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" Perfectionnements apportés aux machines rotatives, notamment aux pompes".
L'invention est relative aux machines rotatives, du genre de celles comportant au moins un corps cylindrique dans lequel peut tourner un organe tel que came devant demeurer constamment en contact;, d'une part avec ce corps cylindrique, et, d'autre parts, avec au moins une palette mobile, de manière à séparer ce même corps cylindrique en deux parties dont l'une est à l'aspiration, tandis que l'autre est à l'échappe- ment; et elle concerne plus specialement (parce que c'eat en leur cas que son application paraît devoir offrir le plus d'intérêt),, mais non exclusivement, parmi ces machines, les pompes rotatives;) notamment les pompes de balayage utilisées pour les moteurs à combustion interne.
Elle a pour but, surtout, de rendre telles, ces ma- chines, que les efforts d'inertie des pièces en rotation soient mieux équilibrés que jusqu'à présent, afin de permettre
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notamment, d'augmenter la vitesse de rotation desdites machi- nes, et, par suite, de diminuer leur encombrement.
Elle consiste, principalement, à agencer de ma- nière telle, les machines du genre en question, que les dé- placements des palettes qu'ils comportent soient commandés directement par la rotation de l'arbre desdites machines, par exemple par une liaison telle que bielle et manivelle.
Elle consiste, mise à part cette disposition princi- pale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de pré- férence en même temps, notamment en une deuxième disposition-- relative aux machines du genre en question et plus spécialement aux pompes, comportant au moins deux éléments semblables accolés (comprenant chacun un corps cylindrique et une came) --, consistant à prévoir un tiroir rotatif agencé de manière à coagir constamment avec que l'on fait fonctionner de manière telle les deux éléments/que la course de refoulement de l'un,,- com- mence lorsque la course de refoulement de l'autre se termine.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'application (celui où on l'applique aux pompes) ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les machines du genre en question com- portant application de ces mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les instal- lations comprenant de semblables machines.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les fig. 1 et 2, de ce dessin-, montrent, respecti- vement, en coupe suivant 1-1 fig. 2 et 2-2 fig. 1, une pompe rotative établie conformément à l'invention.
Selon l'invention, et plus spécialement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes. de réa- lisation de ses diverses parties, auxquels¯ il semble que doive
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être accordée lapréférence), se proposant, par exemple, d'éta- blir une pompe destinée à envoyer de l'air de balayage dans les cylindres d'un moteur à deux temps à combustion interne (par exemple pour véhicules automobiles ou, plus particuliè- rement pour avions), on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
On constitue ladite pompe par au moins un élément, de préférence deux comme on le supposera dans ce qui suit, chacun de ces éléments. comportant un corps cylindrique à l'intérieur duquel peut tourner, coaxialement à ce corps cy- lindrique, un organe tel que came a, propre à demeurer en contact, d'une part, avec la paroi intérieure du corps cylin- drique, et,. d'autre partp avec une palette b, susceptible de se déplacer dans des glissières ou des rainures appropriées, suivant une direction également appropriée, par exemple ra- diale, comme représentée
Dis-posant d'un tel ensemble, au lieu, comme on l'a fait jusqu'à présent, d'avoir re- cours, pour assurer le contact permanent de la palette avec la came,
à des organes élastiques tels que ressorts venant exercer leur effort sur ladite palette, une telle disposi- tion présentant l'inconvénient de ne pouvoir se prêter qu'à des vitesses faibles,, en raison des efforts d'inertie qui, pour des vitesses plus élevéesp auraient pour effet d'aplatir lesdits ressorts et de déterminer rapidement la formation de jeux entre chaque came et la palette correspondante, on a recours, conformément à 1 invention, pour commander les déplacements de chaque palette, à un système cinématique conjuguant ces déplacements aux mouvements de rotation de l'arbre sur lequel est montée la came correspondante, ce sys- tème cinématique pouvant être choisi quelconque, par exemple, comme représenté, être réalisé à l'aide d'une bielle et d'une manivelle d.
Et, ayant ainsi réalisé la commande de chaque pa- lette, @
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ou bien on agence de manière telle, la section de la ca- me correspondante, que le contact soit constamment maintenu entre la came et la.palette, la section réalisant ces condi- tions étant, comme le prouvent le calcul, et l'expérience, peu différente d'une circonférence, ou bien, on constitue la came par un corps cylindrique de section circulaire et, pour compenser le jeu pouvant exis- ter entre ladite came et la palette (jeu qui, d'après ce qui vient d'être dit, est toujours faible), on établit la palette en au moins deux parties séparées par des moyens élastiques appropriés.
On conçoit que l'on réalise ainsi un ensemble tel que les palettes sont absolument soustraites aux efforts d'i- nertie, et que, par suite, on peut faire tourner les cames à de très grandes vitesses de rotation, sans cesser d'obtenir un contact parfaitement étanche entre la came et les palettes.
Bien entendu, on munit chacun des éléments dont il vient d'être parlé, de moyens propres à assurer correctement l'admission et le refoulement dans les orifices tels que e, f, moyens. que l'on peut réaliser de toute manière appropriée, par exemple à l'aide de soupapes ou de tiroirs, agencés, de préfé- rence, de manière telle (en ce qui concerne, tout au moins le refoulement), que le fluide soit comprimé adiabatiquement dans sa course de refoulement, ce pour quoi on ne libère les orifi- ces de refoulement qu'au moment où la pression de refoulement dans le corps cylindrique est à peu près égala à celle ré- gnant dans la canalisation de refoulement.
Toutefois, on a recours, de préférence, à la dispo- sition suivante, susceptible, le cas échéant, de s'appliquer isolément à toute pompe du genre en question comportant au moins deux éléments constitués chacun par un corps cylindri- que, une came et une.palette.
Suivant cette disposition, on fait coagir avec lea deux susdite éléments, un tiroir
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rotatif agencé de manière à assurer successivement le refou- lement de chacun de ces éléments que l'on fait fonctionner de manière telle que la course de refoulement de l'un commen- ce lorsque la course de refoulement de l'autre se termine.
A cet effet par exemple, on juxtapose deux éléments;, et on conjugue les mouvements respectifs de leurs cames, par exemple à l'aide de roues d'en- grenage g, h, i, j, de manière que lesdites cames tournent à la même vitesse, de sorte que, si on place correctement les orifices, d'admission et de refoulement), le fonctionnement de l'ensemble puisse être tel que les courses de refoulement des deux éléments se succèdent l'une à l'autre comme il vient d'être dit;
on dispose le tiroir rotatif k sur un conduit commun formant glace et comportant deux lumières (ou deux groupes de deux lumières) reliées aux orifices de refoulement res- pectifs f des deux éléments;, et situées, par exemple, à 90 l'une de l'autre sur la périphérie de ladite glacer enfin, on fait comporter audit tiroir deux Passages 11 12 disposés à 180 l'un de l'autre;, et on le fait tourner à une vitesse moitié de celle des cames:, dans le cas représenté (ou à une vitesse supérieure ou inférieure suivant la dispo- sition des orifices de la susdite glace)o
Avantageusement:
, ainsi que représenté, on fait tourner les cames en sens inverse l'une de l'autre, ce qui permet de disposer les orifices de refoulement f, de part et d'autre d'un plan médian séparant les deux éléments, et d'é- tablir l'axe du tiroir k dans ce même plan..
On peut ainsi obtenir un ensemble réalisant un en- combrement réduit:, et très facile à exécuter. On conçoit, en effet, que l'on peut aisément constituer cet ensemble en trois pièces venues de fonte, dont une pièce médiane dans laquelle on peut ménager la glace du tiroir et deux moitiés de corps cylindriques, et deux autres pièces semblables dans lesquel-
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les on peut aléser les deux autres moitiés des corps cylindri- ques, ces deux pièces venant s'ajuster sur les premières suivant les plans A1A2, Bl B2.
Quel que soit le mode de réalisation adopté, on ob- tient un ensemble dont le fonctionnement a été suffisamment indiqué pour qu'il soit inutile d'insister à son sujet, et qui présente, sur ceux déjà existants, de nombreux avantages, notamment, dans le caa des pompes, celui de permettre une vitesse très élevée des cames du fait que les palettes ne sont pas soumises aux forces d'iner- tie, celui, par suite, de permettre de réduire l'encombrement des pompes ainsi établies, et de les rendre particulièrement applicables à l'aviation, celui de permettre d'obtenir un débit régulier et sensi- blement proportionnel au nombre de tours, celui de pouvoir s'appliquer à toutes sortes de fluides, celui de donner lieu à une usure faible des extrémités des palettes,, et celui d'être d'une exécution aisée,
ainsi qu'indiqué plus haut.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à. celui de ses modea d'application non plus qu'à ceux-des modes de réalisation de ses diverses parties ayant plus spécialement été indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les va- riantes, notamment: celles où chaque machine comporterait plus de deux élé- ments, ce qui permettrait d'obtenir plus de deux refoulements par tour, ces différents éléments étant groupés de toute ma- nière appropriée.