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"Perfectionnements aux procédés de fabrication de miroirs à mince couche d'argenture".
Il est connu dans l'industrie des miroirs d'appliquer sur des plaques de verre une mince couche d'argenture, en su- perposant à celle-ci une couche de cuivre par électrolyse.
Ce système permet d'économiser l'argent, mais l'on obtient ainsi des miroirs ayant des reflets rougeâtres dûs à la couleur naturelle du cuivre; en outre., quelquefois, appa- raissent sur les miroirs des taches vertes dues à l'oxydation de la couche de cuivre.
Suivant la présente invention, il est possible de produire des miroirs à mince couche d'argent, sans s'exposer aux inconvénients causés par l'application du cuivre de renfor- cement.
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L'invention consiste essentiellement à pourvoir une plaque de verre d'une argenture d'une épaisseur assez inférieure à celle habituelle, puis à appliquer sur cette couche argentée un dépôt galvanique de métaux blancs conve- nables, tels que le nickel, le cobalt, le zinc et le chrome ou un alliage de ceux-ci.
Le procédé pour obtenir ce système de miroirsest le suivant :
On effectue de la manière connue, l'argenture à mince couche - par exemple environ un tiers de l'épaisseur normale - de la plaque de verre, en ayant soin d'argenter même les côtés ou bords de la plaque, pour des raisons qui seront expliquées ci-après.
Après cela la plaque, avec la mince argenture même sur les bords, est mise dans un châssis de bois ou d'au- tre matière convenable, recouvert de plomb ou d'une mince couche conductrice; ce châssis est de préférence pourvu de parois mobiles, c'est-à-dire capables de se déplacer - par convergence - vers le centre, de façon à obtenir que toutes les parois en plomb du châssis touchent et pressent les bords argentés de la plaque.
On place ensuite le châssis dans une cuve où l'on fait couler un bain convenant pour le dépôt galvanique. Even- tuellement le châssis peut faire corps avec la cuve.
On emploie de préférence le nickel pour le dépôt galvanique; dans ce cas, le bain, sera par exemple constitué d'une solution saturée de sulfate de nickel ammoniacal, aci- dulé par de petites quantités d'acide citrique. Cette solution
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permet un lent dépôt électrolytique du nickel.
L'enveloppe de plomb ou d'autre matière conduc- trice du châssis - qui reste pendant le travail en parfait contact avec la périphérie de la plaque argentée - est con- pôle nectée au/négatif du courant électrique, tandis que le mor- .oeau de nickel - ou d'autre métal blanc choisi - plongé dans le bain est connecté au pôle positif.
On se rend compte ici de l'importance de la mobilité des côtés du châssis plongeant dans la cuve à bain ou bien faisant partie de cette cuve; car ce fait combiné avec le fait de l'argenture même des bords de la plaque - outre celle d'une des faces - permet d'obtenir une distribution sûre et uniforme de l'énergie électrique sur toute la face argentée, et par conséquence une distribution électrolytique semblable de la couche de métal blanc.
Le contact électrique entre les parois en plomb ou autre matière conductrice et la périphérie de la plaque argentée, présente l'avantage d'éviter sur la face argentée même, les imperfections connues causées par le contact fourni par un fil conducteur ou lame ou feuille d'étain de contact pressée contre un coin de l'argenture de la plaque.
L'argenture sur les bords peut facilement être enlevée en la frottant au moyen d'un détergent convenable quelconque.
La. plaque avec la mince couche d'argent et le dé- pôt électrolytique subséquent du métal blanc de renforcement., constitue un miroir de qualité excellente même pour des usages optiques, car la couleur naturelle du nickelage n'al- tère pas, par transparence, la couleur de l'argent même de la plus mince couche qui, en recevant suivant l'invention, @
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une couche uniforme de métal blanc, demeure brillante et non pas rougie comme elle le devenait avec les renforcements de cuivre. En outre les métaux blancs - surtout le nickel, le cobalt et le chrome et leumalliages, présentent d'excellen- tes qualités de résistance aux réactifs atmopshériques et con- tre les exhalaisons éventuelles dffes à la proximité de matiè- res noscives, exhalaisons chimiques etc.
Si même l'un de ces métaux était attaqué, l'attaque resterait superficielle, c'est-à-dire que la tache ne se propagerait dans la couche intérieure en contact avec l'argent - comme cela se présente dans le cas de l'emploi du cuivre.
La solution indiquée ci-dessus est donnée seulement comme exemple d'une des plus appropriées, mais elle pourrait être remplacée par toute autre convenable.
REVENDICATIONS.
------------------------- l). Procédé pour la fabrication de miroirs en verre à mince couche d'argenture, caractérisée en ce que sur la couche d'argent d'une épaisseur assez inférieure à la normale, on applique une couche électrolytique subséquente d'un métal blanc (par exemple du nickel, du chrame, du cobalt, du zinc)ou d'alliages blancs.
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"Improvements to manufacturing processes for thin-film mirrors".
It is known in the mirror industry to apply to glass plates a thin layer of silver plating, by superposing thereon a layer of copper by electrolysis.
This system saves money, but this results in mirrors having reddish reflections due to the natural color of copper; in addition, sometimes green spots appear on the mirrors due to the oxidation of the copper layer.
According to the present invention, it is possible to produce silver thin film mirrors without being exposed to the disadvantages caused by the application of the reinforcing copper.
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The invention essentially consists in providing a glass plate with a silver plating of a thickness rather less than that usual, then in applying to this silver layer a galvanic deposit of suitable white metals, such as nickel, cobalt, zinc and chromium or an alloy thereof.
The process for obtaining this mirror system is as follows:
Thin-layer silvering - for example about a third of the normal thickness - of the glass plate is carried out in the known manner, taking care to silver even the sides or edges of the plate, for reasons which will be explained below.
After that the plate, with the thin silvering even on the edges, is put in a frame of wood or other suitable material, covered with lead or with a thin conductive layer; this frame is preferably provided with movable walls, that is to say capable of moving - by convergence - towards the center, so as to obtain that all the lead walls of the frame touch and press the silver edges of the plate .
The frame is then placed in a tank where a suitable bath for galvanic deposition is run. Eventually the frame can be integral with the tank.
Nickel is preferably used for galvanic deposition; in this case, the bath will, for example, consist of a saturated solution of ammoniacal nickel sulfate, acidified with small quantities of citric acid. This solution
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allows a slow electrolytic deposition of nickel.
The envelope of lead or other conductive material of the frame - which remains during the work in perfect contact with the periphery of the silver plate - is connected to the / negative of the electric current, while the mor-. Nickel water - or other chosen white metal - immersed in the bath is connected to the positive pole.
One realizes here the importance of the mobility of the sides of the frame immersing in the bath tub or else forming part of this tub; because this fact combined with the fact of the silver plating of the edges of the plate - in addition to that of one of the faces - makes it possible to obtain a safe and uniform distribution of the electrical energy over the entire silver face, and consequently a Similar electrolytic distribution of the white metal layer.
The electrical contact between the walls of lead or other conductive material and the periphery of the silver plate has the advantage of avoiding on the silver face itself, the known imperfections caused by the contact provided by a conductive wire or blade or sheet of contact tin pressed against a corner of the plate silvering.
The silvering on the edges can easily be removed by rubbing it off with any suitable detergent.
The plate with the thin layer of silver and the subsequent electrolytic deposit of the reinforcing white metal, constitutes a mirror of excellent quality even for optical uses, since the natural color of the nickel plating does not alter, by transparency, the color of silver even of the thinnest layer which, by receiving according to the invention, @
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a uniform layer of white metal, remains shiny and not reddened as it became with the copper reinforcements. In addition, white metals - especially nickel, cobalt and chromium and alloys, have excellent qualities of resistance to atmospheric reagents and against possible exhalations from the proximity of noscive materials, chemical exhalations etc. .
If even one of these metals were attacked, the attack would remain superficial, i.e. the stain would not spread to the inner layer in contact with the silver - as is seen in the case of l use of copper.
The solution given above is given only as an example of one of the most suitable, but it could be replaced by any other suitable.
CLAIMS.
------------------------- l). Process for the manufacture of glass mirrors with a thin silver coating, characterized in that on the silver layer of a thickness rather less than normal is applied a subsequent electrolytic layer of a white metal (for example nickel, chrame, cobalt, zinc) or white alloys.