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" Moteur-turbine".
La présente invention concerne un moteur-.turbina caractérisé par le fait qu'il comporte une série de cylindres,disposes ra- dialement,dans lesquels se meuvent des pistions dont l'extrémité des tiiges,terminée par un galet a gorge est sollicitée dans le sens convenable,par un volant,central rigidement fixé sur l'ar- bre moteur et affectant une forme substantiellement elliptique.
Les grand et petit axes de ce volant sont établis de telle ma- nière qu'ils déterminent les positions extrêmes des pistons dans leurs cylindres respectifs,c'est-à-dire les positions extrêmes de compression et de détente.
Une particularité spéciale de l'invention consiste en le fait que les explosions dans les différents cylindres s'effec- tuent successivement et d'une manière continue- !)'autre part la couronne extérieure forméepar la succes
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sion des différents cylindres et le volant substantiellement elliptique rigidement fixés sur l'arbre moteur,tournant en sens oppose,ce qui a pour but d'augmenter du simple au double, la vitesse des explosions ou autrement dit de diminuer de moi- tié le temps nécessaire à l'effeotuation d'un nombre donné d'ex- plosions.
La conséquence directe de cette caractéristique est,que la puissance du moteur est approximativement doublée.
Le moteur suivant l'invention est conçu detelle manière que sa vitesse moyenne soit environ 200 tours par minute,cette vitesse devant s'entendre comme étant celle de l'arbre moteur c'est-à-dire la vitesse effective,étant donné que les pistons effectuent normalement environ 1600 tours.
Le moteur est alimenté par une source électrique unique, laquelle est connectée à un collecteur commun duquel est sali-. daire une patte de contact animée du même mouvement de rotation que le volant central, et de ce fait, susceptible de former suc- cessivement le circuit de chacune des bougies,respectivement de chacun des cylindres.
une clos extrémités de l'arbre moteur porta un mécanisme différentiel du genre connu,permettant au me- tour de communiquer son mouvement dans les deux sens,celu cor- respondant aux marches avant et arriéra dans les automobiles par exemple. De plus, ce différentiel a comme fonction par Mou- lière et principale,de récupérer la puissance effective du mo- toursoit donc la somme des puissances du volant central et de la couronne des cylindres,étant donné que ces volant et couronne tournent en sens inverse l'un de l'autre avec une puissance sensi. ces blement égale ces puissances,
à l'intervention du différentiel,s'ajou- tant donc finalement. A l'effet de réaliser cette juxtaposition de puissance,le volant central est rigidement branché sur l'une des couronnes du différentiel,tandis que la succession des cy- lindres est solidaire de l'autre couronne. Chacun des cylindres comporte, suivant la .technique courante, une s oupape d'admission
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et une soupape d'échappement.
Les tiges de ces soupapes dispo- sées de part et d'autre des cylindres, sont d'une part maintenues dans leur position de repos ou de fermeture à l'intervention de ressorts de nappel judicieux, et d'autre part sont sollicitées dans leur position d'ouverture par une roue . gorge disposée de façon excentrique par rapport au moteur.
Le tourillon de ces roues à gorges est rigidement fixé à l'arbre moteur à l'intervention d'une pièce rigide radiale,de telle manière que la vitesse de rotation do ces roues à gorges soit la même que celle du dit arbre moteur. Une même roue est disposée en regard de chaque face du volant central, l'une devant actionner la soupape d'admission et l'autre la soupape¯ d'échap- pement,ces deux roues étant décalées d'un certain angle prédé- terminé.
Le moteur est du type à 4 temps et l'agencement des diffé- rente organes le constituant est tel que ces quatre temps s'ef- fectuent de façon identique à celle des moteurs connus.
Un mode de réalisation d'un moteur suivant l'invention est décrit ci-après avec référence aux dessins dans lesquels: la figura 1 est une vue schématique en élévation du moteur vu du côté du collecteur.
La figure est une vue schématique en élévation vu du côté du différentiel.
La figure 3 est une vue de détail du collecteur commun.
Suivant ces figures et dans l'exemple suivant,le moteur fai- sant l'objet de l' invention,comporte en combinaison les éléments suivants: seize cylindres 1 sont disposés radialement suivant une succession continue et régulière formant ainsi une couronne exté- rieurs. Dans ces différents cylindres 1 se meuvent les pistons 2 dont la tige 3 est inférieurment terminée par un galet 4 monté fou sur cette tige. Le galet 4 affecte la forme d'une poulie à gorge. Ces différents galets s'appuient simultanément sur un -volant
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central 5 dont la forme est approximativement elliptique.
Les dimensions de ce volant sont établies de #,elle manière que le roulement contins du galet d'un des piston sur ce volant,déter- mine dans le cylindre correspondant tous les déplacements re- quis pour l'effecttuation d'un cycle complet, soit donc les quatre temps.
Ce volant 5 est rigidement fixé sur l'arbre central 6 lequel est l'arbre moteur de l'appareil.
D'autre part chacun des cylindres 1 est muni de deux sou- papes 7 disposées de part et d'autre de ces cylindres et consti- tuant, l' une la soupape d'admission, et l'autrela soupape d'é- chappement. Ces soupapes sont maintenues dans leur position fer- mée à l'intervention d'un ressort de rappel 8 @ sont sollici- tées leur extrémité inférieure par une roue 9 disposée defa- çon excentrique par rapport à l'arbre 6 et rigidement fixées à ce dernier par un élément radial 10.
Dans l'ensemble,le moteur comporte deux roues dont l'une est destinée a commander toutes les soupapes d'admission, tandis que l'autre est destinée à come mander toutes les soupapes d'échappement; ces deux roues sont disposées respectivement de l'un et l'autre côté du moteur et décalées d'un certain angle l'une par rapport à l'autre.
L'excentricité de ces roues 9 est telle que la, partie de leur pourtour le plus éloigné du centre du moteur corresponde à la position de l'extrémité inférieure des tiges de soupapes lorsque ces dernières sont dans la position d'ouverture. De ce fait donc,ces roues 9 étant animées d'un mouvement de rotation autour de l'axe du moteur,les différentes soupapes seront succes- sivement sollicitées et de ce fait successivement ouvertes et fermées, ces opérations étant effectuées au moment opportun, C'est-à-dire au moment de l'admission et de l'échappement.
Chaque cylindre est supérieurement garni d'une bougie, toutes ces bougies étant alimentées par une seule source)de courant à laquelle est connecté un collecteur général 12. Ce collecteur 12
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est réalisé par un cylindre recouvert d'une enveloppe métallique à l'exception d'une bande périphérique,laquelle affecte une cannelure 14 continue. Dans cette dernière aboutissent les dif- férents conducteurs 13 reliés aux oougies.
D'autre part dans cette cannelure 14 est disposée une lan- guette 15 métallique relativement étroite et faisant corps avec l'enveloppe métallique recouvrant le collecteur, Cette laquelle 15 par son contact successif avec les différents bouts du conduc- teur 13 fermera successivement le circuit de chacune des bougies 12 déterminant ainsi l'étincelle requise et conséquemment l'al- lumage dans les différents cylindres. La position de cette lan- guette de contact 15 sera rigoureusement déterminée de telle ma- nière que le contact avec chacune des bougies soit rigoureusement réglé pour que le dit contact correspondeexactement avec l'instant de la déflagration.
L'admission du fluide carburé est réalisée par un carbura- teur dont le couvercle fixe est connecté au tuyau général d'ad- rnission,reliant le réservoir à essence au moteur et ou/corps mobile,rigidement fixé sur l'arbre moteur 6,lequel est animé d'un mouvement de rotation identique à celui du moteur.
La rotation du. corps du carburateur a pour but de maintenir constamment la communication entre le carburateur et les diffé- rents conduits d'admission de chacun des cylindres,de telle manière que cette admission puisse se faire de façon régulière par la simple ouverture de soupapes ad hoc.
Le dispositif de réglage de l'arrivée d'air et d'essence est en principe quelconque et peut être aisément celui généra- lement employé dans les moteurs ordinaires.
Enfin une extrémité de l'arbre moteur porte un dispositif différentiel 16. Celui-ci est constitué de la manière ordinaire, c'est-à-dire qu'il comporte deux couronnes 17 dentées à 45 entre lesquelles se meuvent quatre satelites 18, de telle manière que
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@ le sens de rotation des deux couronnes 16 soit différent. Dès lors il suffira d'embrayer l'organisme commandé par le moteur sur l'une ou l'autre des couronnes pour obtenir la marche avant ou la marche arrière dudit organisme.
Dans le but de solidariser davantage les cylindres entre eux,ceux-ci sont réunis l'un à l'autre par des tendeurs 19 dis- posés préférablement de telle manière que chacun d'eux soit relié au quatrième suivant.
Le moteur ainsi constitué fonctionne de la façon suivante:
A une position quelconque du volant central correspond la posi- tion de compression maxima d'un des deux cylindres disposés dans le prolongement du grand axe du volant et la position de détente maxima dans l'un des deux cylindres disposés dans le prolonge- ment du petit axe du volant central. Les autres cylindres se trouvent dans des états intermédiaires,soit pendant l'opération de compression, de détente 14 ou d'échappement. Cependant le moteur est réglé de telle manière que les explosions s'effectuent suc- cessivement et de façon continue. De cette façon le moteur ef- fectue un nombre d'explosions égal au nombre de cylindres en con- sidérant que le volant central est fixe.
Or il a été dit plus haut que ce volant était animé d'un mouvement inverse au mouvement des cylindres et ce eu égard à la décomposition de l'effort transmis par le piston sur ledit volant.
En effet il est a remarquer que cet effort est transmis suivant une direction appliquée obliquement par rapport à la courbe présentée à la tige du piston lors de l'explosion. D'autre parties tiges des pistons sont guidées dans des coulisses tail- lées dans le flanc du carter, ce qui maintient l'effortinitial dans une direction constante et unique pour chacun des pistons.
Il en résulte que l'effort appliqué en chaque point du volant se décompose en un effort tangentiel eten un effort normal dont le
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premier a pour conséquence d'entraîner la counonne du cylindre dans un sens,tandis que l'autre forme un couple dont le point de rotation est l'axe moteur,ce qui entraine le volant dans un mouvement rotatif en sens inverse de la couronne du cylindre.
Dès lors,de par la combinaison de ces mouvements inverses, il en résulte que le nombre d'explosions par révolution de la couronna du cylindre sera double de celui obtenu avec un volant fixe et est donc porté à 32.
Ainsi donc, l'arbre moteur sera Anima d'un mouvement de ro- tation continu créé par la rotation du volant 5 lequel est sol- à licité de façon continu par un effort équivalant/la puissance individuelle de chacun des cylindres,cet effort étant répété 32 fois pour une révolution. De ces considérations il appert que la puissance du moteur est donc multipliée en raison du nombre d'explosions par seconde et conséquemment il est possible, tel que l'a établi l'inventeur,d'obtenir avec un moteur pesant au maximum 200 kilos une puissance effective de 800 chevaux-envi- rron.
L'inventeur a,d'autre part,établi que cette puissance était aisément réalisable en partant,par la conception des cylindres, des données requises à l'optention d'un cylindre ordinaire de 4HP seulement. Cet accroissement considérable de puissance du le moteur est/résultsb-t-t de la triple combinaison qui consiste en l'accroissement de un à trois du bras de levier de l'action des pistons,ce qui porte la puissance à 12HP dans le fait que chaque cylindre fait quatre explosions par deux tours soit donc obtenu une puissance de 48HP, et qu'enfin,le mode comporte 16 cylindres actionnant successivement et de façon continue,ce qui multiplie la puissance du moteur dans le même ordre et cette dernière est donc théoriquement égala à 748 IL?. Cependant,
s'il est tenu compte des masses en mouvement coopérant à l'effectation plus rapide et plus régulière des diverses opérations,le moteur peut être aisément poussé à 800 HP.
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En outre,indépendamment de cette grande puissance,ce moteur offre de nombreux avantages,tels par exemple: mise en marche automatique, étant donné qu'un cylindre au moins se trouve tou-. jours prêt à l'explosion; le moteur peut efficacement âtre dis- posé dans les roues de vélos,motos et autres véhicules.
Il est entendu que le nombre et la puissance de chacun des cylindres sont essentiellement variables et fonction de la puis- sance du moteur à réaliser. Celui-ci,agencé suivant les princi- pes de l'invention pourra être efficacement employé dans tous les cas d'applications des moteurs et ce très avantageusement du fait des considérations susmentionnées.
REVENDICATIONS.
1.- Motteur-turline à explosion,caractérisé par le fait qu'il comporte en combinaison une succession de cylindres dont les pistons sont commandés a l'intervention d'un volant central de forme substantiellement elliptique,de telle manière que les explosions sont produites successivement et de facon continue dans chacun des cylindres,la couronne formée par les cylindres et ledit volant central étant animés d'un mouvement de rotation en sens inverse.