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" Perfectionnements apportés aux machines rotatives fonc- tionnant dans un courant liquide ou gazeux " L'invention est relative aux machines rotatives fonctionnant dans un courant liquide ou gazeux,, machines du genre de celles comportant une série d'aubes régulièrement réparties autour de l'arbre principal desditea machines, et articulées à un support solidaire dudit arbre de façon que chaque aube puisse venir occuper, au cours de la rotation de l'ensemble, des positions angulaires différentes par rap- port à la direction du courant dans lequel elles se meuvent.
On connait des dispositifs de l'espèce dans les- quels l'aube peut se déplacer librement entre deux posi- tions extrêmes, sous l'effet de la sollicitation du courant, ces positions étant déterminées par des butées fixes ou é- laatiquea sur lesquelles vient buter l'aube quand elle at- teint le bout de sa course dans un sens ou dans l'autre. Pen- dant que l'arbre principal fait un tour complet, les aubes ,
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ne sont actives, a'est-à-dire ne transmettent l'impulsion re- çue de la part du courant à l'arbre à entraîner, que sur une partie seulement de leur course, alors que pour l'autre par- tie ellea restent inactives en occupant toutefois des posi- tions telles qu'elles ne gènent pas l'entraînement de l'arbre par les. autres aubes coopérantes.
Il résulte de ce qui précède que l'on a intérêt à diminuer autant que possible la période pendant laquelle lea aubes sont inactives et qu'un rendement encore meilleur est obtenu quand lesdites aubes contribuent, pendant tout leur déplacement angulaire autour de l'arbre principal, à l'entraînement de ce dernier.
L'invention a pour but de réaliser une machine du genre en question établie dans le sens susindiqué.
Elle consiste, principalement, à adjoindre à chaque aube, que comportent les machines du genre en ques- tion, un mécanisme de commande tel que ladite aube reste constamment active au cours de son déplacement angulaire au- tour de l'arbre principal et qu'elle transmette continuelle- ment l'impulsion utile maximum audit arbre da.ns le sens de rotation de celui-ci, d'après la position angulaire qu'elle occupe par rapport au courant dans lequel elle se meut.
Elle consiste, mise à part cette disposition prin- cipale, en certaines autres dispositions, qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicite- ment parlé ci-après, notamment en unedeuxième disposition consistant à monter sur un même axe, articulé au support, deux aubes, dont les déplacements angulaires sont commandés de manière telle qu'elles ne puissent se gêner mutuellement au cours de leur rotation autour de l'arbre principal tout en restant actives pendant tout le trajet qu'elles parcou- rent..'
Elle vise plus particulièrement certains modes d'application ainsi que certains modes,de réalisation des- dites dispositions;
et elle vise plus particulièrement encore,,(
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et ce à titre de produits industriels nouveaux, les machines du genre en question, comportant application desdites dispo- sitions, les éléments et outils spéciaux propres à leur éta- blissement, ainsi que les installations comportant de sem- blables machines.
Et elle pourra, de toute façon, être bien compri- se à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
La fig. 1 montre, en perspective schématique, une machine établie conformément à l'invention.
Les fig. 2 et 3 montrent, en plan, respectivement deux positions caractéristiques des aubes de cette même ma- chine par rapport au sens du courant qui les sollicite.
Les fig. 3 et 4 montrent, semblablement aux ìg.
2 et 3, deux positions caractéristiques des aubes d'une au- tre .machine établie conformément à l'invention.
Selon l'invention et plus spécialement selon ce- lui de ses modes d'application ainsi que ceux des modes de réalisation auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la p référence, se proposant d'établir une machine rotative propre à être disposée dans un courant liquide et à être en- traînée en rotation par ledit courant, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
L'arbre principal a de la machine est disposé ver- ticalement et est agencé de manière telle qu'il puisse ser- vir de support à l'ensemble de la machine que 1+on désire établir, cet arbre étant par exemple engagé par son extrémi- té inférieure dans une crapaudine ou analogue et guidé, en un point approprié, par exemple à son extrémité supérieure, p par un palier approprié.
On fixe sur l'arbre a un cadre rectangulaire qui occupe une position telle qu'il soit immergé et qui est cons- titué de manière telle que ses côtés verticaux b puissent
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tourner librement par rapport aux barres de liaison horizonta les a dudit cadre ; fixe sur chaque côté vertical b un pan- neau plan ou courbe d1 ou d2, faisant office d'aube, les deux panneaux d1 et d2 pouvant, par conséquent, être décalés l'un par rapport à l'autre, tout en restant parallèles à l'arbre principal a au cours de leur déplacement angulaire.
On monte respectivement sur les extrémités de chacun des côtés b deux excentriques el et e dont les cou- ronnes sont reliées par des bielles f à des glissoires h propres à coulisser librement, par exemple par l'intermé- diaire de galets, le long des côtés horizontaux c. Chacune des. glissoires h porte, à son extrémité voisine de l'arbre a un galet 1 constamment en contact avec une came k1 ou k2 calée sur l'arbre a, la came correspondant aux excentri- ques el et celle k2 aux excentriques e2.
L'angle de calage des excentriques e1 et e2 sur l'axe d'articulation des panneaux d1 et d2 ainsi que les formes et dispositions relatives des cames kl et k2 par rapport à l'arbre a sont telles que, quelle que soit la posi- tion du panneau d1 ou d2 par rapport au courant, le contact soit toujours établi entre les organes qui doivent coopérer et cela sous la poussée dudit courant agissant sur le pan- neau.
En outre, l'excentricité des éléments el et e2 et la forme des cames kl et ± 2 (dessinées, pour plus de simpli- cité,, comme étant de simples excentriques mais ayant en ré- alité un profil plus complexe qui peut néanmoins être déter- miné par calcul), sont telles que le panneau soit obligé de venir occuper une position angulaire pour laquelle il reçoit, de la part du courant, l'impulsion la plus favorable à l'en- traînement, dans le sens voulu, de l'arbre principal.
Il y a lieu de remarquer que la position du panneau indiquée sur la fig. 2 (parallèle au courant et donc sans eifet) n'est que momentanée et qu'aussitôt que ce point critique est dé- @
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passé, les organes de commande interviennent pour incliner ce panneau vers la droite et le rendre actif dans le sens voulu.
En résumé, on peut dire que les deux groupes d'organes de commande, adjoints à chaque panneau, agissent sur celui-ci de façon qu'un des groupes pousse le panneau dans un s.ens convenable et que l'autre retient ce panneau dans la posi- tion voulue pour que ledit panneau puisse transmettre cons- tamment l'impulsion la plus grande à l'arbre principal.
Il semble inutile d'insister davantage sur le mode de fonctionnement d'une telle machine, les fig. 1 à 3 étant absolument explicite à ce sujet. Les fig. 4 et 5 sont rela- tives à une machine analogue, mais dans laquelle les panneaux ou aubes dl et d2 occupent des positions relatives différen- tes pour une position déterminée de leur support. Ceci ne présente évidemment aucune difficulté en choisissant conve- nablement les angles de calage des excentriques e1 et e et la forme des cames kl et k2.
En considérant, d'une part, la disposition fig.
2 et 3 et, d'autre part, celle fig. 4 et 5, on constate que l'on peut, sans difficulté, monter sur un même axe d'articu- lation les deux panneaux el et e2 des susdites figures sans que l'on ait à craindre qu'ils interfèrent ou se gènent au cours de leur fonctionnement, pour des panneaux articulés librement à leur support, ceci ne serait évidemment pas pos- sible, car les panneaux s'appliqueraient l'un contre l'autre.
On constate que cette disposition permet d'augmenter considé- rablement le rendement de la machine pour un même encombre- ment, car on peut toujours s'arranger pour que l'un, au moins, des panneaux jumelés occupe une position plus favora- ble par rapport au sens du courant quand l'autre se trouve obligatoirement dans une position moins favorable.
Comme on peut commander, d'après les positions des @ cames k1 et k, les positions respectives des panneaux ou au- bes et que toutes les forces et réactions qui se manifestent dans l'ensemble de la machine, au cours de son fonctionnement,
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peuvent être réduites à une résultante qui sollicite l'arbre principal suivant un moment de rotation, on est en présence d'une machine réversible, c'est-à-dire qu'elle peut être u- tilisée aussi bien comme machine motrice pour faire tourner l'arbre que comme machine opératrice pour obtenir un mou- vement relatif des aubes par rapport au milieu dans lequel elles sont établies.
Les excentriques el et e , au lieu d'être établis respectivement à l'extrémité supérieure et à l'extrémité in- férieure de chaque panneau pourraient être rassemblés d'un coté de ce dernier.
Les panneaux au lieu d'être constitués par des rectangles pourraient avoir toute autre forme plane ou in- curvée
Le support h-c pourrait être agencé de façon à pouvoir porter un nombre de panneaux, voire de paires de panneaux plus grands que deux.
On pourrait également monter sur le même arbre a plusieurs supports b et 0 les uns au-dessus des autres.
Comme il va de soi, et comme il résulte déjà de
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ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui . ... ,.-- A 0..P--J de ses modes dtapplication1Vde ses dverse8 parties ayant , plus spécialement été indiqués ci-dessus; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment celles où la machine rotative fonctionnerait dans un courant fluide au- tre qu'un courant liquide par exemple dans un courant gazeux, notamment un vent naturel, artificiel ou relatif.