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SOCIETE FRANCAISE DE CONSTRUCTION DE BENNES AUTOMATIQUES
La présente invention a our objet des perfectionnements aux bennes Preneuses, automatiques, du type "à déclic" et est plus particulièrement relative au dispositif d'encliquetage qui, dans les bennes de ce type, sert à solidariser, à certains moments (périodes de fermeture de la benne), une poutre cen- trale, chargée par sa chute de provoquer l'ouverture de la benne et une chape, portant des poulies de mouflage et munie, sur chacune de ses faces, d'un coulisseau lui permettant de glisser, verticalement. 1 dans deux glissières, solidaires de ladite po titre.
Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif d'encliquetege- la benne en comportant deux affectas à l'une et à l'autre des glissières précitées - sont constituée, cha- cun par deux cliqueta oscillants, disposés, à la même hauteur, dans un logement, pratiqué dans le coulisseau de la chape, lesdits cliquets pouvant émerger par des lumières latérales, sous l'action d'un dispositif approprié d'enclenchement soumis à l'action du poids de la chape, de façon à venir en contact avec deux taquets ou batées, portés par les parois latérales internes des glissières, le dispositif de déclenchement étant indépendant et soustrait à Inaction de la benne et de la oharge.
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D'autres perfectionnements résulteront de la description qui va suivre.
Au dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple: la fig. 1 est une vue en élévation de la benne, perfeo- tionnêe selon l'invention, dans la position de fermeture, avec une coupe partielle du dispositif de verrouillage, sui- vant la ligne 1-1 de la figure 2 ; la figure 2 est une vue de profil avec coupe partielle du dispositif de verrouillage, suivant la ligne II-II de la fi- gure 1; la fig. 3 est une vue en élévation du. dispositif de verrouillage dans la position correspondant à la benne ou- verte (chape coulissante sous la poutre supérieure, poutre centrale abaissée);
' la fig. 4 est une vue analogue à celle de la figure 3, du dispositif de verrouillage dans la position du début de ver- rouillage (chape coulissante et poutre centrale éloignées de la poutre supérieure); la fig. 5 montre le dispositif de verrouillage dans la position de fermeture avant le déverrouillage (chape coulis- sante et poutre centrale relevées); la figure 6 est une coupe horizontale suivant la ligne VI-VI de la figure 5;
La benne représentée aux figures 1 et 2 est d'un type connu, Elle comporte essentiellement deux coquilles A, munies suivant leurs cotes latéraux de pattes B, reliées, chacune par un axe d'articulation C à une poutre centrale D, métalli- que, formée de deux poutres élémentaires D1 et D (fig. 2) réunies par des entretoises à leurs deux bouts et sur leur face supérieure.
Quatre tirants E relient également les co- quilles A à une poutre supérieure ou tête de benne F sur la- quelle ils sont articulés par des axes G.
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La poutre centrale comporte de part et d'autre, fixées sur les faces internes des poutres élémentaires D1 et D2 deux glissières verticales constituées chacune par un fer H en forme d'U. Ces glissières servent de guides à une chape I, dont les flasques I1 et I2 (figure 1) sont solidaires de deux coulisseaux J se déplaçant dans lesdites glissières. Ladite chape coulissante porte un certain nombre de poulies de mou- flage K montées folles sur l'axe L porté par les deux flasques
Il et I2. Des poulies de mouflage M (fig. 2) sont disposées également dans la tête de la benne F. Un ou deux brins de liaison (câble ou chaîne N fig. 2) passent sur ces poulies de monflage et sont reliés à l'appareil de levage, non repré- senté.
On sait que le fonctionnement d'une telle benne est le suivant:, pour fermer la.benne, la chape coulissante I est descendue et verrouillée - l'invention vise un dispositif de verrouillage - avec la poutre centrale D. On opère une trac- tion sur le brin de fermeture qui rapproche les poulies de mouflage. K et M, et par Inaction des tirants E, sur les co- quilles A, fait fermer ces coquilles,
Pour ouvrît la benne, la chape coulissante I reste en contact avec la tête F, pendant qu'un déclenchement libère la poutre centrale D qui descend par gravitât faisant ouvrir les' coquilles A.
Un frein 0, soit à hile, soit à friction, fixé dans la poutre de la benne, et commandé par une des pattes B des co- quilles ralentit la descente de la poutre centrale D pour évi- ter une ouverture trop brusque et les chocs qui en résulte- raient.
Selon l'exemple d'exécution représenté,, le dispositif de verrouillage* objet de l'invention, de la chape I par rapport à la poutre D, est oonstit é par deux dispositifs identiques, disposés sur les deux coulisseaux J. Chaque
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coulisseau comporte an logement 1 (figures 1 et 2) débouchant latéralement contre les ailes des fers U constituant les glissières H. Face au fond de la glissière, le logement est fermé par uns plaque 2 (figure 1) destinée à maintenir en place les organes de verrouillage, oonstitués par deux lin- guets 3 pouvant osciller autour d'exes 4 (figure 2). Ces linguets sont rappelés l'un vers l'autre par un ressort 5 fixé par deux vis 6 à ces liguets (fig.5).
Une clavette 7, guidée dans une rainure 8, prolongeant vers le haut le logement rectangulaire 1, peat glisser verticalement. La tête de cette clavette 7 peut s'engager entre les deux lin- guets 3, lorsque ceux-ci sont écartés (fig. 4). Dans cette position, les linguets émergent latéralement du cou- lisseau J.
Sur la face interne de l'âme de l'U formant la glissiè- re H est fixée une batée 9, sur laquelle viennent reposer les liguets 3 lorsque la chape I est descendue. Sur les ailes du fer H sont fixés, à la même hauteur, deux taquets 10. Ces taquets traversent lesdites ailes (fig. 2) per- oées de deux fenêtres 12 et sont fixés, sur ces ailes, extérieurement.
Un double levier, 13, fige 2, 5 et 6, dont les deux points d'articulation 14 (fig.6) sont fixés également sur la chape coulissante I, s'engage, par une de ses extrémités dans une fente 15, ménagée dans la clavette 7, Les deux bran- ches de ce levier sont retîntes par une entretoise 16 qui les rend solidaires. Le poids de ce levier double est tel qu'il tend toujours à le faire basculer dans le sens de la flèche f1 (fig. 5) et par conséquent à soulever la cla- vette 7. Un ressort 17, placé dans un tube 18, fixé sur la chape coulissante I, relève la tige 19 grâce à l'épaulement 20 sur lequel prend appui le ressort 17.
Cette tige 19 porte
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un taquet 21 qui, passant sous une des branches du levier 13, opère = effort suffisant pour relever celui-ci. Diantre part cette tige 19 dépassant le tube 18 vient en contact: avec une butée 22, placée sur la bête ? de la benne. Le fonctionnement est le suivant; si on suppose la benne ouverte (figure 3) avec la chape coulissante I, placée à la partie hante de sa course, les linguets 3, maintenue par le ressort 5, sont ca- chés dans le logement 1. La tête da la clavette 7 porte sar le sommet des linguets 3. La pourtre D est abaissée.
En donnant du mou au brin de liaison (câble ou chaîne N) la ohape coulissante I descend vers la poutre centrale D, gui- dée par ses glissières H.Lorsqu'elle arrive à fin de course (fig.) les linguets 3 viennent porter sur la butée 9 et, sous l'action du poids de la chape coulissante I, ils s'écar- tent.
Autant par gravité, que sous l'action du. levier 13 qui est lui-même relevé par le ressort 17, la tête de la clavette 7 vient se placer entre les linguets 3.Si l'on tire sur le lien de fermeture, la chape coulissante I monte,les lingue,ts viennent en contact avec les taquets 10 portés par la glisse re H,solidaira de la poutre centrale.Il en résulte an en- oliquetage entre la chape coulissante et la poutre, et la be@ ne se ferme, ainsi qu'il a été expliqué dans la description sommaire du fonctionnement de la benne rappelé au début de la description, la chape I et la poutre. remontant vers la poutre supérieure F.
La benne étant fermée (fig. 5) il suffit d'ipérer une traction sur le levier 13 pour faire glisser la clavette 7 dans sa rainure 8 et la dégager des linguets, qui n'étant plus calés par la clavette, tournent dans le sens de la flè- che f2 et se dégagent des taquets 10 dès que la clavette 7 est remontée. La poutre centrale D étant libérée, elle re-
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tombe et la benne et Ouvre sous Inaction du poids de cette poutre ainsi qu'il a été indiqué au début.
Il oonvient de remarquer que lorsque la benne est fermée, la tige 19 vient en contact avec la butée 22, placée sur la tête F de la benne. Cette tige 19 comprime le ressort 17 et le levier 13 n'est plus .soutenu. On n'a donc pas à vaincre la tension du ressort 17 pour ouvrir la benne (figure 5).
Pour ouvrir la benne sans actionner le levier d'enclen- chement 13, il suffit de poser la benne de telle façon que le brin de fermeture soit légèrement mou. A ce moment, la pression exercée par les linguets 3 sur la clavette 7 est nulle et le ' levier 13, n'étant plus soutenu par le ressort 17, s'inaline dans le sens de la flèche fl relevant la clavette 7. Dès que l'on tire à nouveau, sur le brin de fermeture, les linguets 3 n'étant plus calés par la tête de la clavette 7, sont replus- sés par les taquets 10 à l'intérieur des lumières; si l'on continue à tirer, la benne s'ouvre.
Le dispositif de verrouillage, objet de l'invention, offre de multiples avantages. Les linguets 3 étant placés de part et d'autre du. coulisseau, permettent de réduite la hauteur totale de la benne. En outre, l'effort nécessaire pour déclencher la bonne est très doux, grâce aux linguets. L'ef- fort de fermeture ne s'exerce pas, en effet, directement sur le levier de déclenchement, et l'inclinaison des surfaces de portée des linguets et des taquets est prévue, de façon à ne donner qu'une réaction très faible sur la clavette de déclen- chement. Il en résulte, en outre, une usure à peu près nulle de ces organes qui étant de petites dimensions peuvent être faits en acier très dur.
Il convient de remarquer, également, que les linguets travaillent à la compression, ce qui leur évite les efforts
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considérables que supportent généralement les dispositifs similaires ayant la forme de crochets.
Naturellement l'invention n'est nullement limitée au.mode d'exécution, représenté et décrit, qui n'a été choisi qu'à titre d'exemple. Il s'applique, bien entendu., à tous les types de bennes similaires.
REVENDICATIONS
1 - Une benne automatique du type à déclic, caractérisée en ce que les dispositifs d'encliquetage- la benne en compor- tant deux fonctionnant à la fois et affectés à l'une et à l'autre des glissières de la chape coulissante portant les poulies de mouflage- sont constitués, chacun, par deux cli- qaets oscillants, disposés à la même hauteur dans un logement pratiqué dans le coulisseau de la chape, lesdits cliqueta pou- vant émerger par des lumières latérales, sous Inaction d'un dispositif approprié d'enclenchement, soumis à Inaction du poids de la chapes de façon à venir en contact avec deux taquets ou bâtées portées par les parois latérales internes des glissières,
le dispositifde déclenchement étant indépen- dant et soustrait à l'action du poids de la benne et de sa charge.
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