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"PERFBCTI#NmmTS AUX Pilez
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La pr-ésen.te1mfenUonÜ"Ü!1ué:r:ue d/;j Á"e:r:!ec.'&.ionne- mentsaux pilons et son but est,, d'une façon générale, la réalisation d'un pilon de construction rigide fonctionnant avec une très grande précision de conduite facile et pré-
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cise, et rendant pratiquement impossible toute fausse man 0 eu... vre pouvant blesser l'opérateur
Les pilons sont très utilises pour la production de pièces matricées qui exigent que la conduite du pilon soit effectuée de façon à frapper un coup convenable et pré- cis, à éviter que le marteau ne ballotte et qu'il ne frappe
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un second coup après rabondisseraentp ce qui détériorerait les empreintes de la matrice.
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Les pilons du type que l'invention concerne compor- tent un socle ou chabotte, des colonnes -verticales montées sur ce soole, une traverse porte cylindre disposée sur l'extrémité supérieure de ces colonnes un cylindre monté sur cette traverse et muni d'un piston et d'une tige de piston passant dans des paliers ménagés dans la traverse, et reliée au marteau dont le mouvement vertical se trouve guidé par des paliers en prise avec les colonnes verticales,, Pour permettre l'introduction du fluide sous pression, de préfé- rence de l'air comprimé, dans le cylindre en dessous du piston,
on a prévu des moyens avec mécanisme de distribu- tion comportant un tiroir d'admission et un tiroir actionné à la main se manoeuvrant pour faire pénétrer le fluide sous pression dans le cylindre afin de soulever le marteau, ou bien pour faire échapper cefluide afin de laisser re- tomber ce marteau.
Un des buts de l'invention est la réalisation d'un mécanisme d'entraînement actionné par fluide sous pression, de préférence soumis à la pression du fluide dans le cylindre lorsque l'on fait monter le marteau9 destiné à. manoeuvrer le tiroir, des moyens actionnés à la main commandant cemécanisme d'entraînement Un autre but de l'invention est la réalisation de moyens permettant d'admettre le fluide au mécanisme d'en- traînement seulement lorsque le marteau est soulevé à une hauteur déterminée au-dessus de la chabotte.
L'invention a également pour but la réalisation de moyens de commande du mécanisme d'entraînement pouvant être actionné à volonté par une pédale ou par des moyens nécessitant l'usage des deux mains de l'opérateur pour pro- voquer la chute du marteau,
L*invention a encore pour but la réalisation de moyens destinas à prévenir une fausse manoeuvre du mé- canisme actionnant le tiroir qui provoquerait la répétition du coup,
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Un autre but important de l'invention est la réa-
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lisation d'un tiroir comroandant l'arrivée du fluide sous pression dans le cylindre, tiroir pourvu de coussinets anti- friction empêchant le grippage de ce tiroir qui est soumis à une pression élevée;
un autre but est la réalisation de moyens démener à ces coussinets et au tiroir lui-même,
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un lubrifiant destiné à saurer la liberté de leur fnc tionnement et à former des moyens d' obturation à l'huile pour cee tiroiro
L'invention a de plus pour but la. réalisation de moyens permettant de régler avec précision la hauteur de chute du marteau afin de frapper des coups uniformes, ainsi que de moyens permettant de régler avec précision la @ forcedu coup frappé par le marteau.-
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i'invention vise de plus la rea.lis8.ti on d'un mé- oani sme nouveau de retenue du fluide:, disposé entre l'arri- vée du fluide sous pression at le tiroir de distribution;
ce mécanisme est destiné à prévenir la chute intempestive du
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marteau par suite d'arrét dans l'arrivée diz fluide sous pression ou de réduction trop forte de cette arrivée.
Un autre but de l'invention est la. réalisation d'un mécanisme à soupape de retenue réglant le volume du fluide fourni au cylindre, afin d'empêcher la montée exagérée du marteau et des détériorations à la traverse supportant le cylindre,
L'invention vise également la. réalisation d'un
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pilon construit de façon à ce qu%il soit pourvu de moyens gui- dant le marteau avec précision et l $ empcb&1t de ballotter sous l'effet du choc.
Linvention vise encore la. réalisation de moyens nouveaux de fixation de la tige de piston au marteau, évitant
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un contact métal-sur-métal entre ce marteaMet cettejbigj## et réalisant en fait un joint universel empSenaiB-t la trans<* mission d'efforts provoquait des coincements. aux paliers. gui-
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dant le marteau sur lescolonnes.
L'invention a aussi pour but la réalisation de moyens nouveaux,, faciles à enlever, de fixation du marteau à la tige de piston,
L'invention prévoit également la réalisation d'un dispositif rigide perfectionné de fixation du cylindre à sa traverse, supprimant les chances de briser ou de fendre ce cylindre! ainsi que celles de fuites de fluide sous pres- sion se produisant sur le cylindre.
L'invention prévoit de plus la réalisation d'une tête de piston nouvelle pourvue de moyens permettant de la fixer à la tête de piston plus solidement qu'on ne l'a fait jusqu'ici.
L'invention prévoit en outre la réalisation d'un nouveau chapeau de cylindre établi de façon à emptcher que l'huile ne soit expulsée du cylindre tout en permettant à l'air d'être refoulé de l'extrémité su- périeure du cylindre pendant la course ascendante du pis- ton; ce chapeau empêche de plus la projection du piston en dehors du cylindre au cas où-ce piston viendrait à se détacher de sa tige, cette tige à se briser, ou bien le mar- teau à s'en séparer.
Un autre but de l'invention est la. réalisation de moyens nouveaux pour soutenir le marteau à une certaine hauteur au-dessus de la chabotte afin de permettre l'assem- blage ou leremplacement desmatrices. un autre but très important de l'invention est la réalisation de dispositifs de sûreté destinés à prévenir effectivement les fausses manoeuvres et à protéger l'opé- rateur contre les accidents.
D'autres avantages et particularités de l'inven- tion ressortiront de la description qui va en être faite avec référence au dessin annexé représentant schématiquement et à titre d'exemple une forme de réalisation de l'invention.
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Sur ce dessin :-
La figure 1 est une vue en élévation latérale d'un marteau-pilon suivant 1 invention
La figure 3 est une vue de détail à plus grande échelle partiellement en coupe:) représentant le montage du marteau sur les colonnes, les moyens préférés de fixation du marteau sur la. tige de piston,, et les moyens de retenir le marteau suspendu, et représentant également le mécanisme manoeuvré par le marteau pour actionner un des tiroirs de commande d'admission d'air dans le cylindrée
La figure 3 est une vue de détail, -en coupe ho- rizontale, représentant le mécanisme de sustentation du marteau suspendu au-dessus de la chabotte et, en traits pointillés, ce dispositif de sustentation en position de re- pos.
La figure 4 est une vue de détail, partiellement en coupe, représentant la manière que l'on peut utiliser pour relier la. têtede marteau au marteau et pour l'en séparer..
La figure 5 est une vue en coupe verticale, à plus grande échelle), représentant le cylindre et sa tra- verse de support, ainsi que le mode de montage et de fixa- tion rigide de ce cylindre sur ces moyens de support et en plus représentant en coupe une tête de piston nouvelle et les moyens utilisés comme garniture du piston. Sur ce des- sin, les parties interrompues indiquent que le cylindre est de bien plus grande longueur que l'on ne peut le représenter sur la planche.
La. figure 6 est une coupe horizontale à travers une partie de la traverse-porte-cylindre et le bloc. de tiroir et les tiroirs, montrant la façon dont s'effectue l'introuduc- tion dans le cylindre du fluide sous pression, les tiroirs d'admission et de distribution étant représentées en posi- tion d'admission du fluide dans le cylindre lorsque le mar- teau repose sur la chabotte et au cours de son mouvement as-
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cendant.
La figure 7 est une vue de détail en coupe ho- rizontale par le bloc de tiroirs, analogue à celle de la figure 6 et représentant les tiroirs d'admission et de distribution dans la position qu'ils ont lorsque le marteau est soulevé prêt à tomber.
La figure 8 est une vue en ccupe horizontale du bloc de tiroirs montrant la position des tiroirs au moment où. le tiroir de distribution est déplacé pour per- mettre la descente du marteau.
La figure 9 est une vue en coupe transversale du bloc de tiroirs et des tiroirs représentant ces derniers dans la. position qu'ils occupent au cours de la, chute du marteau et avant que le tiroir de distribution ne soit tourné dans la position de la figure 6 pour admettre le fluide sous pression dans le cylindre lorsque le marteau frappe un coup, et par là pour continuer à le soulever lorsqu*il rebondit sur la chabotte.
La figure 10 est une vue de détail à plus grande échelle prinoipalement en coupe verticale, représentant les tiroirs d'admission et de distribution pourvus ,de coussinets anti-friation avec moyens de graissage de ces coussinets et tiroirs; elle représente également la nouvelle -forme de clapet de retenue monté sur l'arrivée du fluide sous pression dans la, conduite ménagée dans le bloc de ti- roirs.
La figure 11 est une vue partielle, à plus grande échelle et en coupe transversale* du tiroir de distribution représentant la lumière agrandie pratiquée dans ce tiroir et communiquant avec l'échappement,,
La figure la est une vue de détail. partiellement en coupe verticale, représentant le robinet à boisseau ré- glant la vitesse de l'échappement et par là la puissance du coup.
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La, figure 13 est une vue, principalement en plan et, partiellement en coupe vertioale, représentant le méca-
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nisme d'entraînement du marteaup actionné bar fluide sous pression, et ses moyens de commandée
La figure 14 est une vue en coupe transversale
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du tiroir d'admission du mécanisme d'entralnenent, suivant la ligne 14-14 de la figure 13.
La figure 15 est une vue de détail à plus grande échelle , principalement en coupe verticale, d'une variante de la soupape de retenue de la conduite d'admission, é- tablie spécialement pour les pilons pour travaux dura,
La figure 16 est une vue en perspective du pilon
La figure 17 est une vue de détail à plus grande échelle, principalewent en plan, représentant un dispositif
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de sûreté empêchant les fausses manoeuvres du mârteaus, dispositif monté sur le support de guidage de la tige du ti- roir de distribution,
La figure 18 est une vue de détail, à plus grande
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échelle et en élévation 1+tér@lep de ce dispositif.
Le pilon représenté sur le dessin, et qui constitue
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une forme préférée de réalisation de l'invention. est spé-cia- lement établi dans le but à'obtenir,au moyen de matrices,, un travail de précision tel que l'emboutissage et le matriçage de pièces d'orfèvrerie et d'autres articles métalliques sur lesquels on produit des dessins délicats,
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Ce pilon comporte un soo-le massifs, ou c.botte 1 pourvu d'un porte-matrice un maxtequ a dans lequel est pria.- tiquée une cavité 4 appropriée pour reoeevoir la. ma-trice au- périeure (voir figure 2), et pourvu de paliers inférieurs et Supéxieuria à et 1 faisant saillie 1&térslenen%, très dear- tés les uns des autres et montés de :
Êagon à pouvoir coulisser sur des colonnes cylindriques en acier 1 usinées avec-. l1r.âci.- sion et dont les extrémitée inférieures sont fixées solidement
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dans la- chabotte tandis que leurs extrémités supérieures sont reliées entre elles par une traverse métallique ro- buste supportant le cylindre. Des étais ± dont les extrémités supérieures sont reliées à cette traverse et les extrémités inférieures sont solidement fixées à la chabotte, servent à assurer la stabilité de l'ensemble et à empêcher les vibrations latérales au cours du fonctionne- ment du pilon.
, Le cylindre, monté sur sa. traverse de support 8, est pourra d'un piston avec tige reliée au marteau, et des moyens permettant l'admission de fluide sous pression dans le cylindre afin de faire monter le marteau, et l'échappement de ce fluide pour que le marteau puisse retomber, de la. façon habituelle dans les pilons à simple effet, mais l'in- Tentiez réalise des dispositifs spéciaux servant à assurer la précision des mouvements du marteau ainsi qu'à.
permettre de commander facilement et avec précision ces mouvements, ainsi qu'on l'expliauera ci dessous plus au long, 'On des buts importants de l'invention est de réali- ser des moyens permettant de guider avec précision les mou- vements verticaux du marteau et d'éviter le ballottement de ce dernier sous l'effet du choc,Suivant l'invention, on atteint ce but au moyen des éléments .µ. et 1 montés de part et d'autre sur des colonnes 2.usinées avec précision, et pourvue de coussinets spéciaux établis de façon à maintenir un ajustage parfait permettant aux paliers de coulisser sur les colonnes.
On obtient ce résultat en alésant chacun des éléments 5 et 6 depuis leurs extrémités supérieures et en descendant presque jusqu'à leurs extrémités inférieures, et en garnissant cet alésage d'un manchon métallique 10, de préférence en un alliage de bronze pour grandes vitesses, l'extrémité inférieure de ce manchon appuyant sur l'épaule- ment 11 de la bride annulaire ménagée au bas de l'élément .
Cette bride empêche le déplacement du manchon sous l'effet
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des vibrations,du marteau et de plus par suite des vi-
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brations répétées tasse le métal du manchon de façon à maintenir un ajustageparfait permettant aux élémentsde cou- lisser sur les colonnes.
En vue d'assurer davantage la. précision des mou- vements du marteau ainsi que de prévenir les possibilités de Coinçage des paliers on dispose entre le marteau et la tige de piston, une liaison souple évitant un contact métal.**' sur-métal entre ces organes et constituant en fait unjoint universel permettant au marteau de se mouvoir librement sur
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les colonnes sans qu'il se produise de eoingage par suite de désaxage du piston par rapport aux mouvements verticaux du marteau. pans la forme préférée de réalisation (voir fige 2), le marteau est pourvu, en son milieu entre les colonnes,
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d'une cavité verticale la descendant profondément depuis la face supérieure du marteau dans le corps de ce manteau.
Il est désirable d'ajuster un manchon cylindrique 13 dans cette cavité.. L'extréfjiité inférieure de la'tige de piston 14
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forme une bride li de diw#tre inférieur à celui du manchon Il* On interpose,entre la faceinférieure plate de l'ex- trémité à bride du piston et le fond de la cavité de
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façon qu'elle se trouve axialement en contact avec Qette extrémité du piston, une masse de substance flexible 16 telle que du caoutchouc. de préférence en forme de sphère et sans qu'elle remplisse latéralement la cavité,> une série de rondelles 1'?. en substance fibreuse, est interposée entre la face supérieure de l'extrémité à bride 15 de la tige de piston et un bloc de retenue 18.
et forme un joint uni
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versel de support entre la tige et son piston,, ae qu évi%e un contact métal-sur-métal entre la tige de piston et le marteau, Cette liaison est disposée pour amortir les chocs résultant de la chute et de la montée du maxteau de façon
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à diminuer les possibilités d*éorouiss8tge de la tige de pis- t on,
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Un dispositif nouveau permet de fixer de façon amovible le bloo de retenue 18 au marteau. Dans la forme préférée de réalisation représentée, la paroi de la cavité ménagée dans le marteau est pourvue d'un alésage 19 descendant à partir de la face supérieure du marteau, et la partie inférieure de cet alésage est pourvue d'un lo- gement latéral ou cavité 20 formant un siège pour le bloc de retenue 18.
Le bloc de retenue 18 est, en forme générale, rectangulaire avec coins cintrés 21 diamétralement opposés permettant d'introduire de bloc de retenue dans la cavité
19,comme représenté en traits pointillés sur la figure 4 et de le faire tourner d'un quart de tour dans le logement
20, comme représenté en traits pleins sur cette figure 4, de facon que les extrémités du bloc de retenue se trouvent prises dans ce logement 20 et que ce bloc de retenue soit maintenu solidement dans l'intérieur du marteau.
Pour empê- cher le déplacement du bloc de retenue, un trou , de pré- férence aonique, descend de la facedu marteau pour inter- secter la paroi extérieure du logement 30, et le bloc de retenue 18 est pourvu d'un logement 23 s'aj outant au tron pratiqué dans la/paroi de la cavité pour recevoir une goupille conique 24 qui, lorsqu'elle est enfoncée, bloque en position le bloc de retenue. L'extrémité supérieure de cettegoupille 24 est cylindrique et pourvue de filets pour recevoir un écrou-extracteur 25 qui, lorsqu'on le fait tourner dans le bon sénat retire facilement la goupille conique et permet ainsi de faire tourner et d'extraire le bloc de retenue.
La tige de piston 14 traverse avec jeu des ouver- tures appropriées ménagées dans la traverse portant le cy- lindre et dans le bloc de retenue, et est reliée, à son extrémité supérieure, à son piston à mouvement alternatif dans le cylindre vertical porté par la traverse 8,et est ac- tionné, pour soulever le marteau, par du fluide sous pression
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admis dans le cylindre en dessous du piston.
Dans les pilons de modèles courants, la liaison entre l'extrémité inférieure du cylindre et sa. traverse de support est établie de telle façon que les vibrations du cylindre, provenant du mouvement de va-et-vient ainsi que du choc du marteau, causent des fuites au cylindre et, dans beaucoup de cas, la rupture de ce cylindre,
Un but important de l'invention est la, réalisation d'un dispositif nouveau de montage du cylindre sur sa. traverse, dispositif évitant les vibrations et les fuites sur le cylindre du fluide sous pression; l'invention vise également la réalisation d'un chaPeau de cylindre empêchant l'expulsion de l'huile par l'extrémité du cylindre pendant la c ourse du piston;
elle a encore pour but la réalisation d'un dispositif empêchant la projection du piston hors de l'extrémité supérieure du cylindre en cas de séparation de la tige de piston de celui-ci)) ou de rupture de cette tiged
Une cavité cylindrique 26 descend, de la partie centrale de la surface supérieure de la traverse 8, assez profondément dans le corps de la, traverse, et le cylindre 27 est établi de façon à descendre, de préférence, près du fond de cettecavité 26.
Il est désirable que le cylindre soit de construc- tion spéciale avec partie inférieure 28 de se. paroi s'ajus- tant dans la paroi de la cavité 26, et partie 29, d'épaisseur légèrement plus forte, disposée au dessus de cette cavité avec filetage sur la périphérie, et avec une partie supérieure unie 30 qui peut avoir la même épaisseur que celle de la par- tie la plus forte de la partie filetée 29.
Pour renforcer la liaison entre la partie inférieure du cylindre 27 et sa traverse de support 8, on monte un man- chon large et robuste 31 s'ajustant de façon serrée sur le cylindre; l'extrémité inférieure de ce manchon se termine par une bride 31 faisant saillie latéralement et fixée par des
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boulons robustes appropriés ;, sur la traverse 8, une garni- ture en substanr-e fibreuse étant interposée entre la bride J5L et la. traverse a afin d'empêcher les fuites de fluide sous pression par le joint. Il est désirable de munir la partie inférieure de ce manchon de filets se vissant dans les filets 29 du cylindre. L'extrémité supérieure du manchon
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3l est .pourvue d'un alésage avec paroi filetée 34.
Une garniture 35 est disposée entre l'extrémité inférieure de
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le cavité formée par l'alésage et un presse-étoupe 36 s'a- justant sur le cylindre et ayant son filetage en prise avec les filets , le presse étoupe refoulant fortement la garniture 35 c ontre la paroi du cylindre de façon à supprimer toute possibilité de fuite de fluide sous pression entre le cylindre et le manchon.
L'extrémité supérieure du manchon 31 est, de pré-
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férence,, pourvue d'une bride l faisant saillie latérale- ment et servant de points d'attache ., des tirants qu dont l'extrémité supérieure est reliée 1:;, un chapeau 39 reposant sur l'extrémité supérieure du cylindre 39. Les tirants 38 sont pourvusd'écrous approprieset permettent, lorsqu'ils sont sous tension, de serrer fortement le chapeau contre le cylindre et, par suite, d'augmenter la rigidité de l'ensemble.
Il est désirable de pratiquer, dans le dessous
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¯du chapeau 39 une cavité cylinari que recevant l'extrémité supérieure du cylindre 27,et la partie centrale de ce cha- peau est pourvue d'une ouverture 40 servant de dégagement pour permettre l'échappement de l'air de la partie supé-
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rieure du cylindre lorsque le piston niont0g ce qui évite la, a ont r epr e a si on La partie du chapeau si trouvant à. l'intérieur du cylindre est., de préférenae. conformée de façon à présenter une paroi 41 incurvée vers le bas descendant sur une longueur considérable depuis la paroi du cylindre et formant une
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c.h1cMe qui empêche la projection de l'huile du cylindre et
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lui permet d'y retourner tout en laissant l'air s'échapper par l'ouverture centrale,
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Le chapeau Ai.
est de forte seati on, est relié- de façon rigide à la tràverse-porte-aylinàre, et est disposé de façon à empêcher la projection du piston hors de la par-
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tie supérieure du cylindre dans le cas su. Ge piston se séparerait de sa. tige ou bien si cette tige venait se rompre, Plusieurs lumières de forte section sont prati-
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quées dans la paroi du cylindre eudelà. de l'extrémité de la course normale du piston pour permettre 18 échappement rapide du fluide sous pression hors du cylindre lorsque le piston dépasse ces lumières;, ce qui réduit suffisamment la pression sur le piston pour éviter des détériorations sé- rieuses au chapeau en cas dupture de la tige de piston ou au cas où elle se séparerait de son piston.
L'invention prévoit également la réalisation d'un
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joint étanche perfectionné disposé à leextrémité inférieure du cylindre pour empêcher les fuites de fluide sous pression par le coussinet de la tige de piston ménagé dans la traverse
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86 Dan;, la forme de réalisation représentée iai, 1 extrémité inférieure du cylindre est placée à.
une faible distante au-dessus de l'extrémité inférieure de la cavité aménagée
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dans la traverse 8 Une garniture L3 en substanee fibreuse et en U, est disposée à l'intérieur de la partie de la cavité placée au dessous du cylindre, sa paroi extérieure 44
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étant retenue par 1< oearoi de la càvité, et sa paroi annulai- re intérieure 45 étant en prise avec la tige de piston+
Par suite de cette disposition le fluide sous pres- sion admis dans le cylindre tend à faire dilater la. garnitu- re fibreuse en U dont il presse la paroi intérieure 45 en
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contact et serré avec la tige de piston.
et la mç3,ilitient ainsi, ce qui empêche les fuites de fluide sous pression le long de la tige de piston.. Il est évident que le cylindre
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peut se prolonger ju scu' à l'extrémité inférieure de la. ça.-
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vite,, auquel cas la paroi extérieure 44 de la garniture sera retenue par la paroi du cylindre.
'Un autre but de l'invention est la réalisation d'un neuveau dispositif de piston.
En construction courante, l'extrémité supérieure de la tige de piston est de diamètre réduit afin de présen- ter un, épaulement sttr lequel on dispose une rondelle, la garniture du piston étant serrée entre cette rondelle et la tête de piston qui a la forme d'un manchon et a son extrémité supérieureen prise, au moyen d'écrous, avec l'extrémité de la tigede piston.,
On a constaté que, dans des dispositions de ce gen- re les chocs provenant des coups répétés du marteau font jouer le manchon et desserrent les écrous, La tige de piston suivant l'invention est établie de façon à empêcher la. tête de prendre du jeu sur la tige de piston,
Dans la forme de réalisation préférée représen- tée ici,
1'extrémité supérieure de la tige de piston est pourvue d'une partie 46 de diamètre réduit, légèrement co- nique, se terminant par une partie filetée 47. La tête de piston est constituée par un manchon long 48 s'ajustant sur la partie 46 de la tigeavec facecirculaire plateappuyant sur l'épaulement ménagé à l'extrémité inférieure de la partie à diamètreréduit dela tige. La face interne du manchon peut ttre conique en partant de l'épaulement. La facesu- périeure de ce manchon est pourvue d'une cavité annulaire périphérique 49 rec evant la bride horizontale d'une garni- ture annulaire 50 dont la branche verticale s'ajuste sur la paroi du cylindre et se met en prise avec elle.
Un manchon
51,de diamètre presque égal à celui du cylindre, s'ajuste en'coulissant sur le manchon 48 et se prolonge légèrement au-dessus de 1'extrémité supérieure de ce manchon 48 de la tête de piston. Un disque, ou rondelle 52,appuie sur l'ex- trémité supérieure du manchon 51 et les éléments sont serrés
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ensemble au moyen d'un écrou 53 se vissant sur la. partie filetée de a tige de piston qui est elle-même empêchée
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de tourner par un écrou fendu de blocage Ii pourvu d'oreil- les serrées ensemble par un boulon M, ]Da raison de cette disposition, on réalise une tête de piston dont les éléments ne prennent pas de jeu sous l'effet des chocs provenant des coups du marteau.
Cette disposition est toutefois éta- blie de façon à permettre le montage ou le remplacement
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faciles.es garnitures lorsqu'elles sont usées,,,
Un des buts les plus importants de l'invention est la réalisation de moyens nouveaux permettant de régler l'introduction du fluide sous pression dans le cylindre afin de soulever le marteau,, en même temps que de moyens perfectionnés permettant l'échappement de ce fluide en dehors du cylindre asfin de laisser retomber le marteau,
Dans la disposition représentée, on admet le flui-
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de dans le cylindre au moyen d'un conduit 6 qui est, de préfé- rence, ménagé dans la traverse-parte-cylindre A et, partant du cylindre dans la longueur de l'un des bras de la traverse, communique à son extrémité extérieure,
avec un raccord 57
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d'un conduit d'admission .w1 Qppartenunt à, une boftc de distribution ou bloc e fixé solidement, aiu moyen de boulons 60, à. des brides ménagées sur l'extrémité de la traverse (fig. 6). Le conduit est pourvu d'un raccord d'échoppe"' ment 61 qu'il est désirable de placer sur la même ligne que le raccord 57 allant au cylindre;
, de façon que le fluide sous pression au cours de l'échappement,, s'écoule plue li- brement du cylindre étant en ligne droite qu'il ne le fe-
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rajLt si la lumière d'échappement se trouvait disposée angu- lairement par rapport à là lumière communiquant avec le cylindrée L'extrémité opposée du conduit communique avec une lumière d'admission par laquelle lé fluide sous pression, de préférence de l'air est amené par un tuyau 63 (voir figure 10) . Une soupape de retenue 64 est montée sur l'admission afin d'empêcher la sortie brusque du fluide soua
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pression en dehors du cylindre et la chute rapide du mar- teau en résultant en/cas de manque de pression dans la canalisation d'amenée.
L'alimentation du cylindre en fluide sous pression, et son échappement sont commandés par un tiroir de distribution et l'écoulement du fluide sous pression élans le conduit 58 de l'admission au tiroir de distribution, réglé par un tiroir d'admissin 66 disposé entre l'admission du fluide sous pression et le tiroir de distribution,
Un but très important de l'invention est la réalisation de moyens actionnés par le fluide sous pression fourni au cylindre, pour actionner le tiroir de distribution conjointement avec des moyens actionnant le tiroir d'admis- sion dans 1' ordre voulu pour assurer une commande facile et précise des mouvements du marteau,,
Les tiroirs d'admission et de distribution peuvent avoir toute forme désirée et être actionnés de toute manière appropriée permettant de remplir les fonctions décrites ici,,
Dans la forme préférée de réalisation de l'in- vention décrite ici, les tiroirs d'admission et de distri- bution sont de forme cylindrique verticale et sont montés de faucon à pouvoir tourner, dans le bloc à tiroirs 59.
Le tiroir de distribution 65 est pourvu d'une lumière 67 le traversant diamétralement, et d'une lumière latérale 68 disposée à angle droite. La lumière 67, lorsqu'elle se trouve sur la. même ligne que le conduit 58 , admet le fluide sous pression au cylindre par la lumière latérale 68 lorsqu'elle se trouve dans la position représentée sur les figures 6 et 7.
Lorsque l'on fait tourner le tiroir de 90 , on empêche l'arrivée du fluide du conduit 58, et la lumière 67 traversant le tiroir diamétralement établit la communication entre le conduit 56 venant du cylindre, et la lumière d'é- chappement,et permet l'échappement du fluide contenu dans
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le cylindre directement par cette lumière d'échappement.
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En. vue de faciliter cet échappementp on agrandit la lumière 67,de préférenceen l'allongeant pour lui donner une forme sensiblement elliptique,, comme représente sur la.
figure 11,
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et la lumière d'écnappement 61 ménagée dans le blocs, .est agrandie de façon que la surface de sa section trans- .versa.le ait au moins la même valeuro Il 'est désirable de réaliser des moyens de ré- glage de la vitesse d'échappement du fluide sous pression en dehors du cylindre et, par suite,,, la puissance du coup , frappé par le marteau.. L'invention arrive à ce résultat en utilisant un conduit d'échappement en forme d'ajutage 71
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vissé dans le bloc à tiroirzi59 (voir figo 6), et muni d'un robinet cylindrique L bci sseu 1a traversé par une lumière disposée a.n;ulairement de préférence en forme de rectangle ou de losange (voir figure la).
Par suite de cette diaposi- tion, on peut régler le robinet d$échappement de façon à laisser, pour l'échappement du fluide sous pression9 toutela surfacedésirable à la. section transversale et,
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comme de juste, la vitesse de descente du iB8trte&u dépend de la vitesse à laquelle s'échappe le fluide sous pression, Le robinet c ouxme représente sur la figure 12, est de forme cylindrique et traverse l"8tju'tage 7 son extrémité inférieure est pourvue d'un carré 74 en prise avec une douille 7 montée sur une tige verticale de manoeuvre 76 dont l'extrémité inférieure tourne dans un bossage 77 ménagé sur le bâti et est pourvue d'un levier de manoeu- vre 78 permettant de faire tourner le robinet.
Les raccords
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74 et 7 disposés entre le robinet et la. tige 26 ont une souplesse suffisante pour éviter le grippage du robinet pou- vant se produire sous l'effet du fonctionnement de 1'appareil on a prévu des moyens appropriés permettant d'ac- tionner le tiroir d'admission et celui de distribution dans l'ordre voulu pour commander les mouvements du marteau.
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Ces moyens ont été, jusqu'ici,, purement mécaniques,, L'inven- tion prévoit des moyens actionnés par du fluide sous près** sion pour la commande des tiroirs de manasuvrep Le tiroir d'admssion 66, qui est également un robinet tournant vertical est muni d'une lumière 79 le traversant diamé- tralement et servant à établir la communication entre l'ad- mission et le tiroir de distribution, ainsi que d'une lu- mière latérale 80 établissant la communication avec la partie du conduit 58 placée entre le tiroir d'admission , et celui de distribution.
Le tiroir d'admission est pourvu en son milieu d'un orifice axial 81 descendant au-dessous de la lumière diamétrale 79 et conduisant b. une lumière la- térale 82 communiquant avec un conduit 83 pourvu a'un tuyau 84 partant de là pour fournir du fluide au mécanisme actionnant le tiroir de distribution,, Il est désirable que la disposition des lumières 79 80, et dans le tiroir d'admission soit établie de façon que le fluide sous pres- sion fourni au mécanisme actionnant le tiroir de di stri bu- tion soit prélevé seulement sur celui provenant du cylindre et non sur la. canalisation d'alimentation.
Le mécanisme actionnant le tiroir d'admission est établi de façon que, lorsque le marteau se trouve soulevé à -hauteur déterminée, le tiroir de distribution 66 soit . tourné -dans une position interrompant la communication en- tre le tuyau d'amenée et le tiroir de distribution, comme représenté sur la figure 7.
On prévoit de préférence un by- pass 85, commandé par une soupape à pointeau 86, contournant le tiroir d'admission 66 afin de fournir au cylindre du flui- de sous pression pour compenser les fuites et maintenir ainsi le marteau soulevé, ainsi que pour assurer l'arrivée de fluide sous pression au mécanisme actionnant le tiroir de distribution qui. sera. plus loin décrit plus au long,
On a constaté, dans les pilons antérieurs pourvus de tiroirs cylindriques d'admission que le fluide à forte
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1 - .1 ..-.1- 1- , rl c l),Ij.rt eS
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portantes du tiroir, ce qui augmente les frottements entre les tiroirs et ces parties frottantes, et que la pression la-
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térale du fluide contre les àroim fait gripper, ces derniers.
Un autre but important de l'invention est la réali-: sation d'un tiroir nouveau avec parties frottantes anti- friction, dans laquelle l'étanchéité entre le tiroir et ses parties frottantes est obtenue par l'huile. Etant donné que la disposition s'applique aussi bien au tiroir d'ad- mission qu'à celui de distribution, la description de l'un de ces tiroirs s'appliquera aux deux.
La disposition préférée utilisée pour ces paliers est représentée sur la figure 10. sur laquelle le corps 87 du tiroir est en une seule pièce et est pourvu d'une tige cylindrique 88 dirigée vers le bas, et d'un bossage cylin-
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drique 89 dirigé vers le hauto Les coussinets à billes.in- férieurs et supérieurs 90 et sont disposés respectivement entre le. tige e 88 et le bossage e 8 et un manchon ou douille Ü du '.tiI\,Q1b,..
Ces coussinets à billes. sont ajus- tés serrés à l'intérieur du manchon tandis que le corps du tiroir est d'un diamètre très légèrement inférieur, d'environ deux centièmes de millimètre ce qui laisse un jeu suffisant pour permettre au tiroir de tourner libre- ment, et un ajustage suffisamment serré pour permettre à
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l'huile fournie au tiroir de former obturatione La partie inférieure de l'alésage pratiqué dans le bloc à tiroirs est fermé par un tampon 93,9 tendis que leextr6m:tté supérieure de cet alésage est pourvue d'un chapeau creux 94 vissé dans
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la paroi de l'alésage et formant un réservoir 95 pour le lubrifiant.
Il est désirable que le diamètre de la.- shë-mbre ménagée dans le chapeau soit prévu de façon que l"huile alimente directement les coussinets à billes supérieurs et s'écoule, de ces c nu ssinet sg entre le aorBa du tiroir et le manchon. Un canal vertical 96,pratiqué dans le corps du tiroir va du chemin de roulement à billes supérieur au
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chemin inférieur, ce qui permet d'amener le lubrifiant au coussinet à billes inférieur. L'extrémité inférieure ,de la tige de tiroir 88 est reliée de façon élastique à la tige de commande 97 au moyen d'une clavette 98 Placée dans des mortaises se faisant vis-à-vis pratiquées dans les , extrémités voisines de la tige du tiroir et de celle de commande. Un manchon 99 entourant cetteliaison, est monté dans un support approprié 100 fixé au bloc à tiroirs.
Ainsi qu'on l'a mentionné plus haut, le tiroir d'admission est établi de la même façon et sa tige est reliée à une tige de commande 101 de la manière qui vient d'être décrite,,
Une particularité très importante de l'invention consiste, ainsi qu'on l'a signalé plus haut, en des moyens . actionnés par fluide sous pression pour la commande du tiroir de distribution.
Le dispositif préféré pour remplir ce but est celui représenté sur la figure 1, et en détail sur la figure 13, et comporte une plaque 102,montée sur une saillie sur le socle 1 du pilon; formant partie intégrante de cette plaque et faisant saillie au-dessus d'elle), se trouve une enveloppe cylindrique 103 dont une extrémité est fermée et qui est pourvue d'un manchon ou douille en prise avec l'extrémité d'un chapeau creux 105 fixé à l'extrémité ouverte du cylindre.
La chambre cylin- drique 104 de l'enveloppe est pourvue d'un piston 106 avec garniture appropriée, monté dans le cylindre pour re- cevoir un mouvement de va-et-vient, et en prise avec ,un ressort à boudin conique 107 dont l'autre extrémité se prolonge dans le chapeau 105 et appuie contre la paroi d'extrémité de c.e chapeau, une tige de piston 108 traverse l'extrémité fermée du cylindre 103 et est pourvue d'une partie k109 plus grande et, de préférence, rectangulaire, ou reliée à cette partie qui coulisse dans des paliers mena** gés dans un support 110 monté sur la plaque 102.
Il est
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désirable quela partie109 de la tigede piston soit pourvue de butées intérieure et extérieure 111 et 112 afin
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de limiter la course du pi stona La partie 109 de la tige de piston est munie d'un goujon 113 dirigé vers le haut, qu'il est désirable de munir d'un galet anti-friction se mettant en prise avec une came à surfaceconvexe ménagée sur un bras 114 monté, et faisant saillie latéralement
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sur la tige 97 reliée au tiroir de distribution 2.!i...
Lorsque l'on introduit le fluide sous pression dans la chambre 104 le piston 16 est refoulé vers 1 ' r- rière, ou vers l' extérieur, faisant pax là mettre le goujon ll3 en prise avec le brç"s lui et l'actionnant pour faire tourner le tiroir de aistribution hors de Si:./. position normale pour noulever le marteau,, à sa. position d'échappé"* ment permettant la chute de ce marteau. Le fluide sous pres- sion ainsi introduit dans la. chambre 104 pousse le piston
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vers l'extérieur en antagonisme au ressort 10? Le cylindre 103 est pourvu d'une lumière d'échappement 115 qui,, lorsque le piston a été refoulé suffisamment loin en arrière pour la découvrir), permet au fluide sous pression de s'échopper rapidement de la chambre.
Ce cylindre est de plus pourvup près de son extrémité intérieure:, d'une lumière d'échappe-
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ment 116. plu> petite et de préférence réglable constam- ment en communication avec la chambre 104 servant à réduire
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la pression du fluide fourni à. la. chambre 104p prélevé sur la quantité de fluide sous pression du cylindre de soulè- vement du marteau, et à l'amener à la pression nécessaire
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pour acticnner convenablement le piston z du mécanisme de commande du tiroir deéchàappement et pour empêcher l'accu- mulation de cette pression da,ns la chambre 104.
après la fermeture de la soupape de mouvement,, par suite de la dilatation du fluide sous pression qui s'ytrouve,, ou par suite de fuites autour de cette soupape de mouvement, et qui pourrait actionner le piston 106 de façon à produire une
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répétition indésirable du coup. La. lumière d$échappement 116
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permet de plus, après la. fermeture dela soupape de mou- vement, l'échappement du' fluidesouspression a.vec une rapidité suffisante pour que le ressort 107 puisse ramener vivement le piston 106 à sa position normale re- présentée'sur la figure 13.
Afin de réaliser des moyens permettant de faire effectuer au tiroir de distribution un mouvement final rapide, la. tige 97 actionnant ce tiroir porte, prèss de son extrémité inférieure, un bloc 117 avec faces plates
118 et 119disposées à angle droit l'une de l'autre,, se mettant en prise avec un plongeur à ressort 120 lorsque la tige de tiroir a tourné suffisamment pour faire que le aoin formé par la rencontre des deux surfaces plates, passe par l'axe longitudinal du plongeur à ressort 120.
L'invention prévoit différents moyens de commande de l'admission du fluide sous pression dans le mécanisme décrit ci-dessus pour acti onner le tiroir de distribution; un de ces moyens consiste en une commande à pédale, et l'autre un mécanisme de commande nécessitant l'usage des deux mains pour provoquer la chute du marteau car, dans certains cas, spécialement lorsque l'on utilise de la main d*oeuvre inexpérimentée, il est désirable d'occuper les deux mains de l'opérateur afin d'éviter des accidents possibles à la main qui resterait libre.
Dans la forme de réalisation préférée repré- sentée sur le dessin annexé, le tuyau 84, communiquant avec le conduit 58 par le tiroir d'admission 66, va à un tuyau !il (voir figures 13 et 16) communiquant avec l'en- veloppe 122 d'une soupape à boisseau 13 pourvue d'une lu- mière diamétrale 124 (voir figure 14). Il est désirable d'in- terposer un manchon 125 entre l'anveloppe et la clé. Un tuyau la! va. de nette enveloppe à la chambre du mécanisme de commande de tiroir.
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La Lige 127 de la soupape 123 est pourvue d'un arbre 128 relié, par l'intermédiaire d'une bielle 1292 (voir figure 1), à une pédale 130 pivotant sur un axe 131 placé à la partie inférieure du socle, et normalement main- tenue en l'air par un ressort à boudin 132, sa course ver- ticale étant limitée par un goujon 133 faisant saillie sur le socle. Il est désirable de pratiquer dans le socle un trou destiné à recevoir une broche 134 permettant de bloquer la pédale lorsque l'on désire empêcher que la. commande du marteau soit effectuée par la pédale et le faire commander à la main.
Le tuyau 84 amenant sous pression dans l'en- veloppe 122 de la soupape 123 actionnant le mouvement par pé- dale, communique également avec un tuyau 135 que l'on peut disposer autour du socle, comme représenté sur les figures
13 et 16, et qui communiqueavec letuyau 126 aillant à la chambre 104 et est muni de vannes 136 et 137 manoeuvrées à la main au moyen de poignées 138 et 139 respectivement; la position d'ouverture de ces deux vannes est obtenue par la pression des deux mains de l'opérateurs, afin de les ouvrir. pour faire pénétrer le fluide sous pression dans la chambre du mécanisme actionnant le tiroir de distribution.
Le tuyau 84 est pourvu d'une soupape de sûreté permettant de fermer complètement l'admission du fluide sous pression dans les deux mécanismes de commande!, et d'empêcher le fonctionnement eff ec tif de ces mécanismes.
Lorsque le fluide sous pression est admis dans la chambre 104 du mécanisme actionnant le tiroir de distri- bution, le piston se déplace (vers la droite sur la figure 13) de façon à faire tourner la tige 97 et le tiroir de distri- bution àe la position dans laquelle ce tiroir établit la communication entre le cylindre et le conduit 58, fournissant. le fluide sous pression àcecylindre pour soulever le mar- teau , comme représenté sur les figures 6 et 7, à la position dans laquelle ce tiroir ferme cette communication et établit
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celle entre le cylindre et l'échappement afin de' laisser retomber le marteau, comme représenté sur la figure 8.
Un autre but de l'invention est la réalisation de moyens empêchant la chute inopportune du marteau lorsque l'arrivée du fluide sous pression est interrompue ou trop fortement réduit e.
Le fluide sous pression est amené., d'une source convenable, par le tuyau 63 allant à l'orificed'entrée
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µg du conduit a.. Le tuyau C3 est pourvu d'une vanne L4Q actionnée à la main, ouverte seulement lorsque le marteau est en fonctionnement,,
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L*orifice d'entrée de la boite ou enveloppe de distribution est pourvu d'une chambre agrandie 141 renfer- mant une soupape de retenue perfectionnée qui n'est pas susceptible de se détériorer ou de se briser comme celle de construction courante et est plus efficace que ces der- nières soupapes; elle sert à empêcher le marteau de tomber
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en cas d*arret dans l'arrivée de l'air.
Une forme de réalisation préférée, représentée en détail sur la figure 10, comporteun tampon ou manchon cylin- drique foré dans toute sa longueur, à paroi alésée et filetée pour recevoir l'extrémité inférieure d'un corps de soupape 163 de préférence cylindrique et pourvu d'une sé-
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rie de fentes verticales constituant des lumières communi- quant avec l'intérieur de la chambre 141 et, par suite, avec le conduit µ1, L'extrémité supélieure de ce corps de soupape est alésée pour recevoir un tampon en fibre 144 ainsi
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qu'un bouchon 145 pourvu d'une cavité dans laquelle s'ajuste l'extrémité supérieure du corps de la aoupepe, et vissé 'dans la paroi de la chambre 141 afin de maintenir en place ce corps de la soupape.
Un siège de soupape 146 ,de préfé- rence en cuivre. est serré entre l'extrémité inférieure du
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corps de la. soupape et l'épauleaent ménagé au bas de 1'Ué- sage pratiqué dans le tampon 14ò Une bille 147, , de préfé rence en acierg ou en une autre niatière dure, est renfermée
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dans le corps de la soupape dans lequel elle peut se dépla cer librement dans le sens vertical, et repose normalement sur le siège de la soupape qui se trouve à une certaine distanceau dessous du conduit 58.
Lorsque le fluide sous pression est admis dans le tuyau 63, la bille est soulevée par ce fluide et peut être projetée contre le tampon placé à Il'extrémité supérieure du logement de la bille ce qui amortit le choc et évite de détériorer la bille. Le courant de fluide sous pression établi, la bille se trouve soutenue par le fluide s'écoulant du tuyau 63 dans la chambre 141.
La bille cependant, par suit.e de son poids,, redescend, sur une certaine distance, vexa son siège jusqu'à ce que ce poids s'équilibre avec la pression du fluide arrivant par l'orifice d'entrée, et réduit plus ou moins la surface des lumières latérales, pratiquées dans le corps de la soupape par lesquelles le fluide sous pres. sion pénètre dans la chambre 141 et, Bar elle, dans le con- duit 58;
la bille règle ainsi,dans une trèsforte mesure, le volume du fluide passant dans le cylindre à la pression nécessaire pour soulever le marteau et le maintenir suspendu. on a jusqu'ici signalé que l'une des particula- rités essentielles de l'invention est la réalisatin de moyens permettant l'admission dans le cylindre de fluide à pression maximum lorsque le marteau frappe un coup, de manière que cemarteau soit repris.% au moment où il rebondit de la chabotte, par le fluide sous pression-pénétrant dans le cylindre, ce fluide faisant continuer la course ascen- dante du mrateau.En profitant du rebondissement du marteau sur la chabotte pour relever le marteau, on effectue une grande économie de force motriceo Lorsque l'on utilise le pilon pour forger des matières à faible résiliences, tellea que les métaux chauffés,)
le marteau ne rebondira que faible- ment,ou pasdu tout,et si l'on admet dansle cylindre du
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fluide à pression maximum pendant que le marteau frappe un COUP. la pression et la force expansivedu fluide qui est.
nécessairement admis à une pression supérieure à cele qui suffirait pour remonter le marteau, tendraient, par suitede l'expansion et aprèsque l'arrivéedu fluide a été sensiblement fermée, à faire remonter le marteau au- delà de la limite supérieure désirée cequi, joint à la forcevive du marteau, serait susceptiblede faire buter violemnent le collier d'arrêt de la tige de piston contre la traverse portant le cylindreo
La figure 15 représente une variante de soupape de retenue convenant particulièrement lorsque les pilons travaillent sur des pièces chaudes ne produisant à peu près pas de rebondissement,
et servant à réduire l'admission de l'air dans le cylindre au cours de la remontée du marteau de telle sorte que ce dernier arrive graduellement à l'arrêt à une hauteur déterminée sans que l'on puisse s'attendre à ce qu'il se produise un choc trop violent sur la traverse portant le cylindre.
Cette disposition est également désirable dans le cas de marteaux lourds, nécessitant du fluide à pression élevée, où le marteau, en remontant, acquiert une force vive considérable.
La disposition représentée sur la figure 15 est analogue à celle de la figure 10 en ce que le bloc 59 est pour* vu d'une chambre 141 munie, à son extrémité inférieure, d'un .manchon ou douille cylindrique 142 traversée par un passage dont la paroi est alésée et filetée de façon à recevoir ' l'extrémité inférieure d'un corps cylindrique de soupape muni d'un siège 146, de préférenceen cuivre, serré entre l'ex- trémité inférieure du corps de soupape et l'épaulement mé- nage,au bas de l'alésage du manchon 142.
Toutefois, dans la disposition représentée sur la figure 15, le corps de soupape 148 est pourvu de fentes
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verticales 149 de longueur inférieure à celles des fentes représentées sur la figure 10, et le corps de soupape est alésé depuis son extrémité supérieure pour former un alésageplusgrand 150/.
Un piston 151 coulissedansle corps de soupape et son extrémité supérieure est agrandie de façon à présenter un épaulèrent 152 se mettant en prise avec un épaulement ménage à l'extrémité inférieure de l'alésage 150. Il est désirable que le piston 151 soit creusé axiale-- ment depuis son extrémité supérieure afin de former une douille 153 recevant. un ressort à boudin 154 dont l'extré- mité supérieure est en prise avec une plaque réglable 155 pourvue d'un siège central, de préférence conique, sur lequel appuie l'extrémité d'une vis de réglage 156 montée dansle chapeau 157 de la chambre141.
La périphériede l'extrémité inférieure du cha- peau 157 est filetée et se visse dans des filets intérieurs pratiqués dans la paroi de la chambre 141. Le chapeau est pourvu en son milieu d'un logement recevant l'extrémité su- périeure du ressort ainsi que la plaque 155, et la paroi de ce logement est alésée pour recevoir l'extrémité supérieure du corps de soupape 148 qui, en prise avec. le bas de l'alé- sage, se trouve fortement serré en place.
Des lumières 158 montant depuis l'extrémité inférieure du chapeau jusqu'au logement ménagé dans ce chapeau, établissent une communia cation réduite entre la chambre 141 et la chambre 159 à l'intérieur du chapeau, et la chambre supérieure du corps de soupape;, de façon que le fluide sous pression péné- trant par les lumières réduites 149 puisse établir graduel- lement, en arrière du piston 151,une pression égale à celle de la chambre 141.
Lors du fonctionnement du dispositif représenté sur la figure 15,l'ouverture du tiroir de distribution sur le cylindre lorsque le tiroir d'admission est également
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ouvert, comme représenté sur les figures 9 et 10, permet au fluide sous pression maximum de pénétrer ,par la, lu- mière dadmisaion 62 et la conduit 58, dans le cylindre et exerce sur le piston du cylindre son maximum de pression, ce qui soulève le marteau. L'admission brusque du fluide sous pression par l'entrée 61 fait soulever la bille 147 et la. met en prise avec lepiston 151,le refoulant vers le haut en antagonisme à son ressort 154.
Le fluide sous pression admis de cette façon dans le cylin- dre pour commeencer la montée du marteau, est en excès de ce qu*il faut pour cette opération, et comme une pression de fluide s'est formée dans le conduit 58 et la chambre de souffle une petite quantité de ce fluide sous pression s'écoulera par les lumières 158 dans la chambre 159 en arrière du piston 131 et s'ajoutera à la pression du ressort pour refouler ce piston 151 et la bille vers son siège, réduisant ainsi/la surface des lumières 149 et l'é- coulement du fluide sous pression vers le conduit 58 et, de là, au cylindre.
En réduisant ainsi la quantité de fluide arrivant au cylindre lors de la course ascendante du piston, la pression diminue graduellement dans le cylindre si bien que,lorsque le tiroir d'admission se trouve fermé au fur et à mesure que le marteau approche de sa hauteur déterminée, il s'arrête graduellement et reste suspendu en position haute par le fluide sous pression arrivant dans le cylindre par le by-pass 85.
Dans ces deux dispositions, la soupape de retenue 147 constitue des dispositifsde sûreté et se ferme immé- diatement au cas où l'arrivée du fluide sous pression s'ar- rête ou si la pression devient insuffisante, pour empêcher le retour par l'admission ce qui causerait la chute brusque inopportune du marteau,
Une des particularités les plus importantes de l'invention est la réalisation d'un mécanisme de commande
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actionné par fluide sous pression pour la manoeuvre du tiroir de distribution et de moyens de an-ordonner ce mécanisme pour provoquer la manoeuvre appropriée du tiroir d'admission afin d'effectuer l'admission du fluide sous pression au moment où le marteau frappe un coup de façon que cemarteau soit attaqué au moment de son re- bondissement et continue son mouvement ascendant,
et de provoquer également la fermeture de l'admission dans le cylindre lorsque le marteau approche suffisamment du point où. doit commencer la chute avant la. terminaison complètede cemouvement ascendante -.Ce qui permet au mar- teau de s'arrêter sansqu'aucune partie du mécanisme du marteau ne vienne frapper de manière dangereuse la traverse portant le cylindre.
Suivait l'invention on obtient ce résultat en munissant la tige 101 du tiroir d'admission de moyens ré- glables, de préférence une came en spriale, se mettant en prise, pendant la montéedu marteau, avec un goujon disposé sur le marteau,, de façon à faire tourner le tiroir d'admission dans la position de fermeture représentée sur la figure 7,.coupant ainsi l'arrivée principale du flui- de sous pression passant par le conduit 58,de telle façon que la continuation de la montée du marteau ne puisse se faire que par suite de l'expansion normale du fluide dans le cylindre, de la force vive emmagasinée dans le marteau, et la petite quantité de fluide sous pression passant par le by-pasa 85.
on obtient ainsi que la fin de la montée du marteau se fasse lentement faisant monter ce marteau gra- duellement jusqu'à ce que son mouvement ascendant se trouve limité par le contact d'un collier d'arrêt disposé sur la tige de piston, avec la face inférieure de la traverse por- tant le cylindre.
Lorsque le marteau descend, la came se trouve à
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nouveau en prise etto@rne en sens opposé pour ouvrir le tiroir d'admssion, ce qui permet au fluide sous près- sion d'arriver, par le conduit 58, au tiroir de distri- bution qui reste fermé jusqu'au moment où le marteau frappe un coup.
On a prévu des moyens pour faire tourner instar finement le timir de distribution à sa position d'ouver- ture lorsque le marteau frappe le coup et, par suite du fait que le conduit 58 est rempli de fluide sous pression jusqu'au tiroir de distribution, ce fluide sous pression pénètre dans le cylindre, aussitôt que le tiroir de distribution est/ou- vert* en quantité et à la pression voulues pour attaquer le marteau lorsqu'il rebondit, et il continue sa montée jusqu'à ce que l'admission du fluide sous pression soit à nouveau coupée par suite de la manoeuvre décrite ci-dessus du tiroir d'admission, pour faire tourner le tiroir de distribution de est position d'échappement à sa position normale d'admission du fluide sous pression dans le cylindre,
la tige 97 du tiroir de distribution est pourvue d'un manchon réglable 160'{voir figures 1,2 et 15) portant une came 161 se met- tant en prise avec. une oreille, ou goujon 162 qu'il est -désirable de fixer, de façon amovible, à l'un des éléments inférieurs IL de guidage du marteau.
Une forme préférée de goujon représentée ici, est un tronc: de corne pourvu d'un emmanchement monté dans un bossage ménagé sur le palier 5.Afin de faciliter l'ex- traction de ce goujon, on a pratiqué dans le bossage angu- lairement par rapport à l'axe du siège, un trou 163 communi- quant avec la partie inférieure de ce siège pour permettre l'introduction d'une chasse attaquant l'extrémité de l'emman- chement du goujon 162 afin de le sortir de son siège.
Le manchon est fixé, de façon réglable, sur la tige Par des vis de serrage 164 dont les extrémités pé-
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nétrant dans la rainure verticale 165 pratiquée dans la tige de manoeuvre 97, cequi permet de régler la came à toute hauteur voulue afin de pouvoir utiliser des matrices de hauteurs différentes. et d'assurer l'admission d'une quan- tité suffisante de fluide sous pression dans le cylindre pour faire instantanément remonter le marteau lorsqu'il rebondit sur la chabotte.
on empêche les vibrations de la tige 97 manoeuvrant le tiroir de distribution par suite de la mise en prise du goujon 162 avec la came 161, au moyen d'un support 166 (v oir figures 1 et le) qui entoure partiellement cette tige et est monté, de façon réglable,, sur une colonne verticale 167 dont l'extrémité inférieure est montée dans le socle, et l'extrémité supérieure dans la traverse 8 supportant le cylindre, I1 est désirable que la colonne verticale 167 soit également pourvue d'une rainure et d'une clavette 168 pour recevoir l'extrémité des viss de serrage 169 fixant, de façon réglable le support sur la. colonne.
I1 est évident que l'on peut ajuster ensemble le support 166 et le manchon 160 de la came, à toute hauteur voulue permettant de régler convenablement la rotation du tiroir de distribution par rap- port au moment où se produit le choc du marteau,
Le tiroir d'admission est actionne gaz une came analogue montée sur un manchon 170 fixé de facon réglable sur la tige 101 par de vis @e serrage. Cette came est en priseavec un goujon 171 monté sur l'élément supérieur 6 du marteau, ce goujon 171 étant analogue, comme construction et comme montag e au goujon 162.un support 172 servant de renfort et monté de facon réglable sur la colonne 167, est en prise avec la.
tige 101 actionnant le tiroir d'admis- sion immédiatement en dessous du manohon 170 lit et empêche les vibrations de la tige produites par la mise en prise du goujon 171 avec la came montéesur le manchon 170.
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Le réglagedu manchon à came 170 permet de aouper l'admission du fluide sous pression dans le cylindre au moment où. le marteau atteint toute hauteur déterminée de façon que la fin du mouvement du marteau soit suffi- samment ralenti pour qu'il soit arrête à une hauteur de chute déterminée,, grâce à la mise en prise du manchon de butée de la tige de piston avec la face inférieure de la traverse portant le cylindre.
La miseen prisedu goujon 171 avec la came du manchon 170, agit. au cours du mouvement ascendant du marteau, pour faire tourner de 30 le tiroir d'admission, ce qui suffit pour fermer le conduit 58 et pour établir la communication, par les lumières 80 et 82 du tiroir d'admission et le tuyau µil, avec lemécanisme actionnant le tiroir de distribution
I1 est désirable que la tige 101, actionnant le tiroir d'admission, soit munie d'un collier 173 ayant une face plate 174 se mettant en prise avec la face plate d'un plongeur à ressort 175 monté sur la plaque 10, et servant normalement à maintenir le tiroir de distribution en position normale d'ouverture et d'empêcher le renverse- ment du tiroir (figure 13)
. par suite de la disposition qui vient d'être décrites l'arrivée directe de fluide sous pression de l'en-* trée 62 au tiroir de distribution 67,est coupée par le tiroir d'admission lorsque le goujon supérieur 171 monté sur le marteau se met en prise avec la came du manchon 170 et fait tourner le tiroir d'admission 66 à la position représentée sur la figure 7. Le marteau termine alors sa Course sous l'action du volume réduit de fluide sous pres- traversant le by-pass 85 entourant le tiroir d'admission ainai que par suite de l'expansion du fluide contenu dans le cylindre* et de la forcee vive emmagasinée dans le marteau.
La tige de piston 14 porte un collier de butée
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réglable 176 se mettant en prise avec un bossage 177 faisant saillievers le bassur la traverse partant le cylindre, et en :formant partie intégrante, limitant ainsi le mouvement ascendant du manteau et fixant sa position de chute(figure 16).
En réglant la position de ce collier de butée 176 ainsi que celle du manchon à came 170, ou détermine la hauteur de chute du marteau,
Lorsquel'on fait tomber ce marteau en tournant le tiroir de distribution 65 à la. position d'échapement, comme représenté sur la figure 8, le goujon 171, lorsque commence la descentedu marteau!) se met en prise avec la came du manchon 170 monté sur la tige 101 du tiroir d'admission pour tourner ce tiroir dans la position d'ouverture représentée sur la figure 9, Ce qui permet l'application de la pression maximum sur le tiroir de distribution 65 qui est fermée de sorte que, lorsqu'il se trouve ouvert par suite de la mise en prise du goujon 162 avec la. came 161 alorsquele marteau frappe un coup,
le fluide sous pression maximum est admis dans le cylindre et attaque le marteau lorsqu'il rebondit sur la. chabotte.
Les différentes positions des tiroirs de distribu- tion et d'admission lors de la montée et de la descente du marteau sont représentées sur les figures 6,7,8 et 9, et on peut décrire brièvement, en se référant à ces figures , lefonctionnement du marteau Gamme suite-
Lorsque le marteau repose sur la chabotte, les tiroirs d'admission et de distribution sont' dans le. position représentée sur la figure 60 On ouvre alors la. vanne 140 montée sur la canalisation principale, l'air sous pression pénètre dans le cylindre par le conduit 58 et par suite fait monter le marteau.
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Lorsque le marteau approche du haut de sa course, point déterminé par la position donnée au manchon réglable à.. came 170 et par celle de la butée réglable 176 sur la tige de piston, le goujon supérieur 172 du parteau se met en prise avec la came du manchon 170 et fait tourner le tiroir d'admission dans la position représentée sur la figure 7, coupant ainsi l'arrivée directe du fluide sous pression de L'entrée du tiroir de distribution par le conduit 58.
Le mouvement final de montée du marteau se continue sous l'action de l'expansion du fluide sous pression en dessous du piston et de la force vive du marteau,ainsi que sous l'effet du fluide sous pression entrant par le by-pass 85, jusqu'à. ce que le collier de butée 176 entre en contact avec le bossage 177 ménagé sur la traverse 8 portant le cylindre.
Le marteau se trouve alors maintenu suspendu par le fluide sous pression arrivant dans le cylindre par le by - pass é- troit 85 et par le tiroir de distribution 65,
Lorsque le tiroir d'admission se trouve ainsi en position de fermeture par rapport au conduit 58, la commu- nication se trouve établie, par les lumières 80 et 82 du ti- roir d'admission, avec le tuyau 84 allant au mécanisme d'entraînement*. La vanne rotative 123 du mécanisme d'en- traînement se trouve alors normalement en position de ferme- ture, comme représenté sur la figure 14, avec la. pédale montée ,et les tiroirs 136 et139manoeuvrés à la, main et actionnés par ressort, fermés.
Si l'on désire manoeuvrer le mécanisme d'entra!- nement par la pédale, l'abaissement de cette pédale fait tourner la vanne 123 à sa position d'ouverture ce qui per- met au fluide sous pression d'entrer, par cette vanne 123 et le tuyau 126, dans la chambre 104 du mécanisme de com- mande des tiroirs. poussant ainsi le piston 106 extéri eure- ment vers la. droite (fig. 13), et faisant mettre le goujon 113 en prise avec la surface de came du bras 114 monté sur la. tige 97 et fait tourner le tiroir de distribution à la
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position d'ouverture ou d'échappement.
Au cours de la rotation de la tige 97 actionnait le tiroir, le plongeur 120 se trouve refoulé vers l'arrière jusqu'à ce que le coin formé par la face plate 118, dépasse l'axe du plongeur, en suite de quoi le tiroir de distri- bution se trouve maintenu en position d'échappement en grand par la pression du plongeur à ressort, et le marteau tombée
La vitesse à laquelle on permet au marteau de tomber se détermine en réglant eau moyen du levier 78 le ro- 'binet 72 de 1'ajutage d'échappement, si bien que la puis- sana du coup de marteau peut se régler avec. précision.
Au commencement de la descentes, le goujon supé- rieur 171 monté sur la tête du marteau? se met à nouveau en prise avec la came du manchon 170 et fait tourner le tiroir d'admission à la position d'ouverture,, comme re- présenté sur la figure 9, appliquant ainsi tonte la puissance du fluide sous pression sur la surface du tiroir de distribu- ti on 65 qui est fermée .En même temps, la rotation du tiroir d'admission fermela communication entre la lumière 80 du tiroir d'admission et le tuyau 84 conduisant au mécanisme actionnant le tiroir de distribution,
Lorsque,en ouvrant lerobinet 123 du mécanisme d'entraînement comme décrit plus hauts, on admet le fluide sous pression dans la.
chambre 104 de ce mécanisme, son piston 106 est poussé au delà de la lumière 115, et comme l'arrivée du fluide sous pression par le tuyau 84 est, coupée,, la pression du fluide dans la chambre 104 diminue rapidement et le piston 106 se trouve ramené à sa position normale par l'action du ressort 107, le fluide restant dans la. chambre 104 s'échappant par la lumière d'évacution 16 qui reste constamment ouverte, Cette lumière 116 est.
établie ou réglée à des dimensions permettant l'échappement du fluide sous pression avec une vitesse suffisante pour éviter que le
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piston106 soit actionné une sec onde fois, cee qui , dans le cas contraire. pourrait se produire par suite de l'expan- sion du fluide dans la chambre 104 après que le tiroir d'admission 66 a coupé l'arrivée du fluide par le tuyau 84.
La lumière d'évacuation empêche de plus la mise en mar- cheintermpestive du piston 106 par suite de fuites qui Bourraient se produire autour du tiroir d'admission lors- qu'il est fermé.,
Lorsque le marteau approche de la ohabotte, le goujon inférieur 162'montésur ce marteau, se met en prise avec la came 161 et fait tourner rapidement le tiroir de distribution de la position d'échappement à la position normale, ce qui permet au fluide sous pression qui agit à toute puissance sur le tiroir de distribution de pénétrer dans le cylindre aussitôt que le coup est frappé et d'at- taquer le marteau lorsqu'il rebondit, la montée continuant de la manière décrite précédemment.
Il est évident que, si l'on maintient la pédale abaissée. le tiroir de distribution et celui d'admission se trouvent actionnés de façon répétée dans l'ordre décrit plus haut, ce qui fait frapper automatiquement par le mar- teau une série de coups* Lorsque l'on veut frapper un seul coup, on abaisse la pédale et on l'abandonne immédiatement,
La commande peut s'effectuer de la même manière en manoeuvrant les vannes à main 136 et 137 lorsque l'on n'u- tilise paa le mécanisme d'entraînement.
Il est évident que, en réglant la vanne 140 commandant l'arrivée du fluide sous pression dans le cylin- dre, on peut faire varier le taux d'admission du fluide et, par là, la vitesse d'ascension du marteau. Le réglage de la hauteur des manchons 170 et du collier 176 de la tige de piston, on peut faire varier la hauteur de chute du marteauc Le réglage du levier 78 commandant le robinet 72 de la lumiè- re d'échappement permet de faire varier l'échappement du flui-
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de sortant du cylindre, afin de laisser tomber le marteau à sa vitesse maximum ou à toute vitesse désirée, si bien que l'on peut faire frapper par le marteau un coup de la puissance désirée.
on a prévu des moyens avantageux permettant de soutenir le marteau à une certaine distance au-dessus de la chabotte afin de pouvoir monter les matrices sur la chabotte et sur le marteau, ou de les en sortir, sana danger de chutedu marteau:,et également de réaliser un dispositif de sûreté empêchant la descente du marteau lors- que l'opérateur travaille sur les matrices pendant que le marteau est soulevé et l'arrivée au marteau du fluide sous pression fermée, ou bien si la tige de piston se brise ou que le piston se détache.
Dansla disposition suivant l'invention, l'ex- trémité inférieure d'une colonne 178 tourn-. dans une douille ménagée dans un support 179 boulonné sur le sosie 1, et son extrémité supérieure tourne dans une douille appropriée (non représentée) ménagée dans la traverse il portant le cylindres Un manchon fendu 180 est monté, de façon réglable, sur la colonne 178 au moyen de boulons de serrage 181 travers sant des brides 182 et 183 ménagées sur le manchon. Une clavette ou nervure 184 empêche ce manchon de tourner sur la colonne. Le manchon 180 est pourvu d'un bras 185 faisant saillie latéralement et que la rotation de la colonne 178 fait placer en dessous de la face inférieure du marteau.
Une poignée appropriée 185x est fixée à la colonne 178 pour permettre à l'opérateur de faire tourner le bra.s 185 dans la position où il supporte le marteau., position re- présentée en traits pleins sur les figures S et 3, ou dele rejeter hors d'emploi,, position représentée en traita pointillés sur la figure 3.
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on peut abaisser le marteau pour qu'il repose sur le bras 185 en fermant la vanne 140 de la conduite principale d'alimentation 63; sur ce, le poids du marteau causera des fuites suffisantes sur le cylindre pour que le marteau descende graduellement, ou bien on peut l'abaisser sur ce bras de support 183 par d'autres moyens qui seront décrits plus loin.
'Une particularité importante du fonctionnement du mécanisme décrit ici est que l'on peut commander la descente du marteau en manoeuvrant à la main le robinet d'échappement.
Lorsque ce marteau se trouve soutenu à sa. hauteur de chute déterminée, le tiroir de distribution est normalement ou- vert afin d'admettre au cylindre le fluide sous pression, et ferme la lumière d'échappement. On peut faire tourner le robinet 72 à sa position de fermeture en actionnant le levier 78.On peut alors faire tourner le tiroir de dis- tribution vers la position d'échappement. Si l'on amène ra- pidement le robinet d'échappement à la position d'échappement au moyendu levier 78, on fait descendre le marteau qui frappe un coup à toute poussance, Le coup frappé, le tiroir, de distribution tourne à sa position d'ouverture afin d'admettre à nouveau le fluide sous pression dans le cylindre, et de soulefer le marteau. On peut ainsi frapper des coups simples en actionnant le robinet d'échappement.
On peut toutefois donner au levier 78 un mouvement limité graduel afin de permettre que l'air s'échappe lentement par la lu- mière d'échappement, si bien que le marteau descend graduel- lement. En manoeuvrant le robinet d'échappement et la vanne 140 montée sur la canalisation d'alimentation 63, on peut équilibrer le marteau à toute hauteur voulue.
Il est souvent désirable d'obtenir une impression des matrices avant leur trempe, au moyen d'un coup court et sec.On peut y arriver facilement en actionnant, lorsque le marteau est soulevé, le levier 78 pour fermer le robinet
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d'échappement. puis en actionnant le mécanisme d'entraînement pour qu'il fasse tourner le tiroir de distribution à la position d'échappement,, ensuite en ouvrant graduellement le robinet d'échappement pour laisser descendre lentement le marteau à la hauteur voulue, et en ouvrant vivement le robinet d'échappement;
le marteau descend alors pour frapper le coup sec désiré et après le choc, retourne à sa hauteur normale de chutedu fait que son goujon 163 se met en prise avec la came en spirale 161 et fait tourner le tiroir de distribution à la position d'admission dans le cylindre du fluide sous pression. ouvrant graduellement le robinet d'échappement de la manière décrite ci-dessus, on peut descendre lente- ment le marteau sur le bras de support 185.Lorsque ce marteau est ainsi descendu, le tiroir de distribution reste dans la position d'échappement, si bien que l'admission du fluide sous pression en actionnant le mécanisme d'entraî- nement ne fait pas monter le marteau.
Un autre but important de l'invention est la réalisation de moyens permettant de faire tourner le tiroir. de distribution à sa position normale pour soulever le mar- teau, ainsi que de moyens permettant d'actionner à la main le tiroir de distribution pour provoquer la chute du marteau ou sa descente graduelle.. On obtient ce résultat en munissant la tige du tiroir de distribution d'un bras ou poignée 186 fixé de préférencee au manchon 160 tant la. came à spirale 161. Il est évident que, lorsque le tiroir de distribution est en position d'échappement,on peut le faire tourner à sa position normale d'admission du fluide dans le cylindre en déplaçant le levier 186 dans le sens voulu..On peut ainsi soulever le marteau du bras de support 185 à la. position de chute.
Si l'on déplacela poignée dans le sens opposé afin de faire tourner le tiroir de distribution vers la position d'échappement, le marteau pourra, tomber et cette
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chute peut être réglée en déplaçant la poignée 186 soit pour que le marteau frappe un coup à toutepuissance soit, en limitant le déplacement du levier 186,pour faire tourner plus lentement le tiroir de distribution vers la position d'échappement et faire descendre le marteau graduel- lement, 1,'invention a encore pour but la réalisation d'un dispositif de sûreté empêchant la rotation du tiroir de-distribution et de sa tige lorsque l'on assemble ou règle les matrices, ou à- tout autre moment- où l'on désire empêcher le fonctionnement du marteau.
Les moyens préférés, représentés sur les figures
17 et 18, comportent une butée en U pourvue d'une branche verticale 187 montée de façon à coulisser dans un trou vertical traversant le support 166 près du manchon 160 de la came 161 actionnant le tiroir de distribution, et se mettant en prise, lorsqu'elle se trouve dans la position représentée sur la figure 18, avec un bossage 188 à travers lequel la vis d'arrêt 164 serre le manchon 160 sur la. tige 97.
L'extrémité supérieure de la branche 187 est recourbée latéralement et vers le basafin de constituer une partie horizontale 189 et une branche descendante 190 formant l'U. La branche 190 est suffisamment écartée de la branche 187 pour dégager le bord du support 166 et pour per- mettre à l'extrémité inférieure de la branche 187 de se trouver sur le passage du bossage 188 comme décrit plus haut.
La. branche 190 est toutefois de longueur telle que, lors- que la butée en U 189 est montée, 1'extrémité inférieure 187 de cette branche dégage le bossage 188. On peut faire tourner latéralement la partie en U et faire tomber l'ex- trémité inférieure de la branche 190 dans une douille appro- priée ménagée dans la. face supérieure du support et,par suite, la maintenir hors d'emploi au cours du fonctionnement normal du pilon,
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Lorsque le marteau se trouve soutenu à sa hau- teur de chute par le fluide sous pression arrivant par le by-pass 85,on peut aussi le laisser descendre graduellement en fermant la vanne 1;µ0 montée sur la canalisation principa- le 63le poids du ma.rtea.u faisant graduellement s'évaquer le fluide du cylindre par suite de fuites.
La réalisation de dispositifsde sûreté sur un pilon est évidemment d'extrême importance car toute fausse manoeuvre effectuée sur le pilon est susceptible de causer des blessures graves au pilonniez L'invention , en conséquenceréalise plusieurs dispositifsde sûreté destinas à empêcher la chute intempestive du marteau et, en plus de ceux décrits ci-dessus, on peut encore mentionner les sui- vants :
-
L'admission est pourvue d'une soupape de retenue empêchant la chute brusque du marteau en cas d'arrêt ou de réduction trop forte de l'arrivée du fluide ainsi qu'il a été décrit plus haut,,
La conduite principale 63 d'amenée du fluide, est pourvue d'une vanne 140 permettant d'arrêter complètement l'arrivée du fluide dans le cylindre,
La rotation du robinet d'échappement à sa posi- tion de fermeture au moyen de la, poignée 78 empêche la chute brusque du marteau
Le tuyau 84 par lequel le fluide passe du cylin- dre au mécanisme d'entraînement. est pourvu d'une vanne 192 qui, lorsqu'elle est fermée, empêche le fonctionnement du'mécanisme d'entraînement.
Lesdeux leviers138 et 139 manoeuvrés à la. main nécessitent,, pour leur commande, l'usage des deux mains du pilonnier pour que le marteau puisse tomber,,
La lumière d'évacuation 116 du cylindre 103 empêche qu'une chute intempestive du marteau ne produise un second coup qui pourrait blesser le pilonnier.
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Le cylindre est pourvu, près de son extrémité su- périeure, d'une série de lumières de grandes dimensions permettant l'échappement rapide du fluide sous pression si le piston vient à monter plus haut que ces lumières par suite, par exemple, de la séparation du piston de sa tige , ou bien de la séparation de cettetige du marteau, ou encore de la rupture de la tige de piston. Lorsque la pression dans le cylindre se trouve ainsi libérée, la continuation du mouvement ascendant du piston ne peut être causée que par la forcevive emmagasinée. Mensces conditions, le piston ne peut pas être projeté au dehors de l'extrémité du cylindre par suite de la présencedu chapeau qui est de construction rigide et est fortement assura sur le haut du cylindre.
Il est en conséquence évident que, grâce à ces différentsdispositifs, lepilon est complètement à l'abri des fausses manoeuvres susceptibles de blesser le pilonnier.
Une autre particularité de l'invention est la réalisation de moyens nouveaux d'amenée du lubrifiant au mécanisme d'entratnement . Ce mécanisme est renfermé dans une botte ou enveloppe 193. Un godet ou réservoir à huile 194 pourvu d'une tige 195 portant un robinet 196 manoeuvré à la main et c ommuniquant avec un raccord 197 allant au conduit
121 qui admet l'air sous pression au tiroir 123 d'entraîne- . ment.
Lorsque l'on va mettre le pilon en marche, on ouvre et on ferme rapidement le robinet 196 afin d'intro- duire dans le raccord 197 une petite quantité d'huile de fagon. que, le robinet d'entraînement 123 ouvert, l'huile soit entraînée, par le fluide sous pression, par Ce robinet et le'tuyau 126, dans le cylindre 104 et soufflée, à travers la. lumière d'échappement 116, sous forme finement pulvérisée, dans. la chambre de la botte ou enveloppe. L'huile ainsi introduite graisse tous les organes en mouvement les uns par
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rapport aux autres du mécanisme d'entraînement.
Il est bien entendu que l'invention n'a été décrite ci-dessus et représentée sur le dessin annexé 'qu'à titre explicatif et non limitatif,, et qu'elle peut comporter toute variante ou modification de détail confor- me à son esprit.