BE383110A - - Google Patents

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BE383110A
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    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F23COMBUSTION APPARATUS; COMBUSTION PROCESSES
    • F23JREMOVAL OR TREATMENT OF COMBUSTION PRODUCTS OR COMBUSTION RESIDUES; FLUES 
    • F23J1/00Removing ash, clinker, or slag from combustion chambers
    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F23COMBUSTION APPARATUS; COMBUSTION PROCESSES
    • F23JREMOVAL OR TREATMENT OF COMBUSTION PRODUCTS OR COMBUSTION RESIDUES; FLUES 
    • F23J2700/00Ash removal, handling and treatment means; Ash and slag handling in pulverulent fuel furnaces; Ash removal means for incinerators
    • F23J2700/001Ash removal, handling and treatment means

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • General Engineering & Computer Science (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 pour un PROCEDE DE COMBUSTION FRACTIONNEE, MAINTENANT LA TEMPERATURE DE GAZEIFICATION INFERIEURE A CELLE DE 
RAMOLLISSEMENT DES CENDRES. 



   L'objet de la présente invention est un procédé de combustion caractérisé par la température de transformation du carbone en son monoxyde, qui est maintenue artificiellement au-dessous de celle de ramollissement des cendres en faisant intervenir des réactions endo- thermiques et en éludant les réactions exothermiques de la phase de suroxydation.

   - Ce procédé permet d'éliminer facilement les cendres entre les deux phases d'oxydation   (CO-C02)   avant que leur scorifica- tion n'ait pu causer des dégâts et contrarier le fonctionnement des appareils de chauffage.- 
Les cendres sont, même en faibles quantités, des parasites nui- sibles, parce qu'elles ramollissent à des températures inférieures à celles produites par l'oxydation du carbone en CO et à fortiori en C02 
L'état pâteux des cendres est généralement atteint entre 11(0 et 1270 C.- 
L'oxydation primaire du carbone en CO dégage, en employant la quantité correspondante d'air à zéro degré,

   suffisamment de chaleur pour élever la température au-dessus de   1300 Ce   

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La température   de-la   combustion théorique du carbone en Co2 dépasse   23000C.   



   Quand on préchauffe l'air comburant, p.ex. par des appareils de récupération de chaleurs perdues, les températures de régime aug- mentent en conséquence et dépassent à plus forte -raison le point cri- tique des cendres. 



   Les système de combustion sur grille ou par charbon pulvérisé sont obligés de freiner les températures de régime des chambres de combustion en insufflant un excédent considérable d'air (60 à 100%). 



  Cet expédient abaisse le rendement du cycle thermîquo et diminue le transfert de chaleur aux surfaces de chauffe. 



   La proportion d'air que l'on doit insuffler dans les systèmes de combustion indirecte par gazogènes étant strictement limitée, on ne peut sous aucun prétexte l'augmenter. 



   Le bilan thermique de ces appareils donne, dans la zone d'accu- mulation des cendres, un excédent de calories. Pour décongestionner cette zone, on a recours à deux expédients, savoir : 
Le refroidissement de la périphérie de la cuve dans la zone cri- tique par des chemises à circulation d'eau et l'injection de vapeur d'eau en quantités considérables sous la grille. 



   Ces remèdes appliqués au détriment du rendement, ne sont que des palliatifs qui ne peuvent supprimer radicalement les difficultés parce qu'ils ne permettent pas de régler exactement les températures. 



   La pyrogénation des cendres est un mal inévitable dans tout procédé, dont les phénomènes diversprécédant la combustion se pro-   duisent   dans un laboratoire commun, où les phases s'enchevêtrent par suite du déplacement continu des diverses zones de réactions. 



   Le défaut fondamental des gazogènes est que le courant d'air comburant est insufflé dans une zone où la masse incandescente de cendres ne contient plus suffisamment de carbone;  l'air   la traverse donc en excédent considérable. 



   La chaleur dégagée par la suroxydation de ces couches augmente considérablement leur température; sans l'injection de quantités con- 

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 sidérables de vapeur, les cendres seraient liquéfiées. 



   La perméabilité des couches est, par suite de l'irrégularité du criblage du combustible, for ibrégulière; comme les gaz cherchent à se frayer un chemin par les interstices   présentant;   la moindre   résis   tance, il s'en suit que la composition et la température des gaz va- riera dans une même section verticale d'une couche. 



   Etant donné que les grains les plus lourds s'éboulent vers la périphérie de la cuve, les échantillons de gaz pris à leur sortie de ces lits très perméables contiennent un fort pourcentage d'acide car- bonique et de vapeur d'eau, qui n'ont pu se dissocier.- Ces phénomè- nes sont aggravés dans la zone d'accumulation des cendrées par la for- mation de mâchefers, qui augmentent les résistances et dévient les courants d'air. 



   La zone de suroxydation est suivie d'une zone de dissociation à température décroissante, mais qui resterait supérieure à 1300 C, si l'on n'avait pas recours aux expédients de refroidissement indiqués plus haut. 



   Combustion directe par ci, combustion indirecte par là, le pro- blème des cendres reste entier et demande une solution radicale   n'ayart   pas recours à des agents gaspillant les calories.- 
Le seul remède efficace est la localisation méthodique des pha- ses, permettant l'élimination des cendres à une température facilement règlable, n'atteignant pas leur point de ramollissement. 



   Cette séparation ne peut s'opérer d'une façon efficace qu'entre les deux phases d'oxydation (CO et Co2) c.à.d. vers 1000 C. 



   Pour réaliser cette élimination, il faut'et il suffit : primo: Que les deux phases d'oxydation soient localisées en deux zones bien distinctes, éludant des suroxydations de la première phase. 



   Secundo: Que la température de la première phase soit maintenue artificiellement au-dessous du point de ramollissement des cendres. 



   Tertio : Que l'agent   endothermique   introduit absorbe l'excédent de calories dégagées par la réaction 2C + 02 = 200, en les restituant intégralement au cycle sans diminuer son rendement global. 

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   Nous avons vu que la chaleur de réaction surchauffera la mas- se à une température   "X"   supérieure à 1"00 C, mais comme nous devons la maintenir à une température "Y" un peu-inférieure au point   criti-   que des cendres, l'excédent de calories à absorber sera représenté par la   formule :   (X - Y) multiplié par la chaleur spécifique et par le poids des matières en présence.- 
Nous connaissons diverses réactions endothermiques qui trans- forment le carbone en Co p.ex. l'action de l'acide carbonique ou de la vapeur d'eau surchauffée sur le carbone incandescent. 



   Les gaz de combustion ayant cédé leur chaleur à un appareil de chauffage, nous fournissent un mélange gratuit tout préparé de ces ré- actifs, on n'a   qu'à   les réintroduire dans le cycle du présent procé- dé en les mélangeant d'une façon judicieuse à une certaine proportion d'air. 



   L'équilibre à établir est donné par les relations : a.x(C + CO2) = 2a CO - a. 38,8 Cal. b.x(C   +   H2O) = b. (CO + H2)   -b.28,4   " c.x.(C + 0 ) = c. CO + c. 29,4 " 
La somme des calories de ces trois équations doit être égale à la chaleur nécessaire pour porter les masses en présence à la tempéra- ture "Y".- Les calories absorbées par les deux premières réactions doivent, d'autre part, être égales à la valeur (X - Y) multipliée par la chaleur spécifique et par le poids des matières en présence. 



   La teneur des gaz de combustion en vapeur d'eau est pour un charbon donné très constante et généralement peu importante. 



   Leur teneur en COest légèrement variable et peut   atteindre   17 à 18% dans les chambres de combustion de chauffage au   gaz.-   
La teneur en oxygène libre des gaz varie en fonction de leur te- neur en CO2, elle sera toujours insuffisante, de sorte qu'il faudra mélanger aux gaz de réaction une quantité bien déterminée d'air at- mosphérique. En faisant varier les proportions de ce mélange, on pour- ra régler parfaitement la température de régime de la zone de   gazéifi-   cation. 

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   Ce réglage peut même se faire automatiquement, en faisant réa- gir un thermostat sur le registre d'arrivée d'air dans le mélangeur; une légère augmentation de température suffira pour réduire l'apport d'air et vice-versa. 



   Connaissant les données d'un problème, c.à.d. la composition moyenne des gaz que l'on désire employer comme réactifs et la tempé-. rature de ramollissement des cendres, on peut calculer la proportion d'air nécessaire à ajouter au gaz. Cette proportion reste invariable pour toutes les allures de gazéification. 



   Le rendement sera d'autant plus élevé que le mélange réintrodui- ra dans le cycle plus de chaleurs perdues. 



   Cet apport de calories augmentera la valeur (X - Y), d'où il ré- sultera que la quantité d'oxygène libre du mélange devra diminuer par rapport à la quantité de son oxygène combiné; la puissance calo- rifique du gaz obtenu augmentera. 



   Le procédé présente donc le grand avantage de pouvoir   réincorpo-   rer une partie des calories à bas potentiel, qui se perdent dans tout cycle thermique. 



   Une source de pertes dans les procédés de gazéification provient de la distance des gazogènes aux chambres de combustion.- Quand la centralisation de l'appareillage de mutation du charbon ne permet pas de placer mes appareils directement à côté ou en-dessous des chambres de combustion, on peut préchauffer le mélange comburant en refroidissant les gaz combustibles au moyen d'échangeurs de tempéra- ture d'un type courant. 



   La valeur de (X - Y) augmentera considérablement, de sorte qu'on pourra augmenter dans la formule d'équilibre la proportion a + b.- c 
On voit que le procédé est des plus flexibles et permet d'amé- liorer considérablement le rendement des cycles thermiques, tout en éliminant les graves nuisances des parasites cendreux. 



   Le procédé conserve tous les avantages incontestables du chauf- fage au gaz, qui permet de réduire l'excédent d'air du cycle de plus du tiers. 

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   Les réactions employées pour réaliser mon procédé sont connues, mais je les fais intervenir d'une façon absolument différente à leur intercurrence vagabonde dans les procédés 'connus. 



   Le laisser-aller, au hasard des contingences incontrôlables, est remplacé par un procédé parfaitement maîtrisé en toutes ses pha- ses. 



   L'acide carbonique ne provient plus d'une zone instable du gazo- gène, mais est soutiré en fin de course d'un appareil de chauffage quelconque, ou éventuellement de la conduite d'échappement d'un mo- teur à gaz. 



   Il est admis en quantité strictement règlable et sert à la fois d'agent endothermique et de comburant indépendant. 



   Ces réactions ne sont pas la conséquence fatale de l'insuffla- tion de la totalité de l'air dans des zones initiales trop pauvres en carbone. 



   La vapeur d'eau Lntervenant dans les réactions n'est pas un a- gent étranger, mais provient de l'eau de combustion et éventuellement du séchage du combustible. Au lieu de provoquer une perte considéra- ble, elle apporte au contraire des calories qui seraient perdues, tout en dégageant de l'hydrogène qui augmente la puissance calorifi- que du gaz.- Elle ne joue plus un rôle prépondérant, mais secondaire. 



   La séparation des cendres s'opère avant que la température n'ait pu dépasser le point critique de ramollissement par suroxydation du carbone. 



   Le procédé permet de préchauffer sans danger le mélange   combu-   rant et de réincorporer ainsi dans le cycle des calories à bas poten- tiel. 



   La description de l'appareillage employé expliquera comment la distribution du mélange comburant dans la masse du carbone incandes- cent est réalisée, afin de mettre en contact direct de très faibles quantités de gaz de réaction avec de grandes surfaces de carbone, é- vitant ainsi les défauts d'une pénétration irrationnelle de l'air dans la masse de charbon. 



   Il me reste à expliquer les-dessins annexés, qui représentent un modèle de l'appareillage employé. 

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   Etant donné les nombreux-cas d'espèce qui peuvent se présen- ter par suite de la grande variété des combustibles à traiter et des divers cycles thermiques pouvant intervenir, l'appareillage pourra être complété en conséquence. 



   Le procédé n'est donc pas limité à l'emploi de l'appareillage décrit.- 
Les fig. 1 et 2 représentent deux coupes verticales d'un ap- pareil courant Le combustible est enfourné par l'ouverture "x",fer- mée par un dispositif quelconque. L'appareil est rempli de treillages horizontaux, dont les claies des étages pairs sont placés à angle droit avec celles des étages impairs. Ces claies sont caractérisées par le profil concave de leur face inférieure. 



   Le charbon descend en petites cascades, s'étale à chaque éta- ge en nappes de faibles épaisseurs, et serpente ainsi d'étage en   éta-   ge. Il se forme sous chaque claie un sillon dont la profondeur dé- pend du profil des treillages et de l'angle d'éboulement du combus- tible. On resserera les interstices entre les claies suivant la fines. se des grains du charbon enfourné. La partie concave des claies, cor- respondant à   1 emplacement   des sillons, laisse de nombreux vides tra- versant la masse de part en part. 



   En plaçant les claies parallèles des divers étages en quincon- ce, leurs arrêtes supérieures coupent en deux la nappe de combusti- ble, glissant d'un étage à l'autre, en la renversant. Les particules qui formaient la partie inférieure de la nappe, viennent en surface à l'étage suivant et ainsi de suite d'étage en étage, de sorte qu'el- les sont retournées sur toutes leurs faces. 



   Les sillons des étages supérieurs servent d'une part à chauf- fer graduellement le combustible et, d'autre part, à évacuer les buées et   les'matières   volatiles distillées.- Les claies de chauffa- ge "e" à "e6"ont le même profil que les autres, mais sont fermées à leur partie inférieure, en épousant les flancs des sillons, de sor- te que leur surface est entièrement entourée de combustible. 

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   A l'intérieur des   clai&s   fermées, on fait circuler une partie des gaz chauds provenant de la zone inférieure d'oxydation   pdmaire   du carbone fixe en CO. La température de ces gaz soutirés par la condui- te "r" est de l'ordre de 1000 C, la quantité passant par les claies de chauffage est réglée par un clapet "s". Le combustible est chauffé progressivement par circulation à contre-courants croisés. 



   Les gaz se subdivisent dans la chambre "p" qui alimente les claies du profil   "b"   de l'étage "e6," ils sont conduits aux claies de l'étage "e5"par la chambre   "w"   et passent successivement par w1-   e   w2- e3- w3- e2- w4- e1- w5- e, pour être évacués vers 200 C par la conduite "h". Ces gaz refroidis sont ensuite réunis au courant prin- cipal des gaz de la conduite "r" pour aller à la chambre de combustion proprement dite, où ils brûlent en CO2 + HSO. Cette chambre de combus- tion ne figure pas dans les dessins annexés, car elle forme une partie intégrante d'une chaudière, d'un four, d'un moteur à gaz, etc.- Mon appareil peut être placé en-dessous de cette chambre de combustion, lui être adossé, ou communiquer par la conduite   "r".   



   Les buées provenant du séchage sont aspirées par une soufflerie "i" qui crée une légère dépression dans la chambre communiquant aux claies   "f"   et "f1". Celles-ci sont placées à contre-sens entre les claies   "e"   à "e6" et communiquent avec les vides, laissés par les sil- lons. 



   Toute la masse étant traversée par des réseaux superposés de ces artères, les buées sont immédiatement évacuées, ce qui accélère la phase de séchage, considérablement.   Comme   le combustible est étalé en nappes très fines, constamment renversées d'étage en étage, toutes les particules viennent en contact avec les surfaces de chauffe et ab- sorbent rapidement les calories nécessaires. 



   Dans la phase suivante, dite de distillation, la température du combustible augmente progressivement, les matières volatiles dégagées par les dissociations sont évacuées à leur état naissant. Aucune des- truction des matières volatiles ne peut se produire par pyrogénation, ce qui est généralement le cas dans les appareils à colonnes, à cor- 

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 nues ou dans les chambres de carbonisation.- Suivant la nature du com- bustible traité et le traitement ultérieur des matières volatiles,on peut évacuer séparément les diverses fractions.- 
Dans les dessins annexés, je n'ai prévu que   l'évacuation   indé- pendante des fractions distillant entre 120 et 450 C et entre 450 et 800 C.- On sépare ainsi suffisamment les produits volatiles de la sé- rie aliphatique de ceux de la série aromatique,

   ceci facilite les opé- rations de lavage à chaud et de condensation. 



   Dans la zone suivante, on peut activer l'extraction des gaz a- moniacaux en injectant dans le coke incandescent un peu de vapeur d'eau surchauffée. 



   Ayant passé par les sones endothermiques, nous pénétrons dans la zone exothermique, représentant la première phase de combustion. 



  Les claies "y4) "y5)  "Y6" et     Il 94  il Il 95servent d'artères de réparti- tion du mélange comburant dont j'ai déjà expliqué le rôle, la compo- sition et les conditions thermiques des réactions. 



   Le nombre d'étages des claies de chaque zone indiqué auxdessins, ne correspond naturellement pas à la réalité. Etant donné les dimen-   sions   restreintes du format officiel des dessins, le profil des claies n'aurait pu ressortir en augmentant le nombre des étages. 



   Pour obtenir une bonne répartition des particules du mélange comburant, celui-ci est insufflé par les conduites "t1à "t2) etc. dans la chambre de distribution qui fait tout le tour de   l'appareil.Celle-   ci alimente les artères des divers étages de claies "y4" "y5" "y6" et   Il 94   "g5"par leurs deux extrémités. 



   Etant donné que la teneur en carbone diminue d'étage en étage c.à.d. que la masse devient de plus en plus cendreuse, il faut que les artères distribuent graduellement moins de gaz comburant. Ceci est facile à régler, par. ex. en réduisant par un moyen quelconque les sections de passage des gaz dans les divers étages des claies. Le cou- rant du mélange domburant est ainsi fractionné en de nombreux filets répartis sur un grand nombre d'étages et pénètre en quantité détermi- née dans chaque nappe de carbone, qui est étalée entre les divers éta- 

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 ges de claies.

   Le mélange comburant contenant de   l'azote,   de l'acide carbonique, un peu de vapeur d'eau et de l'oxygène, en proportions dé- terminées par mon procédé, vient donc instantanément en contact avec un excédent de carbone et de l'hydrogène, accompagné de l'azote qui reste inaltéré. 



   Ce gaz traverse la couche de carbone sans augmenter la tem- pérature de l'ambiance. Le bilan thermique de ces réactions étant main- tenu en   équilibre   par le dosage du mélange en fonction de sa tempéra- ture, on peut régler à volonté la température de cette zone. 



   Les cendres s'accumulent à l'état pulvérulent dans la partie inférieure de l'appareil et sont évacuées par un moyen quelconque,d'ap- plication courante, p.ex. par une sole tournante   "v"   à joint hydrauli- que. 



   Les buées aspirées à la partie supérieure de l'appareil par la soufflerie "i" sont injectées par une tuyauterie "j" et de tuyères renversées "k" dans la masse des cendres incandescentes et se dissocient L'injection de cette vapeur, provenant du séchage du combustible,n'in- fluence en rien le rendement du cycle thermique. 



   Dans le cas où le combustible traité ne justifierait pas la récupération des sous-produits de la zone de distillation, on peut ré- insuffler les gaz de cette phase dans la zone des cendrées; ceci a l'a-      vanage de dissocier les hydrocarbures et de fournir un gaz parfait de combustion n'encrassant pas les appareils par des dépôts de   cambuis.   



   Le mélange comburant est insufflé dans les conduites "t1" "t2" p.ex. par un compulseur, qui aspire la proportion de gaz voulue d'un carnau d'évacuation de gaz épuisés de provenance quelconque. - Le   régla-   ge se fait par des organes de constructions courantes. 



   Suivant les conditions de l'équilibre thermique à réaliser dans la chambre de première phase de combustion, on peut soutirer les gaz de réaction dans une passe d'un appreil de chauffage et augmenter la température du mélange à volonté. 



   Quand l'appareil transformant le combustible brut en combusti- ble parfait doit être installé à une certaine distance des appareils 

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 de chauffage, on peut intercaler un échangeur de chaleurs, qui refroi- dit les gaz évacués par la conduite "r" et préchauffe les gaz de ré- actions insufflés par les conduites "t1""t2". 



   Les massifs de l'appareil de mutation du combustible étant soigneusement isolés, les pertes de calories sont presque nulles. 



   Si l'on désire traiter des combustibles finement pulvérisés en renonçant à la récupération des sous-produits, l'appareillage peut être simplifié. Ses dimensions diminueront considérablement par suite des surfaces de contact infiniment grandes qui précipitent les réac- tions. - Les phases du procédé restent toutefois les mêmes; les fari-- nes de charbon préchauffées jusque vers 900  se dissocient et distil- lent leurs matières volatiles en formant un nuage de particules im- palpables de coke qui reste en suspension dans les matières volatiles dégagées. 



   On introduit ensuite dans ce nuage par faibles doses succes- sives, le mélange comburant endo-thermique, en observant les principes caractérisant le présent procédé. La matière combustible, après avoir parfait ses phases de mutations, précédant la combustion proprement dite, est transformée dans le carburateur en CO + H2.- La températu- re de régime du carburateur est maintenue au-dessous du point critique des cendres en règlant le mélange suivant les formules d'équilibre formant un des critérium de mon procédé. 



   La chaleur latente des gaz, quittant le carburateur, sert à préchauffer le nuage des farines de charbon vers 900 C par contact in- direct. 



   L'appareillage se réduit dans ces conditions à trois tubes concentriques, p.ex. en alliages inoxydables très réfractaires. 



   Dans le tube central, on insuffle le mélange comburant,(p.ex. des gaz d'échappement d'un moteur à gaz ayant 300 à 450 C mélangé à une quantité appropriée d'air), et dans l'espace annulaire entre le premier et le second tube, on introduit le nuage de farines de char- bon. 



   Ces deux tubes aboutissent dans la chambre du carburateur, qui peut avoir la forme d'une cuvette cylindrique.- Le tube central est 

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 prolongé jusqu'au fond de la cuvette et percé à son extrémité de nom-   breux   petits trous, introduisant progressivement le mélange comburant dans le nuage.- Le cylindre de la cuvette est prolongé par le   troisiè-   me tube qui forme l'enveloppe extérieure de l'appareil. 



   L'espace annulaire entre le second et le troisième tube sert à l'évacuation des gaz combustibles du carburateur. 



   Le second tube prend la température des   gaz/circulant   à contre- courant avec le nuage, qui devient incandescent. 



   On peut intensifier le transfert de calories des tubes en mu-   @   nissant leurs surfaces d'ailettes hélicoïdales ou   longitudinales.   



   En augmentant le nombre de tubes concentriques, les espaces annulaires supplémentaires peuvent servir d'échangeur de températures entre le mélange comburant et les gaz combustibles, ceci a l'avantage de raccourcir la longueur nécessairedes tubes en ne donnant à l'ensem- ble de l'appareil qu'un diamètre légèrement supérieur.- 
L'intensité des réactions devient telle que les farines sont presque instantanément dissociées et deviennent incandescentes.- Les gaz refroidis quittant; l'appareil, passent par un épurateur qui élimi- ne les poussières cendreuses. Ce combustible parfait peut servir à a-   limenter   un moteur à gaz ou être insufflé dans une chambre de combus- tion. 



   En juxtaposant une série de ces appareils, on obtient des u- nités à très grands débits, peu pesantes et encombrantes, qui peuvent facilement se loger sur des camions, des locomotives ou à bord de na- vires. 



   Pour le transport des farines, on peut employer comme agents véhiculaires des gaz inertes pouvant avoir jusque   500 C,   p. ex. de l'azote mélangé à de l'acide carbonique et, ou de la vapeur d'eau sur- chauffée. 



   On devra tenir compte de la quantité de CO2 et, ou de H2O employée comme agent véhiculaire. 



   En faisant le mélange comburant, il est évident que la somme de ces deux apports d'oxygène combinés (CO2 + H2O) interviendra dans 

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 le dosage du mélange comburant.- Cette introduction en deux étapes n'influence en rien la marche du procédé. 



   L'ensemble des cycles thermiques présente le bilan suivant : Les pertes par imbrûlés dans les cendres sont inférieures à celles ré- alisables par combustion directe ou par gazogène. Ceci résulte du trai- tement des cendres à une température inférieure à leur point critique. 



   Les pertes, dites de cheminée, seront inférieures, par suite de la teneur plus élevée en acide carbonique des gaz quittant la cham- bre de combustion. - On peut arriver en employant des brûleurs multi- cellulaires à maintenir le CO2 à env. 17 - 18%, ce qui représente un coefficient d'excédent d'air de 1,1 à 1,15 au lieu de 1,6 à 2.- On peut d'autre part préchauffer l'air de la combustion proprement dite   @   à des températures bien supérieures à celles actuellement réalisables, ce qui permet de pousser impunément la température des chambres de combustion tout en abaissant la température des gaz évacués par la cheminée.

   Les pertes par poussières folles et par gaz imbrûlés dis- paraissent entièrement par suite de l'emploi d'un combustible gazeux dépoussiéré ayant parfait ses mutations avant son admission dans la chambre de combustion. 



   En fin de compte, il reste la perte des chaleurs latentes des gaz de distillation, qui est compensée par la récupération des sous- produits d'une valeur marchande bien supérieure à celle représentée par les calories soutirées de ce fait au cycle. 



   Abstraction faite de cette opération rémunératrice, le rende- ment du cycle complet atteint 88 à 90%. 



   Ayant expliqué les caractéristiques qui distinguent mon procé- dé de ceux utilisés à ce jour, l'appareillage servant à le réaliser et les avantages en résultant, je conclus par les revendications sui- vantes : 
REVENDICATIONS. 
 EMI13.1 
 



  -:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:- 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

1.) Procédé de combustion fractionnée à deux phases distinctes d'oxy- EMI13.2 dation du carbone, caractérisé par une première zone strictement mono- oxydante, éludant les réactions exothermiques de suroxydations en <Desc/Clms Page number 14> fractionnant le courant-comburant en une multitude de petits filets, dont les molécules d'oxygène sont mises instantanément en contact avec un excédent de carbone à grandes surfaces de réactions.
2.) Procédé de combustion fractionnée, suivant revendication 1, carac- térisé par l'élimination des cendres du combustible entre les deux phases d'oxydation du carbone, c.à.d. après la zone de gazéification du carbone en monoxyde, mais avant la formation d'acide carbonique dans une zone de suroxydation.
3.) Procédé de combustion fractionnée, suivant revendications 1 et 2, caractérisé par le règlage de la température de régime de la première phase d'oxydation, qui est maintenue artificiellement un peu en-des- sous du point de ramollissement des cendres.
4.) Procédé de combustion fractionnée, suivant revendications 1 à 3, caractérisé par la conservation de l'équilibre thermique dans la pre- mière zone d'oxydation à une température déterminée en faisant réagir simultanément sur un excédent de carbone incandescent un mélange de gaz comburants qui contient en proportions réglables de l'oxygène li- bre, de l'acide carbonique, de la vapeur d'eau ou d'autres oxydes, qui se combinent en formant de l'oxyde de carbone et éventuellement de l'hydrogène.
5.) Procédé de combustion fractionnée, suivant une combinaison des revendications 1 à 4, caractérisé par le soutirage dans les carneaux d'un appareil de chauffage ou dans la conduite d'échappement d'un mo- teur à gaz quelconque de gaz qui,mélangés à une quantité appropriée d'air atmosphérique,fournit le mélange comburant.
6. ) Procédé de combustion fractionnée, suivant une combinaison des revendications 1 à 5, caractérisé par le préchauffage du mélange com- burant permettant de diminuer la proportion d'oxygène libre par rap- port à l'acide carbonique et à la vapeur d'eau et d'augmenter ainsi la puissance calorifique du gaz combustible obtenu.
7.) Procédé de combustion fractionnée, suivant une combinaison des revendications 1 à 6, caractérisé par la réintroduction dans le cycle thermique de calories perdues, qui servent à préchauffer le combusti- ble et, ou le mélange comburant. <Desc/Clms Page number 15>
8.) Procédé de combustion fractionnée, suivant une combinaison des revendications 1 à 7, caractérisé par le chauffage du combustible enfourné au moyen de la chaleur latente des gaz combustibles produits.
9. ) Procédé de combustion fractionnée, suivant une combinaison des revendications 1 à 8, caractérisé par l'évacuation séparée des buées et des diverses fractions des matières volatiles au fur et à mesure de leur dégagement.
10) Procédé de combustion fractionnée, suivant une combinaison des revendications 1 à 9, caractérisé par la réinjection des buées de séchage ou d'autres vapeurs perdues, soit dans la zone inférieure de gazéification du carbone, soit dans la zone de formation d'ammonia- que.
11) Procédé de combustion fractionnée, suivant une combinaison des revendications 1 à 10, caractérisé par la réinjection éventuelle des matières volatiles dépouillées ou non de leurs sous-produits dans la zone inférieure des gazéification du carbone.-
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