé par l'axe 9 rendu solidaire des barres 8, par exemple par un emmanchement à carré, l'une des extrémités dudit res- sort étant fixée à un tambour 26 calé sur ledit axe, et l'au- tre extrémité étant fixée à la ferrure adjacente 10 (les deux ferrures 10 étant libres de pivoter sur ledit axe).
Enfin, on peut prévoir sur le siège, une poignée de manoeuvre 27.
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En suite de quoi, on obtient un strapontin dont le fonctionnement, notamment dans le cas où ledit strapontin est établi de la manière illustrée sur les dessins, est le suivant.
Si l'on suppose d'abord qu'il se trouve être dans sa position de fermeture telle que représentée en trait plein sur la fig. 3, et si l'on vient exercer à la main une traction sur la poignée 27, dans le sens de la flèche 28, on provoque le basculement du siège autour de son axe 9, tandis que les galets 12 montent à l'intérieur des cornières 5, et que les barres 8 tournent légèrement autour de leur axe d'articula- tion sur les cornières 5.
Lorsque le siège est arrivé à une certaine position de sa course de basculement (position indiquée fig. 3 en trait pointillé), la came 22 qui, jusqu'à présent, était libre, vient en prise avec son galet 23, et elle est alors solli- citée dans le sens de la flèche 29 (fig. 1), assurant ainsi la rotation de l'axe 21, et, par suite, la rotation de la biellette 20 qui transmet elle-même son mouvement à la biel- lette 19 et au dossier 2.
Le mouvement sera arrêté quand les extrémités libres des ferrures 10. viendront au contact de l'entretoise 13 : pour cette position, à la seule condition que la forme de la came 22 ait été convenablement choisie, le siège est horizontal, et le dossier est arrivé à la position pour laquelle il est maintenu contre les butées 18.
Pendant toute la période d'ouverture, le ressort 25 se tend, et restera tendu pendant tout le temps qu'une per- sonne sera assise.
On conçoit que les mouvements inverses se produiront automatiquement lors de la période de fermeture.
En effet, dès que la personne se lève, le ressort 25, en se détendant, provoque le basculement du siège en sens in- verse, et,'en même temps, le rabattement du dossier et de
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l'accoudoir, grâce à la came 22 : ce rabattement est terminé dès que la position intermédiaire marquée en pointillé a été atteinte ; à partir de ce moment, ladite came est libérée de son galet, et l'ensemble continue à basculer jusqu'à venir se placer dans une position verticale de relevage.
Pour amortir les chocs et, par suite, pour éviter le bruit, des plaques de caoutchouc ou de cuir pourront être fixées en regard des parties venant en contact, dans la posi- tion de fermeture. En particulier, un bloc de caoutchouc, ou un ressort, pourra être placé sur chacune des cornières 5, à l'endroit où les galets sont à leur point extrême de leur course descendante; on pourra aussi prévoir des moyens de ce genre sur l'entretoise 13, à l'endroit où elle reçoit le choc des extrémités des ferrures 10, ces moyens permettant, en outre, de donner au siège, dans sa position d'utilisation, une certaine élasticité.
Un strapontin du genre de celui qui vient d'être décrit présente de nombreux avantages par rapport à ceux déjà existants.
Ces derniers, en effet, ou bien comportent un dossier propre à s'effacer der- rière le fauteuil auquel est adapté le strapontin, une telle disposition ayant l'inconvénient de diminuer la largeur du passage entre les rangées de fauteuils, ce qui conduit, pra- tiquement,à une perte de place, en raison de l'obligation où l'on se trouve d'écarter davantage lesdites rangées si l'on veut se conformer aux règlements de police, ou bien sont munis de dossiers susceptibles de se ra- battre sur les sièges des strapontins, ces dossiers étant toutefois indépendants desdits sièges, de sorte qu'en cas de panique, ces dossiers, étant absolument libres, peuvent se placer en travers des couloirs et empêchent la sortie des spectateurs.
On conçoit que l'invention permet de supprimer les
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inconvénients qui viennent d'être indiqués, puisque le dos- sier est lié au siège, et ce de façon automatique assurant toujours le retour vers la position relevée dès que la per- sonne quitte ledit siège. L'encombrement total est en outre réduit au minimum.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant plus spécialement été indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les va- riantes, notamment celles où elle s'appliquerait à des strapontins sans dos- sier, du genre de ceux adossés, par exemple à une paroi et bas- oulant autour d'un axe situé dans le plan de cette paroi, les- dits strapontins pouvant comporter deux accoudoirs dont le re- lèvement ou le rabattement sur le siège seraient susceptibles , d'être obtenus par le fait d'abaisser ou de relever ledit siège.