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Machine à mouler par secousses pour la compression de briques.
On connaît des machines à mouler par secousses pour matières à mouler en vue de la fabrication de briques et d'autres blocs analogues, dans lesquelles la compression de la masse plastique s'effectue par des mouvements de secousse du moule et par un pilon appliqué sur le dessus de la masse à mouler et susceptible de se déplacer da,ns des glissières verticales disposées dans un support fixe supérieur du bâti de la machine.
Dans les machines à mouler par secousses de ce genre con - nues jusqu'à présent, l'écartement entre le guidage du pilon et le fond du moule est pratiquement invariable. Toutefois ceci présente un inconvénient en ce sens que, de ce fait, ces machi - nes à secousses ne permettent que la fabrication de blocs à mouler ayant tous à peu prèsla même hauteur, tandisque dans la fabrication de pièces de hauteur inférieure à la hauteur normale, l'écartement entre la face inférieure active du pilon et les glissières de guidage de celui-ci devient tellement grand qu'il se produit un coincement du pilon dans son guidage.
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Ce phénomène se produit surtout fréquemment quand il s'agit de mouler des blocs à centre de gravité excentrique, par exemple des blocs de bassin pour l'industrie verrière. Pour les mêmes raisons les machines à mouler connues ne permettent pas de fabriquer avec précision, à moins de surmonter de grandes dif - ficultés, des blocs pourvus d'une surface supérieure horizonta- le ou en retrait.
Un autre inconvénient des machines à, mouler par secousses connuesjusqu'à présent consiste en ce que les plaques de compression avec pilons de guidage ne sont pas munies d'un lourd poids, comme il est indispensable pour réaliser une com - pression suffisante de la masse à mouler dans la fabrication de briques réfractaires, et en ce que ces machines ne peuvent être équipées d'un pilon assez lourd, parce que les fatigues des supports de guidage augmentent considérablement avec un poids notable du pilon, de telle sorte que dans les machines connues jusqu'à présent un coincement du pilon arrive encore plus facilement que dans les machines avec pilon moins lourd.
L'objet de la présente invention est une presse à secousses pour le moulage de briques, notamment de blocs de hauteur dif - férente, pour bassins à verre, équipée d'un pilon coulissant dans un guidage vertical et s'appliquant sur la masse à mouler, la caractéristique essentielle de cette presse résidant dans le fait que le pilon avec sa plaque de compression est agencé en forme de corps pesant et que ce pilon pesant est guidé approxi - mativement sur toute sa longueur dans un corps de guidage sus - ceptible de coulisser verticalement dans le bâti de la machine.
Dans cette disposition, le corps de guidage du pilon de com - pression est de préférence agencé en forme d'enveloppe entou - rant intimement le pilon et susceptible de coulisser longitudi - nalement dans des supports fixés au bâti de la machine, tout en pouvant être immobilisée sur ce bâti pendant le processus de secouage.
Dans un tel agencement de la machine à mouler on obtient
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d'une façon générale une stabilité notablement plus grande de tout le système de compression et de secousses, par le fait que conformément à la hauteur de la brique à mouler dans chaque cas, le corps de guidage du pilon de compression est rapproché au - tant que possible du moule avant le processus de secouage, pour être ensuite relié rigidement au bâti de la machine, de sorte que le pilon est toujours guidé à peu de distance au-dessus de la plaque de compression. Dans cette disposition, il faut na - turellement prévoir des moyens permettant au pilon de compres - sion d'exécuter dans le corps de guidage encore un mouvement longitudinal correspondent au mouvement de secouage.
Grâce à la réalisation particulière, brièvement caractéri - sée ci-dessus, de l'objet de l'invention, il est possible de fabriquer des blocs fortement comprimés,pour la fabrication de briques réfractaires de hauteur différente, sans qu'il soit nécessaire de faire le moindre changement à la machine lors du changement de la hauteur des blocs. En même temps la com - pression réalisée avec l'objet de l'invention par la coopéra - tion du processus de compression et du processus de secouage est beaucoup plus forte que la compression réalisable avec les presses ou machines à mouler usuelles de dimensions égales et d'un prix de revient égal.
Enfin il y a lieu de faire ressortir encore un avantage de l'objet de l'invention qui consiste en ce que, par suite des améliorations notables de la stabilité du système de compression, il est possible maintenant de donner au bloc moulé, même dans le cas d'un centre de gravité excentrique, une surface exacte, plane ou à volonté en retrait, sans qu'il soit nécessaire de travailler les blocs moulés ultérieurement comme jusqu'à pré - sent.
Un autre perfectionnement de la machine à mouler conforme à cette invention peut encore être réalisé en renforçant à vo - lonté la pression du pilon de compression par un ressort dispo- sé entre le corps de guidage du pilon de compression et le pilon
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lui-même. Cette disposition a sur la première disposition enco- re d'autres avantages qui consistent en ce que le bloc moulé est comprimé au commencement du processus de secouage sous une faible pression et à la fin de ce processus, mous une forte pression, par le fait que la pression du pilon de compression peut être augmentée à volonté par le renforcement de la force du ressort au moyen d'un dispositif de compression approprié.
Ceci évite le sautillement du pilon de compression sur la masse moulée, attendu que vers la fin de chaque course ascen - sionnelle du secoueur, l'accélération finale des masses est annihilée par la force'du ressort maximum à ce point. Pour le logement mutuel des différents grains de la masse plastique il y a plus de temps disponible, attendu que le pilon de com - pression reste fortement appliqué sur la masse par la force du ressort dans chaque position du mouvement ascensionnel et descensionnel du secoueur, donc d'une façon permanente.
Afin d'adapter cette forme de réalisation de la presse décrite ci-dessus, qui convient plutôt pour la compression de blocs de petites dimensions ainsi que pour la commande à bras, également pour la fabrication de blocs de grandes dimensions, on agence la machine à mouler par secousses de préférence de telle sorte que la charge de la plaque de compression s'effec - tue mécaniquement, par exemple au moyen d'une presse hydrauli - que appuyée sur le bâti de la machine et agissant sur la pla - que de compression par l'intermédiaire de ressorts de compres - sion. Cet agencement de l'objet de l'invention offre tout d'a - bord l'avantage extraordinaire de pouvoir régler à volonté mécaniquement la charge de la plaque de compression, respecti - vement de la masse plastique.
Il est notamment possible de donner à la charge de la plaque de compression une valeur telle que le mouvement de la machine à mouler par secousses est dominé par la presse hydraulique, en ce sens que la table à se - cousses n'exécute que de faibles oscillations vibratoires pen - dans le processus de la compression. Si la charge de la plaque
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de compression est réglée de cette façon, la, machine à mouler conforme à cette invention agit en quelque sorte comme presse à secousses, c'est-à-dire que la compression est effectuée essentiellement par la presse hydraulique, tandis que le mou - vement de secouage, respectivement les vibrations du moule et de la masse plastique, servent en ordre principal à faciliter l'échappement de l'air contenu dans la masse plastique.
Dans ce mode de travail, on évite avec une sécurité absolue les secoue - ses exagérées redoutées qui se produisent fréquemment dans les machines à mouler par secousses connues jusqu'à présent avec des plaques ou pilons de compression chargés de poids. Dans l'objet de l'invention on obtient plutôt des blocs moulés très forte - ment comprimés et ne présentant pourtant pas la moindre crevasse.
Les dessins annexés représentent des exemples de réalisa - tion de l'invention.
Fig.l montre une coupe verticale longitudinale d'une ma - chine à mouler à bras avec pilon de compression agencé en forme de corps pesant.
Fig. 2 est une coupe verticale longitudinale partielle d'une machine à mouler également à bras avec ressort de compression disposé entre le pilon de compression et le corps de guidage de ce pilon.
Fig. 3 est une coupe transversale suivant III-III de la fig.2 et
Fig.4 est une coupe suivant IV-IV de la fig.3.
Fig.5 montre une machine à mouler commandée hydraulique - ment, moitié en coupe verticale longitudinale et moitié en élévation.
Fig.6 est une coupe suivant V-V de la fig.5.
Fig.7, 8 et 9 montrent des détails du dispositif de dé - clanchement représenté aux figs.2 à 4.
Dans toutes les figures les mêmes éléments sont indiqués par les mêmes chiffres de référence. Le bâti 1 de la machine est formé de fers 1 disposés verticalement et reliés' entre eux
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par des poutrelles horizontales. Sur la table 3 du dispositif à secousses 4, qui provoque les mouvements de secousses de la façon connue, est fixé le moule 2. La compression de la masse plastique introduite dans le moule est effectuée par la plaque de compression 5 qui a une surface correspondant à la section transversale du moule.
Dans les figs.l, 2 et 3, le corps de guidage 6, de grande longueur, est disposé à coulissement dans des supports 7 qui sont fixés au moyen de brides 8 au bâti de la machine. Dans l'exemple de réalisation représenté (fig.3) ce corps de gui - dage 6 possède une section transversale partiellement circu - laire et présente une forme angulaire à deux points diamétra - lement opposés en vue de son guidage dans les supports 7. Le corps de guidage peut naturellement avoir aussi toute autre section transversale, par exemple une section carrée, et il peut aussi être guidé conformément à celle-ci dans quatre ou plus de supports.
Au corps de guidage 6, est fixée une crémaillère 9, avec laquelle engrène un pignon 10 calé sur un arbre 11. Cet arbre 11 peut tourner dans des coussinets 12 et 13 fixés au bâti 1 de la machine. Sur l'une des extrémités de l'arbre 11 est fixée une roue hélicoïdale 14 qui est prise avec une vis sans fin inférieure 15 pour la transmission de la force. La vis sans fin 15 est en liaison avec un volant à main 16 qui effectue le mou - vement ascensionnel et descensionnel du corps de guidage 6.
Dans ce corps de guidage, qui peut être muni d'évidements 17 pour en diminuer le poids, peut coulisser le pilon de compres - sion 18,au pied 19 duquel est fixée la plaque de compression 5, lequel pied est quelque peu aminci en vue de sa pénétration fa- cile dans le moule. Des clavettes longitudinales disposées entre le corps de guidage 6 et le pilon de compression 18 empêchent la rotation de celui-ci. Par un dispositif de blocage approprié,le corps de guidage 6 peut être relié au pilon de compression 18.
Ceci peut être réalisé, comme le montre par exemple la figure
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1, par une broche qui, engagée dans une ouverture adéquate, relie ensemble le pilon de compression et le corps de guidage, la dite broche étant actionnée par une poignée 21.
Au commencement d'un processus de compression, le disposi - tif d'arrêt ou de blocage est enclanché comme le montre la fig.
1. Après que le moule 2 est rempli de matière plastique, l'en - semble du système de compression (le pilon de compression avec le corps de guidage) est abaissé sur la matière plastique en actionnant le dispositif décrit au moyen du volant à main 16.
Ensuite, au moyen du levier 21, on déclanche l'accouplement en- tre le pilon de compression et le corps de guidage, de sorte qu'après la mise en marche du dispositif à secousses 4, le pi - lon de compression 18 peut se déplacer dans un long guidage, s'étendant jusque tout près du moule, par le corps de guidage 6.
A la fin du processus de compression et de secouage, le dispo - sitif d'arrêt ou de blocage est de nouveau enclanché au moyen de la poignée 21 et l'ensemble du système de compression est de nouveau remonté.
Dans les figs. 2, 3 et 4 on a montré une machine à mouler, dans laquelle, en vue de l'augmentation arbitraire de la pres - sion du pilon de compression qui, dans la forme de réalisation de la fig.1 n'est produite que par le pilon pesant 18 , on a disposé des ressorts de compression 52 et 63 entre le pilon de compression 18 et le corps de guidage 6. Pour dégager le moule 2 du bloc moulé et comprimé, on se sert d'un dispositif de re - trait actionné mécaniquement. Ce dispositif de retrait se com - pose conformément à l'exemple de réalisation de la fig. 2, d'un cylindre hydraulique 22, dont le bâti inférieur 23 est fixé au bâti 1 de la machine. Dans le cylindre 22 est disposé le piston 24 qui possède à son extrémité supérieure une traverse 25, aux deux extrémités de laquelle sont fixées des tiges de traction 26 et 27.
Ces tiges de traction 26 et 27 sont guidées dans des ouvertures des bras saillants en forme de cylindres 28 et 29 du corps de guidage 6. Les tiges de traction 26 et 27 sont fixées
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par leur extrémité inférieure dans des oreilles 30 et 31 du moule 2 au moyen d'écrous 32 et 33. Au-dessus du bâti 1 de la machine, la tige de guidage 26 porte un écrou 34 et la tige de guidage 27 un écrou 35, ces écrous étant reliés à des fers pro- filés respectivement 36 et 37. Ces fils profilés 36 et 37 s'ap - pliquent, lorsque le moule est fixé sur la table à moule, sur le bâti 1 de la machine, dans le but de décharger le moule du poids du système de tiges. Les écrous 34 et 35 sont bloqués par des contre-écrous 38 et 39.
Le moule 2 ne repose pas directe - ment sur la table 3, maisil s'appuie sur une plaque 40, sur laquelle les blocs moulés et comprimés 41 restent placés après le dégagement du moule pour pouvoir être amenés avec cette pla - que dans le four à sécher. La fixation du moule sur la table s'effectue au moyen de leviers de serrage 44 et 45 qui peuvent tourner autour de boulons filetés 46 et 47 et dont l'une des extrémités s'appuie sur la table, tandis que l'autre maintient les brides 42 et 43 du moule, ces leviers étant serrés par des écrous à manette 50. Grâce à des broches de centrage 48 appli - quées aux extrémités des leviers de serrage 44 et 45 qui main - tiennent les brides du moule, et s'engageant dans des évidements exactement correspondants des dites brides 42 et 43,on obtient une position parfaitement centrée du moule par rapport au pilon de compression.
Le pilon de compression a une forme cylindrique et est relié au corps de guidage 6 par un arbre 51 fixé par un filetage 58 dans le fond 59 du pilon de compression pax l'in - termédiaire de ressorts de compression 52 et 53, qui se joignent à une bride mobile 54 interposée entre les deux ressorts. L'ex- trémité inférieure du ressort de butoir 52 s'appuie sur une bri- de 57 de l'arbre 51, tandisque l'extrémité supérieure du res - sort du butoir 53 s'appuie contre un manchon 55,qui est déplaça- ble par un filetage dans la tête 56 du corps de guidage 6. Le manchon 55 possède en haut un élargissement 65 dans lequel est pratiquée une rigole en forme d'U contenant du métal mou,de l'é- bonite ou toute autre matière susceptible d'amortir les chocs.
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Dans cette rigole, s'engage une partie décolletée corres - pondante 66 d'un écrou 64 qui maintient l'arbre 51 en place.
Le manchon 56 permet de régler à volonté le pilon de compression et les ressorts de compression 52 et 53, l'écrou 64 étant serré après chaque réglage, tandis que le manchon 55 est bloqué par des centre-écrous 62. Le pied 19 du pilon de compression est fixé au pilon au moyen de vis 60. Le pilon de compression 18 possède en bas un élargissement 59 qui possède également une rigole 61 en forme d'U. Le corps de guidage 6 possède en bas une saillie 63 s'adaptant dans la rigole 61 en forme d'U. L'é - cartement entre la saillie 63 et la couche de métal mou ou d'ébonite appliquée dans la rigole 61 en forme d'U limite la compression des ressorts 52 et 53.
La compression de la matière plastique s'effectue de la façon décrite déjà en faisant descendre le système de compres - sion sur la masse plastique au moyen du dispositif de commande décrit, la pression dans cet exemple de réalisation (figs.2 à 4) pouvant être renforcée à volonté par la compression des res- sorts 52 et 53 produite par une descente ultérieure du corps de guidage 6. A la fin du processus de secouage, le corps de guidage, en vue du démoulage de l'objet fini 41, est déplacé vers le haut jusqu'à ce que le ressort soit détendu, de sorte que le pilon de compression s'appuie alors librement par sa plaque de compression 5 sur le corps 41. Après que le moule est détaché de la table 3 et remonté au moyen du dispositif de retrait décrit jusqu'à ce que le corps 41 se trouve libre sur la plaque 40, on fait remonter tout le système de compression.
Ce moment de la détente du ressort est déterminé confor - mément à l'invention par un dispositif de déclenchement spécial, dont le détail suit : Sur le bras saillant 29 du corps de gui- dage 6 est appliquée en haut une butée 68 qui a une forme angulaire et peut être réglée en hauteur suivant la hauteur res- pective du corps moulé. Cette butée 68 est représentée à une
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plus grande échelle en élévation à la fig. 7 et possède à l'ex - trémité inférieure de la branche 130 dirigée vers l'intérieur une face oblique 131 (voir figs. 8 et 9). Lors de la descente du corps de guidage 6, cette face oblique 131 bute contre une face également oblique 69 du doigt 132, fixé rigidement à l'extrémi- té d'un arbre 70. Cet arbre 70 peut tourner à une de ses extré- mités dans un coussinet 71 fixé au bâti de la machine.
L'autre extrémité de l'arbre 70 s'appuie dans des coussinets 72 qui sont disposés dans un bâti placé extérieurement au bâti propre- ment dit 1 de la machine mais relié à celui-ci. Ce bâti se com - pose principalement de deux plaques 73 qui sont reliées entre elles par des boulons d'écartement 74. Entre les coussinets 72 est disposé un cliquet d'arrêt 76. L'arbre 70 peut tourner et se déplacer axialement dans les coussinets 71 et 72. Le cliquet d'arrêt 76 est appliqué librement sur l'arbre 70 au moyen d'une clavette longitudinale non représentée, de sorte qu'il lui est impossible de suivre le déplacement axial de l'arbre 70 et qu' il suit uniquement la rotation de celui-ci.
Entre les poutrel - les en l verticales du bâti de la machine et la plaque 73 du bâti extérieur, on a disposé sur l'arbre 70 un ressort de compression 75 qui repousse une bride fixée sur l'arbre 70 contre la poutrelle en 1 du bâti de la machine, de sorte que le plan incliné 69 du doigt 132 se trouve exactement sous le plan incliné 131 de la butée 68. Le cliquet d'arrêt 76 est maintenu en prise avec un évidement correspondant d'un bloc 77 par un ressort 135 fixé au bâti de la machine et attaquant un levier
134 fixé sur l'arbre 70. Le bloc 77 est fixé sur une tige 78, dont une extrémité attaque un bras de levier 79 au moyen d'un boulon d'articulation. Le bras de levier 78 peut tourner en haut entre les plaques 73 autour d'un boulon 80, tandis que son extrémité inférieure est reliée par un boulon d'articulation 82 à une tige 83.
Cette tige 83 possède à l'extrémité extérieure une poignée 84 et traverse un arbre creux 85, à l'extrémité
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duquel est fixé le volant à main 16. L'arbre creux 85 peut tourner dans des coussinets 86 et 87 fixés entre les plaques 73. Sur l'arbre creux 85 peut coulisser une moitié d'un embraya- ge à griffes 89 reliée à une bague à gorge 88. La moitié d'em- brayage 89 s'engage dans une autre moitié d'embrayage 90 qui est rigidement reliée à l'arbre porte-vis sans fin 15. Dans 1' embrayage débrayé l'arbre creux 86 peut tourner dans l'arbre porte-vis sans fin 15. Cet arbre porte-vis sans fin est alors maintenu en position par le fait que les flancs de ses dents sont en prise avec la roue à vis 14.
La paire de bras de le - vier en forme de fourche 91 est en liaison, par des pivots 92 s'engageant dans la bague à gorge 88, avec la moitié d'embraya- ge 89 et le manchon coulissant 95. Entre le manchon coulissant 95 et le bloc 77, l'arbre 78 est entouré d'un ressort de com - pression 96. Par ce ressort de compression 96 et au moyen de la paire de bras de levier 91, les moitiés d'embrayage sont maintenues en prise l'une aveo l'autre. La paire de bras de levier 91 peut tourner autour du boulon 94 entre les plaques 73. Des bras de levier 103 également montés sur le boulon 94 et dirigés vers le bas sont en liaison rigide avec la paire de bras de levier supérieure 91. Une extrémité 99 des bras de levier 103 est attaquée par un ressort de traction 98, qui est relié à une attache 102 fixée à la plaque 73 et dont la trac - tion peut être réglée par un écrou 101.
Ce dispositif de déclanchement fonctionne de la façon sui- vante :
Lorsque le système de compression est abaissé au moyen du volant à main 16, le plan incliné 131 de la butée 68 bute tout d'abord contre le plan incliné 69 du doigt 132. De ce fait l'ar- bre 70 est déplacé axialement vers la gauche jusqu'à ce que le doigt 132 soit hors de portée de la butée 68, le ressort de compression 75 ramenant ensuite l'arbre 70 à sa position primi- tive. Après que la compression du bloc 41 est terminée, la commande du volant à main 16 en sens inverse et la montée du
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corps de guidage ont tout d'abord pour conséquence de détendre le ressort. La détente est terminée au moment où la face su - périeure de la branche 130 de la butée 68 s'engage sous la saillie du doigt 132 en soulevant cette saillie.
En effet ceci produit une rotation partielle de l'arbre 70, le cliquet 76 li- bérant ainsi la prise avec le bloc 77. Par la force de traction du ressort 97, dont la puissance est suffisante pour surmonter la pression du ressort de compression 96, la moitié d'embrayage 89 est mise hors de prise. En même temps l'évidement du bloc 77 est mis hors de portée du cliquet d'arrêt 76, et la tige 83 est entraînée par le bras de levier 79 vers la gauche. Dès maintenant l'arbre creux 85 tourne à vide lors de la rotation ultérieure. La plaque de compression avec le pilon de compres- sion s'appuie maintenant librement sur le bloc moulé fini. Lors de la montée du moule effectuée au moyen du dispositif de re - trait décrit, le pilon de compression doit donc libérer le bloc moulé.
A cet effet la tige 83 est de nouveau retirée au moyen de la poignée 64, ce qui ramène la moitié d'embrayage 89 en prise avec la moitié d'embrayage 90, tout en obligeant le cliquet 76 à engager de nouveau l'évidement du bloc 77, l'en - semble du dispositif de déclanchement étant ramené ainsi à sa position initiale. Des lors le bloc moulé peut être enlevé et un nouveau processus de travail peut commencer.
Les presses à mouler décrites jusqu'ici avec l'appui des figs.l à 4 et 7 à 9, sont construites pour être commandées à la main et conviennent plutôt pour des objets relativement petits.
Dans ce qui suit on a décrit une presse à mouler qui convient pour comprimer des objets très grands et peut être commandée hydrauliquement ou de toute autre façon.
Dans cette presse à mouler le pilon de compression 18 avec ' sa plaque de compression 5 ne coulisse pas dans un corps de guidage 6 comme dans les presses à mouler décrites jusqu'ici, mais la plaque de compression 5 est appliquée au moyen du pied 19 à une partie inférieure Ils du pilon de compression et guidée
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avec le pilon ae compression dans des rails ae guidage 19 Entre la partie supérieure et la partie inférieure du pilon de compression sont disposés des ressorts de compression 52 et 53 de la même façon qu'à la fig.2, les deux parties étant maintenues ensemble par des tiges 114 et 115 et ce de telle sorte que ces tiges sont fixées au moyen d'écrous 119 et 120 dans des saillies en forme d'oreilles 117 et 118 de la partie supérieure du pilon de compression,
tandis que la partie in - férieure 113 est maintenue dans des saillies en forme d'oreil - les par des têtes 123 des tiges 114 et 115. En même temps la partie supérieure du pilon de compression est agencée en forme de cylindre de pression hydraulique, dans lequel est disposé le piston de compression 104. Le piston hydraulique 104 s'ap - puie sur des poutrelles en 1 105 qui sont fixées an bâti de la machine. Une conduite d'amenée 106 et un canal 107 amènent l'eau sous pression au-dessous du piston, ce qui amène le pilon de compression sur le moule, la pression de ce pilon pouvant na - turellement recevoir une grande puissance.
Les rails de guidage 109 sont fixés latéralement à des fers profilés verticaux 108 qui sont disposés dans le bâti de la machine, ces rails possé - dant des nervures 111 dirigées vers l'intérieur et le long des - quelles glissent les saillies 112 du pilon de compression. Les tiges 114 et 115 qui, comme décrit, relient entre elles les parties supérieure et inférieure du pilon de compression, sont munies à leur extrémité supérieure d'une traverse 25, à laquelle est de nouveau fixé un piston hydraulique 24 travaillant dans un cylindre 22. Le cylindre hydraulique 22 est également appuyé sur le bâti de la machine par sa fixation aux poutrelles en 1 105. Il convient de faire remarquer que dans le dessin le piston hydraulique 24 n'est pas dessiné dans la position correcte.
Evidemment au lieu d'être dans sa position initiale ou de départ il doit être dans sa position finale, donc remonté. Cette dis - position hydraulique supérieure sert à remplir la fonction d'un dispositif de soulèvement du pilon de compression à la fin du
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processus de moulage.
Le moule 3 du dispositif à secousses 4 est agencé en forme de chariot et muni de roues 124 qui roulent sur des rails 125.
Pendant les processus de secouage le chariot 3 est fixé sur la partie supérieure 135 du dispositif à secousses au moyen de coins ou clavettes 126 qui s'engagent entre des saillies en forme de crochets 128 de la partie inférieure 135 et des saillies analogues en forme de crochets 127 du chariot 3. Le moule proprement dit 2 est fixé au moyen de leviers de serrage 129 et de vis 130.
Au lieu de la disposition de compression hydraulique on peut évidemment utiliser aussi d'autres dispositions de com - pression, par exemple des tiges filetées et d'autres disposi - tifs, qui ont encore l'avantage de pouvoir être réglés en hau - teur sur le bâti de la machine, ce qui est spécialement pré - cieux lorsqu'il s'agit de fabriquer des briques de hauteur différente.
De plus il est évident que la partie supérieure 6 du pilon de compression peut aussi être agencée en forme de piston, et dans ce cas le cylindre est fixé rigidement au bâti de la ma - chine.
Enfin il est possible aussi, dans le cas où il s'agit de machines de très grandes dimensions, de monter la disposition de compression hydraulique latéralement à côté de la table à secousses et de transmettre alors la pression à la plaque de compression au moyen de leviers ou de leviers coudés avec in - tercalation éventuelle d'éléments d'accouplement ou de toute autre façon appropriée.
REVENDICATIONS.
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